Ninety One a annoncé lundi que la fourchette de prix de son introduction en Bourse a été fixée entre 190 pence et 235 pence. Cela valorise l’ancien Investec Asset Management entre 1,753 milliard de livres et 2,168 milliards de livres. Ninety One maintient son introduction en Bourse le 16 mars, malgré la volatilité actuelle sur les marchés. La société de gestion, qui se désolidarise du groupe Investec, sera cotée à la fois à Londres et à Johannesburg. L’offre mondiale devrait permettre de lever entre 181,9 millions de livres et 226,1 millions de livres. Après l’introduction en Bourse, Ninety One s’attend à disposer d’un flottant compris entre 60 % et 65 % de son capital émis. Le prospectus de l’opération sera publiée dans le courant de la journée de lundi.
Morgan Stanley n’exclut pas d’autres acquisitions après celle d’E-Trade, sa plus grande opération en dix ans, rapporte l’agence Bloomberg. La banque continuera à rechercher des acquisitions mais de moindre importance afin de renforcer son activité de gestion d’actifs, a déclaré le directeur financier Jon Pruzan lors d’une conférence d’investisseurs jeudi. Les activités en gestion de patrimoine seront «hors de question pour un certain temps», alors que la firme cherche à finaliser le rachat pour 13 milliards de dollars de E*Trade Financial Corp, a-t-il indiqué. Mais Morgan Stanley pourrait chercher à acquérir des sociétés pour compléter l’offre ou l’exposition régionale de sa division de gestion d’actifs, indique Bloomberg.
Alors que le groupe BNP Paribas avait indiqué lors de la présentation de ses résultats annuels qu’il allait procéder à d’importantes cessions d’actifs immobiliers, un compromis aurait été signé pour le «14 Bergère» dans le 9e arrondissement, le siège actuel de BNP Paribas Asset Management, un des immeubles historiques du groupe. Selon la lettre CFnews, reprise par Les Echos, l’immeuble a été mis mis en vente pour 500millions d’euros. Plusieurs autres immeubles du groupe pourraient être vendus en raison de la multiplication du télétravail et du flex-office. La banque entend dégager 500millions d’euros de plus-values exceptionnelles en 2020.
Le média Citywire Americas relève que le site internet de la deuxième plus grosse société de gestion au monde Vanguard a planté vendredi matin à l’ouverture des marchés aux Etats-Unis. Le crash a provoqué l’indignation de plusieurs investisseurs sur les réseaux sociaux. Le site était cependantà nouveau disponible durant la première heure de négociation sur les marchés. Vanguard s’est excusé dans la journée vis-à-vis de cet incident technique.
L’assureur allemand Allianz a annoncé le lancement d’une gamme de cinq fonds espagnols qui seront gérés par Inversis Gestión, filiale de gestion d’actifs du groupe Inversis. Ces produitsincluentquatre fonds profilés investis en actions internationales et espagnoles ainsi qu’un fonds obligataire comprenant plusieurs stratégies dynamiques de gestion alternative.
Hilbert IS, société spécialisée dans spécialisée dans les produits structurés, a recruté François Zagamé, ancien directeur de la recherche financière chez Old Mutual, au poste de responsable de la recherche en France et en Angleterre. François Zagamé a débuté sa carrière dans le groupe AIG Global Investment, en tant qu’analyste financier et gestionnaire d’actif, avant de rejoindre UBS Wealth Management, puis Insight Investment, où il s’occupe de la recherche en investissement. Il endosse ensuite la direction de la recherche financière chez Old Mutual.
L’industrie des fonds espagnols a collecté 3,41 milliards d’euros depuis le début de l’année 2020, soit plus du double de la collecte nettetotale observée en2019, selonInverco, l’associationde la gestion d’actifs en Espagne. En février, les fonds espagnols ont attiré des souscriptions nettes à hauteur de1,90 milliard d’euros. Les fonds obligataires mixtesont été plébiscités par les investisseurs hispaniques avec une collecte nette de948,1 millions d’euros, suivis par les fonds obligataires (+487,1M€) et les fonds globaux(+383,9M€). Les fondsactions internationales et actions mixtesont également collecté. Les fonds monétaires et actions espagnoles onten revanchesubi les plus fortes décollectes le mois dernier avec des retraits respectifs de 185,5et 149,2 millions d’euros. Les stratégies de gestion passive,de performance absolue ainsi que les fonds garantis ont aussi décollecté en février. Les encours sous gestion des fonds espagnols atteignaientun nouveau point haut fin février à 280,1 milliards d’euros.
Columbia Threadneedle et RBC Global Asset Management accentuent leurs efforts pour améliorer la diversité des genres dans les entreprises publiques, rapporte le Financial Times fund management. Les deux sociétés de gestion s’engagent à voter contre les administrateurs des entreprises qui échouent à promouvoir des femmes à des postes élevés. RBC GAM indique qu’il votera contre tous les membres des comités de nomination ou de gouvernance lors des assemblées générales des entreprises où les femmes ne représentent pas un quart des conseils. La politique s’appliquera aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Irlande, en Australie et en Nouvelle Zélande. Columbia Threadneedle prévoit de cibler les sociétés qui manquent de femmes aux postes de direction. La société votera contre le président des comités de nominations des entreprises du FTSE 350 qui sont trop lentes à répondre au manque de femmes aux postes de direction.
La Française Investment Solutions (LFIS), gérant quantitatif comptant 12 milliards d’euros d’encours sous gestion, a annoncé la commercialisation du fonds LFIS Vision - Global Derivatives Opportunities (GDO), une stratégie d’arbitrage diversifiée axée sur les produits dérivés et visant à tirer profit des dislocations sur les paramètres implicites afin de générer des rendements absolus. Le fonds investira dans les actions, les taux d’intérêt, les devises et les matières premières dans diverses zones géographiques, y compris les États-Unis, l’Europe et l’Asie et divers instruments, dont des options vanilles, des swaps de variance et divers instruments dérivés sur mesure. La Française explique que la stratégie GDO a été lancée en réponse à la demande croissante des clients pour une solution exposée de manière pure aux stratégies de primes implicites présentes dans les fonds Premia de LFIS, pour lesquels la société compte près de 5 milliards de dollars d’actifs. GDO cherche à générer des rendements stables avec une faible corrélation aux marchés traditionnels et une volatilité annualisée cible pouvant atteindre 10 % (dans des conditions de marché normales, il n’existe aucune garantie que le fonds atteindra ses objectifs). Depuis son lancement en août 2019, le fonds a enregistré une performance nette positive conforme à ses objectifs. LFIS Vision – Global Derivatives Opportunities est un fonds SIF (fonds d’investissement spécialisé) avec une liquidité mensuelle et disponible à la commercialisation en Europe.
Jupiter a accusé des rachats nets de 4,5 milliards de livres en 2019, soit quasiment le même montant qu’en 2018 (4,6 milliards). Cette décollecte nette est «principalement le résultat du départ programmé d’un gérant clé de notre stratégie European Growth», explique Andrew Formica, le directeur général de la société de gestion britannique. La stratégie European Growth a essuyé 4,3 milliards de livres de sorties après que le gérant, Alexander Darwall, a annoncé qu’il partirait en avril. Les encours sous gestion ont terminé l’année à 42,8 milliards de livres, un niveau stable par rapport à fin 2018. Ces encours vont augmenter à 65 milliards de livres grâce à l’acquisition de Merian Global Investors, annoncée récemment. Le bénéfice sous-jacent avant impôt est ressorti à 162,7 millions de livres, en repli de 11 % par rapport à 2018.
Après l’ouverture d’un bureau permanent en novembre dernier, le CFA Society France poursuit sa montée en puissance. Selon nos informations, l’association vient de recruter Bernard Coupez, le président du Haut Conseil Certificateur de Place, pour diriger la représentation des intérêts de ses 1.200 membres. Le nouveau managing director «head of advocacy affairs» sera notamment chargé des relations avec les régulateurs et organisations professionnelles en France et en Europe. Son périmètre thématique comprend l'éthique et les standards professionnels, la promotion des pratiques et des marchés financiers équitables et transparents, et la protection des investisseurs. Spécialiste de la régulation financière, Bernard Coupez est président du Haut Conseil Certificateur de Place depuis 2017. A ce titre, il supervise le contenu académique de l’examen de l’Autorité des marchés financiers (AMF), plus connu sous le nom de «Certification AMF», dont l’obtention est nécessaire pour exercer de nombreuses professions dans le domaine des services d’investissement. Il fut également membre du Collège de l’AMF entre 2015 et 2019.
Le third party marketer K Funds, fondé par l’ex-BofA Merill Lynch Jocelyn Kiefer, vient de recruter Pierre Mérillon pour renforcer son équipe de due diligence et de suivi des fonds. Pierre Mérillon arrive de Darius Capital Partner, où il fut, pendant quatorze ans, analyste de hedge funds pour le compte de clients institutionnels. Auparavant, il a travaillé dans la structuration et la vente de produits de dette auprès d’institutionnels espagnols chez Merrill Lynch (1994-2001), puis français chez Deutsche Bank (2001-2003). Chez K Funds, il rejoint une équipe composée de Stéphane Julen, ancien directeur de la recherche fondamentale sur les hedge funds chez Credit Suisse, et Dauphou Edi, ancien directeur des risques et des opérations de la plateforme de fonds de Bank Of America Merrill Lynch.
Marié à LBPAM, le futur Ostrum ne sera pas dédié à la seule gestion de taux pour les assureurs. Les deux banques conserveront des actifs de leurs filiales respectives.
L’association bancaire italienne (ABI) a demandé aux autorités nationales et européennes un sursis aux règles sur les prêts non performants (NPL) après que l’épidémie de coronavirus a augmenté les risques de récession dans ce pays. L’ABI demande une suspension pour un an de la nouvelle définition introduite sur le défaut de paiement sur les prêts bancaires, ainsi qu’une révision du mécanisme de provisionnement automatique pour les prêts douteux. En outre, l’Italie prendra ces prochains jours des mesures d’un montant total de 3,6 milliards d’euros, ou 0,2% du produit intérieur brut, pour faire face à l’impact économique de l'épidémie, a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Roberto Gualtieri.
Natixis a démenti l’existence d’une clause de renégociation de son partenariat avec H2O au bout de dix ans. Dans une dépêche publiée vendredi, Bloomberg écrit que le comité de direction de Natixis prévoit de revoir les conditions de sa relation avec H2O Asset Management. Le groupe bancaire français détient la moitié du capital de la boutique dirigée par Bruno Crastes qui a connu quelques remous en juin dernier. Selon l’agence de presse, une clause de révision présente à l’accord signé il y a dix ans permet aux deux protagonistes de changer une partie des termes du partenariat et pourrait déterminer l’avenir de la relation entre Natixis et H2O. Contacté par NewsManagers, un porte-parole de Natixis affirme qu’«il n’existe pas de clause de renégociation au bout de 10 ans».
L’Union Financière de France (UFF) a annoncé une modification de sa gouvernance à la suite du départ de sa directrice générale déléguée, Karyn Bayle. Le départ de la dirigeante sera effectif à compter du 29 février 2020. Contactée par L’Agefi Actifs, l’UFF n’a pas souhaité apporter de précisions sur cette information, précisant tout de même que la décision avait été prise d’un commun accord. Le futur directeur général délégué travaillera aux côtés de Julien Brami, directeur général de l’UFF et Patrick Butteau, également directeur général délégué. Si le processus de recrutement est bien lancé, il n’est pour le moment qu'à l'état de réflexion.
Swiss Life Asset Managers a enregistré l’an dernier une collecte nette de 8,92 milliards de francs suisses dans ses activités pour compte de tiers, indique Swiss Life à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. Au 31 décembre 2019, les actifs gérés pour le compte de tiers dans sa filiale de gestion s'élevaient à 83 milliards de francs (+17 %). En y ajoutant les actifs gérés pour le compte des clients de la compagnie d’assurance, les actifs gérés s'élèvent à 254,4 milliards. Le résultat net s'élevait à 309 millions de francs, en hausse de 14% sur un an pour des revenus nets de 853 millions (+16%). La contribution de l’activité pour compte de tiers a progressé de 17% à 86 millions grâce à la hausse des encours et une amélioration du ratio coûts sur revenu (cost income ratio) non divulguée. Des effets de consolidation ont aussi joué un rôle, notamment le rachat fin 2018 du gestionnaire immobilier Beos, précise Swiss Life.
Le coronavirus va-t-il entrainer l’économie dans la récession? Après plusieurs semaines de collectes positives importantes sur les fonds actions et obligataires, l’ambiance sur les marchés financiers vient de passer en mode «risk-off». Quasiment aucun segment de la gestion actions n’a été épargné par les retraits d’argent, tandis que les fonds obligataires les plus prudents ont attiré des flux positifs conséquents, selon les données de la semaine (21-27 février) du «Flow Show», le rapport hebdomadaire du BofA Global Research qui évalue les flux dans les fonds d’investissements. En six jours, la crise du coronavirus a effacé 6.000 milliards de dollars de capitalisation sur les marchés actions, dont les deux-tiers sur les titres américains, d’après les chercheurs. Cette chute s’est fortement ressentie sur les flux des fonds actions, qui ont dû rendre 19,4 milliards de dollars à leurs investisseurs. Les fonds exposés aux marchés américains ont été sévèrement touchés, avec 17,7 milliards de retraits, dont 15 milliards rien que sur la catégorie des grandes capitalisations. Seuls les fonds actions des secteurs de la technologie (+2,6 milliards), de l’immobilier (+0,9 milliard), des infrastructures et services publiques («utilities», +0,7 milliard), et de l’énergie (+0,6 milliard), ont bien résisté. Sur les autres zones géographiques, les fonds sur l’Europe ont rendu 2,1 milliards de dollars, les fonds émergents 1,9 milliard, et les fonds Japon 0,6 milliard. Dans l’ensemble, les fonds obligataires se portent bien, avec 12,9 milliards de collecte nette, soit une soixantième semaine de flux positifs. Mais cela masque une bifurcation au sein de l’univers, entre une forte collecte des fonds d’obligations de qualité, et une décollecte quasi-historique des fonds d’obligations risquées. Les fonds d’obligations d’entreprises de qualité («investment grade») ont attiré 11,8 milliards de flux nets (septième meilleure semaine de l’histoire du Flow Show, soit sur 15 ans), les fonds de titres souverains six milliards (septième meilleure semaine), et les fonds de titres municipaux américains deux milliards (deuxième meilleure semaine). A l’inverse, les fonds d’obligations d’entreprises de mauvaise qualité («high yield», ou à haut rendement) ont décollecté de 6,9 milliards de dollars (troisième moins bonne performance de l’histoire). Les fonds de dette bancaire ont subi pour leur part leur plus fort retrait en 38 semaines, avec 1,1 milliard de dollars. D’autres signaux font craindre une récession, selon les analyses du BofA Global Research. Ainsi, leurs collègues économistes de Bank of America ont abaissé leurs prévisions de croissance mondiale pour 2020 à 2,8%, soit le plus bas chiffre depuis 2009. De même, l’outil maison d’analyse des bénéfices par actions pour l’année dans le monde prévoit une baisse de 3,5%. Les analystes s’attendent également à ce que le mois de mars soit marqué par des choix de politiques publiques guidés par la peur. Mais, pour eux, le risque d’un événement de crédit demeure le plus grand risque présent sur les marchés financiers. Il pourrait venir de fortes variations des volumes d'échanges sur les ETF (fonds indiciels cotés), notamment sur les obligations à haut rendement, l’écartement des spreads sur les dérivés de crédit (CDS, credit default swaps), ou encore une inversion de la tendance de collecte sur les obligations, après avoir collecté 1.000 milliards en un an.
La Financière de l’Échiquier (LFDE) annonce son adhésion au Global Impact Investing Network (GIIN), première initiative mondiale consacrée à l’investissement à impact. Les missions du GIIN visent le renforcement de la transparence, des méthodologies et de l'échelle de l’investissement à impact dans le monde de l’investissement. Chaque année, le GIIN Investor Forum réunit des investisseurs du monde entier et les personnalités de l’écosystème de la finance de l’impact positif afin de développer ce marché et d’échanger les bonnes pratiques. « L’adhésion de LFDE au GIIN est naturelle. Elle marque notre volonté de partager nos réflexions et de nourrir nos pratiques d’investissement à impact pour faire progresser l’impact positif des marchés cotés sur l’économie réelle », a commenté Olivier de Berranger, directeur général délégué en charge de la gestion d’actifs.
Anders Svennesen, CIO de Danske Bank Asset Management, et Jesper Langmack, CIO des actions et des placements alternatifs de Danica Pension, quittent tous les deux le groupe, rapporte Citywire Selector. Selon la société, Anders Svennesen a décidé de partir à l’étranger avec sa famille. Christian Heiberg, l’autre co-CIO, continuera à assurer ces fonctions, sous la direction d’Atilla Olesen. Le responsable des placements alternatifs, Claus Lyngdal, sera aussi rattaché à Atilla Olesen.
UFF a enregistré en 2019 une collecte nette de 86 millions d’euros, en retrait par rapport aux 180 millions de 2019. Cela s’explique par «la hausse du volume de sorties (rachats et sinistres) principalement sur les actifs en unités de compte», précise UFF. Les actifs administrés s’élèvent à 12,4 milliards d’euros fin 2019, en progression de 8 %, en raison d’un effet marché très favorable (+875 millions d’euros). Le résultat d’exploitation ressort à 32 millions d’euros, en hausse de 2 %. La baisse des revenus est compensée par la maîtrise des charges (-6 %) avec, d’une part, des charges commerciales réduites de 12 % sous l’effet de la baisse des effectifs moyens (-11 %) et, d’autre part, l’augmentation très mesurée des autres charges (+1 %) alors même que l’effort d’investissement prévu par le plan stratégique « Moderniser & Croître » s’est maintenu au niveau annoncé. Le bénéfice net s’établit à 20,9 millions d’euros, en croissance de 2 % par rapport à 2018.
Man Group a accusé des rachats nets de 1,3 milliard de dollars en 2019, soit bien moins que les 10,8 milliards de dollars de 2018. Cette légère décollecte a été compensée par un effet performance de 10,1 milliards de dollars. Cela a permis au hedge fund coté en Bourse d’accroître ses encours de 108,5 milliards de dollars fin 2018 à 117,7 milliards fin 2019. Le bénéfice ajusté avant impôts a augmenté de 54 % à 386 millions de dollars. «Sur l’année, nous avons assisté à une collecte constante sur nos stratégies alternatives, bien que nous ayons globalement enregistré une petite décollecte, nos clients ayant réduit leur allocation aux actions. Au quatrième trimestre, nous avons renoué avec la collecte nette et ce mouvement s’est poursuivi cette année», a commenté Luke Ellis, directeur général de Man.
Huit mois après son annonce, le rapprochement d’Ostrum AM, la principale société de gestion de Natixis, avec La Banque Postale Asset Management (LBPAM) commence à prendre forme. Le projet de mariage a été présenté hier aux élus du personnel d’Ostrum, et ce vendredi matin à ceux de LBPAM.
L’Union Financière de France (UFF) a annoncé une modification de sa gouvernance à la suite du départ de sa directrice générale déléguée, Karyn Bayle. Le départ de la dirigeante sera effectif à compter du 29 février 2020.
Isabelle Delattre, l’ancienne directrice générale déléguée et responsable des gestions de Raymond James AMI, a rejoint Crédit Mutuel Asset Management au début de cette année. Elle y a été nommée directrice du pôle finance responsable et durable, un poste nouvellement créé. Elle est également administratrice. Isabelle Delattre chapeautera un nouveau département consacré à la finance responsable et durable, «un métier qui existe depuis longtemps chez Crédit Mutuel AM mais qui est en train d’être structuré», précise une porte-parole de la société de gestion française. La dirigeante a déjà recruté trois à quatre personnes et devrait embaucher d’autres personnes. «Nous voulons devenir un acteur majeur de la finance responsable et durable d’ici à la fin de l’année», indique la porte-parole de Crédit Mutuel AM. Isabelle Delattre a été directrice générale déléguée et responsable des gestions de Raymond James AMI entre 2005 et 2019.
L’association bancaire italienne (ABI) a demandé aux autorités nationales et européennes un sursis aux règles sur les prêts non performants (NPL) après que l’épidémie de coronavirus a augmenté les risques de récession dans ce pays. L’ABI demande une suspension pour un an de la nouvelle définition introduite sur le défaut de paiement sur les prêts bancaires, ainsi qu’une révision du mécanisme de provisionnement automatique pour les prêts douteux.
Hedge Invest, l’une des premières sociétés de gestion alternative autorisées en Italie en 2000, a reçu le feu vert de la Banque d’Italie pour gérer un Eltif en partenariat avec Algebris, rapporte Il Sole 24 Ore. La gestion du nouveau fonds sera confiée à l’équipe d’investissement d’Algebris dirigée par Luca Mori. Il investira dans des petites et moyennes entreprises cotées, avec une capitalisation inférieure à 500 millions d’euros. L’objectif est de lever 200 millions d’euros.
HSBC Global Asset Management vient d’annoncer la nomination de Patrice Conxicoeur aux postes de directeur général pour l’Asie du Sud-Est et pour Singapour. Il développera notamment les marchés de Malaisie, de Thaïlande, des Philippines, d’Indonésie et de Singapour. Il était jusqu’ici directeur général de HSBC GAM Japan. Auparavant, il a longuement travaillé chez Sinopia AM, dont il a pris la direction générale entre 2003 et 2008. Patrice Conxicoeur est remplacé à son poste actuel par Masayuki Kaneko, qui était jusqu’ici head of global banking et head of financial institution group. Les deux hommes sont rattachés à Pedro Bastos, directeur général de l’Asie-Pacifique.