La banque suisse Gonet & Cie vient de recruter Jean Frédéric Nussbaumer en qualité de conseiller financier senior pour la gestion conseillée au sein de son département de gestion de fortune Jean Frédéric Nussbaumer arrive de Vontobel, où il était chargé de compte depuis 2016. Auparavant, il a travaillé chez HSBC pendant quinze ans comme directeur de la vente actions.
Inverco, l’association des professionnels de la gestion d’actifs en Espagne, a contacté les superviseurs des fonds d’investissement collectif (CNMV) et des fonds de pension (DGSFP) ainsi que l’administration fiscale afin de déterminer dans quelle mesure s’applique l’interruption des deadlines administratives ordonnée par décret-loi royal samedi dernier. Cette demande concerne les obligations fiscales relatives aux fonds d’investissement et fonds de pension telles que les audits, comptes annuels et autres rapports. Inverco souhait clarifier la situation sur la normalité des procédures réglementaires en cours. La semaine dernière, Assogestioni, l’association de la gestion d’actifs italienne, avait demandé le report des obligations fiscales des gestionnaires d’actifs locaux en raison de l'épidémie de Covid-19.
Renaissance Technologies, l’un des plus gros hedge funds au monde, a été pénalisé par la déroute des marchés provoquée par le coronavirus, rapporte le Financial Times. Le fonds actions de Renaissance a connu l’un de ses pires mois en plus de dix ans en février en perdant plus de 7 %. Le Renaissance Institutional Equities funds perd 12 % depuis le début de l’année, tandis que le Institutional Diversified Alpha fund a décliné de 10 %. RIEF perdait environ 5,5 % sur le mois au 13 mars. RIDA baissait de 7,4 %.
Le gestionnaire Lyxor Asset Management vient de recruterOlivier Benhamou en qualité de gérant de portefeuille, ainsi que l’indique le profil Linkedin de l’intéressé. Olivier Benhamou travaillait précédemment chez Groupama AM où il structurait des fonds mélangeant gestion active et dérivés entre 2017 et 2020. Il a auparavant évolué plusieurs années au sein des affiliésde Natixis Investment Managers. Olivier Benhamou a notamment occupé les fonctions de responsable du pricing pour les actions, obligations et cross-assets chez Natixis AM (aujourd’hui Ostrum AM) ainsi que celles de gérant de portefeuille cross-assets et de structureur chez Seeyond.
Le fonds GVC Gaesco 300 Places Worldwide, ce produit, géré par la boutique espagnole GVC Gaesco Gestion, qui investit dans les compagnies fournissant des services dans les 300 lieux les plus visités au monde, a vu sa performance nette chuter de 44,92% en un mois, du 12 février au 12 mars, contre 32,99% pour son indice, le Stoxx Global 1800 Travel & Leisure. Du 9 au 12 mars, le fonds a perdu 15,98% selon les calculs d’AssetNews.
L’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) a annoncé lundi qu’une étude expérimentale avait été lancée dans le domaine de la recherche d’un vaccin contre le nouveau coronavirus. Le test clinique mené à Seattle avec le groupe de biotechnologie Moderna sera effectué sur une cohorte de 45 adultes volontaires âgés de 18 à 55 ans, pendant une durée d’environ six semaines. Financé sur fonds fédéraux, il est mené au Kaiser Permanente Washington Health Research Institute (KPWHRI) de Seattle. Le vaccin expérimental, baptisé mRNA-1273, a été mis au point par les chercheurs du NIAID et de Moderna, entreprise de biotechnologie basée à Cambridge, dans le Massachusetts. D’autres recherches sont en cours ailleurs dans le monde. Le laboratoire allemand CureVac espère ainsi être en mesure de demander l’autorisation de passer en phase de test clinique d’un vaccin expérimental sur des êtres humains d’ici juillet.
Pictet a détrôné BlackRock dans le classement français Fund Brand 50 des meilleures marques dans le domaine de la gestion d’actifs. La société de gestion suisse a pris la tête du palmarès 2019 publié le 16 mars par Broadridge Financial Solutions, avançant d’une place par rapport à l’année précédente. Natixis IM dépasse aussi BlackRock et se classe deuxième, tandis que la plus grande société de gestion au monde descend à la troisième place. Elle était numéro un depuis 2016. L’étude Fund Brand 50 cherche à déterminer l’influence et l’attrait des sociétés de gestion en interrogeant 850 sélectionneurs de fonds européens, gérant environ 3.000 milliards d’euros d’encours. Les critères retenus sont notamment la stratégie d’investissement, la prise en compte des clients, l’innovation et la solidité. “La montée en puissance de Pictet s’explique par sa forte position dans l’investissement socialement responsable - il s’agit de la meilleure marque - mais surtout dans la gestion thématique, sachant que l’appétit pour ces produits a été gargantuesque parmi les sélectionneurs européens”, explique à NewsManagers Mauro Baratta, vice president, global distribution solution de Broadridge. “Le succès de Natixis en France est en partie lié à un changement de méthodologie, qui a conduit à l’intégration de DNCA dans Natixis, et au succès de H2O AM avant les problèmes liés à la liquidité de certaines positions. De plus, la proposition marketing claire d’une marque unique «Active Thinking» continue de conférer un rôle distinct à la société mère qui apporte une valeur ajoutée à l’offre des affiliées», poursuit-il. Amundi arrive sixième en France et septième en Europe L’année 2019 est aussi marquée par l’entrée de Lazard AM dans le top 10, à la neuvième place, à la faveur d’un bond en avant de 8 points. M&G Investments revient dans le classement des dix meilleurs qu’il avait quitté l’an dernier, en dixième position. En revanche, DNCA et Carmignac, septième et neuvième en 2018, sortent. DNCA est désormais intégré à sa maison mère Natixis IM, alors que Carmignac est descendu dans le classement. «L’offre de produits d’allocation d’actifs de Lazard a été préféré par certains sélectionneurs de fonds au fonds vedette de Carmignac. Lazard a aussi bénéficié de son service clients», détaille Mauro Baratta. En milieu de classement se trouvent Fidelity, qui reste stable à la quatrième place, JPMorgan AM, qui monte d’une place à la cinquième, Amundi, qui gravit deux échelons pour se classer sixième, Comgest, qui gagne trois places, à la huitième. Sycomore perd quant à elle trois places et passe huitième. La société de gestion rachetée par Generali avait déjà reculé d’un point l’an passé. «Le sort de la marque Sycomore semble avoir souffert d’effets négatifs de son acquisition par Generali, qui a commencé comme une participation stratégique mais a été élargie à une participation majoritaire en 2019, et des problèmes de performance sur certains de ses produits», a commenté Mauro Baratta. Les boutiques tirent leur épingle du jeu Côté européen, le classement reste dominé, comme l’an dernier, par BlackRock (1er), JP Morgan, Fidelity et Pictet AM. Robeco se hisse à la cinquième place, grâce à une hausse de deux points. En France, la société néerlandaise est onzième. Pour la première fois, deux sociétés de gestion française figurent dans le top 10: Amundi et Natixis, à la septième et huitième place respectivement, grâce à une avancée de trois places chacun. Pimco aussi rejoint le classement des dix meilleures marques, à la dixième place. DWS et Invesco, en revanche, le quittent. «2019 a été une année difficile pour les sociétés de gestion, l’incertitude sur les marchés ayant poussé les investisseurs à investir massivement auprès des maisons de gestion passive. Ce phénomène masque un soutien grandissant pour certains groupes matures en transition, ainsi que pour des petites étoiles montantes», a commenté Mauro Baratta, vice-président, Distribution Insight, Broadridge. Les marques ayant enregistré les plus fortes croissances sont des boutiques comme Degroof Petercam et Bellevue, qui ont fait leur première apparition dans le classement, mais aussi des sociétés un peu plus grandes comme Lazard, Artemis et Capital Group. On trouve aussi des géants comme Vanguard, qui a avancé de 9 places à la vingtième, et iShares, qui a progressé de trois places à la treizième, son meilleur score. Broadridge note aussi que l’écart se réduit entre JPMorgan et Fidelity d’une part et le leader BlackRock d’autre part. La note du géant américain de la gestion a encore décliné en 2019, sa position souffrant probablement d’une dilution liée au succès de sa société dédiée aux ETF, iShares, dont la marque est mesurée séparément.
La société de gestion et banque privée du Liechtenstein, LGT, a annoncé ce 16 mars des résultats annuels 2019 en pleine santé. L’entreprise dirigée par le Prince Max von und zu Liechtenstein a présenté un bénéfice de 1,82 milliards de francs suisses (en hausse sur un an de 7%), et un profit de 308 millions de CHF (en progression de 8%). Les encours sous gestion ont progressé de 15%, à 227,9 milliards de CHF. Avec +13,9 milliards de CHF, la collecte nette a doublé par rapport à l’exercice précédent.
Le fonds GVC Gaesco 300 Places Worldwide subit de plein fouet le choc de marché lié à l'épidémie de coronavirus. Et pour cause, ce produit, géré par la boutique espagnole GVC Gaesco Gestion, a la particularité d’investir dans les compagnies fournissant des services dans les 300 lieux les plus visités au monde.
BNP Paribas Securities Services (BP2S) a annoncé cette semaine avoir gagné un mandat à Singapour auprès du multi-family office Kamet Capital Partners. La branche de services post-marchés de la banque éponyme agira en tant qu’administrateur et conservateur de fonds VCC (Variable Capital Company), une nouvelle forme juridique entrée en vigueur dans la cité-Etat. La Monetary Authority of Singapore compte sur ce nouveau véhicule pour faire de la Place un hub de distribution de fonds en Asie.
La banque hongkongaise HSBC vient de promouvoir Greg Hingston au poste de directeur de la branche wealth and personal banking en Asie-Pacifique. Il remplacera, dès le 1er avril prochain, Kevin Martin, qui devient directeur des opérateurs et responsable de la transformation digitale de HSBC WPB, a appris Fundselector Asia. Greg Hingston travaille dans la gestion de fortune de HSBC depuis 14 ans. WPB réunit, depuis le début de l’année, les services de banque privée, de gestion de fortune, et de banque retail.
Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater Associates, le plus gros hedge fund au monde, a admis que sa société avait été pris à contrepied pendant les turbulences de marché provoquées par le coronavirus, rapporte le Financial Times. Son fonds phare Pure Alpha a chuté de 20 % sur l’année. «Nous ne savions pas comment naviguer avec le virus et nous avons choisi de ne pas le faire parce que nous ne pensions pas que nous avions un avantage à le faire. Nous avons donc gardé nos positions et avec le recul nous aurions dû réduire tous les risques», a déclaré Ray Dalio au FT. «Nous sommes déçus parce que nous aurions dû gagner de l’argent plutôt que d’en perdre comme nous l’avions fait en 2008».
Les fonds obligataires de H2O Asset Management ont perdu jusqu’à la moitié de leur valeur en quelques semaines, après que la société de gestion a essuyé une nouvelle journée de pertes sévères jeudi, rapporte le Financial Times. Multibonds a perdu 20 % supplémentaire jeudi, selon des données publiées ce week-end. Le fonds, géré par Bruno Crastes, le directeur général de H2O, abandonne 49 % par rapport au pic de février. Allegro a affiché une perte de 25 % jeudi, creusant ses pertes à plus de 50 % par rapport au pic. Multibonds et Allegro font partie des fonds vedette de H2O. Des frais avaient été introduits le mois dernier après que les actifs avaient atteint 5,5 milliards d’euros et 1,6 milliard respectivement.
Les trois principales sociétés de gestion au monde, BlackRock, Vanguard et State Street Global Advisors, ont vu leurs actifs rétrécir de 2.500 milliards de dollars cette année, après le récent chaos sur les marchés, rapporte le Financial Times. Les actifs de BlackRock avaient atteint un niveau record de plus de 7.400 milliards de dollars en début d’année. Ce montant a été amputé de 1.400 milliards de dollars pour revenir à 6.000 milliards de dollars, selon les calculs du FT. Les actions BlackRock ont reculé de 28 % depuis le pic de février, réduisant la capitalisation à 64 milliards de dollars. Les actifs de Vanguard avaient atteint 6.200 milliards de dollars en janvier. Ils sont désormais descendus à environ 5.400 milliards de dollars. State Street Global Advisors gérait 3.100 milliards de dollars en début d’année. En prenant en compte une baisse similaire à celle des marchés actions américaines, ses actifs ont reculé à 2.500 milliards de dollars ces quatre dernières semaines.
Le géant de l’obligataire Pimco vient de recruter Theresa Tan au poste de directrice de la clientèle de l’Asie du Sud-Est, et comme directrice du bureau de Singapour. Elle est rattachée à Michael Thompson, directeur de la relation client pour l’Asie hors-Japon. L’intéressée arrive de Wellington Management, chez qui elle gérait depuis 2008 les relations avec les clients de la région. Theresa Tan avait rejoint Wellington en 1998, et l’avait quitté durant une parenthèse de deux ans pour UBS GAM (2006-2008).
Lombard Odier InvestmentManagers lance une stratégie actions consacrée à la transition climatique qui a déjà levé 260 millions de dollars. Cette stratégie «ClimateTransition» de LOIM est gérée par PaulUdall et FrançoisMeunier, gérants de portefeuille au sein de l’équipe «Actions mondiales» de LOIM. Elle est investie dans des entreprises mondiales qui génèrent déjà des rentabilités supérieures et qui sont bien positionnées pour capturer les opportunités de croissance issues d’une économie de plus en plus sous contrainte carbone et affectée par les conséquences du changement climatique. Les fournisseurs de solutions, les candidats à la transition dans les secteurs dont les émissions sont difficiles à réduire et les chefs de file de l’adaptation sont sélectionnés dans un portefeuille composé de 40 à 50 titres au travers de multiples secteurs. La stratégie combine une approche disciplinée et prospective pour identifier les entreprises qui proposent des solutions visant à réduire, éviter ou capturer les émissions carbone. Elle investira, par exemple, dans des sociétés proposant des solutions d’amélioration de l’efficacité énergétique et des projets d’énergie renouvelable. Parallèlement, elle ciblera également des entreprises de secteurs à forte intensité carbone, qui sont essentielles pour la croissance économique, mais qui modifient leurs pratiques en phase avec une trajectoire zéro-émission. L’adaptation est une autre source d’opportunités d’investissement. La stratégie inclut des entreprises qui se concentrent sur la construction d’infrastructures plus résilientes ou celles qui suivent de près les risques physiques et financiers liés au changement climatique. Cette approche s’inspire des dernières recommandations scientifiques, industrielles et réglementaires et s’appuie sur les développements du Plan d’Action de l’Union Européenne sur la finance durable, par le biais des nouveaux critères de référence de l’Union Européenne en matière de taxonomie et de climat.
J.P. Morgan Asset Management vient de recruter Gary Herbert en tant que managing director et responsable américain de Global Tactical Asset Allocation (GTAA) pour son activité Multi-Asset Solutions, qui pèse 265 milliards de dollars d’encours. L’intéressé vient de Brandywine Global, une société de Legg Mason, où il était responsable mondial des stratégies crédit et multisecteurs. A ce poste nouvellement créé, Gary Herbert sera responsable du processus d’investissement d’allocation d’actifs tactique mondiale et contribuera au processus d’investissement Multi-Asset Solutions aux Etats-Unis. Il sera rattaché à Jed Laskowitz, responsable mondial des solutions de gestion d’actifs.
La société de gestion d’actifs de l’assureur britannique Aviva a annoncé vendredi la nomination d’Emmanuel Babinet au poste de président du directoire par intérim d’Aviva Investors France. «Sa nomination fait suite à la décision d’Inès de Dinechin de démissionner de son poste de présidente du directoire d’Aviva Investors France pour poursuivre de nouvelles opportunités en dehors de la société», indique un communiqué du groupe.
La Bourse de New York a terminé en forte hausse vendredi, tentant de repartir de l’avant au lendemain de sa plus lourde chute en trois décennies. A la faveur d’une accélération en fin de séance, l’indice Dow Jones a bondi de 9,3% en clôture, à 23.186 points, le S&P 500 a avancé de 6,4%, à 2.638 points, et le Nasdaq Composite a repris 6%, à 7.636 points. Peu avant la clôture, vendredi, le président américain Donald Trump a déclaré l'état d’urgence pour faire face à la propagation du coronavirus dans le pays, annonçant notamment le renforcement des capacités en matière de dépistage du virus et un financement de 50 milliards de dollars pour combattre l'épidémie.
Les grandes banques centrales se mobilisent. Face à l’expansion de l'épidémie de coronavirus et à ses effets sur l'économie mondiale, la Réserve fédérale américaine a annoncé ce dimanche soir une nouvelle baisse de ses taux d’intérêt, dix jours après une première intervention. La fourchette des Fed funds est abaissée entre 0% et 0,25%.
La semaine du 7 au 12 mars restera inédite en matière de flux dans les fonds d’investissements, selon le dernier rapport « Flow Show » du BofA Global Research. La forte inquiétude des marchés envers un risque de récession, renforcée par la fermeture des Etats-Unis aux voyageurs européens par le président Donald Trump, a provoqué un afflux massif sur les véhicules «refuges». A l’inverse, la décollecte se poursuit à un rythme effréné sur l’obligataire. Les investisseurs mondiaux se sont ainsi rués sur les fonds monétaires, en y plaçant le montant astronomique (et historique) de 136,9 milliards de dollars. De même, les fonds sur l’or ont connu leur deuxième meilleure collecte hebdomadaire avec 3,1 milliards de dollars. A l’inverse, la décollecte s’est accélérée sur l’obligataire, avec -25,9 milliards, pire résultat de l’histoire sur cette classe d’actifs. Les fonds obligataires avaient déjà connu un tournant la semaine dernière, en rendant 12,6 milliards de dollars, après avoir empilé près de 1000 milliards en un peu plus de 400 jours. Les analystes du BofA Global Research craignaient alors l’explosion d’une bulle sur le marché du crédit. L’ensemble des catégories de fonds obligataires ont décollecté, à l’exception de ceux positionnés sur la dette souveraine. Les investisseurs ont décidé de placer 13,9 milliards de dollars (nouveau record) sur les «govies», considérés comme les titres de créance les plus sûrs du marché. Les fonds d’obligations d’entreprises ont connu une semaine terrible, avec une décollecte de 34,1 milliards de dollars. Aucun segment n’a été épargné. Les fonds obligataires sur les entreprises les mieux notées («investment grade») et les fonds de dettes émergentes ont vu sortir respectivement -15,9 milliards et -7,0 milliards de dollars, soit les pires chiffres depuis 2005. Les fonds de dette à haut rendement («high yield») ont eux retourné 11,2 milliards, soit le deuxième plus mauvais résultat pour cette classe. Les fonds blue chips US tirent leur épingle Les fonds actions ont, eux, connu des trajectoires variées. La semaine fut très agitée, et la collecte des données par le BofA Global Research fut ponctuée par une journée historique de baisse des Bourses.En 16 jours, la capitalisation des marchés actions aura fondu de 20,7%. Un chiffre comparable aux baisses survenues lors de l’explosion de la bulle internet (2001) et de la Bataille de France en mai 1940. Malgré une baisse de 9,9% de l’indice Dow Jones sur la seule séance de jeudi, les fonds investis sur les Etats-Unis ont enregistré, dans l’ensemble, une collecte positive de 4,7 milliards de dollars. Mais les flux se sont concentrés sur les grandes capitalisations (+8,1 milliards). Les investisseurs ont également profité de la chute du cours du pétrole, et des valorisations des entreprises du secteurs, pour placer +1,3 milliard de dollars dans les fonds spécialisés. Les fonds investis sur les actions japonaises ont également enregistré une collecte positive, avec +2,9 milliards de dollars. Les fonds actions couvrant l’Europe (-4,8 milliards) et les pays émergents (-2,6 milliards) ont passé pour leur part une semaine moins tranquille.
BlackRock a confirmé que l’un de ses employés à Londres avait contracté le coronavirus, rapporte Financial News. Une porte-parole de la société de gestion a déclaré : «hier soir, nous avons appris qu’un collègue basé à Londres avait été testé positif au coronavirus. Nous avons immédiatement enclenché le processus de notification aux contacts proches de l’individus à Londres, et un nettoyage en profondeur du floor a été entrepris dans le nuit et le floor restera fermé aujourd’hui». L’employé en question est en quarantaine depuis lundi soir. BlackRock s’apprête à déployer un modèle de «split-operations» pour ses salariés en Amérique, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Cela signifie qu’une partie des employés travaillera à la maison et une autre dans les bureaux, et ce, en alternance.
L’investisseur activiste Krupa Global Investments a vendu l’essentiel de ses actions GAM après les récents résultats annoncés en février 2020, a-t-il annoncé dans un communiqué. En août, il avait annoncé avoir triplé sa participation à près de 3 % du capital de la société de gestion suisse. «KGI a réduit sa position dans GAM Holding car la direction n’a pas su prouver qu’elle avait une stratégie qui avait du sens pour les actionnaires», explique l’activiste tchèque. KGI explique que GAM a mis en place des réductions de coûts de 40 millions de francs et prévoit pour 2022 un bénéfice sous-jacent avant impôts de 100 millions de francs. «Afin d’atteindre cet objectif de bénéfice, les encours doivent augmenter de 20 % sur les trois prochaines années. Cet objectif est très difficileà notre avis, alors que GAM perd des encours chaque trimestre. Si nous regardons les concurrents les plus proches comme Amundi, Schroders et Julius Baer, la plupart ont enregistré des collectes nettes, à l’exception de GAM Holding», souligne KGI. KGI est disposé à redevenir un actionnaire majeur de GAM en partenariat avec un investisseur stratégique ou lorsque GAM en cherchera un. «Un investisseur stratégique doit venir du secteur de la gestion ou de l’assurance», estime l’activiste.
Investec a annoncé jeudi 12 mars qu’il ne procédera pas à l’offre publique de 10 % des actions de sa société de gestion, renommée Ninety One, dans le cadre de son introduction en Bourse, compte tenu de la volatilité actuelle des marchés. La scission et l’introduction en Bourse restent maintenues. Cette dernière a lieu lundi 16 mars. Le prix de l’offre a été fixé entre 190 pence et 235 pence par action, ce qui valorise la société entre 1,753 milliard de livres et 2,168 milliards de livres. «Les conditions de marché se sont avérées particulièrement difficiles au cours des deux dernières semaines et, bien que nous soyons encouragés par la force et la qualité de l’engagement des investisseurs par rapport à l’offre mondiale, nous avons décidé de conserver notre participation dans Ninety One», a commenté Fani Titi, co-directeur général d’Investec. Investec restera actionnaire de Ninety One à hauteur de 25 %.
Aberdeen Standard Investments (ASI) va bientôt développer son propre modèle d’analyse de scénarios de changement climatique, et devrait par la suite construire une gamme de fonds qui respecteront les Accords de Paris, a appris Newsmanagers. Pour ce faire, ASI a conclu un partenariat avec « un leader du marché » pour faciliter le développement de ce modèle, qu’il considère être son « grand projet pour 2020 ». D’après Eva Cairns, analyste senior en investissement ESG, chargée du changement climatique chez ASI, ce modèle doit permettre à la société de réaliser des analyses prospectives de l’impact des différents scénarios de réchauffement climatique sur ses différents portefeuilles, comme par exemple une augmentation de la température bien inférieure à 2 degrés, ou une augmentation supérieure à 3 dégrées ou 4 degrés. Mais pour l’instant, Eva Cairns ne sait pas encore quelle politique d’investissement sera appliquée à ces futurs fonds destinés à combattre le réchauffement climatique. «Faut-il investir exclusivement dans les sociétés qui sont déjà en phase avec les objectifs des Accords, ou bien aussi dans celles qui ne le sont pas mais que l’on pourra influencer? Cette dernière façon de faire aurait bien plus d’impact, mais le fonds ne serait alors pas respectueux des Accords de Paris. Une analyse de scénario nous permettra donc d’y voir plus clair sur la façon de construire un fonds adapté à ces Accords».
La société de gestion d’actifs de l’assureur britannique Aviva annonce ce vendredi la nomination d’Emmanuel Babinet au poste de président du directoire par intérim d’Aviva Investors France.
Les rassemblements de plus de 100 personnes sont désormais interdits en France, a annoncé à la mi-journée le Premier ministre, Edouard Philippe, sur TF1.