C’est le nombre de logements que la CDC Habitat veut produire dans les 12 prochains mois. L’objectif ? Soutenir les secteurs de l’immobilier et de la construction alors que la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus engendrera une récession économique. La filiale immobilière d’intérêt général de la Caisse des dépôts répartira ces 40.000 logements dans des zones tendues et les communes du « Plan Action cœur de ville », projet de l’Etat pour revitaliser les villes moyennes. Parmi eux, 15.000 logements locatifs abordables et 10.000 logements locatifs intermédiaires neufs seront gérés par sa filiale Ampère Gestion, par ailleurs gestionnaire des fonds institutionnels FLI (fonds de logement intermédiaire).
C’est le privilège des puissants. La Réserve fédérale américaine a choisi la division de conseil de BlackRock pour l’aider à déployer ses nouveaux programmes d’achat sur les marchés de crédit, annoncés en urgence. Sans appel d’offres, parce qu’il fallait agir vite et que le géant fondé par Larry Fink est jugé, comme en 2008, le plus apte à aider la Fed en temps de crise. La décision a fait grincer des dents les concurrents du groupe, qui crient au conflit d’intérêts potentiel : le consultant BlackRock pourrait faire acheter de la main droite les ETF obligataires que l’asset manager BlackRock gère de la main gauche, même si ces deux divisions sont séparées par une muraille de Chine.
« En 44 ans dans la finance, je n’ai jamais rien vécu de tel. » L’affaire de ce fameux virus est donc si importante qu’elle place devant la nouveauté jusqu’à Larry Fink. Le PDG de BlackRock en fait l’aveu dans sa traditionnelle lettre annuelle aux actionnaires de l’ogre mondial de la gestion d’actifs. Rédigée comme il se doit à la maison. Et la situation inspire le dirigeant, qui ne doute pas qu’un « monde nouveau » émergera au sortir de la crise. BlackRock sera là bien entendu pour en faire bénéficier les investisseurs qui, dès aujourd’hui, « regardent non vers le sol fragile à nos pieds mais à l’horizon ». Avec son système de gestion des risques Aladdin, Larry le bon génie veut continuer de frotter la lampe merveilleuse. On en reparle à la prochaine lettre.
Les gestionnaires d’actifs BlackRock, numéro un mondial, et Neuberger Berman, ont demandé des licences pour installer une activité de gestion collective en Chine. Le régulateur chinois, la China Securities Regulatory Commission, a indiqué qu’elle avait accepté ces demandes. L’annonce coïncide avec l’ouverture au 1er avril du marché chinois de la gestion d’actifs aux asset managers étrangers.
M&G a annoncé la nomination de Massimo Tosato au poste d’administrateur non exécutif et rejoint le conseil d’administration de M&G avec effet immédiat. Il deviendra également membre du comité des rémunérations. Il devient également président de M&G Group Limited, l’entité de gestion d’actifs et filiale à 100 % de M&G. Ancien vice-président exécutif de Schroders, Massimo Tosato est membre du conseil d’administration de Banca Intermobiliare et a plus de 30 ans d’expérience dans les services financiers.
La société de gestion hexagonale Ellipsis AM enregistre le départ de son directeur de la gestion de crédits corporate, Benoit Soler, a appris Citywire Selector. L’ancien gérant d’Edmond de Rothschild et Axa IM devrait prochainement rejoindre une nouvelle société. Benoit Soler était responsable des fonds obligataires européens high yield et court-terme depuis 2013. Son collaborateur Michael Longeard conserve la gestion des fonds.
Les gestionnaires d’actifs BlackRock, numéro un mondial, et Neuberger Berman, ont demandé des licences pour installer une activité de gestion collective en Chine. Le régulateur chinois, la China Securities Regulatory Commission, a indiqué qu’elle avait accepté ces demandes. L’annonce coïncide avec l’ouverture au 1er avril du marché chinois de la gestion d’actifs aux asset managers étrangers.
Deux sociétés de gestion, AllianceBernstein et Putnam Investments, qui ont parié que les propriétaires de centres commerciaux pourront rembourser leurs dettes, ont été touchées par la dévastation du commerce de détail provoquée par la pandémie de coronavirus, rapporte le Wall Street Journal. Leurs positions ont vu partir en fumée 1 milliard de dollars. Les deux gestionnaires d’actifs ont spéculé qu’un indice obscur, le CMBX 6, augmenterait ou au moins ne baisserait pas trop. En attendant, ils ont aussi collecté des coupons entre 2 et 5 % par an. Le CMBX 6 a attiré l’attention de hedge funds et sociétés de gestion parce qu’il a une exposition plus importante que la moyenne à des prêts réalisés en 2012 à des centres commerciaux qui sont en difficultés ou pourraient l’être. L’an dernier, les propriétaires de «malls» continuaient à payer leurs dettes. Mais cette année, la plupart des centres commerciaux ont fermé pour éviter que le coronavirus ne se propage. Les cours des propriétaires de centres commerciaux ont chuté de plus de 50 % cette année à mars. Ces derniers jours, une part plus risquée de l’indice a plongé de plus de 40 %. Les représentants d’AllianceBernstein et de Putnam ont indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention de vendre et n’avait pas de pression pour dénouer leurs positions. AllianceBernstein a une exposition de 4 milliards de dollars sur le CMBX 6. Putnam est exposé à hauteur de 1 milliard de dollars.
Le groupe financier japonais Sumitomo Mitsui vient d’acquérir 4,9% du capital du gérant américain Ares Management, ont annoncé les deux sociétés. Sumitomo a déboursé 384 millions de dollars dans l’opération, qui a permis aux cofondateurs et a quelques salariés de la société américaine de monétiser une partie de leurs actions. Ce rapprochement capitalistique se double d’un partenariat stratégique dans la distribution et les investissements. Sumitomo s’est notamment engagé à investir dans des stratégies de dette privée.
La Française a annoncé le lancement d’un nouveau fonds à échéance bas-carbone bénéficiant du Label ISR (Investissement Socialement Responsable), soutenu par les pouvoirs publics et décerné par EY France le 20/12/2019, accrédité en qualité de «labellisateur » par le COFRAC. Il s’agit du fonds La Française Carbon Impact 2026, un fonds obligataire mondial à horizon d’investissement de 7 ans. Quatre fonds gérés par la filiale de la Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Nord Europe (CMNE) sont labellisés ISR.
La société de hedge funds EJF Capital (7 milliards de dollars d’encours) a annoncé à ses clients qu’elle suspendait les rachats de son fonds Debt Opportunities Fund pour éviter des ventes forcées dans des marchés du crédit «dysfonctionnels», rapporte le Wall Street Journal. Le fonds représentait 2,5 milliards de dollars fin février. Dans une lettre à ses clients, le fondateur d’EJF Capital, Emanuel «Manny» Friedman, a déclaré: «nous expérimentons actuellement une volatilité sans précédent et des dysfonctionnements sur les marchés du crédit». Le fonds a reçu des demandes de remboursement représentant seulement 6 % des encours sous gestion pour le 31 mars. La société réévaluera la suspension chaque trimestre. Mais la société indique qu’il est peu probable qu’elle soit levée à temps pour les rachats de juin.
Credit Suisse rouvre quatre fonds obligataires à échéance pour permettre aux investisseurs qui le souhaitent de profiter des points d’entrée actuels. Les fonds concernés par la réouverture sont le Credit Suisse (Lux) Fixed Maturity Bond Fund 2021 S-II, investi sur les marchés émergents mondiaux, le Credit Suisse (Lux) Fixed Maturity Bond Fund 2022 S-III, exposé aux marchés asiatiques, le Credit Suisse (Lux) Fixed Maturity FR Bond Fund 2023 S-IV, investi sur les marchés asiatiques, les marchés émergents non asiatiques et les marchés développés, et le Credit Suisse (Lux) Fixed Maturity Bond Fund 2024 S-V, investi sur les marchés asiatiques, les marchés émergents non asiatiques et les marchés développés. «L’incertitude sur l’impact du coronavirus sur l’économie mondiale a conduit à de fortes corrections des marchés dans le monde, et nos fonds à échéance n’ont pas été épargnés. Résultat, les rendements ont augmenté de manière prononcée et on atteint des niveaux extraordinaires», explique une lettre aux investisseurs. «Pour les investisseurs capables de supporter l’environnement actuellement instable et la forte volatilité, cela représente un point d’entrée intéressant, au moment où de nombreux pays dans le monde lancent de vastes programmes économiques, qui devraient être une première étape importante sur le chemin de la normalisation des marchés», poursuit la lettre.
La société d’ETF obligataires Tabula a recruté Gary Smith en tant que consultant spécialiste de la couverture clients souverains, selon son profil LinkedIn. L’intéressé travaillait précédemment au sein du Barings Investment Institute. Avant cela, il était responsable des institutions publiques chez BNP Paribas Asset Management.
Keys REIM a recruté Arnaud Christol en qualité de responsable de partenariats. Il aura pour mission le développement commercial à Paris, en Île-de-France et dans les Hauts-de-France. L’intéressé était précédemment responsable commercial SCPI, UC immobilières et groupements fonciers viticole à La Française.
SEB Investment Management, la société de gestion de la banque suédoise SEB, a annoncé la liquidation de son fonds SEB Alternative Fixed Income, avec effet immédiat. «La décision de liquider le fonds est une conséquence d’un environnement difficile persistant que nous ne voyons pas évoluer», commente la société de gestion. Le fonds, géré par Jonas Molin, Peter Tram et Örjan Pettersson, était investi principalement sur le marché du crédit européen investment grade. Il avait été lancé en 2011. Depuis 2017, sa performance était négative de l’ordre de 2 % chaque année. Ses encours étaient de 145 millions d’euros à fin janvier 2020. Le 16 mars à 15h30, les souscriptions et rachats du fonds ont été suspendus «pour garantir le meilleur intérêt des porteurs de parts». Le processus de liquidation a débuté le 25 mars et SEB IM compte rembourser les investisseurs mi-avril.
TMBAM Eastspring, l’une des deux sociétés de gestion d’Eastspring en Thaïlande, a dû fermer deux importants fonds obligataires, menacés par une vague de rachats de la part des investisseurs, afin de protéger le reste de sa gamme. Les deux fonds éteints sont le TMB Ultra-Short Bond Fund et le TMB Aggregate Bond Fund. Ils sont investis sur les marchés de court terme, le premier dans des obligations nationales, et le second dans des titres étrangers. Selon le Bangkok Post, la valeur liquidative combinée des deux fonds a fondue de 151,7 milliards de baths (4,2 milliards d’euros) à 63 milliards (1,75 milliards d’euros, -58,3%) en seulement deux semaines. Le secteur des fonds obligataires a subi d’importantes sorties de cash dans le royaume. Selon les données de la Thai Bond Market Association, les investisseurs ont retiré 35 milliards de baths le 20 mars et 30,5 milliards sept jours plus tard. Pour répondre au risque de liquidité sur ce segment, la banque centrale a assoupli la semaine dernière ses conditions de prêts aux fonds obligataires en titres investment grade et aux fonds monétaires. Pour contrecarrer un risque de krach obligataire, le ministère des Finances, la banque centrale et le régulateur ont également mis sur pied un fonds de liquidité doté de 100 milliards de baths afin de racheter des obligations d’entreprise «on-the-run».
Le spécialiste français de l’investissement privé Ardian vient de recruter Daniel von der Schulenburg au poste de responsable de l’activité infrastructure en Allemagne. Le nouveau managing director rejoindra également le conseil de surveillance de la société allemande de services publiques EWE, dont Ardian Infrastructure a acquis 26% des parts en février dernier. Daniel von der Schulenburg arrive de 3i, où il était associé et responsable des investissements en infrastructure dans les secteurs de l'énergie, des télécommunications et des transports. Il a auparavant travaillé chez Hudson Clean Energy Partners, dans l’investissement dans les infrastructures. Il est également co-fondateur de Sunlight Financial, une société de financement spécialisée dans les systèmes énergétiques de détail aux États-Unis.
Jose Carlos Oviedo, le responsable de la gestion de données d’Allfunds, a rejoint le conseil d’administration d’openfunds. Cette association a été fondée en 2015 par UBS, Credit Suisse, Julius Baer et FE Fundindo avec l’objectif d’établir un standard commun pour améliorer l’échange et la dissémination de données de fonds. «Le fait d’être rejoint par le plus gros distributeur de fonds au monde est une étape importante pour notre association. Cela nous aidera à renforcer un peu plus la reconnaissance internationale et la portée d’openfunds comme le standard mondial», a commenté Penfunds. Plus de 400 fournisseurs de fonds adoptent déjà la norme openfunds.
Deux gros hedge funds d’obligations hypothécaires de la société danoise Nykredit, Mira et Kobra, ont été suspendus pendant près de trois semaines en raison des turbulences sur les marchés, rapporte le journal danois Børsen Pro. Les fonds ont été rouverts, mais de manière limitée.
Les encours des fonds labellisés par l’agence luxembourgeoise LuxFLAG ont atteint 106,2 milliards d’euros au 31 mars 2020, dépassant la barre des 100 milliards, annonce un communiqué du 31 mars. LuxFLAG a labellisé 196 produits d’investissement: 123 sur l’ESG (environnement, social et gouvernance), 6 sur l’environnement, 3 sur la finance climat, 33 sur la microfinance et 21 sur les obligations vertes. Dix ont le statut de candidat. Nombre de fonds labellisés par LuxFLAG Ces produits sont domiciliés en Belgique, en France, en Allemagne, en Irlande, en Italie, au Luxembourg et aux Pays-Bas, et son gérés dans 16 pays par 84 sociétés. LuxFLAG souligne que le nombre de produits labellisés ESG a bondi de 167 % sur les douze derniers mois. Le nombre de produits labellisés a augmenté de 88 % sur 12 mois. A titre de comparaison, le label ISR français a été accordé à 395 fonds représentant 150 milliards d’euros (au 31 janvier, ce montant a dû baisser depuis). Le label belge Towards Sustainability, leader actuel en Europe, avait labellisé 410 produits financiers au 2 mars, pour 175 milliards d’euros d’encours. «La compétition est forte entre les différents pays de développement de la finance durable, chacun espérant imposer son standard», notait Novethic fin janvier dans une étude sur les labels.
La société de gestion genevoise Decalia Asset Management vient de recruter Jean-Christophe Labbé comme gérant du fonds Decalia Millennials. Il renforce l’équipe de gestion thématique sur les tendances de consommation dirigée par Clément Maclou. Avant de rejoindre Decalia, Jean-Christophe Labbé gérait chez Goldman Sachs à New York un fonds thématique sur la génération des Millennials, GS Global Millennials Equity Portfolio, depuis 2017. Précédemment, il a travaillé pendant 10 ans chez ING Investment Management (aujourd’hui NN Investment Partners) et Merrill Lynch comme analyste senior du secteur TMT (Technologie Media Telecom). Le fonds Millennials de Decalia a été lancé en 2015 et affiche un encours de 80 millions de dollars. Jusqu’à présent, il était géré par Clément Maclou.
Jose Carlos Oviedo, le responsable de la gestion de données d’Allfunds, a rejoint le conseil d’administration d’openfunds. Cette association a été fondée en 2015 par UBS, Credit Suisse, Julius Bär et FE fundindo avec l’objectif d’établir un standard commun pour améliorer l’échange et la dissémination de données de fonds. «Le fait d’être rejoint par le plus gros distributeur de fonds au monde est une étape importante pour notre association. Cela nous aidera à renforcer un peu plus la reconnaissance internationale et la portée d’openfunds comme le standard mondial pour l’échange de données de fonds», a commenté Tim Gutzmer, vice-président d’openfunds. «Le standard openfunds, ouvert, extensible et gratuit, permet le transfert et la validation automatisés des données des fonds. Les identifiants openfunds (OF-ID) constituent le coeur d’openfunds. Ils sont complétés par des fonctionnalités supplémentaires pour simplifier l'échange de données et le rendre plus sécurisé. L’OF-ID se compose d’un code alphanumérique à 10 caractères, auquel des espaces peuvent être ajoutés pour améliorer la lisibilité. La liste compte actuellement environ 600 identifiants», précise un communiqué. Plus de 400 fournisseurs de fonds adoptent le standard openfunds.
La société de gestion suédoise Spiltan Fonder a rouvert les fonds obligataires Spiltan Räntefond Sverige et Spiltan Högräntefond ce 31 mars. Ces deux fonds exposés aux obligations d’entreprises d’Europe du Nord, totalisant un encours de plus de 4 milliards d’euros, avaient été suspendus le 20 mars en raison de la dégradation soudaine des conditions de liquidité de ce marché. «La décision a été prise à la lumière des turbulences du marché dues au COVID-19 et qui ont entraîné des problèmes de valorisation des obligations d’entreprises», rappelle Erik Brändström, le directeur général de Spiltan, dans un communiqué diffusé le 30 mars. «Depuis, nous nous sommes efforcés d’assurer une valorisation équitable des 330 lignes des fonds. Nous sommes le principal acteur du marché des obligations d’entreprises et la liquidité a été faible, ce qui a exigé du temps pour garantir des prix équitables», explique le dirigeant. «Pendant la suspension, les fonds obligataires ont continué à être gérés comme d’habitude. Cependant, nous n’avons facturé aucun frais au cours de cette période», souligne un autre communiqué du 31 mars. Plusieurs autres fonds d’obligations d’entreprises suédoises et nordiques ont été gelés autour du 20 mars. La plupart des acteurs concernés les avaient toutefois rouverts assez rapidement. Seul Spiltan a décidé de maintenir une suspension un peu plus longue.
«Lorsque j’ai commencé à écrire cette lettre, j’étais dans mon bureau, pensant à la manière de décrire les événements de 2019 et ce que BlackRock avait accompli l’an dernier. Aujourd’hui, cela semble une réalité distante». C’est ainsi que Larry Fink, le président de BlackRock, la plus grande société de gestion d’actifs, débute son courrier aux actionnaires envoyé le 29 mars. «Les bureaux de BlackRock à travers le monde sont presque vides et je vous écris en confinement à la maison, comme des millions d’autres personnes. Depuis janvier, le coronavirus a rattrapé nos vies et transformé notre monde, présentant un défi médical, économique et humain sans précédent», poursuit-il. «En 44 ans dans la finance, je n’ai jamais rien vécu de tel», reconnaît le patron de BlackRock. «L’épidémie a touché les marchés financiers avec une rapidité et une férocité que l’on voit normalement seulement dans une crise financière classique». «Aussi dramatique cela soit-il, je pense que l’économie se redressera progressivement, en partie parce que la situation est dépourvue des obstacles à la reprise d’une crise financière classique», juge-t-il. «Les banques centrales agissent vite pour répondre aux problèmes des marchés du crédit et les gouvernements agissent désormais agressivement pour mettre en œuvre des politiques de relance budgétaire». Pour Larry Fink, cette crise valide la vision de long terme de l’investissement. «Les entreprises et investisseurs ayant une forte raison d’être et une approche de long terme seront mieux à même de surmonter cette crise et ses conséquences», estime-t-il. ETF, alternatives illiquides et technologie Après cette introduction, Larry Fink se penche sur la concentration du secteur de la gestion d’actifs et sur l’importance des investissements technologiques. " La décennie qui a suivi la crise financière a été un environnement positif pour de nombreux gestionnaires d’actifs. (...) Cependant, trop peu d’entre eux en ont profité pour investir dans l’innovation technologique et renforcer leur résilience pour rester à l’avant-garde des nouvelles tendances qui ont aujourd’hui un impact considérable sur le secteur», écrit-il. Le dirigeant rappelle aussi que son groupe a réalisé plusieurs acquisitions «transformatrices». «Nous les avons faites à partir d’une position de force, et non sous les pressions auxquelles sont confrontés bon nombre de nos concurrents ", souligne-t-il. «Notre travail n’est pas terminé», poursuit Larry Fink. «Notre stratégie de croissance est destinée à supporter des périodes difficiles comme celle-ci et nous accompagnera pendant cette période. Alors que le paysage du secteur et des investissements continue de changer, nous avons l’intention d’être à la pointe des tendances qui façonneront notre capacité à croître en tant que société et fournir à nos clients la meilleure gamme possible de revenus», ajoute-t-il, ce qui pourrait laisser penser que la société va poursuivre ses acquisitions. Pour croître, BlackRock va investir dans les principaux moteurs de sa croissance aujourd’hui et sur les prochaines années: les ETF, les stratégies alternatives illiquides et la technologie. «Nous travaillons sur des manières de fournir à plus d’individusdes investissements alternatifs d’une manière qui soit sûre et gérée d’un point de vue risque », illustre Larry Fink. Le patron de BlackRock évoque aussi l’importance de la Chine dans sa longue lettre. «Je continue de croire fermement que la Chine sera l’une des plus grosses opportunités pour BlackRock sur le long terme, à la fois pour les sociétés de gestion et les investisseurs (…)».
Le groupe Inter Invest vient d’annoncer quatre recrutements, dont un nouveau directeur gérant d’Inter Invest Capital, chargé de développer les fonds d’investissement en immobilier. Il s’agit deGuillaume Donnedieu de Vabres, qui arrive d’Idinvest Partners. La firme, spécialisée dans la structuration, la distribution et la gestion de solutions d’investissements, a également recruté Ümit Yilmazer comme directeur du développement d’Inter Invest Immobilier. Il était depuis sept ans responsable du développement immobilier du Crédit Foncier Immobilier pour BPCE. Les deux autres recrues sont Caroline Steil, qui prend la direction juridique du groupe, et Sylvain Laporte, qui est nommé chargé d’affaires senior d’Inter Invest Capital. La première était jusqu’icisenior legal advisor chez Idinvest Partners. Le second fut chargé d’affaires entreprises chez BNP Paribas pendant six ans.