Ashmore, société de gestion britannique spécialiste des marchés émergents, a vu ses encours décliner à 76,8 milliards de dollars (70,6 milliards d’euros) au 31 mars, soit un recul de 21,6 milliards de dollars sur la période janvier-mars, qui correspond au troisième trimestre de son exercice. C’est le résultat de rachats nets de 3,6 milliards de dollars et d’un effet marché négatif de 18 milliards de dollars lié à la crise du coronavirus.
Peter Harrison, le directeur général de Schroders, va donner trois mois de salaire pour lutter contre le coronavirus, ainsi que la partie de son bonus 2020 liée à la performance à long terme de la société, a annoncé hier le premier gestionnaire d’actifs coté du Royaume-Uni. Les directeurs exécutifs de Schroders vont eux aussi abandonner la partie long terme de leur bonus, et trois mois de salaire fixe, et les membres du conseil d’administration vont renoncer à un tiers de leurs émoluments annuels. Les salariés pourront également faire un don pouvant représenter jusqu'à trois mois de salaire.
Degroof Petercam Asset Management France, la succursale françaisedu gestionnaire d’actifs belge Degroof Petercam AM, a nommé Laurent Le Grin au poste de directeur général. Sa nomination est effective depuis début avril. Il remplaceLaurent Gaetani, qui était en poste depuis octobre 2015 et qui a quitté la firme selon les informations de NewsManagers. Laurent Le Grin avait rejoint DPAM Franceen octobre 2018 en qualité de responsable des obligations convertibles, poste qu’il continue d’occuper en complément de ses nouvelles fonctions.
Peter Harrison, le directeur général de Schroders, va donner trois mois de salaire pour lutter contre le coronavirus, ainsi que la partie de son bonus 2020 liée à la performance à long terme de la société, a annoncé ce jeudi le premier gestionnaire d’actifs coté du Royaume-Uni. Ce geste vise à faire taire les critiques contre le dirigeant, qui avait appelé les patrons d’entreprises à réduire leur rémunération sans joindre lui-même le geste à la parole. La semaine dernière, Yves Perrier, le numéro un d’Amundi, avait ouvert la voie dans la gestion d’actifs en donnant un million d’euros, soit la moitié de son bonus au titre de 2019.
BlackRock, le numéro un mondial de la gestion d’actifs, a annoncé ce jeudi que ses actifs sous gestion ont chuté de près de 1.000 milliards de dollars au premier trimestre, la tempête boursière provoquée par la pandémie de coronavirus ayant incité certains clients à retirer une partie de leurs avoirs de ses fonds vedettes. Les encours sous gestion atteignaient 6.470 milliards de dollars (5.950 milliards d’euros) au 31 mars, contre 7.430 milliards fin décembre, soit un recul de 13%.
Le gestionnaire d’actifs brésilien coté XP Investimentos a lancé une plateforme de produits et de services dédiée aux gestionnaires de fortune et family offices locaux, rapporte Citywire Americas. La plateforme digitale, XP Wealth Service, donne accès à des services de back-office, aux équipes de recherche d’investissement d’XP et une gamme de fonds brésiliens et offshore sélectionnés par ces équipes. Près d’une quarantaine de gestionnaires de fortune et de family offices brésiliens l’utilisent déjà.
L’interdiction de la vente à découvert a été renouvelée pour une durée d’un mois jusqu’au 18 mai par les régulateurs français, grec, espagnol, italien et autrichien sur leurs marchés respectifs. Les superviseurs ont apporté une réponse coordonnée tandis que leurs interdictions initiales arrivaient à expiration. En Espagne, l’interdiction peut être sujette à de nouvelles extensions ne dépassant pas trois mois. Quant au régulateur grec HCMC, il précise que la mesure peut être levée avant le 18 mai si les circonstances le permettent. Les superviseurs concernés ont indiqué que la décision avait été prise compte tenu de l’expansion de l’épidémie de coronavirus et de la persistance de ses conséquences sur leurs économies et leursmarchés financiers respectifs. Helmut Ettl et Eduard Müller, directeurs exécutifs du régulateur autrichien FMA, ont déclaré que l’interdiction temporaire de la vente à découvert sur les actions de la bourse de Vienne était essentielle (...) et qu’elle était la bonne décision à prendre dans cette situation difficile.» «La spéculation, via la vente à découvert, peut causer une élévation des turbulences de marché et amener des risques significatifs. En ce moment, la priorité absolue doit être la stabilité des marchés financiers et le maintien de la confiance des investisseurs dans le fonctionnement des marchés. Cette mesure est donc inévitable, efficace et appropriée», ont-ils ajouté. L’extension de l’interdiction à vente à découvert dans ces cinq marchés ne manquera pas de faire réagir en Allemagne, où l’association de la gestion d’actifs locale BVI et l’opérateur de marché Deutsche Boerse s'étaient opposés à une interdiction temporaire de cette pratique. Un membre allemand du Parlement européen Markus Ferber, cité par Bloomberg, avait indiqué dans un email, le 14 avril, que la volatilité avait suffisamment baissé dans les marchés pour que les interdictions soient levées dans les marchés concernés.
«A chaque fois qu’il y a eu des périodes de tensions, les ETF ont été plébiscités par les investisseurs et l’adoption de cet outil a été plus importante qu’avant lors du rebond des marchés», a observé Arnaud Gihan, responsable iShares France, lors d’une conférence web mercredi 15 avril. Et la crise que nous vivons actuellement, qui a été provoquée par la pandémie du coronavirus, ne devrait pas faire exception, selon le représentant du plus gros fournisseur d’ETF au monde, marque commerciale de BlackRock pour les ETF. «La crise ne pourra que renforcer l’intérêt pour les ETF et ETP. Cette opinion se fonde sur l’observation des effets de la crise 2008, qui avait conduit à un recours plus important à cet outil qui permet d’avoir une exposition immédiate à une classe d’actifs et de vendre cette exposition rapidement», détaille-t-il. En mars, en dépit d’une volatilité élevée, les flux sur les ETF et ETP à l’échelle mondiale sont restés positifs à hauteur de 17,2 milliards de dollars, illustre Arnaud Gihan. Cette collecte masque des réallocations assez fortes, nuance-t-il. Ainsi, les ETF et ETP obligataires ont vu sortir 34 milliards de dollars, tandis que les ETF et ETP actions ont engrangé 35 milliards de dollars. Les ETP matières premières ont quant à eux drainé 11,7 milliards de dollars, soit leur plus forte collecte mensuelle. La crise devrait aussi renforcer l’intérêt pour les ETP et ETF gérés selon des critères responsables (ESG), un mouvement qui a d’ailleurs déjà commencé. En février, 23,5 milliards de dollars de flux positifs ont été enregistrés sur l’ESG et en mars, 14,6 milliards de flux positifs ont été enregistrés. Lorsqu’ils reviennent sur les marchés, les investisseurs qui sont sortis privilégient une exposition intégrant des critères ESG. «Les réallocations devraient clairement favoriser l’ESG», estime Arnaud Gihan. Les chiffres sont cependant beaucoup moins réjouissants si on s’en tient au niveau européen. Le cabinet de recherche indépendant Morningstar avait ainsi calculé que le marché européen des ETF avait connu des rachats record de 21,9 milliards d’euros en mars 2020.
DWS a recruté Bjoern Jesch en tant que responsable mondial de Multi Asset & Solutions. L’intéressé rejoindra l’entreprise le 1er juillet 2020 après avoir travaillé au Credit Suisse, où il était responsable mondial de la gestion des investissements au sein de la division de gestion de patrimoine international. Il succédera à Christian Hille, qui a décidé de quitter DWS pour des raisons personnelles après 13 ans passés au sein de la société. Au cours de ses 30 ans de carrière, Bjoern Jesch a occupé des postes de direction chez Union Investment, où il a été directeur des investissements et responsable de la gestion de portefeuille à la Deutsche Bank et à la Citibank. Au sein de DWS, il sera rattaché à Stefan Kreuzkamp. Il sera membre du comité de gestion du DWS. Multi Asset & Solutions est l’un des trois domaines de croissance ciblés par DWS : avec une collecte nette de 7,2 milliards d’euros, Multi Asset a été un moteur important du redressement des flux de la firme en 2019. Au niveau mondial, Bjoern Jesch sera responsable d’une équipe de 82 professionnels de l’investissement et de 58 milliards d’euros d’actifs sous gestion (au 31 décembre 2019).
Le gérant d’actifs américainOaktree Capital Management cherche à lever 15 milliards de dollars pour un fonds de dette Distressed, selon Reuters et Bloomberg. Les bouleversements provoqués par la pandémie de coronavirus ont fait plonger les valorisations des entreprises, permettant aux gros fonds de dette en difficulté de potentiellement acquérir des actifs à meilleur prix.
Les résultats financiers de la division de gestion d’actifs de Goldman Sachs auront été cataclysmiques pour le premier trimestre 2020. La banque d’affaires américaine a publié ce 15 avril un produit négatif de 96 millions de dollars sur l’activité, bien loin des 3 milliards de revenus du trimestre précédent. La division a principalement souffert de pertes sur ses investissements, en majorité sur le crédit et les prêts (-868 millions de dollars), mais aussi sur les actions (-22 millions). Les deux classes d’actifs avaient respectivement contribué pour 427 millions et 1,87 milliard de dollars de revenus au T4 2019. Le groupe explique qu’avec la crise actuelle, la division de dette et crédits reflète des pertes nettes importantes sur les titres de créance et que la division sur les investissements en actions a subi une ré-évaluation en «mark-to-market» des actions cotées et des gains nets significativement plus faibles dans le private equity (actions non cotées). La croissance des encours gérés et supervisés du début d’année - ils s'établissent à 1.309 milliards de dollars - a permis de limiter la baisse des revenus sur les frais de gestion, à 640 millions (-3,9% par rapport au T4-2019). Cependant, ce chiffre demeure très éloigné des 1,33 milliard de dollars du premier trimestre 2019. Les frais de surperformance sont eux en hausse, à 155 millions, contre 45 millions au quatrième trimestre 2019 ou 58 millions un an plus tôt. La division de gestion de fortune, comptabilisée à part, a vu ses revenus bondir de 18% (par rapport au premier trimestre 2019) à 1,21 milliard de dollars, grâce à l’intégration d’United Capital.
Rockefeller Capital Management, family office de la famille de milliardaires américainsRockefeller, s’attaque au marché français selon les informations de NewsManagers. Le groupedirigé par Greg Fleming a enregistré deux fonds domiciliés en Irlande auprès de l’AMF, qui a donné son aval pour leur commercialisation le 9 avril. Il s’agit defonds actions américaines pour le premieret internationales pour le second appliquant un filtre ESG. Tous deux sont gérés par Rockefeller Asset Management, branche de gestion d’actifs du groupe.
JIRÍ KRÓL, directeur général de l’AIMA (Alternative Investment Management Association), observe que les hedge funds relèvent, pour l’heure, le défi en protégeant les investisseurs de pertes importantes.
A Bogota, le confinement se vit au rythme de la parité. Il n’y a que des hommes sur cette photo ? C’est donc que nous sommes le 13 avril et non pas le 12 ou le 14. Pour faciliter le travail des policiers chargés de contrôler les allées et venues, la capitale colombienne a en effet fixé une circulation alternée des citoyens, comme il en existe ailleurs pour les automobiles lors des pics de pollution. Les jours pairs, seules les femmes sont autorisées à sortir pour effectuer les achats de première nécessité. Et les jours impairs, la gent masculine occupe l’espace public.
Résistance. La hausse des primes de risque et des taux a affecté l’ensemble des obligations mais les green bonds ont montré une résistance meilleure. Leur indice affiche une baisse de rendement total de 5 % entre fin février et le 20 mars, contre 11 % pour l’indice général des obligations d’entreprise, comme le souligne une note d’UBS. Les analystes de la banque s’attendent à une moindre volatilité sur ce segment et des contre-performances réduites par rapport aux obligations de catégorie investissement, notamment parce que ces obligations vertes sont plus souvent liées à des secteurs défensifs.
Les grandes places boursières étaient en baisse mercredi après la publication de mauvaises statistiques économiques aux Etats-Unis et de résultats d’entreprises qui reflètent l’impact de la pandémie. L’indice S&P 500 clôturait en baisse de 2,2% à 2.783,36 points. Les indices actions européens s’inscrivaient dans le rouge, avec un Eurostoxx 50 en recul de 3,5%. La production industrielle aux Etats-Unis a chuté de 5,4% en mars par rapport à février, le plus fort repli mensuel depuis janvier 1946. Les ventes de détail ont reculé de 8,7% en mars, à 483,1 milliards de dollars, un record, selon les chiffres publiés par le département américain du Commerce. Hors automobiles et pièces détachées, les ventes de détail ont diminué de 4,5% sur un mois.
Le gérant d’actifs américain Oaktree Capital Management cherche à lever 15 milliards de dollars pour un fonds de dettes distressed (en difficulté), selon Reuters et Bloomberg. Les bouleversements provoqués par la pandémie de coronavirus ont fait plonger les valorisations des sociétés, permettant aux gros fonds de dette décotée de potentiellement acquérir des actifs à meilleur prix.
La collecte du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a fortement augmenté au mois de mars, a déploré mercredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, soulignant que la France avait besoin d’investir et non d'épargner. «Les encours du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont augmenté de 50% entre mars 2019 et mars 2020», a déclaré le locataire de Bercydevant la commission des finances de l’Assemblée nationale. «En février 2020, le montant total des dépôts sur les livrets A et LDDS était de 1,5 milliard d’euros, ils sont passés en mars à 3,8 milliards d’euros», a-t-il ajouté. «Or ce n’est pas d'épargne dont nous avons besoin aujourd’hui pour notre économie, mais d’investissement», a alertéle ministre de l’Economie, qui pointe le «risque de voir le taux d'épargne augmenter face aux incertitudes, au détriment du financement de notre économie».
BlackRock a levé 5,1 milliards de dollars pour son fonds Global Energy & Power Infrastructure Fund III dédié aux infrastructures dans l’énergie. La société de gestion dépasse son objectif de 3,5 milliards de dollars et le plafond de 4,5 milliards. Il s’agit de la plus grosse levée de fonds dans l’alternatif réalisée par BlackRock. Le nouveau fonds a obtenu des engagements de la part d’une cinquantaine d’investisseurs institutionnels de différents pays. Plus de 70 % d’entre eux avaient investi dans le fonds précédent. Gepif III sera investi dans des trois secteurs principaux: l’énergie, incluant l’électricité produite par des sources renouvelables et le gaz naturel (l’énergie charbon est exclue), le transport et le stockage d’énergie, et les services publics.
UBP vient de recruter Federico Marzi en tant que responsable des distributeurs externes en Italie. L’intéressé vient de Fideuram SGR où il était responsable du développement depuis 2016. Chez UBP, il sera rattaché à Luca Gabriele Trabattoni, responsable Italie et pays méditerranéens de la banque suisse. Il sera responsable du développement de la distribution retail avec une attention particulière aux intermédiaires et les canaux dédiés à la clientèle privée.
AllianceBernstein a promu Giovanni De Mare comme responsable de l’Italie, responsable des stratégies de distribution retail et institutionnels dans le pays. L’intéressé était jusqu’à présent directeur des institutions financières. L’équipe italienne s’enrichit par ailleurs d’une nouvelle recrue. Elisa Bruscagin a été recrutée en tant que conseillère commerciale pour le retail. L’intéressée vient de Raiffeisen Capital Management, où elle était manager relations clients et support. Elle a aussi travaillé pour Aberdeen Standard Investments. L’équipe italienne se compose également de Nicola Meotti et Massimo Della Vedova, qui se concentrent sur la clientèle institutionnelle et discrétionnaire retail.
Jupiter a essuyé des rachats nets de 2,3 milliards de livres au premier trimestre 2020 marqué par la propagation de l’épidémie de coronavirus. La décollecte a été de 2,9 milliards de livres sur les fonds, dont 1 milliard de livres sur la stratégie obligataire. «Depuis le début de l’année, comme le reste du secteur de la gestion d’actifs, Jupiter affronte des conditions de marché difficiles », a commenté la société de gestion lors de la présentation de ses résultats. Cela fait toutefois plusieurs mois que Jupiter est en décollecte nette. Sur l’ensemble de 2019, la société avait vu sortir 4,5 milliards de livres, avec un solde négatif tous les trimestres. Les encours à fin mars 2020 sont ressortis à 35 milliards de livres, soit un recul de 7,8 milliards de livres, principalement dû à l’effet marché. Jupiter a aussi fourni les chiffres de Merian, la société de gestion dont elle a annoncé l’acquisition mi-février. Cette dernière a accusé elle aussi des rachats, de 2,6 milliards de livres, et ses encours ont été amputés d’un quart environ, chutant de 6,8 milliards de livres à 15,7 milliards de livres. L’opération devait donner naissance à un acteur gérant 65 milliards de livres, il n’en pèse plus que 50 milliards de livres. Jupiter souligne toutefois que la fusion reste valable. Fin avril 2020, la société de gestion publiera une «circulaire» concernant l’acquisition. Une assemblée annuelle des actionnaires de Jupiter sera convoquée pour approuver l’opération juste après l’assemblée générale de la société le 21 mai. En fonction des conditions de marché, Jupiter entend lever de la dette subordonnée Tier 2 dans les semaines qui viennent. La circulaire inclura une révision des objectifs fixés lors de l’annonce de l’opération compte tenu de la baisse des encours de Merian.
Conditionner les frais de surperformance d’un gérant sur une période de référence de cinq ans, c’est un peu trop long au goût de l’industrie hexagonale de la gestion d’actifs. L’Association Française de la Gestion financière (AFG) a demandé ce 15 avril, de «manière exceptionnelle», qu’une disposition de l’ESMA (European Securities and Markets Authority), relative à l’utilisation d’une période de référence de 5 ans pour calculer les frais de surperformance par rapport à un benchmark, demeure optionnelle dans le droit français. L’Autorité européenne avait en effet publié une telle proposition dans un rapport du 20 mars dernier concernant les frais de performances pour les fonds UCITS et quelques autres fonds alternatifs. Ainsi, si une surperformance sur une année n’efface pas la contreperformance des quatre précédentes, alors elle ne devrait engendrer aucune commission de cette nature. Pour l’AFG, un tel horizon de temps, sans distinction des classes d’actifs et des stratégies, mettrait «en péril les modèles vertueux existant dans les autres pays européens, comme la France». L’association craint notamment que les gérants n’abandonnent ces modèles de rémunération pour davantage de frais fixes, ce qui réduirait l’alignement de son intérêt avec celui de l’investisseur, et pourrait potentiellement coûter plus cher à ce dernier. «Les orientations de l’ESMA vont trop loin en imposant un modèle unique basé sur une période de référence d’au minimum 5 ans, sans véritable étude d’impact préalable au niveau européen», regrette l’association française, qui souligne qu’actuellement un seul pays de l’Union applique une telle réglementation.
L’Agence France Trésor a mis à jour mercredi son programme d'émission, après la présentation d’un projet de loi de finances rectificative (PLFR) prévoyant un soutien de 110 milliards d’euros à une économie française en confinement.
Wall Street et les autres grandes places boursières étaient en baisse mercredi après la publication de mauvaises statistiques économiques aux Etats-Unis et de résultats d’entreprises qui reflètent l’impact de l'épidémie de coronavirus.
Rejoignant UBS et Credit Suisse, Julius Baer a annoncé que son conseil d’administration proposera à ses actionnaires de diviser en parts égales la distribution du dividende précédemment annoncée de 1,50 CHF par action pour l’exercice 2019. Une première distribution de 0,75 CHF sera effectuée le 25 mai. Elle consistera en une distribution de la «réserve de capital statutaire» de 0,375 CHF par action (initialement prévue : 0,75 CHF par action), exonérée de l’impôt anticipé suisse, et un dividende de 0,375 CHF par action (initialement prévu : 0,75 CHF par action), soumis à l’impôt anticipé suisse. La banque privée suisse indique faire suite à la demande de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) et souligne participer à l’effort commun de toutes les parties impliquées face aux défis de la crise COVID-19. Afin de faciliter le vote des actionnaires sur cette proposition , Julius Baer a décidé de reporter son assemblée générale ordinaire annuelle (AGA) du 16 avril 2020 au 18 mai 2020 et de tenir une assemblée générale extraordinaire (AGE) en novembre.
JPMorgan a enregistré pour son activité Asset & Wealth Management des souscriptions nettes de 75 milliards de dollars dans ses fonds monétaires au premier trimestre 2020. En revanche, ses produits long terme ont vu sortir 2 milliards de dollars. Ses encours sous gestion sont ressortis à 2.200 milliards de dollars fin mars 2020, en hausse de 7 % sur un an. La collecte a permis de contrebalancer un effet marché négatif. Les revenus du pôle sont ressortis à 3,6 milliards de dollars, en hausse de 3 % sur un an. Le bénéfice net s’inscrit à 664 millions de dollars, stable sur un an.