L’opérateur boursier suisse SIX va autoriser les actionnaires deson homologue espagnol Bolsas y MercadosEspañoles (BME), qu’il est en passe de racheter, à entrer dans son capital, selonEuropa Press. Le prospectus de l’OPA, qu’a pu consulter l’agence de presse, mentionne que SIX essaiera d’assurerà tous les membres et participants des infrastructures de BME en Espagne la possibilité d’entrer au capital de SIX. Europa Press précise que les statuts de SIX empêchent en temps normal les institutions bancaires non autorisées à opérer en Suisse, au sens de la loi helvétique sur les banques,d'être actionnaires mais que le traitement égalpromis par SIX dans le prospectus de son OPA change la donne. Ainsi, au moins une dizaine d’institutions bancaires espagnoles parmi lesquelles Santander, Sabadell, CaixaBank ou encore Bankia vont pouvoir entrer au capital de SIX sans avoir à opérer sur le marché boursier suisse. Selon Europa Press, SIX n’envisage pas une augmentation de capital mais plutôt que les nouveaux actionnaires puissent acheter des actions existantes.
iM Global Partner a recruté Olivier Paille en qualité de directeur risque et compliance. L’intéressé vient d’Axa Investment Managers où il a passé cinq années comme Senior Expertise Risk Manager sur les activités Multi Asset & Client Solutions, Trading & Security Financing et investissement durable. Basé à Paris, Olivier Paille est en charge de tous les sujets risques et compliance de iM Global Partner. Il couvrira également la gestion des risques et la compliance des fonds de la gamme Oyster. Cette gamme a été intégrée à la plate-forme de distribution internationale d’iM Global Partner après l’acquisition de Syz Asset Management (Luxembourg) annoncée en février. Olivier Paille sera rattaché à Philippe Couvrecelle, CEO de iM Global Partner.
BNP Paribas Asset Management adopte des indices prenant en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sur deux ETF cotés sur Euronext. Il s’agit de l’ETF BNP Paribas Easy ECPI Global ESG Infrastructure Equity UCITS ETF, qui permet de s’exposer à la performance de sociétés internationales du secteur des infrastructures ; et de l’ETF BNP Paribas Easy MSCI Europe Small Caps SRI S-Series 5% Capped UCITS ETF, qui offre une exposition à la performance d‘entreprises européennes de petites capitalisations boursières. Ces changements d’indices sont effectifs à partir du 20 avril 2020. L’ETF BNP Paribas Easy ECPI Global ESG Infrastructure Equity UCITS ETF devient le premier ETF sur le thème des infrastructures à intégrer des critères ESG, indique BNPP AM. Il reflète à la hausse comme à la baisse la performance d’un panier international de 100 sociétés cotées bénéficiant des meilleures notations ESG dans le secteur des infrastructures. Ces sociétés, d’une capitalisation boursière supérieure à 500 millions d’euros, sont sélectionnées selon des critères financiers et extra-financiers et classées en six thèmes : communication, énergie, transport, gestion des déchets, eau et infrastructures sociales. L’ETF BNP Paribas Easy MSCI Europe Small Caps SRI S-Series 5% Capped UCITS ETF reflète à la hausse comme à la baisse la performance d’environ 200 sociétés de petite capitalisation boursière sélectionnées selon la méthodologie ISR de MSCI. Cet ETF reste éligible au PEA. Il devient aussi le premier ETF Small Cap à adopter une approche ESG, selon BNP Paribas AM.
La banque privée Quintet (ex- KBL European Private Bankers) a recruté cinq banquiers privés d’UBS pour couvrir la région des pays nordiques, depuis Copenhague. Il s’agit de Lars Hellum, Kim Høgsberg, et Henning Kjær Sand, qui sont nommés directeurs exécutifs, ainsi que Miriam Ørum Sørensen comme responsable du bureau danois, et Henrik Wyrwik, comme directeur pays pour le Danemark. Ils rejoignent leur ex-collègue SørenKjaer, que la firme luxembourgeoise a recruté en octobre dernier pour conquérir la région nordique. Il a également été nommé fin mars directeur général de la succursale luxembourgeoise. Les danois sont désormais les nouveaux hommes forts de la banque, détenue par le milliardaire et ex-Premier ministre qatarien Hamad bin Jassim bin Jaber Al Thani, puisque la direction générale est assurée par Jakob Stott, le directeur de la gestion de fortune, depuis la mort de Jürg Zeltner.
Man Group a enregistré une collecte de 500 millions de dollars au premier trimestre 2020 grâce à ses stratégies alternatives. Mais les encours du groupe coté britannique ont tout de même reculé de 13,5 milliards de dollars, à 104 milliards de dollars (96 milliards d’euros) au 31 mars, en raison principalement d’un effet de marché négatif de 10,7 milliards de dollars lié à la crise du coronavirus. La chute des encours a surtout concerné la gestion long-only (gestion traditionnelle). L’effet de marché a amputé les encours de ce pôle de 10 milliards de dollars. A cela se sont ajoutés une décollecte de 1,1 milliard de dollars et un effet de change négatif de 900 millions de dollars. Les encours long-only ont ainsi diminué de 46 milliards de dollars fin 2019 à 34 milliards de dollars au 31 mars.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) va se porter au secours des clients de la société de gestion Karakoram. Selon un avis financier dont NewsManagers a pris connaissance, il est prévu une Assemblée générale de la Sicav Echiquier gérée par LFDE le 12 mai prochain. A l’ordre du jour : «lecture et approbation des rapports du Conseil d’administration et du commissaire aux comptes sur les projets de fusions-absorptions des FCP Koram K2, Karakoram Invest Patrimoine et Karakoram Annapurna par les compartiments Echiquier Arty et Echiquier Credit SRI Europe de la Sicav Echiquier». Autrement dit, LFDE prépare la fusion de ses fonds Echiquier Arty et Echiquier Credit SRI Europe avec des fonds commun de placement d’une société de gestion concurrente, baptisée Karakoram. Cette dernière, d’une taille limitée à un peu moins de 30 millions d’euros à la fin de l’année dernière, s'était faite connaître en décembre lorsqu’elle a décidé de fermer cinq de ses fondsà toute souscription ou rachat. La société n’avait pas pu faire face à des demandes de rachats de la part de ses clients qui faisaient suite à une absence prolongée du gérant. Ces fonds avaient la particularité d'être investis dans des très petites valeurs, pour la plupart cotées sur Euronext Growth, et dont les positions étaient trop importantes pour pouvoir être cédées au moment où des investisseurs ont voulu en sortir. Ces restrictions concernaient les fonds K2, Karakoram Annapurna, Karakoram Entrepreneur, Invest Patrimoine et le FIA Financière Capital Plus. A l'époque le gestionnaire avait dit «étudier toutes les solutions pour ramener de la liquidité sur les fonds». C’est finalement donc la solution d’un changement de société de gestion qui aura été adoptée. Interrogé par NewsManagers, Bertrand Merveille, directeur général délégué de LFDE confirme l’information et explique avoir appris «par hasard» l’an dernier la situation de cette société de gestion, qu’il ne connaissait quasiment pas et qui avait la particularité d’avoir un client commun important avec eux. «Notre seul intérêt dans cette opération est d’aider les investisseurs, qui sont pour certains des clients de La Financière de l’Echiquier, à sortir de cette situation de blocage», indique-t-il ajoutant qu’il ne s’agit pas du tout d’un rachat de la société de gestion ou d’une opération capitalistique. Le positionnement et la taille de Karakoram n’en faisaient pas une cible potentielle. Concrètement, une fois obtenue l’accord de l’Assemblée générale de LFDE et surtout de l’Autorité des marchés financiers (d’accord sur le principe mais dont certaines modalités restent encore soumises à son agrément), Karakoram devra mettre en place, sous sa responsabilité et avec l’aide de son dépositaire Caceis, des «sides pockets» où seront isolés les actifs illiquides. «La fusion prévue des fonds et la création à part du side pocket se feront en même temps. Concrètement, les fonds de LFDE ne récupéreront que des liquidités, équivalentes à des souscriptions, afin de ne pas léser nos actuels porteurs de parts. Les positions liquides gérées jusqu’alors par Karakoram seront toutes vendues. Du côté des actifs contenus dans le side pocket, nous en assurerons désormais la gestion. Ils seront vendus progressivement dans le temps au mieux de l’intérêt des porteurs», explique Bertrand Merveille. Là aussi, tous les titres ont vocation à être vendus, LFDE n'étant intéressée par aucune des entreprise dans lesquelles Karakoram était investie. Quant à Karakoram, bientôt vidée de ses fonds, son avenir parait compromis. Nul doute que l’AMF regarde de près les décisions d’investissement prises et sa gestion des risques...
Algebris Investments liquide son fonds Quant Arbitrage suite à une période prolongée de piètres performances en 2020, rapporte Financial News. La société de hedge funds de 12 milliards de dollars avait lancé ce fonds en mai 2019 pour profiter des pics de volatilité. Mais selon les données de Morningstar, le fonds de 26 millions d’euros perdait 48 % en 2020 au 14 avril. Une personne proche de la situation a indiqué à FN que le Quant Arbtirage était en train d’être liquidé. «C’était une expérience qui n’a pas fonctionné».
Pimco vient de recruter Roman Kogan en tant que vice-président exécutif responsable des stratégiesPrivate Commercial Real Estate(CRE) en Europe. L’intéressé vient de Deutsche Bank. Il sera basé à Londres et rattaché à John Murray, managing director et responsable de l’immobilier commercial. Parallèlement, Pimco a nommé David Forgash en tant que responsable des global leveraged loans. L’intéressé était jusqu’à présent responsable des investissements high yield pour l’Europe de la société de gestion. Il sera basé dans les bureau de Pimco à Newport Beach en Californie, et sera rattaché à Jamie Weinstein, managing director et responsable des situations spéciales, et Mohit Mittal, managing director et responsable du trading credit.
Man Group a enregistré une collecte de 500 millions de dollars au premier trimestre 2020 grâce à ses stratégies alternatives. Mais ses encours ont tout de même reculé de 13,5 milliards de dollars à 104,2 milliards de dollars au 31 mars, en raison d’un effet marché négatif de 10,7 milliards de dollars lié à la crise du coronavirus. La chute des encours a surtout concerné le pôle gestion long-only de la société de gestion. L’effet marché a amputé les encours de ce pôle de 10 milliards de dollars. A cela se sont ajoutés une décollecte de 1,1 milliard de dollars et un effet change négatif de 900 millions de dollars. Les encours long-only ont ainsi diminué de 46,2 milliards de dollars fin 2019 à 34,2 milliards de dollars. Les stratégies alternatives ont vu leurs encours reculer de seulement 1,5 milliard de dollars à 70 milliards de dollars. Le pôle a même enregistré une collecte nette de 1,6 milliard de dollars, qui s’est principalement dirigée sur la gamme total return et plus précisément sur le fonds TargetRisk. L’effet marché négatif a été de seulement 700 millions de dollars, mais l’effet change a pesé à hauteur de 2,4 milliards de dollars.
Man Group a enregistré une collecte de 500 millions de dollars au premier trimestre 2020 grâce à ses stratégies alternatives. Mais les encours du groupe coté britannique ont tout de même reculé de 13,5 milliards de dollars pour s'établir à 104 milliards de dollars (96 milliards d’euros) au 31 mars, en raison principalement d’un effet de marché négatif de 10,7 milliards de dollars lié à la crise du coronavirus.
La société suisse de gestion de fortune Bruellan vient de nommer Gaetano Zanon au poste de coresponsable de la gestion d’actifs. L’intéressé était précédemment membre du comité de direction générale, responsable de la gestion d’actifs, ainsi que des projets de développement stratégique au sein de la Banque Morval. Il a participé à la vente de cette dernière au groupe financier Intesa Sanpaolo en 2018.
La société de gestion suisse Vontobel vient de promouvoir Dan Scott au poste de directeur des investissements de sa banque privée interne. Il remplace son supérieur Lars Kalbreier, qui quitte l’entreprise après trois ans. Ancien journaliste financier chez Dow Jones (1999-2001) et CNBC (2001-2007), Dan Scott fut également commercial auprès des institutionnels chez Kepler Capital Markets (2008-2009) et analyste senior chez Credit Suisse. Il a rejoint Vontobel avec Lars Kalbreier en 2017 au poste de directeur adjoint des investissements de la banque privée.
Le média Citywire Americas rapporte que le groupe financier suisse Pictet envisage de lancer davantage de fonds nourriciers pour les investisseurs brésiliens. Le responsable de Pictet pour le Brésil et le Portugal, Tiago Forte Vaz, estime que la baisse de0,5% des taux de la banque centrale brésilienne à 3,75% crée un environnement favorable aux investisseurs brésiliens qui vont prendre des positions à l’international ainsi qu’aux gestionnaires d’actifs. Tiago Fore Vaz, qui est basé à Madrid,a indiqué que ni l’ouverture d’un bureau au Brésil ni l’acquisition d’un gestionnaire localn'étaientd’actualité. Pictet se concentre pour le moment sur son partenariat de distribution noué en juillet 2019 avec BTG Pactual et la possible augmentation de son offre sur le marché brésilien.
Larry Fink, le directeur général de BlackRock, s’est défendu face aux critiques selon lesquelles son travail avec la Federal Reserve s’apparente à un “renflouement” de la plus grande société de gestion au monde et du secteur des ETF qu’elle domine, rapporte le Financial Times. La Fed de New York a recruté BlackRock le mois dernier pour gérer trois programmes de relance, dont un pour acquérir ses ETF crédit. Cette nomination a été perçue comme génératrice de conflits d’intérêts vu que BlackRock représente près de la moitié du marché des ETF obligataires. “Je pense que c’est insultant”, a déclaré Larry Fink en réponse à une question de Patrick Davitt, associé d’Autonomous Research, lors d’une conférence avec les analystes jeudi. “Je m’oppose à la façon dont vous l’avez qualifié de renflouement”. Le dirigeant a précisé que l’accord concernait le pôle conseil de BlackRock et non son activité de gestion de fonds, et qu’il ne visait pas à soutenir un type spécifique de produits.
L’association des fonds d’investissement, des fonds de pension et de la gestion de patrimoine au Portugal(APFIPP) a nommé un nouveau président en la personne deJoão Pratas. Il succède àJosé Veiga Sarmento. Son mandat sera effectif sur la période 2020/2021. João Pratas est actuellement administrateur de BPI Gestão de Activos etCaixabank Asset Management Luxembourg. De 2006 à 2017, il dirigeait le comité consultatif sur lesfonds d’investissement de l’APFIPP, qu’il avait représenté au conseil d’administration de l’association de la gestion d’actifs européenne Efama de 2009 à 2017.
Vanguard a fermé le 16 avril son fonds monétaire Treasury Money Market Fund de 39,5 milliards de dollars d’encours aux nouveaux investisseurs face à une demande trop importante. La société de gestion cherche ainsi à protéger les souscripteurs du fonds contre les niveaux élevés de flux entrants “qui pourraient potentiellement accélérer la baisse du rendement du fonds”, explique-t-elle. Les investisseurs existant du fonds peuvent toutefois continuer à effectuer de nouvelles souscriptions, sans limite. “Une hausse de la demande pour les fonds monétaires gouvernementaux de haute qualité, associée à des rendements extrêmement faibles sur les bons du Trésor américain, pourrait avoir comme conséquence de réduire le rendement du fonds, vu que les nouveaux flux sont investis dans des titres à plus faibles rendements”, explique Vanguard. Les autres fonds monétaires de Vanguard restent ouverts, dont le Vanguard Prime Money Market Fund et le Vanguard Federal Money Market Fund. Depuis l’éclatement de la crise liée à la pandémie du coronavirus, les investisseurs se sont rués vers les fonds monétaires, délaissant les autres classes d’actifs. Les investisseurs dans le monde ont placé le montant pharamineux de 194,2 milliards de dollars dans des fonds monétaires pour la semaine se terminant au 1er avril, d’après les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire du BofA Global Research sur les flux de souscription dans les fonds basé sur les statistiques du cabinet EPFR. Les fonds monétaires ont encore collecté 101 milliards sur la semaine au 8 avril.
Le gestionnaire d’actifs belge Degroof Petercam Asset Management (DPAM) va de nouveau accepter les souscriptions de nouveaux investisseurs dans son fonds DPAM Invest B Real Estate Europe Dividend, selon des documents consultés par NewsManagers. La réouverture des souscriptions aura lieu le 20 avril 2020. Cette décision, prise par le conseil d’administration de la Sicav DPAM Invest B, va ainsi mettre fin au soft close temporaire du fonds concerné qui était en place depuis le 29 novembre 2019. Le fonds DPAM INVEST B Real Estate Europe Dividend investit dans des instruments financiers immobiliers cotés (actions, dette, certificats, etc). Ses encours sous gestion s'élevaient à 369 millions d’euros fin mars.
Peter Harrison, le directeur général (DG) de Schroders, va donner trois mois de salaire pour lutter contre le coronavirus, ainsi que la partie de son bonus 2020 liée à la performance à long terme de la société, a annoncé hier le premier gestionnaire d’actifs coté du Royaume-Uni. Les directeurs exécutifs de Schroders vont eux aussi abandonner la partie long terme de leur bonus, et trois mois de salaire fixe, et les membres du conseil d’administration vont renoncer à un tiers de leurs émoluments annuels. Les salariés pourront également faire un don pouvant représenter jusqu'à trois mois de salaire.
Ashmore, société de gestion britannique spécialiste des marchés émergents, a vu ses encours décliner à 76,8 milliards de dollars (70,6 milliards d’euros) au 31 mars dernier, soit un recul de 21,6 milliards de dollars (-21,9%) sur la période janvier-mars, qui correspond au troisième trimestre de son exercice 2019/2020. C’est le résultat de rachats nets de 3,6 milliards de dollars et d’un effet marché négatif de 18 milliards lié à la crise du coronavirus. La société a essuyé des sorties nettes sur le crédit, la dette en devise locale et la dette externe. Les actifs court terme ont représenté la majorité des sorties nettes.
Amundi et Caceis, deux sociétés du groupe Crédit Agricole, lancent une offre «front to back» pour les investisseurs institutionnels et les gestionnaires d’actifs. Cette solution repose sur la plateforme Alto d’Amundi Services, qui est le système de gestion de portefeuilles d’Amundi, un logiciel intégré couvrant l’ensemble du cycle de vie de l’ordre et de l’exécution (analyse de portefeuille, conformité pré- et post-négociation, risques, performance, traitement des opérations et tenue des positions, reporting et gestion des données). L’offre couvre les services de front office et intègre les services de middle office et de back office de Caceis.
Mirabaud a recruté Reto Hunziker comme responsable de sa société uruguayenne, Mirabaud Advisory (Uruguay) SA, qui propose des services de conseil en investissement à une clientèle locale. Il est secondé dans ses activités par Sandra Kunze, qui rejoint également le groupe suisse. Mirabaud Advisory (Uruguay) SA a vu le jour début 2019 à Montevideo en même temps qu’une autre entité destinée aux clients résidant dans d’autres pays d’Amérique latine. Ces deux sociétés étaient jusqu’ici dirigées par Fabio Kreplak, avec le soutien Thiago Frazao, associé commanditaire et responsable des activités Wealth Management pour le marché Latam. «Face au développement de ses activités en Amérique latine, Mirabaud a choisi, avec ces deux recrutements, de renforcer sa présence locale», explique un communiqué. Fabio Kreplak demeure responsable de l’entité destinée aux autres pays d’Amérique latine. Reto Hunziker était responsable de la banque Julius Baer en Uruguay avant de rejoindre Mirabaud. Il compte plus de trente années d’expérience dans les domaines bancaires et financiers en Uruguay, en Argentine et au Brésil, au sein d’établissements suisses. Sandra Kunze était conseillère financière selon son profil Linked-In.
Alors que la société de gestion Janus Henderson publie chaque trimestre une étude sur la distribution des dividendes dans le monde, Jane Shoemake, directrice des investissement de l'équipeGlobal Equity Income Team, a réalisé une analyse des perspectives à venir dans le contexte nouveau de la crise liée au Covid-19. Elle estime que face aux différents reports, réduction voire annulation de dividendes par des entreprises partout dans le monde et «compte tenu de l’instabilité de l’évolution de la situation, il est encore difficile de prévoir avec précision l’ampleur probable des réductions de dividendes à l’échelle mondiale en 2020". Pour rappel, 2019 avait constitué une année record en la matière dans le monde. Jane Shoemake indique à titre de comparaison que pendant la crise financière mondiale, les dividendes internationaux avaient chuté de presque 30% (entre le pic et le creux), et les bénéfices d’environ 60%. Cela s’est produit sur une période de 15 à 18 mois, tandis qu’il a fallu à peine trois mois depuis le premier cas de Covid-19 signalé en Chine fin 2019 pour que la crise actuelle se développe. «Selon nous, le consensus sur les prévisions de bénéfices et de dividendes à l’échelle mondiale reste trop optimiste et fera l’objet d’importantes révisions à la baisse ces prochaines semaines», prévoit-elle. Mais à plus long terme cependant les perspectives semblent plus positives puisqu’elle estime que les versements de dividendes pourraient reprendre en 2021 dans un certain nombre de secteurs (quoiqu’à des niveaux de départ inférieurs), "à condition que la croissance du nombre d’infections au coronavirus atteigne son pic, que les gouvernements mettent fin aux mesures actuelles de confinement et que l'économie mondiale recommence à fonctionner et entame une reprise».
Ashmore, société de gestion spécialisée dans les marchés émergents, a vu ses encours décliner de 21,6 milliards de dollars à 76,8 milliards de dollars entre janvier et mars, correspondant au troisième trimestre de son exercice. C’est le résultat de rachats nets de 3,6 milliards de dollars et d’un effet marché négatif de 18 milliards de dollars lié à la crise du coronavirus. Ashmore précise avoir essuyé des sorties nettes sur le crédit, la dette en devise locale et la dette externe. Les rachats des clients se sont concentrés sur les fonds retail des deux premiers thèmes, ainsi que dans les actifs court terme du groupe qui ont représenté la majorité des sorties nettes.
La société de gestion britannique Man GLG a fait une prise avec la venue d’Andrew Swan comme nouveau directeur des actions asiatiques hors-Japon. Il arrive de BlackRock, où il était depuis 2011 le directeur de la gestion fondamentale en actions asiatiques et marchés émergents. Andrew Swan sera basé à Sydney, sous l’autorité du directeur général Teun Johnston. La firme londonienne gérait 31,6 milliards de dollars d’encours au 31 décembre 2019.
Ashmore, société de gestion britannique spécialiste des marchés émergents, a vu ses encours décliner à 76,8 milliards de dollars (70,6 milliards d’euros) au 31 mars, soit un recul de 21,6 milliards de dollars sur la période janvier-mars, qui correspond au troisième trimestre de son exercice. C’est le résultat de rachats nets de 3,6 milliards de dollars et d’un effet marché négatif de 18 milliards de dollars lié à la crise du coronavirus.