Les encours gérés de manière responsable par AllianzGI ont progressé de 14% en 2019, pour atteindre 165 milliards d’euros, indique la société de gestion d’actifs de l’assureur allemand. En trois ans, le montant de ces encours ont augmenté de 25 milliards d’euros, soit une hausse de 31%. Selon AllianzGI, la crise du coronavirus va renforcer l’importance de l’investissement responsable.
Artemis Investment Management vient de recruter son premier représentant commercial basé en Europe continentale. Il s’agit de Stefan Sealey, qui sera responsable commercial pour l’Allemagne depuis Munich. La société de gestion britannique prévoit d’y ouvrir un bureau après la crise du Covid-19, a précisé à NewsManagers une porte-parole du gestionnaire. Stefan Sealey vient de Citywire où il était responsable de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Suisse depuis 2012. Il rejoindra Artemis IM le 4 mai. Ce bureau allemand sera le premier d’Artemis IM en Europe continentale. La société de gestion couvre le marché européen depuis plus de cinq ans, mais avec une équipe commerciale basée à Londres. Elle avait lancé son développement en Europe continentale en 2014 et sa Sicav luxembourgeoise a vu le jour en 2018. Cette Sicav dédiée aux investisseurs européens affiche 1,8 milliard d’euros d’encours au 24 avril 2020. Au total, Artemis gère près de 25 milliards d’euros. En France, par exemple, Artemis s’appuie sur Meike Müntinga. Basée à Londres, elle s’occupe du marché français depuis 2016. La société couvre aussi l’Italie, l’Espagne, le Luxembourg, la Suisse, l’Autriche et les pays d’Europe du Nord. Artemis propose neuf fonds en Europe continentale et prévoit d’en lancer d’autres, indique James Young, le responsable commercial d’Artemis. “En tant que gérant actif, les occasions pour nous de bâtir notre activité en Europe sont énormes”, a-t-il commenté.
Frank van Etten, CIO et responsable de Nuveen Solutions, a quitté la société, selon Citywire Pro Buyer. L’intéressé travaillait pour Nuveen depuis plus de deux ans. Ses projets ne sont pas connus. Une porte-parole de Nuveen a confirmé le départ de Frank van Etten et indiqué qu’il ne serait pas remplacé.
Neil Dwane, le stratégiste mondial d’Allianz Global Investors, va quitter la société de gestion au deuxième trimestre de cette année, confirme-t-il sur son compte Linked-In, en renvoyant à un article d’Investment Week évoquant son départ. «De nouveaux horizons m’attendent dans un monde rempli d’incertitudes...», commente-t-il. En tant que stratégiste mondial, Neil Dwane était le responsable monde des équipes Economics and Strategy au sein d’Allianz Global Investors. Il était membre du comité exécutif européen ainsi que du comité d’investissement mondial. Il avait rejoint AllianzGI en 2001 en tant que responsable actions Royaume-Uni et Europe, après avoir occupé, depuis 1996, le poste de gérant spécialisé Royaume-Uni et Europe chez JP Morgan.
Ubs a publié ce matin ses résultats pour le premier trimestre 2020. Dans l’activité deWealth Management, UBS a indiqué que les actifs investis à la fin du trimestre se sont élevés à 2.339 milliards d’USD, soit une baisse de 11% par rapport au trimestre précédent. L’afflux net d’argent frais s’est établi à 28 milliards de dollars, ou à 12 milliards de dollars si l’on exclut les 16 milliards de dollars de sorties de fonds en rapport avec le programme des dépôts. La marge nette s’est établie à 20 points de base, soit une hausse de 5 points de base en glissement annuel. En Asset Management, le produit d’exploitation a augmenté de 15%, en raison de la progression des commissions de gestion et des commissions de performance. Les commissions de gestion nettes ont gagné 14% et les commissions de performance ont augmenté de 9 millions de dollars. Le ratio charges/produits s’est élevé à 69,5%. Les actifs investis sont en baisse en glissement trimestriel malgré un afflux net d’argent frais de 33 milliards de dollars (23 milliards de dollars hors flux relatifs au marché monétaire). Le résultat net du groupe s’est élevé à 1,6 milliards de dollars, en hausse de 40% en glissement annuel. Les pertes sur crédit ont augmenté à 268 millions de dollars sur la période, contre 20 millions de dollars au premier trimestre 2019. Sur ce montant, 122 millions de dollars ont concerné la banque d’investissement et 53 millions de dollars, les activités de gestion de patrimoine. Le bénéfice net a été soutenu par les bonnes performances de la banque d’investissement et des activités de gestion de patrimoine et de gestion d’actifs. Le bénéfice avant impôts s’est inscrit en hausse de 41% dans la gestion de patrimoine et de 52% dans la gestion d’actifs. UBS avait précédemment annoncé anticiper un bénéfice net d’environ 1,5 milliard de dollars au premier trimestre. «La baisse des prix des actifs réduira nos revenus nets récurrents. Le fléchissement des taux d’intérêt freinera le résultat net des opérations d’intérêts et les niveaux d’activité des clients diminueront probablement, ce qui viendra affecter les revenus issus des transactions», a indiqué UBS dans son communiqué. «La mise en œuvre continue et sans faille de nos plans stratégiques contribuera à atténuer ces retombées défavorables», a ajouté la banque.
La presse italienne rapportait lundi des rumeurs selon lesquelles Amundi serait intéressé par la société de gestion italienne Anima et prêt à entrer au capital, acquérant une participation importante, rapporte Il Sole 24 Ore sur son site. Cela pourrait être la première étape d’une prise de contrôle. Le groupe français, qui a déjà acquis Pioneer, a démenti, mais le marché a tout de même fait bondir le titre (+12,98 %), indique Il Sole dans son édition du jour. Cela intervient au moment où Anima a changé de direction, avec le départ de Marco Carreri et la nomination comme successeur d’Alessandro Melzi d’Eril, son bras droit. Anima gère 176,5 milliards d’euros d’encours et a un actionnariat fragmenté. La majorité du capital de la société est sur le marché. Les positions fortes sont celles de BancoBPM avec 14,27 % et de Poste avec 10,04 %. A 3,098 euros l’action (clôture de lundi), la société attire beaucoup de monde. Mediobanca Securities lui attribue un cours cible de 4,2 euros. La valeur d’Anima se trouve dans ses relations de distribution avec BancoBPM, MPS et Poste. «Ce sont des contrats qui arrivent à échéance entre 2030 et 2038», rappelle Gian Luca Ferrari, analyste de Mediobanca Securities. Anima est une «usine de produits» sans réseau propre de conseillers financiers comme Azimut, Mediolanum, Banca Generali ou Fineco. Mais Anima pourrait aussi être un acquéreur, analyse Il Sole 24 Ore. Il y a quelques temps, la société avait en ligne de mire Arca Sgr. Une union entre les deux donnerait naissance à un groupe de 205 milliards d’euros. «L’Italie a besoin d’un champion national dans la gestion d’actifs pour être sûr qu’un acteur continue à investir dans la dette publique italienne. Une bonne partie des titres de l’Etat italien sont aux mains d'étrangers. Si à l’avenir les agences de notation dégradaient la dette italienne, que se produirait-il? D’où la nécessité d’avoir un grand acteur national», estime Mauro Panebianco, responsable de la gestion d’actifs EMEA de PwC. Dans ce contexte, Anima pourrait avoir un rôle à jouer.
Fabrizio Carretti, le numéro un de Permira en Italie, s’est éteint le 25 avril à Milan après une lutte contre une maladie diagnostiquée en 2017, rapporte Il Sole 24 ORe. Il n’avait pas encore 49 ans.
La société de gestion américaine Payden & Rygel Investment Management annonce avoir été choisie par le fonds de pension italien Fonchim pour gérer un mandat de dette émergente de 110 millions d’euros. Fonchim est le fonds de pension pour les salariés des secteurs de la chimie et de la pharmacie en Italie. Avec cette adjudication, le nombre de mandats institutionnels gérés par Payden & Rygel pour la clientèle italienne se monte à 11. Payden & Rygel a ouvert une succursale en Italie mi-2018.
Le groupe Syz va centraliser l’ensemble de ses activités en matière d’investissements alternatifs au sein de Syz Capital pour créer une structure d’un milliard de francs suisses d’actifs sous gestion. La société est dirigée par Marc Syz, fils d’Eric Syz, CEO du groupe. Spécialisée à l’origine dans les investissements non cotés, Syz Capital a été créée en décembre 2018 pour «permettre aux familles, aux entrepreneurs et aux investisseurs avertis de co-investir aux côtés de la famille Syz dans des actifs habituellement réservés aux investisseurs institutionnels». Cette entité regroupera désormais l’expertise en matière de produits alternatifs liquides et les solutions de hedge funds auparavant proposées par Syz Private Banking et Syz Asset Management. Sherban Tautu, head of global investment solutions (GIS) et ses équipes de gestion discrétionnaire et de conseil en placements alternatifs, qui travaillaient pour Syz Private Banking, intègreront donc Syz Capital. Cédric Vuignier, responsable de la recherche et des investissements alternatifs chez Syz Asset Management, et son équipe rejoignent aussi Syz Capital. Ils continueront de gérer les fonds Oyster Alternative Uncorrelated et Oyster Alternative Multi Strategy, ainsi qu’une gamme d’OPCVM alternatifs «White Label».
Le fonds de la gamme obligataire de Groupama Asset Management, G Fund Global Green bonds, a obtenu le 1er avril dernier le label Greenfin (anciennement label TEEC) suite à un audit mené par l’organisme certificateur AFNOR, a annoncé la société de gestion. Ce label a été créé et soutenu par le Ministère de la Transition écologique et solidaire et garantit aux investisseurs (banques, assurances, épargnants) que les produits financiers qu’il labellise contribuent effectivement au financement de la transition énergétique et écologique, indique la société. Concrètement, ce label repose sur 4 critères spécifiques : la détermination de la part verte des investissements effectués par les émetteurs sélectionnés en portefeuille, des exclusions formelles de certaines activités, la prise en compte des critères ESG (environnementaux, sociaux/sociétaux et de gouvernance), ainsi qu’une mesure des impacts positifs des investissements. Construit sur une gestion obligataire active, G Fund Global Green Bonds investit principalement dans des obligations vertes pour 80 à 100% de l’actif net du fonds ̶ de toutes zones géographiques. Ce fonds a pour philosophie l’accompagnement des émetteurs dans leur dynamique de transition énergétique et écologique telles que : les énergies renouvelables, le contrôle de la pollution, les transports propres, la gestion des déchets, la préservation de l’eau, tout en visant la génération de performances financières. Le marché des green bonds représente 750 milliards de dollars d’encours (à fin décembre 2019) à travers le monde, tandis que les plus importants gisements d'émissions sont les marchés chinois, nord-américain et français. Filiale de Groupama, Groupama AM gérait 105,3 milliards d’euros d’actifs fin 2019.
La société de gestion obligataire Pimco intègre son activité européenne d’ETF à sa plateforme ETF mondiale. Le gestionnaire américain du groupe Allianz mettra ainsi un terme à compter du 12 juin 2020 à son accord avec Invesco, qui distribuait ses fonds en Europe. Pimco avait en effet noué un partenariat en 2011 avec Source, racheté en 2017 par Invesco, pour concevoir des ETF obligataires pour le marché européen. Cette gamme se compose de neuf ETF. Source, puis Invesco, s’occupait principalement de la co-distribution et la promotion des ETF, Pimco s’occupant de gérer les produits, précise une porte-parole de Pimco. La décision de rapatrier l’activité européenne en interne est «stratégique», selon Pimco, à l’heure où les ETF connaissent une forte expansion en Europe et où la concurrence s’accroît. «L’intégration à la plateforme ETF mondiale de Pimco contribuera à l’expansion stratégique de l’activité ETF européenne de la société qui représente un encours de 8,5 milliards de dollars au 31 mars 2020. À l’échelle internationale, Pimco gère plus de 29 milliards de dollars en ETF via des stratégies d’obligations et d’actions smart beta», indique un communiqué de Pimco. «Les deux sociétés collaborent depuis la prise de cette décision en 2019 pour concevoir et mettre en œuvre un processus de transition souple qui respecte au mieux les intérêts des investisseurs. Elles continueront à mobiliser leurs efforts dans ce sens tout au long de la période transitoire», ajoute ce communiqué. Les ETF concernés ne subiront aucun changement en termes de gestion de portefeuille, de stratégie d’investissement ou de structure de frais, assure la société. Leur distribution et les services liés seront assurés par Pimco à partir du 12 juin 2020, ce qui se traduira par un changement de nom.
Raphaël Thuin, le responsable obligataire de Tobam, a quitté la société fin mars, selon les informations de Citywire Selector. L’intéressé a été remplacé par Axel Cabrol, qui était responsable adjoint du pôle obligataire jusqu’à présent.
BNP Paribas Asset Management a nommé Christophe Montcerisier responsable de la dette immobilière au sein du pôle d’investissement Private Debt & Real Assets (PDRA). L’intéressé en était responsable adjoint depuis son arrivée en 2019. Christophe Montcerisier dispose d’une expérience de plus de 30 ans dans le secteur de l’immobilier en Europe. Avant de rejoindre BNP Paribas Asset Management, il a exercé à la Société Générale où il était managing director au sein de l’équipe de M&A sur le secteur de l’immobilier. Précédemment, il était responsable du développement commercial chez GE Capital Real Estate à Paris. Il a également passé plus de huit ans chez RBS à Paris où il dirigeait l'équipe de financement immobilier à Paris.
Le groupe Syz va centraliser l’ensemble de ses activités en matière d’investissements alternatifs au sein de Syz Capital pour créer une structure d’un milliard de francs suisses d’actifs sous gestion. La société est dirigée par Marc Syz, le fils d’Eric Syz, CEO du groupe.
Le family office britannique Stonehage Fleming va acquérir les activités de gestion d’actifs de Cavendish Asset Management, un autre family office britannique, qui gère environ 1 milliard de livres d’actifs. Stonehage Fleming Investment Management va reprendre la gestion de tous les portefeuilles des clients et la gamme de quatre fonds OEIC de la société (Cavendish International Fund, Opportunities Fund, AIM Fund et Balanced Income Fund). Les fonds seront renommés pour adopter la marque Stonehage Fleming et viendront enrichir la gamme de Stonehage Fleming. Quatre membres de l’équipe de gestion de fonds de Cavendish intégreront Stonehage Fleming et continueront à gérer les fonds. Tous les clients et actifs de Canvendish (1 milliard de livres) seront transférés à Stonehage Fleming IM d’ici au bouclage de l’opération le 1er août. Julian Lewis, l’actuel directeur des investissements de Cavendish, rejoindra Graham Wainer, le directeur général et responsable des investissements de Stonehage Fleming, en tant que co-président d’un comité des investissements qui sera créé pour superviser la gestion des actifs des familles clientes de Cavendish.
Toujours à la pointe des nouvelles tendances, le secteur des ETF s’intéresse désormais au Covid19, tentant de profiter d’un virus qui fait de nombreux morts, observe Barron’s. Le 21 avril, Pacer Financial, un distributeur d’ETF aux Etats-Unis, a déposé un prospectus auprès de la SEC pour le Pacer BioThreat ETF, qui porte le charmant symbole VIRS. Il suivra l’indice BioShares BioThreat conçu par LifeSci Index Partners et qui comprend «les actions d’entreprises cotées aux Etats-Unis qui aident à se protéger contre ou se soigner face aux menaces biologiques à la santé humaine en se basant sur un processus de recherche propriétaires en plusieurs étapes». Par ailleurs, le fournisseur d’indices EQM Indexes a lancé quatre indices liés au Covid le 23 avril: EQM Covid-19 Stock, EQM Global Pandemic Disruption, Stay at Home et Work from Home. Pour le moment, aucun fournisseur d’ETF américain n’a prévu de suivre l’un de ces indices. Mais le patron d’EQM assure avoir des discussions avec des émetteurs d’ETF et notamment un pour lancer des produits en Europe.
Le monde a-t-il une nouvelle «pieuvre vampire», s’interroge le Financial Times? Il y a dix ans, c’est ainsi que le magazine Rolling Stone décrivit Goldman Sachs, reflétant la manière dont la banque «était enroulée autour du visage de l’humanité». Mais le prestige de la banque a décliné. L’inverse est vrai de BlackRock. Malgré la crise du coronavirus, la société de gestion est parvenue à collecter 35 milliards de dollars au premier trimestre et elle est deux fois plus rentable que Goldman. Aujourd’hui, BlackRock fait partie des principaux actionnaires de presque toutes les grandes entreprises dans le monde. Mais son emprise s’étend au-delà de son rôle de gestionnaire d’actifs. Ces dernières années, la société est devenue d’un des lobbyistes les plus influents aux Etats-Unis et en Europe. Dans le même temps, elle a recruté de nombreux politiques. Autre pilier de son influence: la plate-forme Aladdin. Pour conclure, le FT note que Larry Fink, le patron de BlackRock, est considéré comme favori pour être le secrétaire au Trésor de Joe Biden, si ce dernier parvient à déloger Donald Trump de la Maison Blanche.
Advenis a vu son chiffre d’affaires en gestion d’actifs, gestion privée et distribution augmenter de 26 % à 41,4 millions d’euros. La société explique cette progression par le « au succès de la gamme de SCPI d’Advenis Real Estate Investment Management (Advenis REIM), la société de gestion de SCPI du groupe, dont la collecte a progressé de 80 % en 2019 pour s’établir à 232 millions d’euros. Le résultat opérationnel courant est en hausse de 2,3 millions d’euros, «en ligne avec l’évolution de la marge brute retraitée du Pôle Financier d’Advenis Investment Managers, dont la contribution en termes de résultat opérationnel courant en 2018 est estimée limitée», selon le groupe. A noter que la comparaison des principaux agrégats entre 2018 et 2019 est impactée négativement par l’arrêt de la consolidation du compte de résultat du pôle financier d’Advenis Investment Managers (devenu C-Quadrat Asset Management France), depuis la cession de 51% de ce dernier le 27 juillet 2018 : le compte de résultat consolidé 2018 du Groupe intègre 3,2 millions d’euros de chiffre d’affaires et 2,0 millions d’euros de marge brute liés audit Pôle Financier. La cession du solde de 49% d’Advenis dans le capital de C-Quadrat Asset Management France a été réalisée le 14 novembre 2019. L’évolution de la marge brute est de +0,4 million d’euros en 2019 par rapport à 2018. En retraitant les 2,0 millions d’euros de marge brute 2018 du Pôle Financier d’Advenis Investment Managers, la progression sous-jacente est de +2,4 millions d’euros.
La filiale indienne de Franklin Templeton va fermer six fonds représentant 3,4 milliards de dollar d’actifs, rapporte le Wall Street Journal. Plusieurs obligations d’entreprises en portefeuille ont vu leur valeur chuter et les fonds ont été touchés par une vague de rachats. La fermeture des fonds, qui avaient eu de piètres performances l’année passée, est un revers pour l’un des principaux gestionnaires d’actifs étrangers en Inde. Les six fonds représentaient environ un tiers des 11,3 milliards de dollars d’actifs des fonds Inde de Franklin, selon des données à fin mars.
Aberdeen Standard Investments (ASI) a annoncé ce 23 avril le lancement d’un fonds actions midcap monde, Aberdeen Standard SICAV I - Global Mid-Cap Equity Fund. Le véhicule sera géré par Anjli Shah et Harry Nimmo, de l'équipe de gestion small caps, qui gère déjà 7,9 milliards de dollars sur le Royaume-Uni et l’Europe. La taille moyenne des entreprises visées en termes de capitalisation sera de 9 milliards de dollars. Le fonds est enregistré à la vente au Luxembourg, en Suisse, en Irlande, et au Royaume-Uni.
La Réserve fédérale (Fed) américaine a éliminé la règle limitant à six le nombre de retraits qu’il est possible d’effectuer chaque mois sur les comptes épargne (savings deposit) sans avoir à payer de frais. « Les événements financiers associés à la pandémie » ont rendu plus pressants les besoins d’accès aux liquidités, a expliqué la Fed dans un communiqué.
Selon Fitch, 40 milliards d'euros d'encours ont été gelés le mois dernier. Mais le montant réel pourrait être supérieur, l'Esma ayant évoqué 100 milliards d'euros.
Invesco Management, filiale luxembourgeoise du gestionnaire d’actifs américain Invesco, est en train de procéder à l’absorption d’Invesco Asset Management, succursale française de la société, a appris NewsManagers (Groupe L’agefi). Ce projet qui date du 1er avril 2020 a été déposé auprès des registres du commerce et des sociétés des deux pays durant la première quinzaine d’avril. L’opération voit le transfert à Invesco Management de l’actif d’Invesco AM évalué à environ 147,6 millions d’euros et de son passif estimé à près de 25 millions d’euros. Invesco a commencé la simplification de ses structures européennes depuis plusieurs mois.
Axa IM a nommé Mark Hargraves responsable mondial de Framlington Equities, avec effet immédiat. Basé à Londres, il dirigera l’activité actions de la société de gestion répartie entre Londres, Paris, Tokyo et Hong Kong. Il conservera ses fonctions actuelles de gérant de portefeuille. Mark Hargraves succède à Matthew Lovatt qui a été promu responsable mondial du Client Group Core. Il sera rattaché à Hans Stoter, responsable mondiale d’Axa IM Core.Parallèlement, Isabelle de Gavoty est nommée responsable adjointe de Framlington Equities. Dans le cadre de son nouveau rôle, elle gardera ses responsabilités de gestion de portefeuille.
Les fonds monétaires ont collecté 126,4 milliards de dollars au niveau mondial, lors de la semaine achevée le 22 avril, selon BoA sur la base des données d’EPFR. Cela porte à 4.700 milliards l’encours dans ces fonds. Les fonds Prime américains, qui avaient été au cœur des craintes de liquidité il y a un mois, ont notamment collecté 20,9 milliards de dollars. Les fonds actions enregistrent en revanche 7,3 milliards de dollars de sorties, dont 6,2 milliards des ETF. Les actions américaines (1,7 milliard) et émergents sont les plus touchées (-7,4 milliards). La collecte nette est en hausse sur les autres classes d’actifs.
Axa IM a nommé Mark Hargraves responsable mondial de Framlington Equities, avec effet immédiat. Basé à Londres, il dirigera l’activité actions de la société de gestion répartie entre Londres, Paris, Tokyo et Hong Kong. Il conservera ses fonctions actuelles de gérant de portefeuille. Mark Hargraves succède à Matthew Lovatt qui a été promu responsable mondial du Client Group Core. Il sera rattaché à Hans Stoter, responsable mondiale d’Axa IM Core. Parallèlement, Isabelle de Gavoty est nommée responsable adjointe de Framlington Equities, avec effet immédiat. Dans le cadre de son nouveau rôle, elle gardera ses responsabilités de gestion de portefeuille. Basée à Paris, elle est rattachée à Mark Hargraves.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont accusé des rachats nets de 10,8 milliards d’euros en mars, en pleine crise du coronavirus. La décollecte a principalement touché les fonds obligataires, qui ont vu sortir 8,6 milliards d’euros. Les fonds actions sont aussi dans le rouge, avec -4,1 milliards d’euros. Les fonds flexibles et les fonds diversifiés voient sortir respectivement 3,2 milliards d’euros et 1 milliard d’euros. Seuls les fonds monétaires sont en collecte positive et drainent 6,2 milliards d’euros. Les encours des fonds ouverts sont repassés sous la barre des 1.000 milliards d’euros à 966,3 milliards d’euros. En intégrant les fonds fermés et gestions sous mandat, la décollecte du secteur ressort à 8,7 milliards d’euros et les encours à 2.143 milliards d’euros. En termes d’acteurs, le plus gros perdant du mois de mars est Intesa Sanpaolo, qui voit sortir 4,1 milliards d’euros. Amundi arrive deuxième, avec des sorties nettes de près de 2 milliards d’euros. Enfin, M&G et JPMorgan AM perdent chacun autour de 1 milliard d’euros d’actifs de clients. Le seul acteur à véritablement tirer son épingle du jeu est Poste Italiane, la poste italienne, qui draine 2,8 milliards d’euros. Loin derrière, BNP Paribas et State Street recueillent chacun plus de 250 millions d’euros.
L’autorité des marchés financiers grec a indiqué dans son rapport annuel 2019 que l’industrie des fonds locale gérait 7,86 milliards d’eurosfin 2019, soit une hausse d’encours de 29,7% par rapport à fin 2018 (6,06Md€). Le régulateur recensait 327 fonds sur le marché grec, dont un tiers de fonds obligataires. Les encours sous gestion dans les produits obligataires s'élevaient à 2,9 milliards d’euros (+59% d’encours sur un an) tandis que les fonds mixtes et actions géraient respectivement 1,8 et 1,4milliard d’euros (+53,1% d’encourssur un an). Le patrimoine des fonds de fonds s'établissait, lui, à 1,1 milliard d’euros. Les fonds monétaires - seulement trois fonds recensés par le régulateur - géraient 11,2 millions d’euros, soit une baisse de 98,2% d’encours par rapport à 2018.