Le gestionnaire brésilien XP Investimentos souhaite conclure huit autres accords de distribution de fonds avec des sociétés de gestion internationales cette année après ceux signés avec Wellington Management et Axa Investment Managers, rapporte Citywire Americas. Deux de ces huit partenariats devraient être annoncés d’ici fin juin. Fabiano Cintra, spécialiste produit chez XP Investimentos, a indiqué au média que la firme recherchait également des partenariats régionaux dans les marchés émergents et en Amérique latine.
Lucy MacDonald, responsable des investissements en actions internationales d’Allianz Global Investors, va quitter la firme suite à une réorganisation de la division actions, rapporte Citywire. Les équipes actions internationales et européennes ont été réunies au sein d’une même division de 17 personnes, qui sera gérée par Thorsten Winkelmann, nommé responsable des investissements pour la croissance internationale (CIO global growth). Christian Schneider sera son adjoint. Les encours de la division s'élèvent à 25 milliards d’euros. Paul Schofield prendra la main sur les stratégies global high alpha dont Lucy MacDonald était la gérante principale.
Prévu pour être réalisé en trois phases, la première phase de migration des fonds de la société de gestion Candriam vers son nouveau dépositaire Caceis, a été réalisée avec «succès» affirme Caceis. L’opération annoncée officiellement en janvier, «s’est déroulée avec l’ensemble des équipes en télétravail grâce à une planification approfondie et à un système d’information performant». Après dix mois de travaux, ce sont 26 compartiments de fonds de droit luxembourgeois représentant quelque 10 milliards d’euros d’actifs qui ont été migrés. L’opération concerne plusieurs prestations : banque dépositaire, conservation, administration de fonds, agent de transfert, distribution de fonds, prêts de titres et share class hedging. Elle a mobilisé plus d’une centaine de collaborateurs de Candriam et Caceis. Au total, ce seront plus de 40 milliards d’euros d’actifs qui seront confiés à la filiale du Crédit Agricole SA.
Pour Carrie Lam, la pandémie de coronavirus n’aura été qu’une parenthèse. Murée dans son splendide isolement (photo), la responsable de l’exécutif hongkongais annonce une nouvelle série de mesures pro-Pékin, dont la révision des manuels scolaires censés attiser la dissidence. Dans le même temps, l’assouplissement des restrictions à la circulation a permis une reprise des mouvements de contestation sociale qui ont ébranlé Hong Kong au deuxième semestre de l’an dernier. Le 10 mai a marqué le plus vaste coup de filet policier depuis le début de la pandémie, avec 230 arrestations.
Il y a des disputes dont on se remet difficilement. La banque américaine PNC Financial a annoncé le 12 mai qu’elle mettait en vente sa participation résiduelle de 21,9 % au capital de BlackRock. Un ticket estimé à plus de 17 milliards de dollars au prix du marché. PNC avait acquis ses parts en février 1995 pour... 240 millions de dollars, à une époque où le gestionnaire d’actifs, nanti de 24 milliards d’encours, n’était pas encore le numéro un mondial de sa catégorie. La banque de Pittsburgh avait profité du divorce entre Larry Fink, fondateur de l’asset manager, et Stephen Schwarzman, celui de Blackstone, dont BlackRock était à l’origine la filiale de gestion d’actifs. Une séparation liée à une histoire de gros sous et de partage de la valeur, dont Stephen Schwarzman a reconnu depuis qu’elle avait constitué une énorme erreur.
La Caisse de retraite du personnel navigant professionnel de l’aéronautique civile a confié mandat à Janus Henderson en plein confinement par le biais de la plate-forme Prism.
Prolongée jusqu’au 18 mai, la décision du régulateur de suspendre le pari à la baisse sur actions laisse, malgré tout, les coudées franches aux fonds alternatifs.
La Française a annoncé ce 13 mai le départ surprise de Xavier Lépine, son président du directoire. Le communiqué assure que c’est Xavier Lépine qui a pris la décision de quitter le gestionnaire d’actifs, à l’issue d’un processus de réflexion interne entamé il y a plusieurs mois. Ce départ a été décidé «en parfait accord avec la direction du groupe Crédit Mutuel Nord Europe», sa maison-mère, assure le communiqué. Xavier Lépine compte «poursuivre des projets personnels». Le directeur général Patrick Rivière a été nommé par le conseil de surveillance du groupe le 11 mai pour le remplacer. La Française affichait 55 milliards d’euros d’encours au 31 mars, qui correspondait quasiment au point bas des marchés, contre 69 milliards fin 2019.
La société de capital-investissement KKR vient d’acquérir 55% du capital de Colonial First State, un gérant de fortune australien, pour 1,7 milliard de dollars. La société est une filiale de la Commonwealth Bank, qui avait annoncé dès 2018 vouloir s’en défaire pour se concentrer davantage sur le métier de banquier. Outre la gestion de fortune, Colonial First State propose également de la gestion de fonds communs de placements et de fonds de retraites individuels australiens, les superannuation funds. Au 30 avril 2020, ses encours sous gestion s'élevaient à 135 milliards de dollars australiens (81 milliards d’euros) pour le compte d’un million de clients.
Xavier Hoche, connu pour avoir été le co-fondateur d’AltaRocca AM une société de gestion spécialisée dans les obligations convertibles et rachetée en 2018 par La Financière de l’Echiquier, a rejoint la société de gestion Silex, a appris NewsManagers. Il y est responsable de la gestion des obligations convertibles. Silex est un groupe d’origine suisse, se présentant comme un spécialiste de la gestion «quantamentale», qui mêle gestion quantitative et fondamentale. Avant de fonder AltaRocca en 2013, Xavier Hoche avait été responsable de la gestion sur les convertibles d’Oddo AM.
La Française a annoncé ce 13 mai le départ surprise de Xavier Lépine, son président du directoire. Le communiqué assure que c’est Xavier Lépine qui a pris la décision de quitter le gestionnaire d’actifs, à l’issue d’un processus de réflexion interne entamé il y a plusieurs mois.
Lyxor ETF a annoncé ce 12 mai le lancement de cinq ETF thématiques sur des «megatrends» : la croissance de l’économie numérique, les technologies de rupture, le changement urbain avec la mobilité du futur, les villes intelligentes et les habitudes de consommation des Millennials. Lyxor explique que la construction de ces indices thématiques s’appuie sur un ensemble de mots clés faisant référence à des produits, services et concepts associés aux cinq thèmes. Cet ensemble est constitué grâce à l’utilisation de techniques telles que le traitement naturel du langage et les technologies les plus récentes de la science des données, permettant ainsi de sélectionner de manière systématique les sociétés qui seront incluses dans l’indice, en fonction de la proportion du chiffre d’affaires qu’elles réalisent en lien avec un thème particulier. Ces véhicules, à réplication physique, sont indexés sur des indices conçus par MSCI. Un groupe d’experts formé par cette dernière est consulté pour veiller à ce que la méthodologie suivie par chaque indice et chaque sous-thème soit à la fois optimale et constamment actualisée pour permettre de capter au mieux les ‘méga-tendances’. Chaque indice intègre des filtres fondés sur les notations ESG de MSCI, des scores de controverse et l’exclusion de certaines activités. Les cinq ETF sont cotés sur Euronext, le London Stock Exchange, Xetra et Borsa Italiana. Ils affichent un total de frais sur encours réduit de 0,15% (qui passera à 0,45% en septembre 2021).
En marge de la présentation du rapport annuel 2019 de la BaFin, l’autorité des marchés financiers en Allemagne, son président Félix Hufeld s’est exprimé sur l’impact de la pandémieCovid-19 sur les institutions financières locales. Félix Hufeld a noté de «grosses sorties» dans les fonds d’investissement allemands. «Cependant, il semble que l’industrie a traversé la crise avec peu de dégâts. Les investisseurs ont pu vendre leurs parts sans problème», a-t-il ajouté. S’il a estimé qu’une nouvelle vague de décollecte pouvait survenir dans les fonds allemands, Félix Hufeld a souligné l’introduction d’un amendement avant la crise du Covid-19 par les législateurs allemands permettant aux fonds d’améliorer leur gestion de liquidité à travers différents outils et d'éviter leur fermeture. «Nous nous attendons à ce que les sociétés de gestion évaluent rapidement quelsusages elles feront de ces nouveaux outils, et si c’est le cas, lesquels.»
En avril, les fonds spéculatifs axés sur la Chine ont enregistré leur meilleure performance mensuelle depuis 5 ans, rapporte le Financial Times sur la base des chiffres de l’indice Eurekahedge Greater China Hedge Fund - qui suit près de 70 hedge funds. Celui-ci a augmenté de 9,7 % le mois dernier, sa meilleure performance depuis avril 2015, ce qui porte à 2,5 % la progression de l’indice depuis le début de l’année.
Bank of Montreal Private Bank Asia, la filiale de banque privée de BMO Groupe financier, vient de nouer un partenariat avec Raffles Financial afin d’identifier des clients potentiels pour de la gestion de trusts, de comptes de banque privée, de planification financière, d’investissements, et de conservation d’actifs. Raffles Financial, société agréée auprès de la Monetary Authority of Singapore, conseille des entreprises en introduction en bourse. La société conseille également des trusts familiaux, des family offices et des fonds d’investissements. Elle vient par ailleurs de coter ses actions sur le Canadian Securities Exchange, dont le trading a débuté ce 11 mai, sous le ticker «RICH».
Le responsable de la banque privée à l’international du groupe britannique HSBC,António Simões, a été nommé responsable régional pourl’Europe au sein de la banque espagnole Santander. Il prendra ses fonctions le 1er septembre. Rattaché au directeur général José Antonio Álvarez, il supervisera les activités du groupe en Europe situées en Espagne, au Royaume-Uni, au Portugal et en Pologne. Il siégeraégalement aucomité de direction de Santander.
Le Global Impact Investing Network, organisation non-gouvernementale spécialiséedans l’investissement d’impact, a lancé une nouvelle initiative, la coalition R3 (Réponse, Reprise, Résilience). Celle-cid’homogénéiser les efforts réalisés dans le domaine de l’investissement d’impact pour faire face aux conséquences sociales et économiques de la pandémie Covid-19. La coalition inclut diverses organisations telles que l’US Impact Investing Alliance etl’association européenne des institutions de financement du développement (Edfi). Elle est soutenue par quelques fondations de premier plan dont celles du financier GeorgeSoros (Open Society Foundations) et de la famille Rockfeller. L’initiative se concentrera sur la recherche d’opportunités d’investissement à fort impact, particulièrement dans le domaine d’interventions de santéet d’accès au capital.Elle coordonnera les flux de capitaux des investisseurs vers ces solutions d’investissement à fort impact.
La Norvège va prélever 4,2% cette année des ressources de son fonds souverain, Norges Bank Investment Managers (NBIM), pour alimenter son budget, soit davantage que le taux de 2,6% prévus initialement, a annoncé ce mardi le ministère des Finances du pays. Le plafond des retraits est théoriquement fixé à 3% des encours au 1er janvier, mais il est possible d’y déroger en cas de difficultés économiques. La Norvège anticipe une récession de 4% en 2020, puis une croissance comprise entre 4% et 7% en 2021. NBIM abondera à hauteur de 40,6 milliards de dollars (37,4 milliards d’euros) les finances publiques norvégiennes, soit davantage que les 23,6 milliards programmés auparavant.
Alice Gaskell, une ancienne gérante de BlackRock, a rejoint Tribe Impact Capital en tant que membre de son comité consultatif, rapporte Citywire. Elle conseillera les équipes d’investissement et d’impact de la société de gestion sur la manière d’optimiser la construction de portefeuilles et sur ses projets de croissance.
La crise du coronavirus a été plutôt difficile à encaisser pour les filiales de gestion d’actifs d’Allianz. Sur trois mois, les encours sous gestion ont ainsi reculé de 13,4% chez Allianz GI, à 309 milliards d’euros, et de 6,1% chez Pimco, à 1.248 milliards d’euros, a annoncé l’assureur allemand lors de la présentation de ses résultats trimestriels. En prenant également les actifs gérés pour le groupe, les encours ont reculé de 5,9%, à 2.134 milliards d’euros. La baisse des encours est principalement due à la chute des marchés. Les filiales de gestion pour compte de tiers ont ainsi perdu, au total, 6,4% de leurs encours (107,6 milliards d’euros) en raison de la baisse des valorisations. Pimco a également décollecté de 43 milliards d’euros, tandis qu’Allianz GI a seulement rendu 3,4 milliards aux investisseurs. Les effets de change ont eu un effet positif de 25,1 milliards d’euros. Au sein des encours gérés pour compte de tiers, la baisse a été amortie par une bonne résistance des obligations (-5,2% des encours), à 1,256 milliards d’euros, tandis que le reste des classes d’actifs a fortement chuté. Les encours en actions ont diminué de 19,4% à 117 milliards, l’alternatif a perdu 17,1% d’encours, à 46 milliards, et le multi-assets 14,4% à 137 milliards. Néanmoins, les filiales ont su améliorer leur rentabilité. Pimco a connu une progression de 18,4% de ses revenus à 1.318 milliard d’euros, tandis que ceux d’Allianz GI ont reculé de 5 millions à 460 millions d’euros. Mais la marge sur encours gérés s’est améliorée de 1,2 point de bases chez Pimco, à 37,3 bps, et de 0,6 point de base chez Allianz GI, à 46,4 bps.
Deutsche Bank a recruté Tommaso Vannuzzi en tant que responsable de l’équipe de Florence pour le pôle Wealth Management. L’intéressé vient d’UBS où il s’occupait de la gestion des grands patrimoines depuis 2015. Tommaso Vannuzzi va se concentrer sur la croissance te le développement de la clientèle à Florence où Deutsche Bank compte sept filiales, ainsi qu’en Toscane et en Ombrie. Il succède à Alberto Tronconi, qui restera au sein du pôle en tant que senior relationship manager.
Standard Life Aberdeen a essuyé des rachats nets de 24 milliards de livres sur les quatre premiers mois de l’année, a annoncé le directeur général, Keith Skeoch, dans une vidéo diffusée avant l’assemblée générale de la société de gestion. Cette décollecte est toutefois principalement liée au retrait du mandat de Lloyds Banking Group, décidé en février 2018. Les sommes relatives à ce dernier se sont élevées à 25 milliards de livres sur le quadrimestre. SLA a donc enregistré une collecte nette d’un milliard de livres sur la période, «un signal encourageant», relève Keith Skoch. Standard Life Aberdeen avait vu sortir 58,4 milliards de livres en 2019, après une décollecte de 40,9 milliards de livres en 2018. Au 30 avril, les encours sous gestion et administration ressortaient à 490 milliards de livres, contre 544,6 milliards de livres fin 2019. Le dirigeant a confirmé que le paiement du dividende au titre de 2019 serait maintenu.
Franklin Templeton, qui a récemment racheté Legg Mason, a noué un accord avec IWBank pour distribuer sa gamme d’ETF Franklin LibertyShares sur la plate-forme de négociation de la banque italienne. L’accord de distribution, d’une durée d’un an, permet aux investisseurs particuliers italiens d’acheter et de vendre les 14 ETF de la gamme Franklin LibertyShares qui sont cotés à la Bourse de Milan. Ils seront dispensés de frais pour les opérations d’achat d’une contre-valeur minimum de 1.000 euros. Au 31 mars 2020, la gamme Franklin LbertySharesTM avait 5,7 milliards de dollars d’encours sous gestion.
Le groupe financier PNC Financial Services, qui détient 22,4% du capital de la société de gestion américaine BlackRock, a annoncé la vente prochaine de sa participation, estimée à 17 milliards de dollars. La firme, qui est à ce jour le principal actionnaire du premier gestionnaire mondial, possède 34,8 millions de titres BlackRock en actions ordinaires et actions préférentielles de classe B. PNC Financial Services avait investi dans BlackRock en 1995 à hauteur de 240 millions de dollars quand la société avait été rachetée par PNC au groupe Blackstone.
La Norvège va prélever 4,2% cette année des ressources de son fonds souverain pour alimenter son budget, soit davantage que le taux de 2,6% prévus initialement, a annoncé ce mardi le ministère des Finances du pays. Le plafond des retraits est théoriquement fixé à 3% des encours au 1er janvier, mais il est possible d’y déroger en cas de difficultés économiques. La Norvège anticipe une récession de 4% en 2020, puis une croissance comprise entre 4% et 7% en 2021.