L’association françaisede la gestion d’actifs AFG s’est exprimée, dans le cadre de la consultation de la Commission européenne,sur le rapport final du High Level Forum portant sur l’union des marchés de capitaux publié en juin. Dans sa réponse, l’AFG indique qu’elle soutient plusieurs mesures contenues dans le rapport. Celles-ci comprennent l’amélioration de l’information aux investisseurs, la centralisation des données des émetteurs en un point d’accès donné dans l’UE, la création d’un système consolidé de publication (CTP) européen, l’allègement des règles MiFID II sur les investissements dans les PME, le renforcement du rôle de l’ESMA et de l'éducation financière ainsi que la revue du cadre réglementaire des fondseuropéens d’investissement de long terme (Eltif). Néanmoins, l’AFG constate certains manques dans le rapport du High Level Forum sur des points dont dépendront selon elle la réussite de l’union des marchés de capitaux en Europe. «Le système consolidé de publication devrait s’accompagner d’une refonte du rôle des fournisseurs de données de marché, de leur pouvoir de marché et de leurs pratiques de prix, particulièrement dans le contexte du calendrier ESG. Le succès du CTP dépendra de la qualité des données et des coûts liés aux données qui détermineront l’utilité du CTP pour l’investisseur final», poursuit l’association pour qui d’autres classes d’actifs doivent être considérées pour le CTP après les actions. L’AFG souhaite que les fournisseurs de données soient réglementés au niveau européen avec des «règles horizontales» car les acteurs du marché se retrouvent avec des problématiques d’accès à la data ou encorede manque de transparence sur les coûts des données. L’association dénonce à ce titre une situation d’"oligopole» chez les fournisseurs de données, qui sont «en position d’imposer leurs tarifs et la limitation de leur responsabilité légale». Dans sa réponse à la Commission européenne, l’AFG a également insisté sur la promotion des plans d’actionnariat salarié et des fonds de pension de compagnies transfrontalières, «clés» pour la construction de l’union des marchés de capitaux.
Les principes pour l’investissement responsable des Nations Unies comptent désormais plus de50 signataires basés en Amérique latine,dont les encours s'élevaient à 453 milliards de dollars. Le responsable de l’organisation pour l’Amérique latine hors Brésil, Edouardo Atehortua,s’est réjoui que ce «palier significatif» ait été atteint courant juillet. D’autant que l’antenne des PRI dans la région n’a été ouverte qu’en 2018. Cette hausse des signataires reflète un intérêt grandissant de l’Amérique latine hispanophone pour l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs processus d’investissement, estime-t-il. Edouardo Atehortua a ajouté qu’une poignée de régulateurs dela région ayant commencé à promouvoir l’investissement responsableont sans doute aidé à atteindre ce chiffre. Des ateliers de travail avec les 18 institutionnels latino-américains signataires sont prévus pour qu’ils puissent partager leur expérience et leurs pratiques avec d’autres entités non signataires pour le moment.
Un groupe de 38 investisseurs institutionnels, majoritairement britanniques et aux encours totaux de 3.000 milliards de dollars, a écrit à 54 entreprisespour demander qu’elles leur détaillent leur approche concernant la protection des travailleurs migrants dans le Golfe Persique. Parmi les signataires de la lettre figurent entre autres Aviva Investors, Schroders, M&G, First Sentier (ex-First State)ou encore Church of England et le Brunel Pension Partnership. Cette initiative menée par CCLA, qui gère les investissements d’organisations caritatives et religieuses au Royaume-Uni,se concentre sur les sociétés des secteurs de la constructions, du pétrole et du gaz ainsi que de l’hôtellerie. Un certain nombre de multinationales opérant dans les pays du Golfeont reçu cette lettre dont Eiffage, Bouygues, Total, Royal Dutch Shell, McDonald’s, Marriott, Hyatt, Hilton, Exxon, Samsung, Starbucks. Les investisseurs demandent également des comptes au gestionnaire américain alternatif Brookfield Asset Management sur le sujet. Ils ont exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis des pratiques de recrutement des travailleurs migrants dans cette partie du monde, notamment le paiement de commissions au coût exorbitant par les travailleurs migrants aux recruteurs et intermédiaires des agences de recrutement afin d’obtenir leurs emplois.Ces pratiquespeuvent donner lieu à la rétention de passeports des personnes concernées et à des situations de servitude pour rembourser des dettes. «Ne pas profiter de l’esclavage moderne» Le groupe d’investisseurs relateque les travailleurs migrants forment environ la moitié de la population des nations du Golfe et jusqu'à 90% de sa force de travail. La pandémie de Covid-19 a aggravé la situation de ces travailleurs, indiquent-ils, en raison des suppressions d’emplois. «Cela a laissé beaucoup de travailleurs migrants avec des dettes importantes qu’il leur sera quasiment impossible de rembourser», ajoute le groupe qui s’inquiète aussi d’une possible hausse des suicides ou d’autres dommages pour les travailleurs migrants du Golfe. Le directeur général de CCLA, Peter Hugh Smith, a déclaré: «L’organisation internationale du travail considère le paiement de commissions de recrutement comme un indicateur significatif de travail forcé avec le facteur supplémentaire de servitude pour dette qui concerne la moitié des 25 millions de cas de travail forcé dans le monde. Un quart de ces victimes du travail forcé sont des travailleurs migrants. Nous avons un devoir moral en tant qu’investisseurs de ne pas profiter de l’esclavage moderne, et ce quel que soit sa forme. CCLA continuera d’encourager la communauté des investisseurs et les entreprises à faire plus pour mettre au jour et empêcher l’esclavage moderne.» Le responsable de l’investissement responsable d’Aviva Investors, Steve Waygood, a lui déclaré que l’esclavage moderne n’avait pas sa place dans l'économie mondiale d’aujourd’hui. Pour lui,les problématiques de droits humains ont un impact matériel sur la performance des entreprises et les investisseurs reconnaissent de plus en plus les coûts de long terme associés au mauvais traitement des travailleurs. «En tant qu’actionnaires, nous avons la responsabilité d’utiliser nos droits de vote pour promouvoir le changement positif», a-t-il dit.
L’association européenne de la gestion d’actifs et de fonds Efama a recruté Vera Jotanovic en qualité d'économiste senior au sein de son équipe de recherche courant juillet. Vera Jotanovic enseignait jusqu’alors l'économétrie à l’université de Louvain en Belgique et a également passé ces deux dernières années chez le gestionnaire belge Candriam au sein de son équipe d’ingénierie quantitative.
Standard Life Aberdeen a vu son bénéfice avant impôts chuter de 30 % à 195 millions de livres au premier semestre, contre 280 millions de livres sur les six premiers mois de 2019. Les revenus de la société de gestion écossaise ont reculé à 706 millions de livres, contre 815 millions au premier semestre 2019. Cette baisse s’explique par la volatilité des marchés et les changements dans les allocations d’actifs des investisseurs. Mais surtout par la perte d’une nouvelle tranche du mandat de Lloyds Banking Group, qui a représenté un manque à gagner d’environ 50 millions de livres sur un an. Standard Life Aberdeen a dû sortir de ses encours 24,9 milliards de livres. La société de gestion écossaise a vu ses encours ressortir à 511,8 milliards de livres fin juin 2020, en repli par rapport aux 579,4 milliards de fin juin 2019 et aux 544,6 milliards de fin décembre 2019. Outre la perte du mandat de Lloyds Banking Group, la société a souffert des conditions de marché difficiles. En revanche, la société a renoué avec une collecte nette après des mois de rachats. Celle-ci est faible, de 100 millions de livres (hors mandat Lloyds Banking Group), mais elle constitue un signe encourageant pour SLA. Il s’agit du premier semestre de collecte positive depuis la fusion entre Standard Life et Aberdeen Asset Management, souligne le groupe dans ses résultats. L’opération avait été bouclée en août 2017. Au premier semestre 2019, la société voyait encore sortir 15,9 milliards de livres. SLA indique aussi avoir plusieurs mandats encore non financés en attente, pour un montant d’environ 7 milliards de livres.Par ailleurs, Standard Life Aberdeen a continué à réduire ses coûts. Les coûts d’exploitation ajustés ont été baissés de 11 % à 601 millions de livres sur un an. Cela s’explique principalement par les synergies issues de la fusion, qui se sont traduites par une baisse des effectifs et une diminution des coûts des bureaux.
Aviva Investors a affiché une collecte nette de 2 milliards de livres au premier semestre 2020, alors que la société avait décollecté de 2,2 milliards sur la période correspondante de 2019. Sur ce montant, 1,3 milliard de livres est venu de clients externes,«grâce à des contrats importants gagnés au Royaume-Uni et en Amérique du Nord», souligne Aviva Investors. L’an dernier, sur la même période, cette activité avait été en décollecte de 900 millions de livres. Les encours sous gestion d’Aviva Investors sont ressortis à 355 milliards de livres, en hausse par rapport aux 346 milliards de livres de fin 2019. Malgré cela, les revenus sont en baisse de 8 % et le bénéfice d’exploitation a été quasiment divisé par deux, de 60 millions de livres au premier semestre 2019 à 35 millions de livres. Cela s’explique par la baisse des marché et la réorientation des clients vers des actifs moins risqués.
Aberdeen Standard Investments vient de recruter Chris Robinson au sein de son équipe européenne de private equity. L’intéressé vient de Cinven où il a passé sept ans. Il est nommé senior investment director au sein du groupe de co-investissement européen. ASI gère 11 milliards d’euros dans le non coté. La société a notamment co-investi dans Primonial.
Nordea Investment Funds a pris la décision de fusionner deux de ses fonds investis en actionsasiatiques le 10 septembre prochain. Le fonds Nordea International Fund – Asian sera absorbé par le fonds Nordea 1 – Asian Stars Equity Fund lancé le 28 avril dernier.
Le 18 août prochain, un fonds de la société de gestion américaine BlackRock qui gérait 4,7milliards de dollars à fin juillet selon les données de Morningstar, va changer d’indice de référence. Le fonds BlackRock Global Funds -World Mining, qui se focalise sur les activités d’exploitation minièreet de production de métaux précieux, va ainsi troquer l’EmixGlobal Mining Constrained Weights Index pour l’indiceMSCI ACWI Metals and Mining. Selon un document consulté par NewsManagers, BlackRock explique si l’indice initial du fonds - Emix Global Mining Constrained Weights - étaitreprésentatif de l’univers d’investissement potentiel du compartiment et était conçu pour se conformer aux règles OPCVM, sa composition récente ne satisfaisait plus le gestionnaire américain. «Au cours des 24 derniers mois, suite aux mouvements des marchés, la composition de l’indice actuel a parfois été non conforme aux règles OPCVM en matière de diversification du portefeuille, et l’indice actuel a été exceptionnellement rééquilibré afin de rétablir la conformité aux règles OPCVM. Ceci a pour effet d’obliger le gestionnaire à réévaluer le niveau de risque actif pris par le compartiment. Les administrateurs estiment qu’il est dans l’intérêt des investisseurs de remplacer l’indice de référence du compartiment par l’indice MSCI ACWI Metals and Mining Index,» indique la note. BlackRock ajoute que cet indice est conçu «de manière à être moins susceptible d’enfreindre les règlès OPCVM.
La boutique de gestion allemande Feri Trust a recrutéPatrick Zenz-Spitzweg en qualité de managing director. L’intéressé évoluait depuis 2012 au sein du groupe suisse Pictet. Il était jusqu'à récemment responsable de la gestion de fortune de Pictet & Cie (Europe) à Francfort. Il remplaceFrank Straatmann, qui continuera de superviser l’unité en charge de la clientèle privée et de diriger la maison-mère Feri AG.
Le gérant de dette émergente Jean-Jacques Durand a quitté Edmond de Rothschild Asset Management, a appris Citywire Selector. L’intéressé avait rejoint la société suisse en 2011 pour superviser le fonds EdR Fund Emerging Bonds aux côtés de Romain Bordenave. Après son départ, Bordenave va gérer le fonds EdR Fund Emerging Bonds. Alain Krief, responsable de l’obligataire, devient co-gérant.
Deux nouvelles sociétés de gestion françaises ont signé les principes pour l’investissement responsable des Nations Unies, a constaté NewsManagers. Il s’agit d’Anaxis Asset Management, signataire depuis le 3 août, et d’Inter Invest Capital, signataire depuis le 27 juillet. Le premier gestionnaire est un spécialiste des fonds de dette d’entreprise tandis que le second évolue notamment dans le capital-investissement et l’immobilier et se focalise sur les territoires d’Outre-Mer. Au 7 août 2020, les PRI recensaient 266 signataires français dont 218 sociétés de gestion ou considérées comme tel, 29 investisseurs institutionnels et 19 fournisseurs de services financiers.
BlackRock a lancé début août le iShares US Medical Devices Ucits ETF, un ETF exposé à des entreprises américaines qui fabriquent et distribuent des appareils médicaux. Le fonds réplique une stratégie qui existe aux Etats-Unis depuis 2006. Le nouvel ETF cherche à suivre la performance de l’indice Dow Jones U.S. Select Medical Equipment Capped 35/20 composé de sociétés américaines qui fabriquent et distribuent des appareils médicaux comme des scanners pour les IRM, des prothèses, des stimulateurs cardiaques, des appareils à rayons X… Le fonds est coté sur Euronext Amsterdam.
Axa Investment Managers a enregistré des souscriptions nettes de 16 milliards d’euros au premier semestre, dans un contexte marqué par la crise du coronavirus. La collecte a été portée par la gamme Axa IM Core, qui a drainé 9 milliards d’euros principalement en gestion obligataire, et par Axa IM Alts, qui a attiré 5 milliards d’euros en financements structurés et en immobilier. La collecte a été stable entre le premier trimestre et le deuxième, puisque Axa IM avait annoncé 8 milliards d’euros de collecte nette sur les trois premiers mois de l’année. Les encours ont augmenté de 801 milliards d’euros fin 2019 à 815 milliards d’euros au 30 juin 2020. Les actifs moyens sous gestion s’établissent à 717milliards d’euros, en hausse de 10%. Le chiffre d’affaires de la gestion d’actifs a augmenté de 3 % à 606 millions d’euros par rapport au premier semestre 2019, principalement en raison de la hausse des commissions de gestion et des commissions liées aux transactions immobilières. Le coefficient d’exploitation opérationnel s’améliore de 0,3 point et s’établit à 71,0 %. Le résultat opérationnel de l’activité gestion d’actifs augmente de 5% à 130 millions d’euros, reflétant la croissance du chiffre d’affaires et l’amélioration du ratio d’exploitation opérationnel. Le bénéfice net a chuté de 39 % à 1.429 millions.
CaixaBank Asset Management, branche de gestion du groupe espagnol CaixaBank et gestionnaire d’actifs numéro un en termes d’encours en Espagne (46Md€ fin juin), a introduit un outil de gestion de liquidité dans les prospectus de 23 fonds, relate le quotidien Cinco Días. Il s’agit en l’occurrence du mécanisme dit de swing pricingqui prend en compte les coûts de réajustement du portefeuille dans la valeur liquidative d’un fonds. Cet outil vise notamment à protéger les investisseurs des fonds concernés lors des entrées et sorties massives d’autres investisseurs. Les fonds de CaixaBank AM désormais couverts par ce mécanisme représentent 47% des encours de la firme, soit 21,5 milliards d’euros, préciseCinco Días. Une étude dévoilée en juillet par l’AMF et la Banque de France a montré que lemécanisme deswing pricing couvrait 6% de l’actif net des fonds de droit français.
Scottish Widows investit 2 milliards de livres dans un nouveau fonds de BlackRock dédié à la transition vers une économie bas carbone qu’il a aidé à concevoir. Le fournisseur britannique de retraites devient ainsi le premier investisseur du BlackRock Climate Transition World Equity Fund. Ce fonds repose sur une nouvelle approche d’investissement basée sur des données, qui mesure l’exposition et la gestion d’une entreprise aux risques et aux opportunités de la transition climatique. Les risques et les opportunités liés aux faibles émissions de carbone ont été classés en cinq catégories : production d'énergie, technologies propres, gestion de l'énergie, gestion de l’eau et gestion des déchets. Le gérant du fonds, Jonathan Adams, mettra l’accent sur les entreprises qui sont bien préparées à la transition vers une économie bas carbone et réduira l’exposition à celles qui ne sont pas équipées. Il pourra être investi dans les entreprises de tous les secteurs et toutes les régions du monde. Le fonds comporte également un certain nombre d’exclusions : les armes controversées et nucléaires, les producteurs civils d’armes à feu (chiffre d’affaires supérieur à 5 %), les violations du Pacte mondial des Nations unies, l’exposition aux sables bitumineux et au charbon thermique (chiffre d’affaires supérieur à 5 %). Un processus systématique permet de fournir la méthodologie de notation, puis gère le portefeuille de façon optimisée par rapport à l’indice de référence parent MSCI World Index.
Mediolanum International Funds Ltd, la plate-forme européenne de gestion d’actifs de l’italienne Banca Mediolanum, vient de recruter Patrick McKenna comme gérant de portefeuilles actions au sein de l’équipe de multigestion. Il sera basé à Dublin et rattaché à Eoin Donegan, responsable de l’équipe multigestion. Patrick McKenna vient de Saunderson House, une société anglo-saxonne de gestion de fortune où il s’est occupé de sélection de gérants et de recherche macroéconomique. Il a aussi travaillé pour Goldman Sachs et Aon. Chez Mediolanum AM, il sera en charge de la gestion des stratégies actions dans le cadre de la multigestion et il travaillera en étroite collaboration avec l’équipe de recherche et de sélection de gérants. Il sera impliqué dans l’ensemble du processus d’investissement, y compris l’allocation d’actifs, la sélection de gérants et la construction de portefeuilles.
NN IP vient de recruter Roeland Dietvorst en qualité de «lead behavioural scientist». Il fera partie de l’équipe innovations à la Haye et sera rattaché à Arnoud Diemers, responsable de l’investissement responsable et de l’innovation. Roeland Dietvorst utilisera sa connaissance des sciences comportementales et des neurosciences et en appliquera les techniques pour mieux comprendre comment l’élaboration d’informations conduit à la prise de décision afin d’améliorer le processus d’investissement. Roeland Dietvorst est un spécialiste de la compréhension des biais cognitifs et des dynamiques entre les processus mentaux automatiques et ceux qui sont délibérés. Il a fondé Alpha.One, une société spécialisée dans la neuroscience du consommateur. Il donne aussi des cours dans diverses universités et écoles de commerce.
Mirova a levé 132 millions de dollars pour Althelia Sustainable Ocean Fund, son fonds d’investissement dédié au financement de projets et entreprises innovantes dans l’univers marin et côtier. Le closing a été annoncé mercredi par la filiale de Natixis dédiée aux investissements durables. Le fonds, surnommé SOF, est investi dans des entreprises non cotées et des projets qui soutiennent le développement d’une économie maritime durable. Trois domaines clés de l’économie bleue sont ciblés: la pêche durable, la gestion des déchets et la conservation des océans. Géré par Simon Dent et David Barley, le SOF est déjà engagé dans le financement de sept projets, dans divers domaines tels que la production durable de produits de la mer, la lutte contre les déchets marins et la pollution plastique, et la création de nouvelles zones marines protégées. «Les nombreux dommages que nous infligeons à nos océans, la surpêche, l’acidification des océans et la détérioration des écosystèmes dû aux déchets et à la pollution plastique, continuent de menacer notre existence tant sur le plan économique qu’écologique», déplore Simon Dent, directeur des investissements bleus chez Mirova Natural Capital, la filiale à 100% de Mirova basée à Londres qui conseille le fonds. «La levée finale du fonds Althelia Sustainable Ocean Fund nous permettra, avec le soutien de nos investisseurs, de contribuer à résoudre ces problèmes au moyen d’investissements dédiés dans des projets à fort impact», a-t-il poursuivi. Parmi les investisseurs figurent la Banque européenne d’investissement, Axa Investment Managers et la banque de développement néerlandaise FMO, ainsi que des gestionnaires de patrimoine et des fondations basés aux États-Unis par l’intermédiaire du groupe Caprock et de la Banque interaméricaine de développement. Le SOF a été créé en partenariat avec Conservation International et l’Environmental Defense Fund. Cette collaboration avec des organisations environnementales oriente les investissements vers des projets respectant les meilleures normes environnementales et permet une meilleure collaboration avec les intervenants locaux, y compris les collectivités et les gouvernements. Le fonds bénéficie également d’un partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ainsi que d’une garantie de partage des risques par l’intermédiaire de la Development Credit Authority (DCA) de l’USAID, qui fournira des garanties de prêts directement aux investissements réalisés par le fonds. L’équipe du SOF a par ailleurs noué de nouveaux partenariats avec Eunomia et KFW pour promouvoir une étude sur l’économie circulaire dans les Caraïbes, où le taux de recyclage des plastiques est actuellement parmi les plus bas au monde. Cette collaboration permettra également le lancement d’un projet « carbone bleu» visant à soutenir le développement des mangroves, une solution naturelle stratégique pour atténuer le changement climatique. Le SOF fait partie de la plateforme d’investissement de Mirova spécialisée dans le capital naturel, qui représente plus de 400 millions de dollars sous gestion. L’équipe d’investissement s’est récemment agrandie avec l’arrivée d’Antoine Rougier en tant que directeur technique, ainsi que Lisa Hubert et Trip O’Shea en qualité de chargés d’investissement pour appuyer le déploiement de la stratégie.
Legal & General Investment Management a enregistré une collecte nette de 6,2 milliards de livres au premier semestre pour sa clientèle externe malgré la crise du coronavirus. Cette collecte est néanmoins dix fois moins importante que celle du premier semestre 2019, qui s’élevait à 60,3 milliards de livres. La collecte a principalement concerné les solutions, qui ont drainé 8,3 milliards de livres, alors que les fonds indiciels ont vu sortir 4,4 milliards de livres. L’activité internationale, l’un des piliers de la croissance récente de LGIM, a subi des rachats nets de 3,2 milliards de livres au premier semestre, alors que l’activité avait drainé 44,6 milliards un an plus tôt. Cela masque toutefois des disparités entre régions. Ainsi, LGIM a collecté 5,2 milliards de livres en Asie, tandis que les clients aux Etats-Unis ont opéré des rachats. Les encours internationaux restent élevés à 385 milliards de livres, en hausse de 4 % par rapport à fin 2019. Ces trois dernières années, les encours sous gestion internationaux de LGIM ont presque doublé pour atteindre 385 milliards de livres, soit 31 % des encours totaux de LGIM. LGIM prévoit de continuer à faire grandir les encours internationaux de manière rentable sur le moyen terme, avec un accent particulier sur les Etats-Unis, l’Asie et l’Europe, souligne le groupe dans ses résultats. Les encours de LGIM sont ressortis à 1.240,6 milliards de livres, en hausse par rapport à la fin du premier semestre 2019 (1.135 milliards) et par rapport à fin 2019 (1.196,2 milliards). Les revenus ont augmenté de 8 % sur un an à 467 millions de livres, tandis que les coûts ont progressé en raison d’investissements dans la croissance de la société. Le bénéfice d’exploitation ressort en hausse de 2 % à 196 millions de livres.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé mercredi une accentuation du soutien à la fillère viticole, le montant du plan dédié passant de 170 à 250 millions d’euros. «Nous veillerons (...) à ce que ces aides puissent être distribuées le plus rapidement possible», a-t-il précisé lors d’un déplacement dans le Cher. Le gouvernement français avait déjà présenté le 11 mai un premier plan de soutien de 140 millions, complété par une enveloppe de 30 millions d’euros supplémentaires fin mai.
Eurazeo a annoncé hier avoir obtenu de la part des Nations unies la note la plus élevée (A+) en matière ESG dans les quatre catégories d’évaluation afférentes à ses métiers : Strategy & Governance, Private Equity (indirect), Fixed Income (direct), Private Equity (direct). La société d’investissement devance ainsi les scores médians du secteur dans chacune d’entre elles. Lancés en 2006, les Principes pour l’investissement responsables des Nations Uues (UN PRI) sont la première initiative mondiale en matière d’investissement responsable avec plus de 3.000 signataires à travers le monde. Ils constituent un ensemble volontaire de principes d’investissement visant à intégrer les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les pratiques d’investissement.
La Securities and Exchange Commission (SEC) a transmis une demande d’information à AllianzGI US au sujet de ses fonds structurés Alpha, pour la gestion desquels un fonds de pension a déjà déposé plainte en juillet dernier. L’assureur a évoqué le sujet lors de la présentation de ses résultats semestriels et le litige figure dans la partie «contentieux» du rapport à fin juin. «Des plaintes ont été déposées contre certaines entités d’AllianzGI ainsi que contre, en partie, Allianz SE et Allianz AM devant la cour fédérale du district Sud de New York, en lien avec les pertes déplorées par des investisseurs dans les fonds structurés Alpha d’AllianzGI pendant le marasme économique dû au Covid-19», reconnait l’assureur. Il ajoute «s’attendre à ce que d’autres investisseurs de ces fonds entreprennent des actions similaires». Allianz analyse ces plaintes et a l’intention de se défendre vigoureusement contre les allégations qu’elles contiennent. Il ajoute cependant qu’il coopère pleinement avec la SEC pour répondre à ses interrogations.
L’association européenne des fonds et de la gestion d’actifs, Efama, a écrit une lettre à la commission européenne afin de demander l’extension «immédiate» de l’exemption pour les fonds Ucits d’utiliser les documents d’information clé pour l’investisseur (DICI ou KIID en anglais) tels que proposés par la réglementationPriips (packaged retail and insurance-based investment products). Celle-ci, qui vise à protéger les investisseurs retail, prévoyait une transition du DICI des fonds Ucits à celui de la réglementationPriips au 1er janvier 2022. L’Efama suggère que cette date limite ne saurait être respectée par les sociétés de gestion «car il faut laisser suffisamment de temps à l’industrie pour mettre en oeuvre ces changements». Ainsi, l’Efama demande à la commission européenne que l’exemption pour les fonds Ucits dure au moins jusqu'à ce qu’une révision totale de la réglementation Priips (niveau 1 et 2 dont une période de 12 mois de mise en oeuvre) soit effectuée. L’association estime «inévitable» la revue du niveau 1 de Priips qu’elle demande «urgemment». La requête de l’Efama fait suite au fait que les autorités de supervision européennes ont échoué durant les 18 derniers mois à résoudre les problèmes liés au documentd’information clé pour l’investisseur de la réglementation Priips. «Après une récente communication des autorités de supervision européennes à la commission européenne sur le fait qu’elles n’avaient pas trouvé d’accord sur la révision des standards réglementaires techniques (RTS)de Priips, le régimePriips tout entier se trouve dans le flou. Cela place les institutions européennes ainsi que les acteurs du marché en terrain inconnu en termes de processus législatif», a notamment déclaré Tanguy van de Werve, directeur général de l’Efama.
La gestion d’actifs pour compte de tiers d’Allianz a enregistré des souscriptions nettes de 25,8 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020. Cette collecte a été principalement tirée par sa filiale Pimco, qui a drainé 22,8 milliards d’euros. Allianz Global Investors a de son côté attiré 3 milliards d’euros. Au premier trimestre, Pimco avait décollecté de 43 milliards d’euros, tandis qu’Allianz GI avait rendu 3,4 milliards aux investisseurs. Les encours sous gestion pour compte de tiers d’Allianz sont remontés à 1.658 milliards d’euros fin juin 2020, après 1.557 milliards fin mars 2020. Ils restent inférieurs au niveau de fin 2019, date à laquelle ils atteignaient1.686 milliards d’euros. Sur les 1.658 milliards d’euros, 1.319 milliards d’euros sont gérés par Pimco et 339 milliards par Allianz GI. En ajoutant les 592 milliards d’actifs du groupe Allianz, l’assureur allemand affiche 2.250 milliards d’euros d’encours. Le bénéfice d’exploitation de la gestion d’actifs a décliné à 640 millions d’euros au deuxième trimestre, en raison d’un niveau plus faible de commissions de performance et d’une hausse des dépenses. La baisse a été plus forte pour Allianz GI (-17,4 %) que pour Pimco (-2 %). Le coefficient d’exploitation a augmenté de 1,7 point à 62,8 % au deuxième trimestre 2020 par rapport au deuxième trimestre 2019. Au premier semestre 2020, les revenus d’exploitation ont augmenté de 5,2 % sur un an à 3,5 milliards d’euros. Le coefficient d’exploitation est resté inchangé à 62,2 %. Le bénéfice d’exploitation a augmenté de 5,4 % à 1,32 milliardd’euros.
Le gouvernement espagnol a donné son feu vert pour le rachat total de l’antenne espagnole de Banque Degroof Petercam par Andbank España. La succursale hispanique du groupe belge évoluait dans la gestion d’actifs et dans la banque privée à travers Degroof Petercam SGIIC et dans la banque d’investissementviaDegroof Petercam Corporate Finance Spain. Ses encours s'élevaient à 1,3 milliard d’euros en juin.Il s’agit de la troisième acquisition d’Andbank en deux ans après celles de Merchbanc en 2018 et Esfera Capital, plus tôt en 2020.
L’ETF SPDR Gold Shares est devenu l’un des principaux détenteurs d’or, dépassant même les banques centrales du Japon et de l’Inde, rapporte le Financial Times. Le fonds détient 1.258 tonnes d’or détenues dans les coffres de Londres de HSBC. Lundi et mardi, il a acquis 15 tonnes supplémentaires. Le SPDR Gold Shares est un ETF créé par State Street et le World Gold Council qui détient des lingots physiques plutôt que de simples dérivés financiers. Il connaît un vif succès cette année, les investisseurs se ruant sur le métal précieux. Le cours de l’or a encore grimpé mardi, atteignant 2.000 dollars l’once pour la première fois.
La famille Johnson, à l’origine de Fidelity, est sans nul doute la plus puissante et la plus fortunée de la ville américaine de Boston. Mais elle reste très discrète, voire secrète, constate Bloomberg dans un long article consacré à cette dynastie. Son empire s’étend de Boston à Londres, Tokyo et le Texas, et couvre des entreprises allant des hôpitaux à la fibre optique. Sur trois générations, les Johnson ont amassé la huitième plus grosse fortune familiale au monde, et elle a plus que doublé ces cinq dernières années, la hausse des marchés actions ayant dopé les revenus et les bénéfices de Fidelity, note Bloomberg. Pour se diversifier, la famille Johnson s’intéresse à des actifs réels comme l’immobilier et le schiste du Texas. Mais elle investit aussi dans des start-ups technologiques et pharmaceutiques à forte croissance. Contrairement à de nombreuses familles qui séparent les investissements personnels de l’exploitation de l’entreprise, les intérêts des Johnson sont étroitement liés à FMR LLC, la société mère de Fidelity Investments, dont ils détiennent 49 %. La famille détient des participations dans plus de 190 entreprises par le biais de F-Prim, une société de capital-risque. La plupart des investissements dans le non coté ont été placés sous l'égide de FMR jusqu’en 2018, date à laquelle une restructuration visant à simplifier les états financiers de l’entreprise a entraîné une filialisation des investissements. La même chose s’est produite l’année dernière chez Fidelity International, où une division appelée Eight Roads, qui investissait dans l’immobilier et les entreprises privées, a été séparée de ses activités.