La société de gestion Carmignac a annoncé un changement au sein du fonds de droit français Carmignac Investissement Latitude, un fonds nourricier investi au minimum à 85 % en parts de son fonds maître, leFCPCarmignac Investissement, un fonds d’actions internationales. Dans une lettre aux porteurs, elle indique avoir «sollicité auprès de l’Autorité des marchés financiers l’agrément du fonds en tant qu’OPCVM(Organisme de Placement Collectif en Valeurs mobilières) conforme aux règles d’investissement et d’information de la Directive 2009/65/CE», rendant le fonds accessible à tous les investisseurs en Europe. Le gérant explique que cette transformation est possible grâce à la modification des règles d’investissement du fonds. «En effet, les instruments dérivés seront maintenant utilisés exclusivement à des fins de couverture, principalement des risques actions et devises de son fonds maître. Cette modification a également vocation à simplifier l’objectif du fonds et à aligner le processus d’investissement avec les attentes de nos clients : offrir une exposition aux marchés actions internationaux tout en visant à limiter le repli de la performance dans les phases de baisse. La performance du fonds nourricier sera donc différente de celle du fonds maître en raison de la couverture contre les risques actions et devises ainsi que de ses propres frais», précise-t-il. Ces modifications ont été approuvées par l’Autorité des marchés financiers en date du 28 juillet 2020 et seront effectives à compter du 15 septembre 2020. Le fonds, lancé en 2005, affiche un encours de 171 millions d’euros et est co-géré par Frédéric Leroux, responsable de l’Équipe Cross Asset et membre du comité d’Investissement Stratégique de Carmignac, et Ozgur Kalenci (depuis 2018). Par ailleurs, la gestion financière du fonds n’est plus déléguée partiellement à Carmignac Gestion Luxembourg, mais est entièrement assumée par Carmignac Gestion. L’indicateur de référencedu fonds est aussi modifié et devient l’indicateur composite 50% MSCI All Countries World USD et 50 % ESTER (taux d’intérêt interbancaire). Ce nouvel indicateur est plus représentatif de la nouvelle stratégie d’investissement du fonds qui a principalement vocation à couvrir le risque actions de son fonds maître.
Et de deux. Le réseau d’investissement iM Global Partner va confier un autre fonds Oyster à Zadig Asset Management, une société de gestion dans laquelle il a pris 20 % en janvier dernier. Le fonds en question, Oyster Continental Europe Selection, répliquera Memnon European Equity, la stratégie historique de la boutique de gestion. Il change de nom pour devenir Oyster Europe. L’évolution de ce fonds s’inscrit dans le cadre de la refonte de la gamme Oyster, acquise en février dernier par iM Global Partner à Syz. Oyster Continental Europe Selection était géré jusqu’à présent par Mike Clements chez Syz Asset Management. Ce gérant pilotait également Oyster European Opportunities, le fonds phare de la gamme Oyster (130 millions d’euros), lui aussi repris par Zadig AM. Les deux fonds coexisteront Le fonds nouvelle version sera désormais aux mains de Laurent Saglio et Vincent Bourgeois, deux associés de Zadig. L’univers d’investissement restera celui des actions européennes hors Royaume-Uni, sachant que Memnon se présente comme «une gestion concentrée de stock-picking». Avec Oyster Continental Europe Selection, Zadig AM récupère un fonds d’un encours limité à 18 millions d’euros à fin juillet 2020. Memnon affiche de son côté un encours de 699 millions. Mais ce nouveau fonds devrait permettre de faire grandir la stratégie et de toucher une autre clientèle. Interrogée sur une éventuelle fusion des deux produits, une porte-parole d’iM Global Partner a déclaré que les deux fonds coexisteront. «Ils seront distribués par des canaux de distribution différents», assure-t-elle. Sur les 25 fonds de la gamme Oyster repris par iM Global Partner, représentant 1,5 milliard d’euros, une bonne moitiédoit subir des transformations. Plusieurs changements ont déjà été annoncés, sachant que le chantier a vocation à être terminé avant la fin de l’été.
Les souscriptions nettes aux fonds norvégiens se sont élevées à 15,2 milliards de couronnes norvégiennes (NOK) en juillet,selon les dernières données de la Norwegian Funds Association (VFF). Les fonds fixed income ont collecté 10,8 milliards de NOK et les fonds d’actions enregistré des entrées de 4,7 milliards de NOK. Le total des actifs a augmenté de 2,3% pour atteindre 1.339 milliards NOK. La contribution nette des investisseurs particuliers aux fonds communs de placement souscrits en juillet s’est élevée à 2,3 milliards de NOK. Sur ce total, les fonds d’actions et mixtes ont rapporté 1,6 milliard de NOK, tandis que les fonds fixed income représentaient 0,8 milliard de NOK. VFF indique qu’il s’agit du quatrième mois consécutif de souscriptions nettes positives dans les fonds. En 2020 jusqu'à présent, les investisseurs particuliers norvégiens ont acheté des fonds communs de placement pour 5 milliards de NOK nets. Le total des actifs s'élève à 241 milliards NOK. «Les investisseurs particuliers ont continué à épargner régulièrement malgré les eaux très confuses dans lesquelles nous naviguons. Cela indique qu’ils ont lu et compris le mode d’emploi pour les économies à long terme», a déclaré Bernt S. Zakariassen, directeur général de VFF. Quant aux investisseurs institutionnels, qui comprennent notamment les compagnies d’assurance, les fonds de pension et les municipalités, ils ont apporté 8,9 milliards de NOK d’argent frais, les fonds fixed income (8,6 milliards de NOK) éclipsant les fonds actions (0,4 milliard de NOK). Les investisseurs étrangers ont acheté des fonds norvégiens d’une valeur de 1,1 milliard de NOK.
Dans un communiqué, la fintech Avaloq a fait savoir qu’elle avait remporté un appel d’offre «très disputé» auprès de la banque espagnole Bankia, pour la création d’une solution visant à développer davantage son activité de gestion de patrimoine. Bankia constitue le premier client bancaire espagnol de l’entreprise wealthtech. La solution vsera la clientèle traditionnelle de banque privée mais aussi de banque de détail qui, selon Bankia, pourra être mieux servie grâce à des analyses de données globales et une plus grande personnalisation des services. Le plan stratégique sur trois ans de Bankia implique une augmentation des actifs gérés de la clientèle aisée, et la création de nouveaux produits de conseil et de gestion d’actifs.
Julius Baer a conclu avec le Beijing International Wealth Management Institute un partenariat dans le but d'établir des standards pour la formation des gestionnaires de fortune en Chine. L’établissement suisse, fondé il y a 130 ans, souligne être la première société étrangère à être partenaire de l’institut. Le Beijing International Wealth Management Institute est né du soutient du gouvernement municipal de Pékin et de la subdivision Tongzhou. D’autres partenaires incluent des sociétés telles que Chinastone Capital, Beijing International Fortune Center, Caijing and Barron’s China, ainsi que l’association Swiss-China World Silk Road.
Les hedge funds dans le monde ont enregistré des souscriptions nettes de 21,3 milliards de dollars en juillet, selon les chiffres préliminaires d’Eurekahedge. Grâce à un effet performance de 22,1 milliards de dollars, les encours ont augmenté à 2.151,6 milliards de dollars à fin juillet. Sur les sept premiers mois de l’année, le secteur a accusé des rachats nets à hauteur de 76 milliards de dollars. Et l’effet performance est aussi négatif, de 75 milliards de dollars.
Les femmes qui rejoignent le métier de la gestion d’actifs ont presque doublé ces quatre dernières années, montrent des données du CFA Institute compilées pour Money Marketing. En 2015, 4.348 femmes ont intégré le programme Chartered Financial Analyst, une formation professionnelle de troisième cycle pour les professionnels de l’investissement et de la finance gérée par le CFA Institute. Quatre ans plus tard, elles étaient 8.059 à le faire. Dans le même temps, les candidats masculins sont passés de seulement 9.235 à 10.491 personnes.
Le Livret A a enregistré une collecte nette positive de 1,85 milliard d’euros au mois de juillet, selon les chiffres publiés par la Caisses des Dépôts. Le livret d'épargne préféré des Français poursuit donc sur sa lancée positive mais avec un certain ralentissement depuis son record d’avril (5,46 milliards collectés contre3,98 en mai et 2,96 milliards d’euros en juin. Ce niveau «n’en demeure pas moins supérieur à la moyenne des mois de juillet de ces dix dernières années (0,4 milliard d’euros en moyenne), note Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne Sur les sept premiers mois de l’année, la collecte cumulée atteint 22,25 milliards d’euros, ce qui constitue le meilleur résultat jamais enregistré par le Livret A. Il affiche un encours historique de 320,8milliards d’euros. Le Livret de Développement Durable et Solidaire a, de son côté, également enregistré une collecte positive de 640 millions d’euros pour atteindre118,7 milliards d’euros.
DWS a nommé Sven Württemberger au poste de directeur des ventes en Suisse, indique Allnews.Sven Württemberger a rejoint DWS en Suisse en 2017 et a précédemment occupé les postes de responsable des ventes passives en Suisse et en Israël et de responsable des ventes actives pour les banques privées. DWS a annoncé il y a quelques jours avant la nomination d’un nouveau CEO pour la Suisse.
La société italienne de private equity Clessidra est en pleine réorganisation, selon des informations de Milano FInanza. Italmobiliare, la holding cotée de la famille Pesenti qui a racheté la boutique italienne il y a quelques années, va créer une nouvelle société appelée Clessidra Holding. Elle servira de point de référence pour la gestion des deux activités exercées par Clessidra : l’activité traditionnelle de private equity et la gestion plus récente de créances douteuses. Par ailleurs, MF annonce le lancement d’un quatrième fonds, après Clessidra Capital Partners 3.
iM Global Partner a confié le fonds Oyster Equity Premia Global à Dynamic Beta Investments, l’une des sociétés dans laquelle elle détient une participation de 45 %. L’information, d’abord relayée sur Citywire, a été confirmée à NewsManagers. Le fonds a donc été renommé Oyster Stable Return. Benoît Vaucher, qui le gérait dernièrement chez Syz Asset Management, a quitté le groupe. Avant cela, le fonds était piloté par Guido Bolliger. Ce changement s’inscrit dans le cadre de la refonte de la gamme Oyster par iM Global Partner qui l’a rachetée en février à Syz. Plusieurs fonds ont déjà été remaniés, dont le célèbre Oyster European Opportunities, transformé en Oyster Sustainable Europe et transféré à Zadig Asset Management. Sur les 25 fonds de la gamme Oyster repris par iM Global Partner, représentant 1,5 milliard d’euros, une bonne moitiésubira des transformations. Cela concernera à la fois des fonds gérés par Syz AM (qui représentent 80 % de la gamme) et d’autres gérés par des gérants externes.
Le retour de la volatilité avec la crise du coronavirus a favorisé la renaissance de nombreux hedge funds macro, dont certains ont enregistré des gains inégalés depuis leur apogée dans les années 1990, rapporte le Financial Times. Le principal fonds de Brevan Howard a gagné 21 % au premier semestre 2020. Le fonds phare de Tudor Investment Corporation est en hausse de 8 % à fin juillet. Et Rokos Capital Management a grimpé de 24 % à fin juillet. Caxton Associates a dégagé une performance de 31 % cette année. Moore Capital est en hausse de 24 % sur les sept premiers mois de l’année.
Ludovic Vauthier, l’ancien responsable des actions émergentes d’Edmond de Rothschild Asset Management, va conseiller une nouvelle stratégie actions monde de Sanso Investment Solutions, rapport Citywire Selector. Le nom de cette nouvelle stratégie est Luz Global Pricing Power. Elle sera investie dans des valeurs de croissance à l’échelle mondiale. Ludovic Vauthier gérera le fonds via sa société de conseil Luz fondée en mars 2020.
Le gérant suédois Eric Strand, spécialisé dans l’or et l’argent, est en passe de lancer un fonds sur les investissements verts. Eric Strand a créé l’an dernier la société de gestion AUAG Fonder après avoir quitté Pacific Fonder. Son premier fonds à voir le jour était le AUAG Silver Bullet, centré sur les sociétés de mines d’argent. Son nouveau fonds, AUAG Precious Green vient de recevoir le feu vert de l’autorité suédoise de surveillance financière. Le fonds se base sur une allocation classique de 60 % actions et 40 % obligations. La poche actions se focalise sur les entreprises «qui permettent de créer un nouveau monde vert». Cela inclut une vingtaine de sociétés opérant dans les énergies vertes, les matières premières vertes et l’efficience verte. La partie obligataire est remplacée par une exposition aux métaux précieux, avec un accent sur l’or. Pour le gérant, cela offre une protection du portefeuille plus forte que celle des obligations. AUAG souligne que ces deux poches ont une faible corrélation.
LGIM Real Assets a nommé Rob Codling gérant du fonds immobilier Managed Property Fund qui pèse 3,2 milliards de livres. L’intéressé travaille chez Legal & General depuis 2012. Il gérait jusqu’ici un mandat sur l’immobilier de 500 millions de livres, qui va être confié à Ali Farrell. Cette dernière a rejoint LGIM Real Assets en 2015.
Le Conseil fédéral suisse a adopté le 19 août un «message» visant à modifier la loi sur les placements collectifs de capitaux (LPCC) afin de créer une catégorie de fonds qui offre aux investisseurs qualifiés une alternative aux produits étrangers similaires, avec une mise en oeuvre assouplie. L’association suisse des fonds, la Sfama (Swiss Funds & Asset Management Association) a indiqué soutenir ce projet, car sa mise en œuvre est une étape importante, selon elle, vers l’amélioration de la compétitivité du marché suisse de gestion de fonds et de l’asset management. Après la commission chargée de l’examen préalable, le Parlement devrait examiner le projet lors de la session d’hiver 2020. Son entrée en vigueur est attendue pour 2022.
La Française, une société de gestion qui dispose d’une filiale immobilière commercialisant des SCPI, a indiqué il y a quelques jours qu’elle avait encaissé entre 75% et 80% des loyers de ses 2.000 locataires pendant le confinement. Environ 600 d’entre eux ont fait des demandes d’accompagnement. Dans un post sur Linkedin, La Française explique que «ce résultat, porté par la résilience sans surprise des bureaux, se situe dans la fourchette haute des scénarios établis pendant le confinement. Deux SCPI distribueront donc l’acompte habituel, et les autres entre 65 et 70%. Une seule ramènera sa distribution à 50% du fait d’une plus forte proportion de TPE/PME dans ses locataires. Nous avons volontairement répercuté la baisse des loyers encaissés afin de ne pas avoir recours aux réserves des SCPI».
Mark Martin, le gérant des fonds Liontrust UK Mid Cap et UK Opportunities (88 millions et 10 millions de livres), a été placé en «gardening leave» avec effet immédiat, suite à la fusion de ses fonds dans le UK Growth, rapporte Investment Week. Le UK Growth affiche un encours de 480 millions de livres et est géré par Anthony Cross et Julian Fosh. Les fonds UK Mid Cap et UK Opportunities avaient un encours de respectivement 88 millions et 10 millions de livres.
Ivan Larsen a quitté Danske Bank Asset Management où il était gérant principal pour le fonds European Small Cap, annonce-t-il sur son profil Linked-In. L’intéressé avait créé le fonds en 2004. Le fonds sera repris par Christian Rasmussen, qui travaille avec Ivan Larsen depuis 2011.
Degroof Petercam Asset Management est parvenu à collecter près d’un milliard d’euros au premier semestre 2020. Les actifs sous gestion sont demeurés «stables» à 37,2 milliards d’euros, «grâce aux apports nets des institutionnels qui ont partiellement compensé le recul dû aux marchés». DPAM a bénéficié «de flux très positifs au premier trimestre. Ils émanaient de clients finaux institutionnels ainsi que de la section paneuropéenne de distribution. Au deuxième trimestre, (…) les flux sont redevenus positifs au mois de mai», détaille la société de gestion belge. «Sur la base des éléments connus au moment de cette publication, notre activité devrait connaître au troisième trimestre une évolution en ligne avec celle du premier semestre», anticipe Hugo Lasat, directeur général de DPAM.
M&G a recommandé à son personnel de continuer à travailler depuis son domicile jusqu'à la fin de l’année, en raison de la pandémie de Covid-19. «Notre priorité est de nous assurer de la santé et du bien-être de nos collaborateurs», a indiqué à Bloomberg une porte-parole de la société britannique de gestion d’actifs. Avant M&G, d’autres asset managers ont demandé à leurs salariés de privilégier le télétravail, notamment Schroders. Dès juin, Standard Life Aberdeen avait annoncé que le télétravail était l’option prioritaire.
Alger Funds a déposé un dossier pour lancer un ETF actif et semi-transparent qui sera géré par la gérante star Amy Zhang, selon des informations de Citywire Pro Buyer. Selon des documents fournis à la SEC, le Alger Mid Cap 40 ETF sera lancé en 2021. Amy Zhang gère plusieurs fonds dont le Alger Small Cap Growth, le Alger Small Cap Focus et le Alger Mid Cap Focus.
La société de gestion norvégienne Odin Fonder a recruté Carolina Elvind en tant qu’analyste spécialisée dans les petites capitalisations. L’intéressée vient de Danske Bank où elle a travaillé comme analyste pendant trois ans. Carolina Elvind rejoindra l’équipe qu’Odin est en train de constituer pour gérer son nouveau fonds de petites capitalisations lancé en janvier dernier. Cette équipe, basée à Stockholm, se compose aussi du gérant Jonathan Schönbäck et de l’analyste Christian Bratterud. Par ailleurs, Odin a annoncé que Harald Nissen et Håvard Opland prendront la responsabilité du fonds Odin Global. Le premier travaille au sein de la société norvégienne depuis 2010 et est co-gérant d’Odin Global depuis juillet 2015. Håvard Opland officie chez Odin depuis 2006 et est co-gérant d’Odin Global depuis septembre 2016. Les deux gèrent aussi d’autres fonds (Odin USA et Odin Europe, respectivement). Odin Fastighet, le fonds de la société sur l’immobilier, sera confié à Nils Hast, qui travaille chez Odin depuis 2011. L’intéressé est actuellement gérant d’Odin Kreditt. Ces nominations font suite aux départs d’Oddbjørn Dybvad, qui était responsable d’Odin Global, et d’Øystein Bogfjellmo, responsable d’Odin Fastighet.
Degroof Petercam Asset Management est parvenu à collecter près d’un milliard d’euros au premier semestre 2020. Les actifs sous gestion sont demeurés «stables» à 37,2 milliards d’euros, «grâce aux apports nets des institutionnels qui ont partiellement compensé le recul dû aux marchés». DPAM a bénéficié «de flux très positifs au 1er trimestre. Ils émanaient de clients finaux institutionnels ainsi que de la section paneuropéenne de distribution. Au 2e trimestre, (…) les flux sont redevenus positifs au mois de mai. Ces apports provenaient tant de l’international que du marché domestique, et ils ont été positifs pour tous les pays dans lesquels l’entreprise est active. A noter qu’ils étaient supérieurs à la moyenne pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse», détaille la société de gestion belge. Aussi bien les stratégies obligataires que actions ont connu une collecte positive. Les stratégies d’actions durables sont celles qui ont rencontré le plus grand succès, aussi bien sur un univers mondial, européen ou multithématique. Cette dernière stratégie a franchi le seuil du milliard d’euros début juillet. Les stratégies durables de DPAM ont progressé de plus de 1,5 milliard d’euros depuis le début 2020 et elles totalisent dorénavant 9,6 milliards d’actifs sous gestion. «Sur la base des éléments connus au moment de cette publication, notre activité devrait connaître au 3ème trimestre une évolution en ligne avec celle du 1er semestre », a anticipé Hugo Lasat, CEO de DPAM.
M&G rapatrie 13 milliards de dollars d’actifs de Prudential logés chez Eastspring Investments, rapporte AsianInvestor. Cet argent devrait être confié à la nouvelle équipe actions asiatiques de M&G à Londres. M&G a déjà transféré 7,3 milliards de dollars d’Eastspring au premier semestre 2020. Quelque 6 milliards de dollars supplémentaires sont attendus au second semestre, selon Mike Wells, le directeur général de Prudential.
«Crise ou pas, le groupe VP Bank regarde l’avenir avec confiance», écrit ce matin la banque privée liechtensteinoise. Elle doit toutefois concéder qu’après un effondrement de moitié de ses bénéfices semestriels, ses objectifs pour 2025 sont décalés d’un an, à 2026. La banque cotée en Suisse a publié un résultat net pour le premier semestre de 14,4 millions de francs, moins de la moitié de celui publié pour la même période 2019. Elle l’explique en partie par la revalorisation à la baisse d’une position de crédit en mars dernier dont elle ne donne pas le nom. VP Bank a tout de même collecté 952,5 millions d’argent frais, un niveau légèrement inférieur au 1,2 milliard rapporté un an plus tôt. Les encours sous gestion ont reculé de 7,6% par rapport à fin 2019, à 6,40 milliards de francs. La banque s’est fixée comme objectifsstratégiques pour 2026 une collecte nette d’au moins 4%, une marge bénéficiaire d’au moins 15 points de base, un ratio coûts/revenus inférieur à 70% et un ratio de fonds propres durs (Tier 1) de plus de 20%. Elle conserve également son objectif d’un résultat net de 100 millions de francs.
Une victoire de Joe Biden et Kamala Harris lors de la présidentielle aux Etats-Unis sera «désastreuse», a déclaré Mark Mobius, l’ancien gérant star de Franklin Templeton, à Financial News. En revanche, le fondateur de Mobius Capital Partners estime que si Donald Trump l’emporte, cela dopera les marchés actions. «Son objectif est que les gens retournent travailler, de réduire le chômage et plus généralement de dynamiser l’économie».
La Banque Reyl a donnée naissance en octobre dernier à Asteria Investment Managers, sa nouvelle filiale dédiée à la finance d’impact. Dans un entretien à Allnews, Katia Coudray, CEO, annonce que la nouvelle société vient d’obtenir la licence de gestionnaire de fonds, celle de gestion individuelle et de conseil. Elle ajoute préparer le lancement de fonds climatiques liquides cet automne. De plus, la société est en mesure d’offrir des mandats de gestion spécialisés en actions, obligations et mixtes, tous articulés autour de la génération d’impact positif sur deux thèmes : Planet et People. «Notre modèle d’affaires vise à offrir des stratégies génératrices d’impact dans toutes les classes d’actifs, afin de donner l’accès au plus grand nombre et de combler le besoin en financement de cette industrie», explique Katia Coudray. «Nous commençons par les actions et les obligations cotées thématiques, à moyen terme nous prévoyons de lancer une stratégie de dette privée, incluant de la microfinance ainsi que des projets d’énergie renouvelable et à plus long terme nous envisageons être actifs sur le private equity. Dans toutes nos stratégies, nous plaçons la génération d’impact et la performance sur un pied d’égalité, notre objectif consistant à offrir le profil de rendement et de risque d’une classe d’actif traditionnelle avec la génération d’impact en plus», détaille-t-elle.