La société d’investissement Wendel a annoncé ce 22 mars avoir choisi Nicolas ver Hulst pour succéder à François de Wendel à la présidence du conseil de surveillance de la société d’investissement. «Lors de la séance du conseil de surveillance du 21 mars, François de Wendel a fait part de son intention de remettre ses fonctions de président du conseil de surveillance à l’issue de la prochaine assemblée générale de la société du 17 mai 2018", précise Wendel dans un communiqué.François de Wendel, âgé de 69 ans, était président du conseil depuis 2013, date à laquelle il avait succédé à Ernest-Antoine Seillière. Comme eux deux, Nicolas ver Hulst, 64 ans, est un membre de la famille Wendel, propriétaire de 37,41% du capital de la société selon des données Thomson Reuters. «Nicolas ver Hulst fera bénéficier le conseil de sa longue expérience d’investisseur de long terme, acquise auprès d’Ernest-Antoine Seillière, dont il fut un des principaux collaborateurs à la CGIP», a ajouté François de Wendel, qui restera membre du conseil de surveillance jusqu’au terme de son mandat en 2020.Wendel a également annoncé qu'à l’issue de la prochaine assemblée générale, Gervais Pellissier serait nommé vice-président du conseil de surveillance. Extérieur à la famille comme l’actuel vice-présidente Dominique Hériard-Dubreuil, Gervais Pellissier, bientôt 59 ans, était entré au conseil en 2015.Wendel a par ailleurs annoncé avoir renoué avec les bénéfices en 2017, avec un résultat net, part du groupe, de 200 millions d’euros en 2017 contre une perte de 366,8 mlns d’euros en 2016. Le chiffre d’affaires consolidé ressort à 8.329,1 millions d’euros en 2017, en hausse de 8,4% d’une année sur l’autre. L’actif net réévalué affiche un gain de 14,6% à 176,4 euros par action.
Axa Investment Managers (Axa IM) est une pièce maîtresse dans le groupe Axa et la société de gestion entend bien le rester. « Nous gérons 69% de l’actif général du groupe et nous le faisons bien, a avancé Andrea Rossi, directeur général d’Axa IM, lors d’une rencontre avec les journalistes du Groupe Agefi. Nous en sommes un des moteurs de croissance, avec un résultat opérationnel en hausse de 14% en 2017. Notre actionnaire a réaffirmé le rôle stratégique d’Axa IM ». Pas question donc pour le dirigeant de commenter les rumeurs de désengagement ou de rapprochement avec Natixis qui ont pu agiter le secteur à l’automne 2017. Le gestionnaire d’actifs se montre même particulièrement optimiste quant à l’avenir. « La gestion d’actifs est un secteur porteur, non lié aux cycles de souscription en assurance, où les grands tireront leur épingle du jeu. Et nous sommes parmi les grands », a jugé Andrea Rossi. « N’oublions pas que le groupe, représente 58 % de nos actifs à fin 2017, nous met en concurrence, il faut être à la hauteur en termes de performances, de prix et de services », a insisté le directeur général.Pour 2018 et les années à venir, Axa IM entend aller chercher la croissance en priorité auprès des clients tiers. Une conquête qui se fera sur l’ensemble des marchés de la planète. « 84% de nos revenus proviennent d’Europe, a rappelé Andrea Rossi. Nous pouvons y être plus présents encore, en Allemagne ou en Italie par exemple. » Axa IM cible également la Belgique et les pays scandinaves. « Mais il faut voir plus loin, en Asie et en Amérique », n’a pas caché Andrea Rossi. Au cours de ces dernières années, l’Asie a été la priorité d’Axa IM, notamment la Chine où la société de gestion dispose d’une coentreprise avec Shanghai Pudong Development Bank (SPDB). Malgré un fort ralentissement de la collecte nette de cette coentreprise en 2017, « ce partenariat nous donne pleine satisfaction », a indiqué Andrea Rossi. Toujours en Chine, Axa IM peut s’appuyer sur sa WFOE (« wholly foreign-owned entreprise »), une filiale locale détenue à 100% qui démarre actuellement son activité. Cette structure permet à Axa IM « de distribuer nous-mêmes nos produits, avant tout auprès d’institutionnels, sans concurrence avec la coentreprise », a précisé Andrea Rossi. Axa IM peut aussi compter sur ses coentreprises en Corée du Sud (avec Kyobo Life) et Inde (avec Bank of India). « En Asie encore, le Japon a été l’une des principaux contributeurs à la collecte en 2017, les institutionnels y augmentant la part des actifs étrangers, a également évoqué Andrea Rossi. Nous nous développons aussi en Australie et à Hong Kong. »En parallèle, la société de gestion compte pousser ses pions sur le continent américain. Toutefois, « alors que nous gérons 80 milliards d’euros d’actifs aux Etats-Unis pour l’ensemble de nos clients, les clients américains ne représentent que 3 milliards d’euros, a constaté Andrea Rossi. Nous souhaitons augmenter ce dernier montant de quelques milliards d’ici à 5 ans ». Le dirigeant nourrit également de solides espoirs en Amérique Latine, où Axa IM a ouvert un bureau au Mexique il y a deux ans. Désormais, la société de gestion y affiche aujourd’hui 2,5 milliards de dollars d’actifs, « l’objectif étant de tripler ce montant rapidement », a avancé Andrea Rossi. « Depuis le Mexique, nous souhaitons rayonner vers trois autres grands marchés de fonds de pension : Colombie, Pérou, Chili », a ajouté le dirigeant.Dans l’attente, Axa IM travaille d’arrache-pied à la simplification de son organisation afin de la rendre plus agile. De fait, « nous progressons dans le projet de rassembler nos différents systèmes front-office en un seul, afin de casser les silos entre plates-formes d’investissement et permettre au gérant de se concentrer sur son cœur de métier », a ainsi expliqué Andrea Rossi. Le dirigeant garde également un œil attentif à la vague de consolidation qui agite le secteur mondial de la gestion d’actifs. « Le mouvement de consolidation du secteur va se poursuivre sur des critères offensifs de couverture de l’offre ou géographique, mais aussi relatifs aux coûts, notamment réglementaires », a jugé le directeur général d’Axa IM. Pour autant, « Axa IM vise clairement une croissance d’abord organique, a insisté Andrea Rossi. Sans exclure, comme cela a déjà été le cas, des acquisitions ciblées d’envergure limitée en montant mais pas stratégiquement, nous permettant d’internationaliser davantage encore notre offre, particulièrement sur l’alternatif. »
Nalo, le conseiller en investissements financiers 100% en ligne, a annoncé, ce 22 mars, la nomination de Numa Jequier au poste de directeur des opérations. L’intéressé est directement rattaché à Guillaume Piard, co-fondateur et directeur général (CEO) de Nalo.Diplômé d’un Master en finance de marché et finance d’entreprise de la Toulouse Business School, Numa Jequier intègre le corps de l’Inspection Générale du groupe Société Générale en 2012. Il y conduit des missions de conseil stratégique à l’international à destination de la direction sur des sujets variés : de l’évaluation des risques auxquels la banque est exposée à l’analyse de la performance des métiers (rentabilité, gouvernance, RH). Par la suite, il co-fonde Alogia, une start-up de services à destination des personnes âgées.
Selon les informations de Bluerating, l’assemblée de Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking pour approuver les résultats 2017 et nommer un nouveau conseil d’administration a été repoussée d’un mois, alors qu’elle devait se tenir jeudi. La raison de ce report serait liée en premier lieu à l’accord en cours entre Eurizon Sgr et BlackRock, qui prévoit l’entrée de la société de gestion américaine avec 10-20 % et qui a une incidence sur l’avenir de Fideuram Isbp et sur le rôle que pourrait avoir Tommaso Corcos, numéro un de la société de gestion et président d’Assogestioni. Si l’accord se fait, Fideuram Investimenti Sgr (contrôlée par Fideuram Ispb) pourrait être rapprochée d’Eurizon Sgr.
Le fonds norvégien a voté contre l’attribution de stock-options pour 2,6 milliards de dollars au directeur général de Tesla, Elon Musk, rapporte Bloomberg. Le plus gros fonds souverain au monde était en minorité, les autres investisseurs ayant soutenu la mesure lors d’une assemblée spéciale à Fremont en Californie qui s’est tenue mercredi. Le fonds norvégien détenait 0,48 % des actions Tesla fin 2017.
Le gourou des marchés émergents Mark Mobius a officiellement commencé à recruter pour sa nouvelle société Mobius Capital Partners, quelques mois seulement après son départ de Franklin Templeton en janvier. Dans un post sur LinkedIn, Mobius Capital Partners annonce qu’il cherche des candidats. Il cherche à recruter un analyste senior, un analyste et un chargé des ventes et du marketing. Investment Week, qui a relayé l’information le premier, note que la nouvelle société de Mark Mobius, qui sera basée à Londres, se spécialise dans les marchés émergents et l’ESG.
DWS, la filiale de gestion d’actifs du groupe Deutsche Bank, a annoncé, ce 22 mars, que le prix de son introduction de Bourse (IPO) a été fixé à 32,50 euros par action, soit une capitalisation boursière de 6,5 milliards d’euros. Ce montant est très inférieur aux premiers objectifs de la banque allemande qui tablait initialement sur une valorisation au maximum de 7,2 milliards d’euros. Le début des cotations de DWS est prévu ce vendredi 23 mars à la Bourse de Francfort.
PIMCO has hired Gavin Power as Executive Vice President and Chief, International Affairs and Sustainable Development, as the firm aims to grow its Environmental, Social and Governance platform for investors seeking attractive returns in socially responsible investments. Mr. Power will be part of PIMCO’s Executive Office, reporting to Libby Cantrill, Managing Director and Head of Public Policy. He will be based in Newport Beach. He will also work closely with Mike Amey, Managing Director and Head of PIMCO’s ESG Strategies, and Scott Mather, Managing Director and Chief Investment Officer of U.S. Core Strategies, who lead our ESG investment team. In addition, Mr. Power will work closely with PIMCO’s investment professionals on international policy development and strategy.Prior to joining PIMCO, Mr. Power was the Deputy Executive Director of the United Nations Global Compact, the platform used to advance sustainability efforts and responsible investment in more than 160 countries. There he advised U.N. Secretaries-General and oversaw sustainability initiatives with the private sector in developed and emerging markets, as well as overseeing government affairs for the U.N. Global Compact. He was also a co-founder of the Principles for Responsible Investment, directly supporting the Secretary-General’s development and launch of PRI in 2006. Mr. Power served on PRI’s primary governance body from 2006 to 2018.
The placement price for shares offered in the Initial Public Offering (IPO) of DWS has been set at EUR 32.50 per share, has announced yesterday the asset manager. In total, 44,500,000 existing DWS shares have been placed with new investors, equaling a total placement volume of about EUR 1.4 billion, including 4,500,000 shares to cover over-allotments.Based on the placement price, the market capitalization of DWS amounts to EUR 6.5 billion, with investors other than Deutsche Bank owning 22.25 percent of the DWS shares, assuming the greenshoe option is fully exercised. Tomorrow, DWS shares will start trading on the regulated market of the Frankfurt Stock Exchange.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }Theboard of directors at Anima Holding has given its clearance for acapital increase of EUR300m, which will be dedicated to digesting theacquisition of Aletti Gestielle and insurance portfolios from BancoBPM. The operation will start on Monday, 26 March.Resourceswill partly go to pay off EUR250m in debt contracted to acquire theasset mangement firm, and the remaining EUR50m will pay off a part ofthe sum due to Banco BPM for the transfer of its insurance managementmandates for Popolare Vita, The Lawrence Life Assurance Company,Avipop Assicurazioni, Avipop Vita and Bipiemme Vita.Atmost, 71,898,869 new shares will be issued. These will be offered toshareholders at a rate of seven shares for every 30 shares helt, at aprice of EUR4.17. The value of the operation will be EUR299,818,283.Thesubscription price represents a 27.3% discount on the theoretical exright price. Options must be exercised between 26 March and 12 April.
Robeco has announced that Sonja Barendregt-Roojers will join its Supervisory Board with effect from 1 April 2018. She succeeds Jan Nooitgedagt, who after serving Robeco for four years will step down on the same date.Sonja Barendregt-Roojers is currently a supervisory board member and chairman of the Audit Committee at De Volksbank, an independent Dutch bank holding company that operates under various brand names, including ASN Bank and SNS. She is also a financial auditing examiner at the Erasmus School of Accounting & Assurance in Rotterdam and has been nominated for the supervisory board of ASR Nederland N.V., a Dutch insurance company.Sonja began her career in 1975 at PwC and its predecessors, and from 1998 to 2017 she was a (senior) partner in the Netherlands, focusing on financial services. Her roles have included chairman of the PwC International Pensions Group, member of the PwC European Strategic Diversity Council, chairman of the Pension Funds Industry Group, chairman of the Investment Management Industry Group, and member of the European Investment Management Leadership Team. In her early days at PwC, she was also involved with Robeco as a client lead partner and signing audit partner.Jeroen Kremers, Chairman of the Supervisory Board of Robeco, said: “I would like to thank Jan for his important contribution over the past four years, helping the company navigate through a period of major change. His wealth of experience in the financial services sector has been invaluable. I would also like to take this opportunity to welcome Sonja, in whom we have found an excellent successor with a strong background.”Robeco’s Supervisory Board will now comprise the following members: Jeroen Kremers (Chairman), Gihan Ismail, Masaaki Kawano (ORIX representative) and Sonja Barendregt-Roojers (Works Council representative).
Verdane announced today the closing of Verdane Edda, with SEK 3 billion of commitments from investors. The fund will help build fast-growing companies within software, consumer internet and more traditional sectors where digitalisation can be a key driver of success.“Verdane has significant experience supporting management teams in accelerating and sustaining growth, especially where digitalisation is a key driver. Verdane funds have invested in over 170 companies within software and consumer internet over the last 15 years, and we now look forward to harnessing our extensive expertise with Verdane Edda. The new fund further strengthens our position as the leading pan-Nordic investor in our target segments,” says Bjarne Lie, Managing Partner at Verdane. Verdane Edda will invest in high-growth companies in the Nordics, both within the software and consumer internet sectors, as well as in more traditional businesses where digitalisation can accelerate future growth. The fund will generally aim to take controlling stakes in single companies, but minority positions may also be relevant. The fund will target individual investments reaching up to SEK 500 million.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }TheSwiss asset management firm Pictet Asset Management (Pictet AM) on 22March announced the launch of the Pictet-Global Fixed IncomeOpportunities fund, a Ucits fund domiciled in Luxembourg. The newvehicle offers a flexible management approach, without theconstraints of a benchmark index, and seeks to generate high returnsby benefiting from volatility on the markets, the asset managementfirm explains in a statement. The fund “exploits opportunitiesoffered by interest rates, differences between returns andcurrencies, by investing in all segments of bonds in developed andemerging markets,” Pictet AM adds.Thefund is managed by Andres Sanchez Balcazar, chief investment officerfor global bonds, and three senior managers: Sarah Hargreaves, DavidBopp and Thomas Hansen. “The team relies on a rigorous investmentprocess, which constructs a diversified portfolio, and buildsrelative value positions to optimise returns,” the asset managementfirm says. The fund aims for annual gross returns (excluding fees andcommissions) 6% to 8% higher than the returns from investment inliquidity. It is registered in Germany, Austria, Belgium, Cyprus,Spain, Finland, France, Greece, Italy, Liechtenstein, Luxembourg, theNetherlands, Portugal, the United Kingdom, Singapore, Sweden, andSwitzerland.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }TheReal Estate & Private Markets division of UBS Asset Managementhas launched its second infrastructure fund, Archmore InfrastructureDebt Platform II. The fund has already received EUR448.4m ininvestment commitments. Seed capital will come from nineinstitutional investors, more than three quarters of whom hadpreviously invested in the first infrastructure fund.Likeits predecessor, the fund will invest primarily in western Europe,via direct credit to mid-sized projects.
It has been a very rich fiscal year from all points of view. The Swiss private bank Lombard Odier has reported a 17% increase in its total assets in 2017, to a total of CHF274bn as of the end of December, compared with CHF233bn as of the end of 2016. Operating revenues totalled CHF1.1bn, up 6% compared with the previous fiscal year, due to growth in assets and increased activity in all professional areas. Consolidated net profits totalled CHF147m, up 17% year over year.“The improvement in our results in 2017 reflects the positive impact of new incoming clients and the good health the financial markets have shown throughout the year,” said Patrick Odier, senior managing partner, in a statement. In private banking, assets under management have increased from CHF119bn as of the end of 2016 to CHF137bn as of the end of December 2017. Activities have grown in the three core markets for Lombard Odier: Switzerland, Europe, and the Asia/Middle Esat region, Odier told the specialist website finews. In the asset management profession, asstes under management are up by CHF3bn to a total of CHF48bn, and in the technologies and banking services professional area, assets are up by CHF19bn to CHF88bn, due to the integration of the Luxembourg-based financial group KBL into the banking platform.“In 2018, we will continue to place the emphasis on our growth in Switzerland and abroad. The attention we pay to our clients, and the continued solidity of our balance sheet, remain our priorities,” Odier concludes in the statement.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }Azimuthas recruited Nicolò Bocchin from the Luxemhourg firm AZ FundManagement as senior portfolio manager and head of fixed income, FundsPeople Italia reports. Bocchin joins from Aletti Gestielle SGR, wherehe had been manager and head of the credit desk.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }The emerging market guru Mark Mobius has officially startedrecruiting for his new company, Mobius Capital Partners, only a fewmonths after leaving Franklin Templeton in January. In a post onLinkedIn, Mobius Capital Partners announces that it is seekingcandidates. It is seeking to recruit a senior analyst, an analyst anda sales and marketing representative.Investment Week, reporting this information, notes that the new firmfrom Mobius, which will be based in London, will specialise inemerging markets and ESG.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }TheAsian asset management firm Value Partners, based in Hong Kong, hasreceived a license from the Financial Conduct Authority (FCA), theBritish regulator, to offer regulated products and services in the UnitedKingdom, the FCA website announces. The permission comes after ValuePartners formed its European headquarters in London in Autumn 2017,The London-based firm, entitled Value Partners (UK) Limited, is ledby Hendrik Von Ripperda-Cosyn, also head of sales and marketing forEurope, the Middle East and Africa.
Au cours du mois de février 2018, la collecte nette de l'assurance-vie s'est établie à 1,7 milliard d’euros, portant le total à 4 milliards d'euros de souscriptions depuis le début de l'année. L’encours des contrats d’assurance-vie à fin février 2018 affiche une progression de 3 % sur un an.
Patrizia Immobilien AG estime que le montant des capitaux à investir sera l’indicateur que les investisseurs institutionnels devront surveiller au cours des prochains trimestres, ainsi que le révèle l’édition 2018 de l’étude annuelle des marchés européens de l’immobilier commercial « Patrizia Insight ». Selon ce rapport, le désengagement progressif de la Banque centrale européenne (BCE) aura une influence cruciale sur les fonds disponibles pour l’investissement et, in fine, sur les prix des différents marchés, avec un impact majoré pour les profils d’investissements non « Core » ou pour les marchés de niche qui, au cours des dernières années, ont connu de forts afflux de capitaux provenant d’investisseurs en recherche de rendements."Si beaucoup d’investisseurs se sont concentrés jusqu’ici, à juste titre, sur les taux de capitalisation et les taux d’intérêt, nous pensons que le point d’attention des prochains trimestres sera le montant des fonds en recherche d’investissements sur les différents marchés. Nous allons aborder une période durant laquelle nous allons voir un renforcement de l’attention portée aux revenus locatifs, alors que les taux d’intérêt demeureront bas et que la compression des taux de capitalisation restera la norme. Tout cela dans un contexte de considérable amélioration de l'économie mondiale et de perspectives à court terme qui semblent les meilleures depuis longtemps. Nous n’envisageons donc pas de changements majeurs dans la valorisation des actifs de qualité compte tenu des solides fondamentaux économiques. Le principal défi aujourd’hui en Europe est d’obtenir l’accès à des produits adaptés et de disposer de l’expertise requise pour évaluer les revenus potentiels, alors que les stratégies d’investissement dans l’immobilier se sont élargies. Ceux qui seront à même de relever ces défis réussiront leur développement», commente Marcus Cieleback, directeur de la recherche chez Patrizia.L'étude observe que le marché de l’investissement en immobilier commercial a connu une baisse des volumes pour la deuxième année consécutive, le fort appétit pour les investissements dans l’immobilier européen ayant conduit à une réduction de l’offre disponible. Dans ce contexte, les investisseurs doivent être conscients que la recherche de produits d’investissement ne justifie pas de compromis sur la localisation, ni sur la qualité des actifs.Le calendrier et le mode opératoire de la « normalisation » de la politique monétaire restent des «inconnues connues», et la prolongation de la politique monétaire expansionniste en cours devrait poursuivre son soutien à la croissance européenne. En conséquence, si les investisseurs comprennent à la fois les classes d’actif et les implantations, principaux moteurs de l’activité d’investissement en dehors des principaux marchés, la situation des grands centres urbains ne sera pas la seule à s’améliorer.Selon l'étude, investir les fonds disponibles sur des actifs produisant les rendements attendus restera le défi principal de nombreux acteurs institutionnels. La pression sur les prix et les loyers devrait en conséquence se poursuivre, et le rendement global des cinq prochaines années proviendra principalement des revenus locatifs, ce qui aura pour effet de le ramener considérablement en deçà des niveaux observés ces dernières années.
LCM Partners, le gestionnaire d’actifs européen spécialisé dans le crédit alternatif, a annoncé, ce 21 mars, avoir conclu un partenariat stratégique avec la société américaine Brookfield Asset Management afin de développer conjointement les principales activités de gestion d’actifs et de services de crédit de LCM dans le monde. Selon les termes de l’accord, Brookfield AM va acquérir une participation stratégique de 25% dans Link Financial Group, qui comprend LCM Partners et ses sociétés sœurs qui exploitent une plateforme paneuropéenne de services de prêts sous la marque Link Financial. Brookfield AM dispose également d’une option lui permettant d’acquérir une participation supplémentaire de 24,9% au fil du temps. L’opération, dont le montant n’a pas été dévoilé, pourrait être finalisé au cours du deuxième trimestre, sous réserve d’obtenir les autorisations réglementaires nécessaires.A l’issue de la transaction, Link Financial Group continuera d’opérer de manière indépendante et d’être dirigée par l’équipe en place. Fondé en 1998, Link Financial Group compte aujourd’hui 10 bureaux en Europe et compte environ 700 collaborateurs. Depuis son lancement, la société a acquis plus de 2.500 portefeuilles de prêts auprès de grands groupes bancaires et autres institutions financières.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Mutuactivos a annoncé la nomination d’Emilio Ortiz en qualité de directeur des investissements. Dans le cadre de ses fonctions, l’intéressé a la responsabilité de la coordination et de la supervision l’ensemble des gestions actions et obligataires de la société, ainsi que l’analyse et la sélection des actifs, tant pour les fonds communs de placement que pour les fonds de pension du groupe. Il est directement rattaché à Luis Ussia, directeur général de Mutuactivos.Emilio Ortiz, qui compte plus de 23 ans d’expérience, arrive en provenance du family office Omega Capital, où il a travaillé au cours des 13 dernières années comme directeur des marchés de capitaux. Auparavant, il a été directeur des actions chez Invercaixa de 2000 à 2005. Avant cela, il a occupé plusieurs postes de gérants chez Principal Financial Group aux Etats-Unis, en Argentine et en Espagne.
Swiss Life Asset Managers a annoncé avoir enregistré une collecte nette de 6,1 milliards d’euros en 2017 pour compte de tiers, dont 2,8 milliards en France (voir aussi NewsManagers du 9 mars). Les encours issus de l’activité pour compte de tiers atteignent désormais 52,5 milliards d’euros, après une progression de 24% au cours de cette période. Swiss Life Asset Managers, la division de gestion d’actifs du Groupe Swiss Life présente en Suisse, en France, au Luxembourg, en Allemagne et au Royaume-Uni totalise désormais 191,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion, dont 52,5 milliards pour compte de tiers (au 31 décembre 2017). La gestion obligataire a drainé près de 2,4 milliards d’euros de flux de souscription nets. Les solutions d’investissement de type « cash-equivalent », obligations indexées, high yield et les stratégies dites de performance absolue, ont été particulièrement plébiscitées par les clients-investisseurs. Au niveau du Groupe, la gestion multi-actifs a contribué à hauteur de 1,15 milliard d’euros à la collecte nette totale avec le succès de notre fonds SLF (F) Prudent, le lancement de notre fonds SLF (L) Multi Asset Risk Premia, contre près de 455 millions pour la gestion actions et 440 millions également pour l’expertise infrastructure equity. De son côté, la gestion monétaire a subi une décollecte de 200 millions d’euros.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco a lancé, le 2 mars 2018, le fonds Robeco QI Global Developed Active Equities, un fonds quantitatif axé sur les actions des pays développés, a appris Citywire Selector. L’objectif du fonds est de surperformer l’indice MSCI World en utilisant un modèle multifactoriel de sélection des valeurs. Ainsi, le fonds est exposé aux facteurs « value », qualité et « momentum ». Concrètement, il surpondère les titres ayant une valorisation attractive, un modèle opérationnel rentable, une forte dynamique en termes de prix et, enfin, des révisions positives de la part des analystes. Le fonds est supervisé par Michael Strating, responsable des actions quantitatives, et le gérant de portefeuille Machiel Zwanenburg.
Le spécialiste du capital-innovation Seventure Partners a annoncé ce 20 mars le lancement d’AVF, fonds de capital-risque innovant destiné à soutenir les entreprises dans les domaines de la santé animale, de l’alimentation et de la nutrition animale. La première clôture d’AVF à 24 millions d’euros est soutenue par Adisseo, spécialisée dans le secteur de l’alimentation animale, précise un communiqué. «Ce nouveau fonds thématique a été créé pour répondre à un besoin très spécifique et croissant du marché: préserver la santé animale, mieux comprendre toute la chaîne de valeur alimentaire ainsi que le développement de technologies pour cultiver et produire de la nourriture d’une meilleure manière. Nous sommes fiers de compter Adisseo parmi les partenaires privilégiés qui partagent notre vision et nous annoncerons nos premiers investissements dans un proche avenir ", commente Isabelle de Crémoux, présidente du directoire de Seventure Partners, citée dans le communiqué.Au niveau mondial, la stratégie d’investissement d’AVF se concentre sur deux segments : la santé animale, l’alimentation et la nutrition, et les technologies numériques au service de l'élevage. Dans le secteur de la santé animale, la digestibilité des aliments, sa valeur nutritionnelle et son potentiel énergétique, ainsi que la traçabilité de toute la chaîne alimentaire animale sont des opportunités majeures, tout comme les défis liés à la limitation de l’empreinte environnementale de l’industrie, souligne le communiqué . Outre le secteur de la santé et de la nutrition animale, le domaine des technologies agricoles numériques a connu une croissance exponentielle, en partie due au changement climatique et à la pénurie de ressources et de biodiversité, ainsi qu'à la pression accrue des consommateurs de plus en plus exigeants. AVF financera également des innovations numériques appliquées à la chaîne de valeur de l'élevage, telles que des outils de sélection et de diagnostic intelligents, de contrôle et de traçabilité. AVF investira principalement dans des sociétés innovantes en Europe, en Amérique du Nord et en Israël, mais sera également ouverte à des propositions d’investissement provenant d’autres pays, y compris en Asie.Seventure Partners, qui investit depuis 1997 dans deux principaux domaines d’activité, les technologies digitales et les sciences de la vie dans toute l’Europe et en Amérique du Nord, gère plus de 690 millions d’euros au 31 décembre 2017.
Fidelity Investments a vu plus de 2 milliards de dollars partir en fumée dans ses fonds suite à la chute du cours de Facebook, rapporte Financial News. La société de gestion américaine est le deuxième plus gros investisseur du réseau social et l’actionnaire le plus actif. Fidelity Investments contrôlait environ 5 % des actions Facebook au 31 décembre, selon des données de Factset confirmées par la société de gestion. Le cours de Facebook a dégringolé après des accusations selon lesquelles Cambridge Analytica a utilisé des informations collectées pour la campagne présidentielle de Donald Trump. A la fin de la semaine dernière, les actions se négociaient autour de 185 dollars. Lundi, à la clôture des marchés, elles étaient à 172,66 dollars.
Edmond de Rothschild Asset Management a fermé le fonds d’obligations convertibles marchés émergents - Edmond de Rothschild Emerging Convertibles - géré par Kris Deblander depuis son lancement en 2009, a appris Citywire Selector. Le fonds a été fermé le 1er mars en raison d’une rationalisation de la gamme obligataire, selon un porte-parole.
Nouvel épisode dans la guerre des prix sur le marché des ETF. Lyxor a en effet annoncé, ce 21 mars, le lancement d’une nouvelle gamme d’ETF « Core » actions et obligataires afin de faire « face à la demande des investisseurs pour des solutions simples et économiques », peut-on lire sur le site internet de la société de gestion. La particularité de cette gamme est d’afficher des TFE (total des frais sur encours) à partir de 0,04% seulement. Cette nouvelle gamme « Core » comprend 16 fonds (15 fonds sont actuellement autorisés à la commercialisation en France) et recouvre les principaux marchés actions – Monde, Royaume-Uni, Etats-Unis et Japon – ainsi que certains marchés obligataires, principalement les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Afin de construire cette nouvelle offre, Lyxor a lancé quatre nouveaux fonds et a baissé ses frais sur 11 fonds existants, précise le gestionnaire d’actifs. Cette gamme de fonds est domiciliée au Luxembourg. Ces ETF sont cotés sur Deutsche Börse depuis le 21 mars et sur le London Stock Exchange à partir du 22 mars.
Dans un entretien à Il Sole – 24 Ore, Cinzia Tagliabue, qui est à la tête d’Amundi en Italie depuis le 1er janvier, confirme que l’Italie devient le centre « multi-asset » du groupe Amundi. « Outre servir l’Italie avec l’intégralité de l’offre Amundi et à coordonner les investissements en Italie du groupe, nous sommes le pôle multi-asset ». Concrètement, « nous avons une équipe spécialisée de 80 personnes, destinée à croître dès que nous augmenterons les mandats institutionnels. Depuis le début de l’année, par exemple, nous en avons récoltés plusieurs auprès des investisseurs institutionnels ». Par ailleurs, après le succès des plans d’épargne individuels italiens PIR, Cinzia Tagliabue indique étudier les Eltif, les fonds européens de long terme, « parce que nous avons les compétences pour réaliser des solutions innovantes, capables de créer un nouveau lien entre investisseurs et économie ».
Deux experts de la digitalisation, Stefan Waldhauser et Baki Irmak, qui a travaillé précédemment à la Deutsche Bank, lancent en partenariat avec Universal-Investment le «Digital Leaders Fund». Ce fonds actions internationales devrait se présenter sous la forme d’un portefeuille concentré regroupant des gagnants de la transformation digitale, autrement dit les entreprises qui sont le mieux positionnées dans cette évolution en cours, explique un communiqué. Le fonds investira, comme d’autres fonds proches, dans les start-up digitales et dans les géants du secteur comme Google, Amazon et Facebook, mais également dans des entreprises d’autres secteurs, qui ont acquis des avantages concurrentiels grâce à leur stratégie digitale.Baki Irmak a travaillé pendant de nombreuses années à la Deutsche Bank et chez DWS, entre autres en tant que responsable mondial de l’activité digitale dans la division Asset Management et il également été membre du comité directeur digital de la Deutsche Bank à Londres. Il a quitté la Deutsche Bank en juin 2017. Stefan Waldhauser est un fan de technologies, mathématicien, qui a initialement créé sa propre entreprise, spécialisée dans les logiciels, qu’il a cédée il y a quelques années. Il a aussi développé une expertise dans la gestion actions et gère depuis plusieurs années deux portefeuilles modèles investissables sur la plateforme de «social trading» Wikifolio (*) et il a en charge la stratégie «Digital Transformation» sur la plateforme suisse de gestion d’actifs Investory.Pour leur nouveau fonds, les deux initiateurs distinguent trois catégories de sociétés, les «Digital Transformation Leaders», des entreprises traditionnelles qui affichent un degré élevé de digitalisation et qui se distinguent ainsi de leurs concurrents, les «Digital Business Leaders», des entreprises plutôt jeunes qui transforment leur secteur avec de nouveaux modèles d’affaires digitaux et les «Digital Enablers», des entreprises, qui offrent les technologies et les services nécessaires à la transformation digitale.Les deux initiateurs sont épaulés par la société de gestion Myra Capital pour la gestion du fonds et pour la distribution de la stratégie auprès des investisseurs institutionnels, et par Universal-Investment pour l’administration du fonds. Pour la distribution à un plus large public, une plateforme digitale doit être mise en place. D’ores et déjà disponible en Allemagne, le fonds devrait être distribué sur le marché autrichien dans quelques semaines.(*) Wikifolio, créée en 2012, se présente comme une plateforme européenne spécialisée dans le «social trading», une approche qui utilise les possibilités offertes par les réseaux sociaux pour la gestion de portefeuille.