Sur le chapitre de la guerre des prix, Vanguard n’a pas l’intention de suivre Fidelity qui a lancé très récemment des fonds à frais zéro aux Etats-Unis. «Le fonds à frais zéro est un produit d’appel qui s’inscrit dans une démarche marketing. Vanguard, avec sa structure mutualiste, ne peut pas faire, par construction, d’offre à frais zéro. Mais nous faisons constamment baisser les coûts avec les économies d'échelle et l’innovation technologique», a déclaré ce 6 septembre Guy Parent, directeur général de Vanguard France, à l’occasion du séminaire de rentrée organisé par Morningstar.Ce séminaire a été l’occasion pour le représentant de Vanguard d’assurer que la gestion passive a encore de beaux jours devant elle. «L’essor de la gestion passive devrait se poursuivre. La tendance de fonds est bien installée et les investisseurs institutionnels sont de plus en plus demandeurs d’ETF», a-t-il expliqué. La dynamique du secteur est notamment tirée par des considérations de performance. Seulement 20% à 30% des fonds gérés activement vont faire mieux que leur indice de référence. «Il existe des freins à cette expansion. Les modes de distribution notamment peuvent contrarier le mouvement mais la tendance est bien là. D’autant plus que la réglementation, avec notamment la suppression des rétrocessions, va favoriser le développement du secteur ", a insisté Guy Parent.Dans ce contexte, est-il alors légitime de s’inquiéter de l’impact perturbateur d’une croissance trop forte des ETF ? «A notre sens, la marge de progression de gestion passive est très grande avant qu’elle puisse gêner le mécanisme de formation des prix et la détermination du prix de la valeur d’une entreprise», a remarqué Guy Parent. Sur le marché français, les institutionnels sont les premiers utilisateurs, et de loin, des ETF mais la situation évolue encore très lentement du côté des particuliers», indique le responsable.
Dans le cadre de son programme d’investissement en actifs non cotés dans l’économie française, le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a lancé le 15 juin 2017 une procédure concurrentielle avec négociation visant à sélectionner plusieurs prestataires de services d’investissements qui, dans le cadre d’un mandat de gestion discrétionnaire, auront chacun la responsabilité de créer et de gérer un fonds dédié pour le FRR. Ce fonds sera investi exclusivement sur le segment du capital développement/transmission. Ces investissements seront destinés à financer majoritairement des PME, et éventuellement des TPE ou des ETI, dont le siège social ou l’activité principale est situé en France. A l’issue du processus de sélection, le FRR a décidé de sélectionner les offres des candidats suivants : Azulis Capital, LBO France Gestion et Isatis Capital. Les mandats sont attribués pour une durée de dix ans reconductibles pour deux périodes d’une année. Le FRR a par ailleurs retenu Gide Loyrette Nouel A.A.R.P.I. et Kramer Levin Baftalis & Frankel LLP dans le cadre d’une procédure adaptée lancée le 9 février 2018 et visant à sélectionner un ou deux prestataires de services juridiques externes. Les contrats sont attribués pour une durée de trois ans avec possible reconduction une fois pour une période d’une année.
Bordier & Cie France, filiale française du groupe suisse Border & Cie, a annoncé l’arrivée en son sein d’Alice Ducros en tant que gérant privé. Âgée de 31 ans, l’intéressée a débuté sa carrière en 2009 au sein de la maison de vente aux enchères Artcurial, où elle participe au développement du département Art Moderne et Contemporain. En 2011, elle intègre la société d’assurances vie et de retraites au Royaume-Uni, Royal London, où elle assiste l’équipe de gérants. En 2013, Alice Ducros rejoint KBL Richelieu à Paris comme assistante de gestion sous mandat puis comme gérant de portefeuilles pour une clientèle privée, et intègre le comité d’investissement et de sélection de titres et OPCVM de la banque privée.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) a annoncé la signature d’un partenariat avec le « Global Research Alliance for Sustainable Finance and Investment » (GRASFI), un réseau mondial d’universités de premier plan créé pour promouvoir une recherche académique de pointe et rigoureuse en finance et investissement responsable. Ce partenariat prend la forme d’un soutien financier de la conférence académique annuelle organisée par les membres de GRASFI. BNPP AM envisage également d’octroyer des bourses à des étudiants doctorants afin de financer leurs travaux de recherche. La conférence inaugurale du GRASFI, du 5 au 7 septembre 2018, a lieu au European Centre for Corporate Engagement (ECCE) au sein de la School of Business and Economics de l’Université de Maastricht. « La recherche académique, tant dans sa dimension théorique que pratique, permet d’orienter les évolutions en matière de financement et d’investissement responsable, souligne la société de gestion dans un communiqué. Elle participe à la recherche d’un meilleur alignement du système financier aux enjeux environnementaux mondiaux et constitue un pilier essentiel de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le changement climatique et des Objectifs de développement durable. »Créée en 2017, GRASFI réunit 19 universités de premier plan dotées d’une connaissance approfondie et reconnue en matière de financement et d’investissement responsable. Cette alliance vise à promouvoir une recherche pluri-disciplinaire à l’échelle mondiale, en encourageant la collaboration entre chercheurs et le développement de la formation d’étudiants et d’universitaires.
Pour Novethic, il semble « prématuré » de développer une offre importante de fonds basés sur les objectifs du développement durable (ODD) adoptés par les Nations unies ou, pour les grands investisseurs, d’intégrer une dimension ODD dans leur reporting. « Ils s’exposent à un risque d’"ODD washing " en l’absence d’indicateurs d’impact pertinents, homogènes et fiables », écrit l’agence dans une nouvelle étude sur le sujet (« ODD : nouveau focus des agences de notation extra-financière »).Pourtant, après l’empreinte carbone des portefeuilles qui s’est développée massivement depuis 2015, on assiste à l’utilisation des ODD comme référence de reporting pour les investisseurs responsables. Dans le même temps, plusieurs sociétés de gestion ont lancé des fonds – une dizaine en tout - s’appuyant sur les ODD. Parmi elles figurent Aberdeen Standard Investments, Union Investments, UBS, Ofi AM, La Financière de l’Echiquier, Robeco SAM ou NN IP. Les ODD sont en effet de plus en plus souvent considérés par les investisseurs comme « le cadre adapté à l’évaluation de l’impact environnemental et social des démarches d’investissement responsable », observe Novethic.Adoptés en 2015, les ODD couvrent 17 thèmes prioritaires d’action, comme l’éradication de la pauvreté et de la faim, la santé pour tous ou la protection de l’environnement. Destinés aux Etats, ils doivent être atteints en 2030 à travers 169 cibles. Jusqu’à présent, seule deux agences de notation sur six dont l’offre a été analysée proposent explicitement un service d’analyse de contribution positive des entreprises aux ODD mais aussi leur impact négatif. Il s’agit d’ISS-Oekom, tandis que Trucost S&P est en phase de test. Mais la difficulté de proposer une offre dans ce domaine pour les agences de notation est le manque de données de la part des entreprises, qui ne se sont pas encore emparées sur sujet. « Une analyse ODD pertinente repose en effet sur la qualité des données fournies par les entreprises et leur capacité à publier des stratégies ambitieuses à horizon 2030 », souligne Novethic. « Cela supposerait non seulement de mesurer et amplifier leur contribution positive aux ODD mais aussi d’évaluer et diminuer leur impact négatif sur l’atteinte des ODD », poursuit l’agence. Ce qui n’est pas encore gagné…Le chaînon manquant est bel est bien l’analyse de la stratégie de l’entreprise. Pour mesurer la contribution positive ou négative d’une société, « il est nécessaire d’analyser comment les ODD sont pris en compte dans la stratégie de l’entreprise ». Or, aujourd’hui, les entreprises reportent à peine sur cet aspect.
Dans le cadre du renforcement de son équipe ETF et solutions indicielles en Allemagne, BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) a annoncé, ce 6 septembre, la nomination de Florian Schoeps au poste de commercial ETF et Solutions Indicielles. Basé à Munich, l’intéressé a rejoint l’équipe de ventes dédiée le 1er août 2018. Il est placé sous la responsabilité de Claus Hecher, responsable du développement commercial de cette activité pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse Alémanique.Florian Schoeps, 40 ans, compte près de 15 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs. Il a commencé sa carrière à Munich en 2004 au sein de Pioneer Investments en tant que responsable de la communication interne. En 2007, il est promu « sales consultant », poste qu’il exercera pendant un an avant de rejoindre Deka Investment GmbH comme « senior product manager » en 2008. En 2015, il rejoint la société MEAG Munich ERGO Kapitalanlagegesellschaft mbH comme « senior relationship manager ».
La banque privée Rothschild & Co renforce ses activités sur le marché allemand avec l’ouverture d’un nouveau bureau à Düsseldorf qui vient s’ajouter à celui de Francfort. La direction de cette nouvelle implantation a été confiée à Friedrich Rogge qui prendra ses fonctions début octobre. Il devrait travailler en étroite collaboration avec Reinhardt Krafft, patron de l’activité de banque privée de Rotschild & Co en Allemagne.Friedrich Rogge travaillait précédemment chez Sal. Oppenheim où il dirigeait l’antenne de Düsseldorf. Friedrich Rogge sera épaulé par cinq anciens collaborateurs de son équipe chez Sal. Oppenheim.
La banque privée allemande Berenberg a annoncé, ce 6 septembre, le recrutement de Tim Albrecht en qualité de responsable des actions allemandes au sein de son département de gestion de fortune et de gestion (« Wealth and Asset Management »). L’intéressé, actuellement en poste au sein du gestionnaire d’actifs DWS, prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier 2019. Il sera alors rattaché à Matthias Born, directeur des investissements en charge des actions. Le recrutement de Tim Albrecht « reflète notre intention de devenir l’une des meilleures sociétés de gestion actions en Allemagne et en Europe », a avance Henning Gebhardt, responsable de la gestion de fortune et de la gestion d’actifs chez Berenberg, cité dans un communiqué.Tim Albrecht a débuté sa carrière en 2000 chez DWS, filiale de gestion d’actifs de Deutsche, où il est devenu responsable des actions pour les pays germanophones. Auparavant, il a occupé les postes de responsable des actions allemandes et de responsable du secteur industriel, entre autres.Par ailleurs, selon Citywire Selector, DWS a nommé Petra Pflaum pour succéder à Tim Albrecht en tant que responsable des actions pour les pays germanophones (Allemagne, Autriche, Suisse). L’intéressée est actuellement co-responsable des actions pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA) et directrice des investissements en charge de l’investissement responsable, poste qu’elle conservera à l’avenir.
Le groupe espagnol Banca March vient de conclure l’acquisition de l’activité de banque privée dédiée à la clientèle « Mass Affluent » de BNP Paribas Wealth Management en Espagne, qui affiche 550 millions d’euros d’actifs, rapporte Funds People. L’opération devrait être finalisée dans les prochains mois. A l’issue de la transaction, une partie de l’activité de banque privée de BNP Paribas sera donc pleinement intégrée à Banca March.Avec cette transaction, Banca March confirme ainsi sa volonté de devenir une référence de la banque privée en Espagne. Pour sa part, BNP Paribas Wealth Managemnt continue son processus de spécialisation dans la gestion des très grandes fortunes, gérant désormais plus de 7 milliards d’euros d’actifs.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais NN Investment Partners (NN IP) a annoncé, ce 6 septembre, la nomination effective au 1er septembre de Rani Piputri au poste de responsable de l’investissement automatisé (« Head of Automated Intelligence Investing »). Basée à La Haye, aux Pays-Bas, elle aura pour mission d'étudier le comportement des marchés financiers à l’aide de stratégies orientées sur les données, s’appuyant notamment sur la recherche factorielle mais aussi sur plusieurs techniques issues de l’intelligence artificielle. L’équipe « Automated Intelligence Investing » couvre l’investissement factoriel dans toutes les classes d’actifs et s’intéresse également aux données alternatives et aux nouvelles applications des techniques issues de l’intelligence artificielle aux marchés actions, précise NN IP dans un communiqué. Dans ce cadre, Rani Piputri travaillera aux côtés de 16 professionnels de l’investissement, scientifiques («data scientists») et chercheurs qui gèrent 11 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Elle est directement rattachée à Valentijn van Nieuwenhuijzen, directeur des investissements de NN IP.Rani Piputri, qui compte plus de 18 ans d’expérience dans l’investissement et la recherche, arrive en provenance d’Aspect Capital, un «Commodity Trading Advisore (CTA) basé à Londres, spécialisé dans les solutions quantitatives et multi-actifs d’investissement, où elle occupait le poste de « Principal Equity Strategies ». Auparavant, elle a été associée (« partner ») et de gérante de portefeuille senior chez Saemor Capital. Elle a également été membre du conseil d’administration de la CFA Society Netherlands pendant quatre ans.
Aramco, la compagnie pétrolière d’Arabie saoudite, envisage de créer un fonds de capital-risque de 1 milliard de dollars pour investir dans des sociétés internationales de technologie, rapporte le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Le groupe envisage aussi d’ouvrir un bureau dans la Silicon Valley ou un autre endroit des Etats-Unis pour réaliser des opérations. Aramco investit déjà dans des start-up et sociétés à forte croissance dans l’énergie via son fonds de 500 millions de dollars Saudi Aramco Energy Ventures et le Aramco Entrepreneurship Center, qui a environ 200 millions de dollars à déployer dans des sociétés saoudiennes à un stage précoce de leur développement. Le nouveau fonds investirait dans des technologies qui profitent aux activités d’Aramco, mais ne se focalisent pas nécessairement dans l’énergie.
Decalia Asset Management SIM SpA, la succursale italienne de la société de gestion suisse Decalia Asset Management, vient de recruter Giorgio Makula en tant qu’administrateur délégué.L’intéressé vient de Banca Leonardo, où il était responsable des filiales de Rome et Florence. Il a également occupé des postes de direction au sein de Cassa Lombarda, European American Bank et Deutsche Bank SIM.
GAM Investments a lancé au deuxième trimestre deux nouveaux mandats pour les Banche di Credito Cooperativo en Italie, selon un communiqué. La levée de fonds s’est conclue fin juin et a été supérieure à 350 millions de francs suisses, distribués de manière équivalente sur les deux mandats.L’un des mandats contient une stratégie « Target Date » avec un focus sur le segment crédit, avec une durée limitée. Il est géré par l’équipe de Darren Reece de GAM Londres.L’autre mandat, géré par l’équipe Multi-Asset Italia (MACS) dirigée par Massimo De Palma, propose une stratégie multi-classes d’actifs en fonds et ETF. Le portefeuille est investi progressivement sur les classes d’actifs risquées, en prenant en compte les principes de la finance comportementale.
Le fonds Silvestica Green Forest, qui est investi dans des actifs forestiers en Suède, Finlande et les pays baltes, est fermé aux nouvelles souscriptions, rapporte le site danois AMWatch. Le fonds forêt a été créé au printemps 2017 par SEB et est géré par CRK Forest Management. La banque suédoise en est le principal investisseur, les autres étant Folksam, KLP et un quatrième qui n’a pas souhaité être identifié. Selon Håkan Brodin, de SEB Institutional Sales, il est possible que le fonds rouvre, puisqu’il a suscité un fort intérêt de la communauté nordique. L’horizon d’investissement de chaque placement est d’au moins 12 ans. Le fonds est actuellement limité à 500 millions d’euros, car il est enregistré comme Alternative Investment Fund. Au-delà, il devra devenir un AIFM, ce qui implique davantage de règles.
Temasek compte investir davantage en Europe. Le fonds singapourien, qui gère quelque 308 milliards de dollars de Singapour à fin mars (191 milliards d’euros), y apprécie la présence de sociétés aux «avantages compétitifs forts» dans ses secteurs de prédilection comme la technologie, les sciences de la vie, la santé, les services aux entreprises et les services financiers non bancaires. Dans un entretien à L’Agefi Hebdo paru ce 6 septembre, Tan Chong Lee, responsable de l’Europe et de l’Asie du Sud-Est et coresponsable de la gestion de portefeuille de Temasek, explique que la majorité des actifs gérés se situe aujourd’hui à Singapour, en Chine et dans le reste de l’Asie. Ses investissements en Europe et en Amérique du Nord ont toutefois «régulièrement grandi». La société a ainsi ouvert un bureau à Londres en 2014 qui compte une quarantaine de personnes, dont la moitié de professionnels de l’investissement. «Nous n’avons pas à court terme de projet d’ouvrir d’autres bureaux, mais visons une progression au cours des prochaines années de la part de 9% de nos actifs sous gestion investis en Europe», explique-t-il. En Allemagne, qui est sa «principale destination», le fonds a récemment soutenu Bayer pour le financement du rachat de Monsanto. «Puis vient la France, où nous avons investi dans Ceva Santé Animale», indique le dirigeant. Interrogé sur sa présence au capital de Tikehau (5%), il indique que Temasek consacre «une petite partie» de son portefeuille à des fonds multisectoriels qui complètent son expertise dans certaines zones géographiques ou certains secteurs. «Notre part de 5 % dans Tikehau s’inscrit dans ce cadre, explique Tan Chong Lee. Nous entretenons un bon partenariat avec ses fondateurs, avec qui nous dialoguons sur nos investissements respectifs».Dans cet entretien, Temasek insiste aussi sur le fait qu’il n’est pas un fonds souverain à proprement parler, le seul fonds souverain de Singapour étant le GIC. «Temasek est une société d’investissement fondée en 1974. Nous n’investissons qu’à l’aide de notre propre bilan, explique le responsable. L’essentiel de nos ressources provient de nos désinvestissements, des dividendes de nos participations et de la distribution des fonds au sein desquels nous sommes présents. Nous sommes détenus par le gouvernement de Singapour, mais l’Etat n’influence pas nos investissements». Il précise par ailleurs que Temasek ne «bénéficie pas de l’immunité fiscale à laquelle les fonds souverains peuvent prétendre. Nous payons ainsi des taxes dans tous les pays où nous investissons, comme toute société privée».
Investec Asset Management (Investec AM) a nommé Richard Haxe au poste de responsable du « Client Group » pour l’Europe, rapporte le site InvestmentEurope. Dans le cadre de ses fonctions, il aura pour mission de poursuivre le développement des activités européennes de la société. A ce titre, il est en charge du développement commercial, de la gestion des clients et de l’engagement des investisseurs à travers l’Europe.Précédemment, Richard Haxe, qui compte plus de 20 ans d’expérience, était responsable du « Relationship Group » pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) chez Wellington Asset Management. Avant cela, il a officié pendant plus de 10 ans à des postes de responsabilités au sein d’AllianceBernstein et pendant 4 ans chez Rothschild Asset Management.
Le gestionnaire d’actifs Franklin Templeton Investments vient de renforcer son équipe en charge des actions du secteur des biotechs avec la nomination de Wendy Lam, rapporte Citywire Selector. L’intéressée rejoindra l’équipe de gestion du fonds Franklin Biotechnology Discovery et elle travaillera aux côtés des gérants de portefeuilles Evan McCulloch et Steven Kornfeld. Ce véhicule investit dans des entreprises biotechnologiques et des sociétés de recherche et il affichait 2,3 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 31 juillet 2018.Titulaire d’un doctorat en biologie, Wendy Lam a intégré Franklin Templeton en 2016. Elle a débuté sa carrière chez Oppenheimer où elle couvrait les grandes capitalisations du secteur des biotechs. Elle a également travaillé chez Morgan Stanley et Bank of America Merrill Lynch.
KKR a annoncé avoir bouclé la levée de fonds pour KKR Global Infrastructure Investors III, un fonds de 7,4 milliards de dollars axé sur la recherche d’opportunités d’investissement dans les infrastructures internationales, particulièrement dans les pays de l’OCDE. KKR investira 358 millions de dollars de capitaux aux côtés d’investisseurs externes via son bilan et les engagements de ses salariés.«L’ampleur actuelle de la demande d’investissement dans les infrastructures mondiales est tout simplement énorme et ne fait que croître, avec le besoin en capitaux disponibles plus importants», a déclaré Raj Agrawal, membre de KKR et responsable mondial des activités d’infrastructure de KKR. «Cette dynamique, associée à des sources de financement publiques limitées, a créé un besoin important de capitaux privés pour fournir des solutions d’infrastructure. Nous pensons que notre expertise sectorielle et notre plate-forme mondiale nous positionnent de manière unique pour aider à combler ce déficit de financement et nous sommes impatients de poursuivre notre croissance et notre engagement envers la classe d’actifs infrastructure. »Dans son communiqué, KKR assure avoir une approche axée sur le risque plutôt que sectorielle en ce qui concerne les infrastructure. «Conformément à cette approche, le Fonds se concentrera sur les investissements dans les infrastructures critiques à faible volatilité et à forte protection contre les baisses, KKR estimant pouvoir tirer parti de ses ressources de création de valeur mondiale pour résoudre les problèmes de sourcing, de structuration, d’exploitation et d’exécution», affirme le groupe américain.
Le groupe américain BNY Mellon a annoncé, ce 5 septembre, la nomination avec effet au 1er octobre 2018 d’Emily Portney en qualité de responsable de son activité « asset servicing » pour le continent américain. Basée à New York, l’intéressée sera directement rattachée à Hani Kablawi, directeur général de l’asset servicing au sein du groupe. Elle succède ainsi Dan Smith, qui a été nommé responsable du pôle « Asset Servicing Business Resiliency ».Dans le cadre de ses fonctions, Emily Porteny dirigera l’ensemble des activités d’asset servicing aux Etats-Unis et en Amérique latine. Elle sera également chargée de superviser la coentreprise CIBC Mellon Asset Servicing qui opère au Canada.Emily Portney officiait jusque-là en qualité de directrice financière (« Chief Financial Officer ») chez Barclays International. Auparavant, elle a été directrice financière pour l’Amérique du Nord chez Visa. Avant cela, Emily Portney a évolué pendant 22 ans chez JP Morgan, où elle a notamment été responsable mondial du clearing et de la gestion du collatéral.
Vanguard lance le Vanguard Total World Bond ETF, qu’il présente comme le premier ETF basé aux Etats-Unis qui offre aux investisseurs un accès à l’univers mondial des obligations « investment grade » dans un produit unique. Le nouvel ETF est coté sur le Nasdaq et cherche à répliquer le Bloomberg Barclays Global Aggregate Float Adjusted Composite. Ses frais ressortent à 0,09 %.Le fonds se structure comme un ETF d’ETF investissant directement dans deux ETF obligataires : Vanguard Total Bond Market ETF (BND) et Vanguard Total International Bond ETF (BNDX). Cela permet au nouveau produit d’atteindre immédiatement une taille critique en utilisant l’exposition existante des ETF sous-jacents. L’approche est similaire au Vanguard Total Corporate Bond ETF (VTC), lancé en novembre 2017.
I Squared Capital a annoncé la clôture de son fonds ISQ Global Infrastructure Fund II au plafond légal de 7 milliards de dollars, dépassant ainsi la cible initiale de 5 milliards de dollars. Le fonds a reçu des engagements de plus de 100 investisseurs institutionnels avec une demande sursouscrite et un taux de reprise atteignant plus de 80% par rapport au fonds précédent, assure un communiqué.«Le fonds est déjà investi à hauteur de 24% (...)», a déclaré Sadek Wahba, associé directeur d’I Squared Capital. «Nous voyons actuellement des opportunités à l’échelle mondiale avec des rendements ajustés au risque intéressants dans différents secteurs, dont l’énergie, les télécommunications, les transports et les services publics aux États-Unis et en Europe, ainsi qu’en Inde, en Chine et en Amérique latine.I Squared Capital gère un actif de plus de 13 milliards de dollars auprès d’investisseurs institutionnels.
La société de gestion britannique TwentyFour Asset Management (TwentyFour AM) a recruté Davis Norris en tant que nouveau responsable de ses activités de crédit aux Etats-Unis, rapporte le site Investmement Week. L’intéressé, qui arrive en provenance du Crédit Agricole, rejoindra le bureau de New York de TwentyFour AM d’ici à la fin du mois de septembre. Il dirigera également la division américaine à l’issue du départ de Robert Arnold, un spécialiste du high yield américain. TwentyFour AM a ouvert son bureau de New York en 2016, sous la direction des gestionnaires de portefeuilles Pierre Beniguel et Robert Arnold.Précédemment, Davis Norris était directeur du trading crédit high yield au sein du Crédit Agricole où il travaillait depuis trois ans. Au cours de sa carrière, il a également passé cinq ans en tant que « executive director » dans l’équipe en charge du trading crédit high yield chez BNP Paribas. Au sein de TwentyFour AM, David Norris sera également membre de l’équipe obligataire multi-sectoriel.En parallèle, le directeur général Mark Holman a indiqué que la société envisageait de recruter jusqu’à six personnes supplémentaires aux Etats-Unis l’année prochaine, dans tous les secteurs.
L’équipe ETF et solutions indicielles de BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) a annoncé hier poursuivre son renforcement en Allemagne avec la nomination de Florian Schoeps au poste de Commercial ETF et Solutions indicielles. Basé à Munich, Florian Schoeps a rejoint le 1er août dernier l’équipe de ventes dédiée aux ETF et Solutions indicielles de BNPP AM. Il est placé sous la responsabilité de Claus Hecher, responsable du développement commercial de cette activité pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse Alémanique.
Pour Novethic, il semble « prématuré » de développer une offre importante de fonds basés sur les objectifs du développement durable (ODD) adoptés par les Nations unies ou, pour les grands investisseurs, d’intégrer une dimension ODD dans leur reporting. « Ils s’exposent à un risque d’"ODD washing " en l’absence d’indicateurs d’impact pertinents, homogènes et fiables », écrit l’agence dans une nouvelle étude sur le sujet (« ODD: nouveau focus des agences de notation extra-financière »). Pourtant, après l’empreinte carbone des portefeuilles qui s’est développée massivement depuis 2015, on assiste à l’utilisation des ODD comme référence de reporting pour les investisseurs responsables. Dans le même temps, plusieurs sociétés de gestion ont lancé des fonds – une dizaine en tout - s’appuyant sur les ODD. Parmi elles figurent Aberdeen Standard Investments, Union Investments, UBS, Ofi AM, La Financière de l’Echiquier, Robeco SAM ou NN IP. Les ODD sont en effet de plus en plus souvent considérés par les investisseurs comme « le cadre adapté à l'évaluation de l’impact environnemental et social des démarches d’investissement responsable », observe Novethic. Adoptés en 2015, les ODD couvrent 17 thèmes prioritaires d’action, comme l'éradication de la pauvreté et de la faim, la santé pour tous ou la protection de l’environnement. Destinés aux Etats, ils doivent être atteints en 2030 à travers 169 cibles. Jusqu'à présent, seule deux agences de notation sur six dont l’offre a été analysée proposent explicitement un service d’analyse de contribution positive des entreprises aux ODD mais aussi leur impact négatif. Il s’agit d’ISS-Oekom, tandis que Trucost S&P est en phase de test. Mais la difficulté de proposer une offre dans ce domaine pour les agences de notation est le manque de données de la part des entreprises, qui ne se sont pas encore emparées sur sujet. « Une analyse ODD pertinente repose en effet sur la qualité des données fournies par les entreprises et leur capacité à publier des stratégies ambitieuses à horizon 2030 », souligne Novethic. « Cela supposerait non seulement de mesurer et amplifier leur contribution positive aux ODD mais aussi d'évaluer et diminuer leur impact négatif sur l’atteinte des ODD », poursuit l’agence. Ce qui n’est pas encore gagné... Le chaînon manquant est bel est bien l’analyse de la stratégie de l’entreprise. Pour mesurer la contribution positive ou négative d’une société, « il est nécessaire d’analyser comment les ODD sont pris en compte dans la stratégie de l’entreprise ». Or, aujourd’hui, les entreprises reportent à peine sur cet aspect. «Laurence Marchal»
L’assureur italien Generali a confirmé jeudi après-midi être entré en négociations exclusives avec le gestionnaire d’actifs Sycomore Asset Management, pour acquérir «une participation majoritaire». Des sources proches du dossier avaient évoqué la semaine dernière auprès de L’Agefi l’existence de ces discussions, confirmant une information de Bloomberg.