Lyxor Asset Management (Lyxor), la filiale de gestion d’actifs du groupe Société Générale, a nommé Nuria Ortega au poste de responsable des ventes des actifs et investissements alternatifs pour l’Espagne, le Portugal et Andorre, rapporte le site spécialisé Funds People. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, l’intéressée sera en charge du développement commercial de l’ensemble des produits d’investissements alternatifs mais également de stratégies plus traditionnelles sur ces différents marchés. Nuria Ortega, qui compte 20 ans d’expérience, travaille au sein de Société Générale depuis 16 ans. Elle a intégré le groupe français en 2002 où elle a officié pendant 8 ans comme responsable des ventes de produits alternatifs en Espagne et au Portugal depuis Paris chez Société Générale Asset Management. Par la suite, elle a occupé le poste de responsable des ventes et des clients institutionnels pour la péninsule ibérique, basée à Madrid, pour Société Générale Asset Management. Enfin, en 2010, elle a rejoint le département dédié aux taux d’intérêts et aux dérivés de changes de la banque française à Madrid.
Schelcher Prince Gestion, société de gestion affiliée à Arkéa Investment Services, va procéder à la création d’une Sicav à compartiments répliquant les stratégies déjà existantes au sein des principaux OPCVM de sa gamme. Cela s’inscrit dans le cadre de son développement international, explique la société dans un e-mail à ses clients clients. « Juridiquement, la Sicav Schelcher Prince Convertibles sera transformée en Sicav à compartiments et des opérations de fusion-absorption des autres fonds phares de la gamme de Schelcher Prince Gestion permettront de créer les autres compartiments », détaille le courrier. Dans le cadre de sa transformation, la SICAV Schelcher Prince Convertibles changera de dénomination au profit de Schelcher Prince Investissements. Trois premiers compartiments seront créés lors de cette opération : Schelcher Prince Investissements - Compartiment Schelcher Prince Convertibles, correspondant à la SICAV actuelle ; Schelcher Prince Investissements - Compartiment Schelcher Prince Haut Rendement, par fusion absorption du FCP Schelcher Prince Haut Rendement ; et Schelcher Prince Investissements - Compartiment Schelcher Prince Obligation Moyen Terme par fusion absorption du FCP Schelcher Prince Obligation Moyen Terme. Chacun des compartiments créés portera le même nom que celui du FCP ou de la SICAV qui existe déjà afin de « mieux souligner la continuité de la gestion », indique Schelcher Prince Gestion. En effet, souligne la société de gestion, « ces opérations ne modifient pas le profil de rendement/risque et les frais supportés par les investisseurs. Les codes ISIN de chacun des fonds concernés demeurent également inchangés ». Ces opérations ont reçu l’agrément de l’Autorité des Marchés Financiers le 3 août 2018 et auront lieu le 12 octobre 2018.Dans un second temps, trois autres compartiments seront créés par fusion-absorption et concerneront les fonds suivants : Schelcher Prince Court Terme, Schelcher Prince Convertible Global World et Schelcher Prince Opportunités Européennes.
D’ici à la fin de l’année, H2O Asset Management (H2O AM), la pépite « global macro » de Natixis Investment Managers (Natixis IM), ne sera plus uniquement londonienne. La société fondée par Bruno Crastes et Vincent Chaillet il y a huit ans sera bientôt organisée en quatre filiales : Londres, Paris, Singapour et Monaco, rapporte le quotidien Les Echos. Le centre névralgique de la société restera toutefois à Londres. « La City est incontournable pour le ‘global macro’, car c’est le type de gestion qui s’appuie le plus sur l’analyse des flux internationaux de capitaux », explique aux Echos Bruno Crastes, son directeur général. En France comme à Singapour, « l’objectif principal est de nous rapprocher de nos clients », poursuit-il. Sur le Vieux Continent, « le Brexit a changé la donne : Londres pourrait perdre son statut de centre de la finance européenne et donc avoir moins de liens avec l’Europe continentale », ajoute le dirigeant. Des discussions sont en cours avec l’Autorité des marchés financiers pour obtenir le statut de société de gestion pour la filiale parisienne. « Sept ou huit recrutements devraient être confirmés début 2019. En ce qui concerne d’éventuels transferts de Londres, tout dépendra des aspirations des collaborateurs », précise Bruno Crastes.
Les entrepreneurs français Cyril Paglino et Andréa Riom ont annoncé ce 19 septembre le lancement officiel de Starchain Capital, un fonds d’investissement dédié au secteur des crypto-actifs, protocoles décentralisés, et projets utilisant la blockchain. Basé entre San Francisco, Vancouver et Paris, il est l’un des 150 premiers fonds internationaux consacrés à ce secteur, et le premier avec une équipe exclusivement française, précise un communiqué Créé en septembre 2017, Starchain Capital compte d’ores et déjà une dizaine de millions de dollars sous gestion et prévoit de lever 20 millions de dollars au cours des 12 prochains mois, notamment auprès de corporate et fonds de fonds. L’ambition est de réaliser des investissements stratégiques dans un nombre très limité de sociétés et protocoles décentralisés. Après 12 mois d’activité, les premiers investissements de Starchain Capital comptent parmi les projets les plus prestigieux du secteur, le plus souvent aux côtés des fonds américains les plus aguerris comme Sequoia Capital, A16Z, Polychain Capital, Bain Capital ou encore Metastable : - Orchid Lab, un navigateur web décentralisé, - FOAM Protocol, un protocol GPS décentralisé, - Basis, un ‘stable coin’ créé par des anciens de Google - PolkaDot, un protocole ‘cross chain’, créer par le docteur Gavin Wood (co-fondateur d’Ethereum) En terme de stratégie et d’allocation, Starchain Capital investit également dans les protocoles dit ‘publics’ et donc liquides, disponibles et accessibles via les plateformes d’échanges et places de marché comme Binance, Bitfinex, Idex, en se basant sur une compréhension forte des ‘tokens economics’, des cycles de marché et des avancées techniques des protocoles en question. Les montants d’investissement varient entre $100k et $500k, et le fonds a pour stratégie de continuer à investir dans une dizaine de projets par an."La valeur totale du marché des crypto-actifs oscille actuellement entre 200 et 250 milliards de dollars. Soit 0.3% du stock market mondial, qui cumule une valeur totale de 64 trilliards de dollars. En partant du principe qu’un grand nombre de sociétés cotées vont être peu à peu remplacées par leurs concurrents décentralisés, il est raisonnable de penser que nous sommes sur le point d’assister à l’un des plus grands transferts de richesses de notre histoire», commente Cyril Paglino, co-fondateur de Starchain Capital, cité dans le communiqué.
Entrepreneur Venture vient d’annoncer le lancement d’un nouveau fonds obligataire non coté baptisé “FCPR Entrepreneurs & Rendement N°3”. Il s’agit du 6ème fonds de cette gamme lancée en 2013. Le précédent millésime, FCPR Entrepreneur & Rendement N°2, a pour sa part levé plus de 45 millions d’euros.Le nouveau fonds est dédié à l’investissement dans le non coté, essentiellement au travers d’obligations convertibles de maturité 5 ans et portées jusqu’à l’échéance. Il est accessible à tout type d’investisseur, personnes morales et personnes physiques."Les équipes d’Entrepreneur Venture investiront de préférence dans les PME présentant des cashs flows importants permettant le remboursement de l’obligation, une bonne visibilité et porteuses de projets de croissance et une maturité dans leur développement», explique la société dans un communiqué."Les entreprises ciblées auront moins de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires et seront donc plus sensibles à des retournements économiques que des sociétés de grande taille. Tous les secteurs d’activités pourront être représentés afin d’optimiser la diversification du fonds qui sera investi sur 15 à 20 lignes», précise Entrepreneur Venture dans ce même communiqué.À noter que le FCPR Entrepreneurs & Rendement N°3 bénéficie du mécanisme de garantie « InnoVFin SME Guarantee Facility » avec l’appui financier de l’Union Européenne grâce aux Instruments Financiers Horizon 2020 et au Fonds Européen pour les Investissements Stratégiques. Son objet est la garantie de 50% du capital des investissements éligibles à cette protection. «La société de gestion fera ses meilleurs efforts pour que tous les investissements du fonds soient éligibles à cette protection partielle du capital», conclut Entrepreneur Venture.
Nikko Asset Management vient de créer un département « corporate sustainability » ou développement durable, afin d’affermir son engagement dans l’ESG (environnement, social, gouvernance) à la fois en tant qu’entreprise et en tant qu’investisseur.Le département sera supervisé par Junichi Sayato, directeur représentatif et président adjoint exécutif et il sera géré au quotidien, depuis Tokyo, par Stefanie Drews, responsable mondiale des produits et du marketing et responsable du développement durable (« corporate sustainability »). Le département pilotera les engagements ESG de l’entreprise en interne et leur mise en œuvre, et travaillera en étroite collaboration avec les équipes d’investissement dans le monde pour communiquer les développements dans leur approche de l’ESG pour les processus d’investissement. Les engagements ESG en interne couvrent notamment la diversité et plus précisément l’inclusion des LGBT, des femmes et des personnes souffrant de handicaps ; le respect des codes locaux de gouvernement d’entreprise, et la limitation de l’impact sur l’environnement.Dans ce cadre, Nikko AM a créé un micro-site présentant les détails de ses engagements et activités en matière d’ESG, et des informations concernant l’ESG dans le processus d’investissement.
Le Qatar a nommé Mansoor bin Ebrahim Al Mahmoud en qualité de directeur général du Qatar Investment Authority (QIA), suite au départ du Skeikh Abdullah Bin Mohammed Al Thani, qui devient ministre d’Etat après près de quatre années à la tête du QIA, rapporte l’agence Bloomberg. Pour Al Mahmoud, cette nomination constitue en réalité un retour aux sources puisqu’il a été par le passé responsable de la gestion des risques du fonds souverain.Les actifs sous gestion du fonds souverain qatari s'élèvent à environ 320 milliards de dollars, selon le Sovereign wealth Fund Institute.
Carlo Giausa, directeur des investissements et de la banque privée de FinecoBank, va quitter la société. Cela fait suite à une réorganisation de la banque annoncée le 18 septembre.La direction des investissements et de la banque privée va être scindée en deux. Les investissements seront rattachés respectivement à la direction Global Business, tandis que la banque privée intégrera la direction commerciale réseaux de conseillers financiers, renommée direction commerciale réseaux de conseillers financiers et banque privée.
Franklin Templeton Investments a lancé en Italie deux ETF obligataires activement gérés de la gamme Franklin LibertyShares UCITS ETF et un ETF smart beta, rapporte Bluerating. Les trois sont cotés depuis le 14 septembre sur la Bourse de Milan. Les deux ETF obligataires sont Franklin Liberty Euro Short Maturity UCITS ETF et Franklin Liberty USD Investment Grade Corporate Bond UCITS ETF. Le troisième est le Franklin Liberty USD Investment Grade Corporate Bond UCITS ETF.
The French entrepreneurs Cyril Paglino and Andréa Riom on 19 September announced the official launch of Starchain Capital, an investment fund dedicated to the sector of crypto-assets, decentralised protocols, and projects using blockchain. The international fund, based between San Francisco, Vancouver and Paris, is one of the first 150 international funds dedicated to this sector, and the first to have an exclusively French team, a statement says.Starchain Capital, founded in 2017, already has USD10m in assets under management, and is planning to raise USD20m in the next 12 months, largely from corporate and funds of funds. The ambition is to make strategic investments in a very limited number of companies and decentralised protocols.In terms of strategy and allocation, Starchain Capital also invests in ‘public’ protocols which are liquid, available and accessible via trading platforms and markets such as Binance, Bitfinex, and Idex, on the basis of strong understanding of ‘token economics,’ market cycles, and technical advancements in the protocols in question. The investment amounts vary from USD100k to USD500k, and the strategy of the fund is to continue to invest in 10 projects per year.
BNY Mellon Investment Management on 18 September announced the launch of the Dreyfus Japan Womenomics Fund, a sub-fund advised by BNY Mellon Asset Management Japan Limited, a company affiliated to the adviser of the fund, the Dreyfus Corporation, the US fund platform from BNY Mellon.The fund will invest mainly in publicly-traded companies in Japan which BNY Mellon AM estimates will benefit from the “Womenomics” initiative by the Japanese government, which aims to eliminate obstacles to employing women, to promote women to management positions at companies, and to reduce pay gaps. According to a statement, the fund is the first US themed fund to offer investors direct exposure to improvements in the Japanese economy. “With increasing demand on the part of investors for strategies related to the liberation of feminine potential and improvement in diversity, the Dreyfus Japan Womenomics Fund offers a solution for investors seeking growth in one of the only countries to have set up a programme for the advancement of women in society,” says Alice Levine, strategist in chief at BNY Investment Management.
State Street Global Advisors (SSGA) has announced several modifications to country SPDR ETFs which offer exposures to Canada, Germany, Japan and the United Kingdom, including a reduction in fees from 0.30% to 0.14%. Additionally, the four ETFs will no longer replicate StrategicFactors smart beta indicates, but will instead replicate market capitalisation indices designed by the index provider Solactive. SSGA has also announced the launch of the SPDR Solactive Hong Kong ETF on 19 September, which replicates the Solactive GBS Hong Kong Large & Mid Cap index, a capital index which measures the performance of large and small companies in Hong Kong. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Schelcher Prince Gestion, an asset management firm affiliate of Arkéa Investment Services, will create a Sicav with sub-funds, replicating the existing strategies within the main OPCVM funds in its range. The move comes as part of its international development, the firm explains in an email message to its clients. “Legally, the Schelcher Prince Convertibles Sicav will be transformed into a Sicav with sub-funds, and merger-absorption operations for other flagship funds in the range from Schelcher Prince Gestion will make it possible to create other sub-funds,” the message says. As part of the transformation, the Schelcher Prince Convertibles SICAV will be renamed as Schelcher Prince Investissements. Three initial sub-funds will be created as part of the operation: Schelcher Prince Investissements - Compartiment Schelcher Prince Convertibles, corresponding to the current SICAV; Schelcher Prince Investissements - Compartiment Schelcher Prince Haut Rendement, through merger absorption of the FCP Schelcher Prince Haut Rendement; and Schelcher Prince Investissements - Compartiment Schelcher Prince Obligation Moyen Terme, through merger-absorption of the FCP Schelcher Prince Obligation Moyen Terme fund. Each of the sub-funds created will have the same name as the FCP or SICAV which already exists, in order to “better emphasize the continuity of management,” Schelcher Prince Gestion says. The asset management firm emphasizes that “these operations do not modify the return/risk profile or the costs paid by investors. The ISIN codes of each of the funds concerned also remain unchanged.” These operations were approved by the Autorité des Marchés Financiers on 3 August, 2018, and will take place on 12 October, 2018. In a second phase, three other sub-funds will be created through merger-absorption, and will affect the following funds: Schelcher Prince Court Terme, Schelcher Prince Convertible Global World and Schelcher Prince Opportunités Européennes. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Open funds on sale on the German market posted net inflows of EUR56.3bn between January and July, according to statistics released by the German asset management association. Open funds dedicated to institutional investors account for the majority, with net inflows of EUR43.8bn, while traditional open funds show positive net inflows of EUR12.2bn. Among open retail funds, diversified funds have posted nearly EUR15bn in inflows in the first seven months of the year, with EUR10.2bn for 50/50 equity/bond funds. Real estate funds attracted EUR3.1bn, while equity funds attracted EUR1.7bn. However, bond funds and money market funds finished the period with net outflows of EUR3.6bn and EUR1.9bn, respectively. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Assets under management in funds on sale in Switzerland contracted in August by CHF22.5bn, to a total of CHF1.118trn, according to statistics from the Swiss Fund & Asset Management Association. In addition to the decline observed on European stock markets come capital outflows, which have remained modest. Net outflows have totalled CHF712.4m.“Equity funds have lost the most ground, at a time when money markets have risen slightly, and investors are increasing their prudence,” the head of Sfama, Markus Fuchs, explains in a statement. Funds dedicated to equities finished the month of August with net outflows of CHF532.7m. Alternative investments also finished in negative territory, to a total of CHF138.9m, and funds specialised in commodities (-CHF122.4m) and bond funds (-CHF64.8m). However, assets in money market funds took in CHF128.3m.
Hedge funds show returns of 0.45% in the first eight months of the year, their lowest returns since 2011, when they gained 0.40% between January and August, according to the latest statistics released by Eurekahedge. Nearly 46% of hedge fund managers are in positive territory since the beginning of the year, with 12% earning double-digit gains, according to the Eurekahedge Global Hedge funds database. Assets under management increased by only USD7.4bn as of the end of August 2018, compared with USD147.4bn between January and August 2017.The best results were for long/short equities, which posted gains of 5.65% in eight months, while bond specialists gained 5.35% in the same period.
Jupiter is launching the Jupiter Flexible Income, a fund which will be managed by Talib Sheikh, who joined the asset management firm in June this year as director of multi-asset strategy, after leaving JP Morgan Asset Management. The sub-fund of the Jupiter Global Fund Sicav will aim to achieve a sustained level of regular income from several asset classes worldwide. Initial returns will total between 4% and 6%, with the aim of long-term capital growth (three to five years). The fund, which is starting with assets of EUR55m, will integrate the competence of equity sectoral specialists and credit analysis teams at Jupiter AM to define a strategic allocation of assets. The multi-asset team (composed of Sheikh, Lee Manzi, Rhys Petheram and Joseph Chapman) will manage all macro outlooks and tactical allocation decisions. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Nikko Asset Management has announced the establishment of a Corporate Sustainability Department, intended to bolster its commitment to ESG both in terms of how it operates and how it approaches investing.The new department will be overseen by representative director and executive deputy president Junichi Sayato and led from Tokyo by global head of Product & Marketing and head of Corporate Sustainability Stefanie Drews. The department is among other things tasked with working with Nikko AM’s investment teams globally to communicate the firm’s approach to ESG in the investment process.Within the business, the department will be targeting specific ESG commitments, including “nurturing diversity and inclusion for LGBT, women, and those living with disability; monitoring adherence to local corporate governance codes; and minimising impact on the environment,” Nikko AM stated.A microsite will detail the ESG commitments.
Jeffrey Skilling est à mi-chemin vers la liberté. Il vient d’être transféré de la prison de Montgomery en Alabama dans un centre texan de réinsertion, « halfway house » comme on dit joliment en VO. A Houston, précisément, ville de la grandeur et de la décadence d’Enron. Car si la pratique est courante outre-Atlantique de permettre aux détenus de mieux préparer leur sortie, prévue en février prochain pour Jeffrey Skilling, ce dernier n’est pas un cowboy comme les autres. Ancien directeur général du courtier en énergie déchu, il avait écopé en 2006 d’une peine de 24 ans pour fraude financière, délit d’initiés et mensonges comptables.
Rétorsion. Les services peuvent aussi être une arme des guerres commerciales. Ils pourraient faire leur entrée dans le conflit qui oppose l’administration Trump aux autorités chinoises. Notamment par la voie du tourisme. Aux Etats-Unis, les touristes chinois pèsent quelque 33 milliards de dollars dans la balance des paiements, et trois des quatre grandes agences touristiques chinoises sont dans les mains de l’Etat, rappelle Frédéric Rollin, de Pictet Asset Management. En 2016, la Corée du Sud en a fait les frais, suite à une mésentente diplomatique entre Pékin et Séoul concernant le déploiement du système de défense antimissile à haute altitude (THAAD), le bouclier américain installé en Corée du Sud. De diplomatique, le conflit s’est déplacé sur le terrain économique. Les croisières au départ des ports chinois ont arrêté de faire escale dans les ports coréens, puis l’ensemble des flux de touristes ont été affectés. Le recul du tourisme chinois en Corée du Sud a été brutal, et avec lui les recettes touristiques.
Vulnérabilités. Il y avait urgence à agir. Face à la dépréciation de 40 % de la devise, et malgré l’opposition de Recep Tayyip Erdogan, le président turc, la banque centrale a relevé ses taux de 625 points de base, à 24 %. Une surprise accueillie par un rebond de la livre turque. Mais pour sortir de ses difficultés, le pays va devoir faire plus que de relever ses taux d’intérêt. Il est le pays le plus vulnérable parmi les émergents, selon Jason Daw, économiste chez Société Générale CIB. Ce dernier a passé en revue sept indicateurs clés permettant de mesurer les vulnérabilités des pays émergents : compte courant, dépendance aux flux de capitaux court terme, niveau de la dette externe à court terme, part de la dette en devises, comptes et dettes publiques, importance de la dette détenue par les non-résidents et niveau des réserves de changes. La Turquie cumule les handicaps : déficit courant, besoin de capitaux externes, importante dette externe à court terme et part élevée de cette dette externe, enfin réserves non adéquates (au sens du Fonds monétaire international). Quatre autres pays affichent des vulnérabilités : l’Afrique du Sud, la Malaisie, l’Inde et l’Indonésie. Les « Fragile Five », selon SG CIB. « Quand la mer se retire, on voit ceux qui sont nus », ironise Jason Daw. Le resserrement des conditions de financement avec la hausse des taux courts aux Etats-Unis et celle du dollar met en évidence les pays les plus fragiles. « Les accidents causés par des conditions de financement plus serrées sont symptomatiques des dynamiques de fin de cycle », poursuit l’économiste.
L’enquête de l’AF2I consacre son dossier à la gestion socialement responsable. Tendanciellement en hausse, l’ISR est désormais appréhendé sous l’angle climat.
Confirmation. L’américain BlackRock vient de recevoir le feu vert de l’Autorité des marchés financiers pour créer une société de gestion alternative à Paris. Jusqu’à présent, le numéro un mondial de la gestion disposait d’un bureau de vente parisien rassemblant 35 collaborateurs. Le gestionnaire indique dans un communiqué qu’« il s’agit d’une étape significative, permise par le succès de BlackRock en France et en Europe ». Immobilier, infrastructure... l’offre sera celle de FIA (fonds d’investissement alternatif). Depuis le vote du Brexit en juin 2016, les capitales européennes tentent d’attirer les financiers de la City. Quelques-uns d’entre eux ont déjà passé le pas comme Schroders. Le britannique a installé il y a quelques mois sa propre structure en France afin d’y gérer son expertise en infrastructure.
Une économiste va prendre la tête de la banque fédérale de réserve de San Francisco à partir du 1er octobre. Mary Daly, 55 ans, est spécialiste des inégalités économiques, de la dynamique des marchés du travail et de la formation des salaires, nous dit Reuters. Elle devrait trancher quelque peu parmi les autres banquiers centraux dont le style capillaire est moins dans le style « négligé sophistiqué ». Elle sera un membre votant du FOMC et aura le loisir de s’exprimer à partir des réunions de novembre et de décembre. Mary Daly n’est pas la première à occuper cette fonction à San Francisco. Elle a une devancière célèbre, Janet Yellen.
C’est une des conséquences des brutales corrections des marchés émergents. L’Etat égyptien a annulé pour la troisième fois ces derniers jours des adjudications d’obligations à 3 et 7 ans d’un montant de 3,5 milliards de livres égyptiennes (196 millions de dollars). Ce n’est pas du fait d’investisseurs étrangers coupant leurs positions. Les banquiers locaux demandaient un rendement d’environ 19 %. Or l’exercice budgétaire 2018-2019 qui a démarré en juin est bâti sur un taux de 14,7 %, 4 points de moins que l’exercice précédent. L’heure n’étant pas à la baisse des taux dans les émergents, il va falloir rectifier le budget… ou renoncer à se financer.