Le gérant alternatif a lancé une réflexion stratégique pour mieux exploiter ses capacités de gestion pour compte de tiers et doper ses frais de gestion.
Pour le compte de CNP Assurances, Axa Investment Managers - Real Assets a conclu un accord de pré-location à long terme avec la société Murex, portant sur l’ensemble des espaces disponibles de l’immeuble Freedom, situé au 15-25, boulevard de l’Amiral Bruix à Paris (16ème arrondissement). Dans ce cadre, l’architecte français Philippe Chiambaretta procède au redéveloppement de l’immeuble afin de livrer 16.600 m² d’espaces de bureaux, répartis sur neuf étages. La livraison est prévue au quatrième trimestre 2019, au terme duquel Freedom devrait obtenir la certification BREEAM Very Good. Mandaté par CNP Assurances, AXA IM-Real Assets a entamé les travaux de restructuration en décembre 2017, sous la direction de Vinci Immobilier. AB.
Le fonds de pension japonais Government Pension Investment Fund (GPIF), l’un des plus gros fonds de pension au monde, a annoncé, ce 21 septembre, avoir confié un mandat immobilier mondial « Core Strategy » à CBRE Global Investment Partners. Dans le cadre de ce mandat, le gestionnaire d’actifs est chargé de mettre en oeuvre une stratégie multi-gérants (« Multi-Manager ») pour cette classe d’actifs par le biais d’un fonds de fonds. Ce choix fait suite à un appel d’offres lancé en avril 2017. Le montant du mandat n’a pas été dévoilé. TC.
L’archevêque de Canterbury (Église d’Angleterre), Justin Welby, s’est pris les pieds dans la soutane. Dans un discours prononcé mercredi 12 septembre devant le Congrès des syndicats, il a critiqué vertement les « grandes entreprises comme Amazon et d’autres sites en ligne, de la nouvelle économie, qui peuvent s’enfuir sans payer de taxe, constituant un problème pour le système fiscal ». Il ajoutait « qu’après avoir abandonné les contribuables, ils n’ont pas à payer pour la défense, la sécurité, la stabilité, la justice, la santé, l'égalité, l'éducation ». Il pointait également les bas salaires et les conditions de travail du géant américain. Cependant l’Église d’Angleterre qui détient un fonds de plus de 9 milliards d’euros, investit massivement dans Amazon. La presse anglaise (Church Times) rappelait que les actions Amazon détenues par l’Église constituaient l’un de ses 20 plus gros placements, alors que l’Église refusait de donner un chiffre plus précis. L’Église anglicane a réagi en expliquant qu’être actionnaire d’une entreprise et la critiquer n’était pas nécessairement contradictoire et qu’il était plus efficace d’être « dans la salle avec ces sociétés en cherchant à les changer en tant qu’actionnaires ». L’Église a indiqué qu’elle ne comptait pas vendre ses actions. TV
Le Danemark a demandé aujourd’hui à ses banques de doubler leurs réserves de fonds propres face à la menace d’une déstabilisation de l’ensemble du secteur financier danois à la suite du scandale de blanchiment d’argent impliquant Danske Bank, portant sur 200 milliards d’euros de transactions effectuées via sa filiale estonienne entre 2007 et 2015. Ce scandale représente un risque pour l’ensemble du secteur financier danois, a estimé aujourd’hui le Conseil du risque systémique, organe chargé de surveiller les éventuelles menaces pesant sur la stabilité du système financier du pays.
A l’occasion de la semaine de la finance responsable, l’Association française de la gestion financière (AFG) publie pour la première fois mardi les statistiques investissement responsable de la gestion d’actifs française. A fin 2017, les encours représentaient 1.081 milliards d’euros, dont 430 milliards en fonds et 651 milliards en mandats. Les encours ISR proprement dits représentent 310 milliards d’euros soit 29% du total de l’investissement responsable, en croissance de 12% sur un an.
Allianz Global Investors (AllianzGI) doit annoncer, ce matin, avoir obtenu le label ISR pour trois fonds de droit français de sa gamme dédiée. Les fonds concernés sont : la Sicav Actions Allianz Valeurs Durables, le fonds obligataire Allianz Euro Oblig Court Terme ISR et, enfin, le fonds monétaire Allianz Securicash SRI. « Avec 22 milliards d’euros d’encours sous gestion ISR et 17 professionnels de l’investissement dédiés à cette approche, AllianzGI offre une large gamme de produits ISR couvrant les principales classes d’actifs, actions, obligations et monétaires », souligne la société de gestion. Cette dernière est en effet signataire des Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) depuis 2007. En 2018, elle a d’ailleurs obtenu la note « A+ » des PRI. « Cette dynamique se poursuit aujourd’hui avec l’intégration des critères ESG dans l’ensemble des gestions d’AllianzGI, après la mise en place d’une offre de fonds d’impact contribuant notamment au financement de la transition énergétique », explique Amine Benghabrit, directeur général de la succursale d’AllianzGI en France.La Sicav Allianz Valeurs Durables, dont les encours s’élèvent à plus de 800 millions d’euros, est investie en actions de la zone euro et est gérée dans le cadre d’un processus ISR depuis 2002. La sélection de titres combine une approche « Best in class » et l’identification de dynamiques ESG positives (« Best effort ») de la part des entreprises qui entrent dans la composition du portefeuille.Pour sa part, le FCP Allianz Euro Oblig Court Terme ISR (2,475 milliards d’euros d’actifs sous gestion) est un fonds obligataire courte terme investi dans les pays de l’OCDE qui propose une solution de trésorerie à court terme avec un objectif de performance annualisée supérieure à celle de l’indice EONIA. A l’instar du précédent fonds, la sélection de titres prend en compte des critères financiers et socialement responsables « Best in class » et « Best effort ».Enfin, le FCP Allianz Securicash SRI (2,67 milliards d’euros d’encours) est un fonds monétaire ISR dont l’objectif est de dégager une performance supérieure ou égale à celle de l’indice EONIA. La sélection des titres entrant dans la composition du portefeuille s’effectue en fonction de critères financiers et extra-financiers.
Quelques mois après la finalisation de son acquisition d’Advenis IM (voir NewsManagers du 1er juin), le groupe autrichien C-Quadrat doit annoncer ce matin le lancement officiel de son activité de gestion d’actifs en France, renommée C-Quadrat Asset Management. «Le bureau de Paris a vocation à constituer un pôle stratégique pour le groupe C-Quadrat», affirme un communiqué. Composé d’une équipe de 12 personnes, il regroupe les activités de gestion d’actions européennes et de gestion sous mandat, et sera dirigé par Carlo Michienzi, membre du comité exécutif du groupe. William Sharp, nommé directeur général adjoint de la nouvelle structure, poursuivra les fonctions qu’il occupait chez l’ex-Advenis IM de responsable des stratégies d’investissement en actions européennes. Son équipe a par ailleurs été récemment renforcée et est aujourd’hui constituée de 3 gérants-analystes dédiés. Beata Kaminska rejoint la structure en tant que directrice commerciale et pilotera le développement et le marketing de l’offre du groupe sur le marché français et européen.» Le marché français est le troisième d’Europe avec un volume d’environ 3.500 milliards d’euros. Avec cette nouvelle implantation stratégique à Paris, nous disposons d’une position privilégiée pour poursuivre la croissance des activités de C-Quadrat tout en nous diversifiant au niveau régional. C’est une étape importante de notre développement car la proximité avec les investisseurs est au cœur de notre stratégie. Nous sommes ravis d’avoir trouvé une équipe expérimentée, talentueuse et familière du marché français et nous sommes convaincus que la complémentarité avec les équipes de Londres, axées sur l’expertise obligataire, nous permettra d’apporter une vraie valeur ajoutée à nos investisseurs. » déclare Carlo Michienzi, directeur général de C-Quadrat Asset Management France.
AEW a annoncé ce 24 septembre la clôture d’une nouvelle levée de capitaux pour le compte de Residys, un fonds ciblant des actifs immobiliers résidentiels en France et principalement en région parisienne. Avec l’entrée de nouveaux investisseurs institutionnels pour un engagement de 165 millions d’euros, Residys est à présent doté d’environ 320 millions d’euros de capitaux ce qui porte la capacité d’investissement totale du fonds à plus de 500 millions d’euros. Cette levée provient de trois nouveaux investisseurs internationaux restés anonymes, dont un fonds de pension néerlandais, une compagnie d’assurance italienne et un fonds de pension allemand, ainsi que deux investisseurs existants qui ont augmenté leurs engagements. Depuis son lancement en 2017, le fonds a réalisé 12 acquisitions pour un montant total de 220 millions d’euros, principalement à Paris et en région parisienne. Grâce à ce qu’elle juge être un important pipeline d’opportunités d’acquisitions, AEW va poursuivre le déploiement de la stratégie d’investissement du fonds et ainsi tirer profit de la dynamique positive du marché immobilier résidentiel français. «Cette nouvelle levée de capitaux pour le fonds Residys, notre premier fonds dédié à l’immobilier résidentiel français, marque une étape importante avec l’arrivée d’investisseurs internationaux. Cela démontre l’appétit des investisseurs institutionnels pour cette classe d’actifs, qui devrait selon nous bénéficier des tendances démographiques et d’urbanisations. Nous allons maintenant continuer à étoffer le portefeuille de Residys en poursuivant nos investissements dans des actifs de grande qualité» a commenté Stéphane Sebban, gérant du fonds Residys chez AEW, cité dans un communiqué.
Société Générale Securities Services (SGSS) a annoncé ce 24 septembre le lancement de «D-View», un outil d’analyse de distribution des fonds dédiés aux gestionnaires d’actifs. Avec cette solution de reporting et d’analyse sur mesure, SGSS propose aux gérants d’actifs «un outil innovant d’aide à la décision en matière de stratégie de distribution de leurs fonds domiciliés dans différents pays», souligne un communiqué. D-View permet aux gérants d’actifs d’accéder à des tableaux de bord personnalisables en fonction de leurs besoins et leur offre une vision consolidée des données de distribution de leurs fonds provenant de différents domiciles. Grâce à cet outil de reporting et d’analyse détaillés de leurs investisseurs, leurs distributeurs et de la performance de leurs fonds sur les différents marchés, les gestionnaires d’actifs peuvent facilement adapter leur stratégie de distribution. La solution D-View développée par SGSS est accessible depuis SG Markets, la plateforme de services en ligne qui s’adresse aux clients des activités de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. D-View permet aux gestionnaires d’actifs d’avoir facilement accès à différentes informations notamment les souscriptions et rachats des fonds, qui peuvent être comparés aux actifs sous gestion, le détail des flux par pays, par typologie d’investisseur, par type de fonds, par code ISIN, le classement des 10 premiers distributeurs de chaque fonds, ainsi qu’un accès à l’historique des données sur cinq ans. «Avec D-View, SGSS fournit une solution de reporting et d’analyse intelligents répondant aux besoins des gestionnaires d’actifs qui cherchent à optimiser leur stratégie de distribution, commente Sarj Panesar, Directeur du développement pour les gestionnaires d’actifs chez SGSS. Grâce aux nouvelles technologies, nous sommes capables de transformer l’information de nos clients et de l’exploiter de manière efficace pour leur offrir des solutions d’analyse sur mesure». Cette nouvelle solution repose sur le «data lake» de SGSS, technologie innovante qui stocke et agrège les informations et les données collectées par les agents de transferts. D-View intègre aujourd’hui les données des fonds domiciliés au Luxembourg, en Irlande et en Allemagne et d’ici 2019, ceux de France, d’Italie, du Royaume-Uni et de Suisse. La solution couvre d’ores et déjà 88% des données des fonds transfrontaliers.
La foncière patrimoniale privée Héraclès, détenue à 100% par Xavier Alvarez-Roman, et sa filiale Héraclès Gestion, en charge du développement des supports immobiliers financiers et présidée par Sonia Fendler, ont annoncé ce 24 septembre l’arrivée de Benoit Girardon en tant que directeur de la clientèle au sein d’Héraclès Gestion. A ce poste, ses missions couvrent l’ensemble des aspects permettant de répondre aux besoins des clients et partenaires dans leurs relations avec Héraclès Gestion.Diplômé d’HEC et de l’Ecole Centrale de Marseille, Benoit Girardon, 52 ans, a débuté sa carrière en 1992 chez Tunzini (société spécialisée en études, conception, réalisation et contrôle d’installations de génie climatique) où il a occupé le poste de responsable de projets. En 1993 il rejoint Qualitel (association engagée en faveur de la qualité du logement) où il fut en charge du développement commercial des régions Nord, Ouest et Nord-Est-Normandie. Benoit Girardon a ensuite intégré en 1999, le groupe Pelloux (société de gestion de SCPI) en qualité de directeur Epargne puis en 2002, il devient directeur de clientèle du groupe La Française pour diriger le service client. Dans ce cadre, il a mis en œuvre «de nombreux projets de dématérialisation puis de digitalisation de parcours».
La société de gestion indépendante Amiral Gestion a annoncé, ce 24 septembre, deux nouveaux recrutements afin de « soutenir son développement et répondre aux attentes des investisseurs ». Ainsi, Pierre-Antoine Door a rejoint la société en qualité de responsable des relations investisseurs institutionnels tant que Jean-Christophe Drillaud a été nommé directeur marketing et communication.Pierre-Antoine Door a débuté sa carrière comme consultant de 2000 à 2008 pour le compte de différents établissements financiers (CDC AM, Maaf Assurances, BNP Paribas CIB, Natixis AM, …). Il a ensuite participé au développement de Tocqueville Finance de 2008 à 2014, puis de Métropole Gestion jusqu’en 2017 pour une clientèle institutionnelle. Il a rejoint Amiral Gestion dans le courant de l’année 2018.Pour sa part, Jean-Christophe Drillaud a débuté sa carrière chez Société Générale Asset Management en tant que chargé de marketing. Il a ensuite rejoint le bureau de Lombard Odier Investment Manager en 2005 en tant que chargé de relations investisseurs. En 2017, il a intégré l’équipe marketing d’OFI Asset Management au sein de laquelle il occupe différentes fonctions, jusqu’en 2017 où il devient directeur adjoint du développement international. En août 2018, il a rejoint les équipes d’Amiral Gestion.
Newfund a annoncé ce 24 septembre la finalisation de la levée de capitaux du fonds Newfund2, à hauteur de 130 millions d’euros, dédié à l’investissement dans des entreprises innovantes en France et aux Etats-Unis. Le total sous gestion de Newfund s'élève désormais à 230 millions d’euros. Newfund a réuni dans ce FPCI la plus large base d’entrepreneurs et de particuliers avertis investisseurs dans un fonds d’innovation non fiscal. Ainsi, a précisé Newfund à l’occasion d’un point de presse, 95% des souscriptions viennent d’entrepreneurs, dont un certain nombre ont été eux-mêmes accompagnés par les fondateurs de Newfund par le passé. 65% d’entre eux avaient déjà souscrit au fonds Newfund1.François Véron, l’un des fondateurs de Newfund, a indiqué qu’il avait été envisagé dans un premier temps un objectif de taille de 180 millions d’euros, afin de capter quelques investisseurs institutionnels. Mais cet objectif a semblé finalement trop ambitieux dans l’environnement actuel si bien qu’une fourchette de 120 à 150 millions d’euros a été retenue. En outre, a remarqué François Véron, une taille de 180 millions d’euros ou un peu plus «nous aurait obligés à modifier notre stratégie d’investissement». En l'état, Newfund2 a vocation à prendre des participations unitaires comprises entre 500.000 euros et 2 millions d’euros dans ce qui est en général le premier tour de table de la start-up ouvert à un investisseur financier.L'équipe de Newfund, composée de huit professionnels, est le premier souscripteur du fonds, avec 12% des montants souscrits, soit 15 millions d’euros. Ce qui représente, souligne Newfund, plus de cinq fois plus que la moyenne du marché.Newfund2 est le seul fonds franco-américain 100% early stage, selon la société. Depuis 2014, Newfund a investi dans une vingtaine de sociétés américaines et compte depuis 2017 un associé installé à Palo Alto au coeur de la Silicon Valley.Depuis son lancement en 2008, Newfund a réalisé au total 76 investissements dans des entreprises issues de 15 secteurs d’activité et a cédé 13 participations avec généralement un multiple de 3.
La start-up Epsor, spécialisée en épargne salariale, vient d’annoncer le lancement d’une offre en ligne, en partenariat avec Société Générale Securities Services (SGSS). «Simple et spécialement conçue à destination des TPE & PME, Epsor simplifie le dispositif de l'épargne salariale, souvent mal connu des dirigeants et incompris des collaborateurs», selon un communiqué. En outre, le lancement de cette offre s’inscrit pleinement dans la dynamique des évolutions législatives autour de l'épargne salariale (loi Pacte) qui visent à favoriser sa mise en place dans les TPE/PME, affirme-t-elle.Qu’il s’agisse d’accords d’intéressement standards ou sur-mesure, de plans d’épargne (entreprise ou retraite) ou encore de problématiques d’abondement, Epsor prend en charge l’ensemble des démarches administratives et offre un service «innovant» aux épargnants avec un accompagnement pédagogique personnalisé et du conseil dans les choix d’investissement. Société Générale Securities Services est présent aux côtés d’Epsor en tant que teneur de compte conservateur en épargne salariale tout en permettant à la fintech d’accéder à des interfaces de son système d’information (API).
A l’issue du premier semestre 2018, Miton Group a porté ses encours à 4,54 milliards de livres, en hausse de 18,7% par rapport à fin décembre 2017 et en croissance de 35,3% par rapport à fin juin 2017, a annoncé ce 24 septembre le gestionnaire d’actifs britannique. Au cours des six premiers mois de l’année 2018, la société de gestion a enregistré une collecte nette de 616 millions de livres, a-t-elle précisé. La progression des encours s’est poursuivi au cours de l’été pour atteindre 4,81 milliards de livres à fin août 2018, a indiqué Miton Group dans un communiqué.Dans ce contexte, les revenus nets de la société ressortent à 12,8 millions de livres à fin juin 2018, en progression de 24,3% par rapport à fin juin 2017. Son bénéfice avant impôt a, quant à lui, fait un bond de 75% sur un an pour s’établir à 4,2 millions de livres au 30 juin 2018 contre 2,4 millions de livres au 30 juin 2017.
La société américaine de capital risque TPG est entrée en négociations exclusives pour prendre la gestion du fonds santé d’Abraaj, représentant 1 milliard de dollars, rapporte le Financial Times. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le démantèlement de l’empire marchés émergents du groupe basé à Dubaï.
La société de gestion Unigestion a annoncé, ce 24 septembre, le renforcement de son équipe dédiée aux solutions « cross-asset » avec les nominations de Salman Baig et Joshua Seager en qualité de gérant d’investissements.Salman Baig a officiellement intégré Unigestion en mars 2018 en provenance de Bridgewater Associates où il était ingénieur et associé en investissement, en charge plus particulièrement de la recherche macro-économique fondamentale, de la construction de portefeuille et de la gestion des risques. Auparavant, il a été « Post-Doctoral Researcher » au sein du département des mathématiques de l’Université de Washington et membre de l’équipe de recherche du Institute for Defenses Analyses aux Etats-Unis. Désormais basé à Genève, il travaille sur l’ensemble des portefeuilles « cross-asset » d’Unigestion, se concentrant principalement sur la stratégie phare Cross-Asset Navigator.Pour sa part, Joshua Seager arrive en provenance de EQ Investors, où il se concentrait sur l’allocation d’actifs et les analyses quantitatives. Il a débuté sa carrière en 2012 chez Threadneedle Investments, en charge des analyses quantitatives et des risques pour les portefeuilles « cross-asset ». Désormais basé à Londres, il sera également en charge de l’ensemble des offres « cross-asset » d’Unigestion, se concentrant en priorité sur la stratégie Alternative Risk Premia.
Les fintech Revolut et Plum, qui ont attiré près de 3 millions d’utilisateurs ces deux dernières années, veulent bouleverser le secteur de la gestion d’actifs avec des investissements bon marché et faciles d’utilisation pour les «millenials», rapporte le Financial Times fund management. « L’objectif n’est pas d’être une autre banque de taille moyenne – nous voulons devenir l’Amazon de la finance », affirme Chad West, responsable marketing de Revolut, qui va proposer ses ETF à ses 2,6 millions d’utilisateurs à travers l’Europe. Plum, un robo-adviser qui est utilisé via Messenger, cherche à aider ses 200.000 utilisateurs à économiser de l’argent et réduire leurs dépenses. La société va lancer six fonds pour tous ses clients. La start-up s’est associée à Vanguard, Standard Life Aberdeen et Legal & General Investment Management.
Man Group a entamé des discussions avec R3, un consortium spécialisé dans la blockchain, afin d’explorer des moyens d’utiliser la technologie au sein de son activité, rapporte Financial News, citant des sources proches du dossier. Une personne a indiqué que la société de gestion envisage de tester un logiciel conçu par R3 appelé Corda.
La société britannique Pacific Asset Management (PAM), la division de gestion d’actif du groupe d’investissement de Sir John Beckwith, a annoncé, ce 23 septembre, le recrutement d’une équipe d’Aberdeen Standard Investments dédiée aux taux macro des pays du G10. Cette équipe d’investissement est dirigée par les gérants d’investissement Shayne Dunlap et Richard Marshall, aux cotés du gérant de portefeuille Oleg Gustap. Tous trois travaillaient chez Aberdeen Standard Investments depuis 2015. Avant cela, Shayne Dunlap et Richard Marshall ont travaillé ensemble pendant plus de 15 ans chez Mizuho au sein de la table de négociation (« trading desk ») propriétaire de la banque. L’équipe est spécialisée dans le trading « relative value » des taux d’intérêts et des devises des pays du G10.
Le gestionnaire d’actifs américain Muzinich & Co vient de renforcer son équipe d’investissement en recrutant Paul Suter en qualité de « trader », rapporte InvestmentEurope. Dans le cadre de ses fonctions, l’intéressé se concentrera sur le marché du high yield européen. Paul Suter arrive en provenance de Wells Fargo Asset Management où il a travaillé pendant quatre ans en tant que trader sur les « loans » et le high yield européen. Avant cela il a officié chez Whard Stewart et, surtout, chez Commerzbank où il passé huit ans au poste de « trader » sur le crédit. Selon son profil LinkedIn, Paul Suter sera basé à Londres.
Le fonds de pension californien CalPERS a annoncé, ce 24 septembre, la nomination de Yu Ben Meng en qualité de nouveau directeur des investissements. L’intéressé sera rattaché directement à Marcie Frost, directrice général de CalPERS. Dans le cadre de fonctions, Yu Ben Meng supervisera un bureau des investissements qui compte près de 400 employés et sera responsable des politiques d’investissement, de la gestion des risques, de la gouvernance d’entreprise et des stratégies ESG (environnement, social et gouvernance). Il mettra également en œuvre l’allocation d’actifs arrêtée par le conseil d’administration de CalPERS et assurera la gestion d’un portefeuille d’investissement de 360 milliards de dollars. Yu Ben Meng remplace ainsi Ted Eliopoulos qui a décidé de quitter CalPERS pour aller s’installer à New York.Il s’agit d’un retour aux sources pour Yu Ben Meng qui avant déjà travaillé chez CalPERS de 2008 à 2015, d’abord comme gérant de portefeuille obligataire puis comme directeur d’investissement en charge de l’allocation d’actifs. Il avait ensuite occupé le poste de directeur des investissements adjoint de la State Administration of Foreign Exchange (SAFE) au cours des trois dernières années. Avant d’intégrer CalPERS en 2008, Yu Ben Meng avait officié chez Barclays Global Investors en tant que gérant de portefeuille senior, chez Lehman Brothers comme gestionnaire de risque et, enfin, chez Morgan Stanley en tant que « trader » obligataire.
Wilshire Associates, le principal consultant en investissement du fonds de pension californien CalPERS a attribué une note «D» pour la qualité et la stabilité des responsables du portefeuille obligataire du fonds de pension qui s'élève à 79,1 milliards de dollars, rapporte le fil d’information Newsmakers. Wilshire Associates a également noté l’ensemble de l’organisation de l’investissement du fonds de pension. Une note de «C», plutôt décevante, en raison des changements de responsables senior, y compris le départ à venir du responsable des investissements Ted Eliopoulos.Le «D» attribué à l’obligataire est lié en partie à l’absence de successeur pour Curtis Ishii, le directeur de l’investissement qui a fait valoir ses droits à la retraite après 40 années passées à la direction de l’obligataire, précise la firme de conseil qui ajoute que ce départ pourrait en provoquer d’autres. Wilshire Associates relève aussi un déficit de mesures financières incitatives pour l'équipe obligataire du fonds de pension, en comparaison avec les gestionnaires externes.Le rapport de Wilshire Associates attribue toutefois une note globale de «B» pour l'équipe d’investissement obligataire et une note de «A» pour l’information et les prévisions en matière d’investissement. Au cours des douze mois à fin juin 2018, le portefeuille obligataire a dégagé un rendement de 0,4%. Un résultat faible mais qui bat l’indice de référence d’une quarantaine de points de base. Le portefeuille obligataire représente environ 22% du portefeuille total (357,7 milliards de dollars).
BlackRock vient de lancer un nouvel ETF axé sur la thématique de l’inclusion et de la diversité, en partenariat avec Thomson Reuters, a annoncé cette dernière ce lundi 24 septembre. Baptisé iShares Thomson Reuters Inclusion & Diversity Ucits ETF, ce fonds suit un indice créé par Reuters il y a trois ans, à savoir le Thomson Reuters Global Large / Mid Diversity and Inclusion ex. Controversial Weapons Equal Weight Total Return. Cet indice est composé des 100 principales entreprises les plus diversifiées et les plus inclusives sur la base des 2.000 entreprises cotées au niveau mondial et classées selon 24 critères répartis dans quatre catégories. Il y a quelques jours, BlackRock avait déjà dévoilé le lancement de quatre nouveaux fonds thématiques (lire NewsManagers du 21 septembre 2018).
Le groupe de gestion des caisses d'épargne allemandes Deka a nommé Dirk Degenhardt en qualité de nouveau directeur général des activités de gestion de fortune du groupe. Dirk Degenhardt, qui prendra ses fonctions le 1er novembre à la tête de Deka Vermögensmanagement, prend la succession de Steffen Selbach, subitement décédé au mois d’août (NewsManagers du 17 août). Dirk Degenhardt était dernièrement en charge de la division produits et marchés. Il travaille au sein du groupe depuis l’an 2000.
La société de gestion allemande Paladin Asset Management, basée à Hanovre, a annoncé la création d’une filiale spécialisée en gestion quantitative, Paladin Quant, a appris Private Banking Magazin. La société de gestion élargit ainsi une offre qui s’adresse principalement aux investisseurs institutionnels, aux family offices et aux gestionnaires de fortune.Les dirigeants de la nouvelle entité sont Oliver Klehn et Marcel Maschmeyer, membre de la famille Maschmeyer qui avait un family office à l’origine de la création en 2013 de Paladin AM. Oliver Klehn est un mathématicien qui, selon Paladin AM, s’est intéressé très tôt à l’intelligence artificielle et machine learning. Il a travaillé chez Nord/LB, Talanx et Nord/LB Asset Management où il dirigeait la division QuantLab & Portfolio Analytics.
Le gestionnaire de fortune suisse Entrepreneur Partners a annoncé la nomination de Flavio Pedraita en tant que membre de sa direction générale. L’intéressé a travaillé précédemment chez Credit Suisse pendant une vingtaine d’années au sein de la division Private Banking où il a occupé diverses fonctions, précise Entrepreneur Partners.
La banque privée suisse Piguet Galland vient de renforcer sa direction des investissements en recrutant Ed Yau, un spécialiste des marchés financiers, au poste de « senior fund manager », a-t-elle annoncé. A ce titre, il prend sous sa responsabilité le suivi des marchés asiatiques et émergents et la gestion de deux fonds, le Piguet Fund Actions Asie-Pacifique ex-Japon et le Piguet Fund Actions Japon. En parallèle, pour la filiale de « private banking » de la Banque Cantonale Vaudoise, il contribuera également au développement de nouvelles solutions d’investissement centrés sur son domaine d’expertise. L’intéressé possède est en effet un spécialiste des marchés boursiers de la Chine, du Japon et du reste de l’Asie, expérience acquise ces dix dernières années à Singapour et Shanghai.De 2013 à 2018, Ed Yau a occupé les fonctions de directeur de la recherche pour Ellis Munro Asset Management à Singapour. Couvrant principalement l’Asie, Ellis Munro est un hedge fund détenu en majorité par Northill Capital avec la participation de la famille Bertarelli. Auparavant, toujours à Singapour, Ed Yau a dirigé le bureau du groupe suisse SIA. Il était alors responsable du portefeuille de titres et des stratégies mises en œuvre sur l’Asie. Ed Yau avait intégré SIA en 2004 comme analyste actions.
La banque privée suisse Syz a annoncé, ce 24 septembre, le renforcement de son offre en conseil patrimonial (« wealth planning ») en confiant à Pablo Astengo l’expertise de planification financière et de solutions de prévoyance, destinée à la clientèle suisse. Dans le cadre de ces nouvelles fonctions, l’intéressé aura pour mission de structurer et de développer l’offre de la banque dédiée aux solutions patrimoniales et de prévoyance professionnelle. Pablo Astengo a débuté sa carrière dans les assurances vie et la prévoyance professionnelle avant de se spécialiser dans la planification financière en exerçant successivement diverses responsabilités auprès de banques de la place financière genevoise, comme plus récemment la mise en place et la conduite de la structure de prévoyance et de financial planning. Il est titulaire de plusieurs brevets en finance, assurance de personnes et prévoyance.
Candriam fusionne le fonds Candriam Equities F Europe Conviction, domicilié en France, dans le Candriam Equities L – European Innovation, basé au Luxembourg, rapporte Citywire Selector. Geoffroy Goenen gère les deux stratégies depuis 2011. L’objectif de cette fusion est d’optimiser les coûts et d’augmenter les encours du fonds Innovation.