La plateforme chinoise de location de logements entre particuliers Xiaozhu.com a annoncé ce 10 octobre avoir levé près de 300 millions de dollars lors d’un tour de table mené par le fonds de Jack Ma, Yunfeng Capital. Confrontée à la vive concurrence d’Airbnb et de sa compatriote Tujia.com, Xiaozhu n’a pas précisé la valorisation que lui donne cette opération. Elle avait dit en novembre valoir plus d’un milliard de dollars lors d’une précédente levée de fonds de 120 millions de dollars, déjà menée par Yunfeng Capital.
Le gestionnaire d’actifs chinois Ping An Asset Management a recruté Carol Wong, ancienne responsable de l’Asie-Pacifique chez Old Mutual Global Investors (désormais Meridian Global Investors), afin de développer son activité institutionnelle, rapporte le site spécialisé Asian Investor. L’intéressée a officiellement rejoint la société en septembre en qualité de « managing director » en charge du développement de l’activité institutionnelle.Carol Wong supervisait les ventes en Asie pour Old Mutual Global Investors jusqu’à son départ en juillet 2017. Elle avait rejoint la société de gestion en novembre 2013, après avoir officié chez BNP Paribas Asset Management.
Amundi a recruté Kaspar Elmgreen, en provenance de Nordea Asset Management, en qualité de responsable des actions, rapporte Financial News qui cite deux sources proches du dossier. Il remplace ainsi Diego Franzin qui a récemment quitté la société de gestion. Kasper Elmgreen était jusque-là responsable des actions fondamentales au sein de Nordea Asset Management (Nordea AM). Il avait intégré Nordea AM en 2014 en provenance de BankInvest Asset Management, une société de gestion indépendante danoise où il avait officié en tant que responsable des actions.
La société de gestion indépendante Vatel Capital, spécialiste de l’investissement dans les PME cotées et non cotées, a annoncé, hier, l’arrivée au sein de ses effectifs de Jean-Michel Ycre en qualité de directeur d’investissement et Benoît Gueguen au poste de chargé d’affaires.Jean-Michel Ycre, 44 ans, compte 17 ans d’expérience sur les marchés financiers et le conseil. En septembre 2001, il intègre le pôle gestion de fortune du Crédit Lyonnais, où il contribue à la mise en place de l’activité de gestion conseillée, puis gère des portefeuilles actions de clients discrétionnaires. Après un passage en vente institutionnelle chez Crédit Agricole Asset Management, il rejoint en janvier 2006 MEGA International où il réalise et supervise des missions de conseil en organisation et architecture d’entreprise, en France et en Europe. A partir de 2011, il poursuit cette activité au sein de Crédit Agricole Assurances. Après avoir obtenu un Mastère Big Data – Gestion et Analyse des Données Massives à Telecom Paris Tech, il rejoint Vatel Capital.Pour sa part, Benoît Gueguen, 29 ans, a débuté sa carrière en tant qu’assistant gérant au sein de la société de gestion Quantology Capital Management en 2016. Diplômé d’un Master Trading, Finance et Négoce international et Gestion d’Actifs de l’ESLSCA, il est également titulaire d’une certification en Finance d’entreprise d’HEC, du nivea 1 du CAIA (Chartered Alternative Investment Analyst) et suit actuellement un MBA Comptabilité et Finance d’entreprise.
Chahine Capital, société de gestion spécialisée dans la gestion momentum quantitative, a annoncé, ce 10 octobre, le lancement du Digital Stars EuroFlex, un nouveau fonds actions européennes flexible. La société dispose désormais de six fonds en gestion. Le Digital Stars EuroFlex a pour sous-jacent le fonds Digital Stars Europe Ex-UK et intègre en complément un moteur de couverture dynamique flexible 0-100% systématique, explique le gestionnaire dans un communiqué. « Les détenteurs de parts de Digital Stars EuroFlex profitent ainsi des capacités de surperformance de Digital Stars Europe Ex-UK et d’une couverture dynamique, calculée chaque mois, selon toute éventuelle perte du fonds sur un an glissant, ajoute Chahine Capital. La couverture s’effectue par l’utilisation de futures listés sur indices actions. »La gestion du fonds est assurée par Aymar de Léotoing. Selon Chahine Capital, ce nouveau produits présente « un profil particulièrement adapté aux besoins des family offices, des banques privées, des conseillers en gestion de patrimoine ou des investisseurs particuliers ».Le lancement de Digital Stars EuroFlex s’accompagne également de la création du fonds Digital Stars Eurozone, un fonds comparable à Digital Stars Europe – à savoir un fonds actions toutes capitalisations investi sur l’Union européenne, la Norvège et la Suisse – à la différence qu’il est exclusivement investi en valeurs de la zone euro.
Dominique Dorlipo a décidé de quitter ses fonctions de Président de Russell Investments France pour poursuivre un nouveau challenge personnel, probablement dans la gestion d’actifs, a appris NewsManagers. Son départ effectif est prévu pour le 7 novembre prochain. Il a passé 22 ans au sein du groupe Russell Investments. Ses fonctions de président seront assurés par intérim par Joe Linhares, responsable EMEA. Michael Sfez, actuel directeur général, dirigera désormais l’ensemble de l’activité en France. Le groupe prévoit rapidement le recrutement d’un directeur à Paris pour soutenir l’effort commercial et servir ses clients. «Nous travaillons actuellement avec l’AMF pour évaluer la bonne structure de gouvernance future», a précisé Michael Sfez à NewsManagers. Russell Investments célèbrera 25 ans de présence en France l’année prochaine et a, selon Michael Sfez, «clairement des ambitions fortes sur le marché institutionnel et de la distribution en France». Après 25 ans de présence, le groupe dispose d’une présence sur l’ensemble des canaux d’investissement (retraite complémentaire, épargne retraite, assurance, banques, CGPI,…). Russell Investments gère 11 milliards d’euros pour le compte de clients Français (2,7 milliards d’encours sous gestion, €700 millions d’encours conseillés et 8.6 milliards en stratégies overlay) dont plus de 1 milliard au sein de la société gestion locale, agréée en 2012.Russell Investments France se positionne comme un leader en solutions multi-actifs et services d’investissement (gestion de transition, overlay, etc…).
Nordea a annoncé avoir trouvé un accord avec la société norvégienne B2Holding pour la vente de son portefeuille de prêts non performants, autrement appelées créances douteuses.Au total, 12 000 prêts non performants, représentant 388 millions d’euros de créances seront transférés le 31 octobre 2018 à B2Holding qui opère via la compagnie Nordic Debt Collection au Danemark."Nous laissons des professionnels du recouvrement de dette prendre en charge les comptes non-performants. Nous allons pouvoir nous recentrer sur notre travail de prévention et aider nos clients à éviter les problèmes de dette,» a déclaré Mads Skovlund, responsable adjoint de la banque de particuliers de Nordea au Danemark.Six employés de Nordea rejoindront Nordic Debt Collection en date du 1er décembre 2018 selon les termes de l’accord. Une fois la transaction achevée, Nordea devrait générer 35 à 45 millions d’euros de gains qui figureront dans les résultats financiers de 2019.B2Holding, cotée à la bourse d’Oslo, fournit des solutions de recouvrement de créances aux banques et autres acteurs institutionnels.
Le fonds de pension sud-coréen National Pension Services (NPS) a nommé Ahn Hyo-joon en qualité de directeur des investissements permanent, en remplacement de Myoun-wook Kang qui a démissionné en juillet 2017. Ahn Hyo-joon, qui compte 18 ans d’expérience dans l’industrie, a rejoint NPS pour un mandat de deux ans. L’intéressé avait déjà évolué au sein du fonds de pension, ayant dirigé l’équipe en charge de la stratégie d’investissement entre 2011 et 2013 avant de devenir directeur général de Kyobo Axa Investment Managers en 2013. En 2016, il était devenu président de la division internationale du conglomérat financier BNK Financial Group, a poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination chez NPS.
La société de gestion italienne Etica SGR lance Etica Impatto Clima, un fonds diversifié investi dans des titres émis par des entreprises et des Etats et caractérisés par un profil élevé en matière de responsabilité sociale et environnementale, avec un biais particulier sur les thématiques liées au développement d’une économie bas carbone, rapporte Funds People Italia. Le fonds est investi jusqu’à 60 % du portefeuille dans des actions de sociétés de l’Union européenne, de l’Amérique du Nord et du Pacifique. Le fonds est investi en outre dans des obligations d’émetteurs souverains, d’organismes internationaux, d’obligations d’entreprises et d’obligations vertes appartenant principalement à la zone euro.
En septembre, Azimut a enregistré des souscriptions nettes pour 241 millions d’euros, portant la collecte depuis le début de l’année à environ 3,6 milliards. Le total des encours s’établit ainsi à fin septembre à 52,4 milliards d’euros, dont 41,2 milliards sous gestion. Sergio Albarelli a précisé que la collecte avait surtout été due aux activités à l’étranger.
Le plus gros ETF obligataire a enregistré une journée record de rachats, rapporte le Financial Times. Le fonds iShares Core US Aggregate Bond ETF a accusé des sorties nettes d’environ 2 milliards de dollars mardi, selon des données de Bloomberg. Il s’agit des plus importants retraits en un jour depuis son lancement en 2003. Plus de 8,1 milliards de dollars ont été retirés des fonds obligataires et ETF sur les 14 jours au 3 octobre.
Goldman Sachs Asset Management lance le Goldman Sachs Emerging Markets Equity ESG Portfolio, un fonds d’actions d’entreprises des marchés émergents respectant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.Ce portefeuille directionnel sera géré par l’équipe actions émergentes de GSAM composée de 30 professionnels et gérant déjà le GS Emerging Markets Equity Portfolio de 3,5 milliards de dollars. “Une solide performance ESG indique souvent qu’une société est bien gérée et a une approche holistique des risques”, commente Luke Barrs, responsable de la gestion de portefeuilles clients en actions fondamentales en Europe, Moyen-Orient et Afrique. Ce compartiment de la Sicav Ucits de droit luxembourgeois de Goldman Sachs s’adresse aux institutionnels et aux particuliers et est enregistré dans un certain nombre de pays européens.
Loomis Sayles, société de gestion américaine affiliée à Natixis Investment Managers, va effectuer des changements dans les équipes de deux de ses fonds, a appris NewsManagers.Concernant le fonds Loomis Sayles Investment Grade Bond, le vétéran Daniel Fuss, plus de soixante années passées dans l’industrie de la gestion d’actifs et vice-président de Loomis Sayles, va abandonner la co-gestion du véhicule à partir du 1er novembre 2018.Matthew Eagan, Elaine Stokes et Brian Kennedy demeureront co-gérants du fonds dont les encours s'élevaient à 5,6 milliards de dollars fin septembre.L’autre changement interviendra sur le fonds Loomis Sayles High Income (170,5 millions de dollars d’encours fin juin 2018) dont les gérants actuels (Matthew Eagan et Elaine Stokes) seront rejoints par Todd Vandam et Brian Kennedy en date du 1er novembre 2018. Sollicité par NewsManagers, Loomis Sayles a confirmé que des changements quant aux lignes directrices des deux fonds allaient intervenir début novembre. « Ces changements répondent au feedback des clients ainsi qu’à la demande pour des solutions d’investissement obligataire flexible sans la volatilité qui peut accompagner les positions prises sur les segments actions et devises.» Concernant les changements au niveau de l’équipe de gestion des deux fonds, Loomis Sayles indique : « Nous pensons que c’est une opportunité bien méritée pour ces gérants qui vont conduire la transition de ces fonds. C’est un prolongement naturel du travail qu’ils ont réalisé depuis longtemps pour les investisseurs institutionnels. Dan continuera à co-gérer les fonds qui s’appuient sur la totalité de la boite à outils multi-sectorielle. »
James Harper, jusque-là gérant actions mondiales chez Franklin Templeton, va quitter la société de gestion après 11 années passées en son sein, rapporte Citywire USA. L’intéressé était gérant de portefeuille pour quatre fonds américains totalisant 25,6 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Il avait été récemment nommé sur les fonds Templeton Growth (13,2 milliards de dollars d’encours), Templeton Foreign (6,5 milliards de dollars), Templeton World (4,3 milliards de dollars) et, enfin, Templeton Global Balanced (1,6 milliard de dollars). Avant de rejoindre Franklin Templeton en octobre 2017, James Harper avait été associé (« partner ») chez Redburn Partners pendant trois, après un passage chez Citi Group en tant qu’analyste sur les télecoms européens.
Man Numeric, la filiale de gestion quantitative de Man Group, a annoncé, ce 10 octobre, les nominations de Paul Kamenski et Robert Lam en qualité de co-responsable de l’activité crédit, basée à Boston aux Etats-Unis. Dans le cadre de leurs nouvelles fonctions, ils seront tous deux responsable du développement et de la gestion au quotidien de toutes les stratégies crédit de Man Numeric, une activité nouvellement lancée par la société de gestion.Paul Kamenski travaille chez Man Numeric depuis 2012. Il occupait dernièrement le poste de « Senior Quantitative Researcher » au sein du groupe « Strategic Alpha Research ». Il a également piloté la recherche sur les titres à revenus fixes et les obligations d’entreprises à partir de 2017.Pour sa part, Robert Lam a rejoint Man Numeric en provenance d’Apollo Global Management, où il a dirigé pendant trois ans la recherche quantitative et le pôle « data science » pour la plateforme de crédit liquide. Il était précédemment gérant de portefeuille crédit chez Incapture Investments. Il a débuté sa carrière chez Deutsche Bank, passant cinq ans dans l’équipe de crédits structurés et en tant que « trader » sur les obligations d’entreprises et les CDS.
Calvert, la boutique spécialisée sur l’investissement responsable d’Eaton Vance, a annoncé le recrutement de Daniel Dorman, Hellen Mbugua, John Patrick Miller et Daniel Rourke en tant qu’analystes ESG senior.Ils sont basés à Washington et reportent à Jessica Milano, directrice de la recherche ESG.Daniel Dorman travaillait auparavant au Trésor américain où il a occupé de nombreux rôles, entre autres ceux de senior investment manager et de senior policy advisor. Il a également été analyste et gérant à JP Morgan Chase.Hellen Mbugua a, pour sa part, travaillé au sein du groupe IFG Development, où en tant que vice-présidente, elle se focalisait sur les due diligences et les modèles d’analyse et de construction de portefeuille. Quant à ses précédentes fonctions, elle les avait exercées chez Adaris Capital, Pacific Alternative Asset Management et State Street Corporation. John Patrick Miller a rejoint Calvert après un passage à la Federal Energy Regulatory Commission, une agence du gouvernement américain qui régule et surveille les énergies dans le pays, où il a été tour à tour conseiller technique, analyste de l’industrie énergétique et chef de département. Précédemment dans sa carrière, il a travaillé chez IMG-Crown Energy Services JV, Platts McGraw Hill Financial et TTN. Daniel Rourke est également un transfuge de l’administration américaine puisqu’il travaillait auparavant au département de l’agriculture en tant que conseiller politique sur l’infrastructure, les études d’impact et le développement économique. Il a aussi fait un passage par le Trésor américain et avant cela, il a occupé plusieurs fonctions dans le secteur du private equity immobilier.Calvert gérait environ 15 milliards de dollars en date du 31 juillet 2018.
BlackRock et son directeur général Laurence Fink vont investir aux côtés de Gallatin Point Capital, une société de private-equity créée en 2017 par l’ancien responsable des investissements alternatifs de BlackRock Matt Botein et un ancien responsable du Trésor Lee Sachs, rapporte le Wall Street Journal. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la volonté du groupe de gestion d’actifs de grandir dans les investissements alternatifs, rapporte le Wall Street Journal. BlackRock s’est engagé à investir jusqu’à 400 millions de dollars de capitaux appartenant à ses clients avec Gallatin, selon des sources proches du dossier. Laurence Fink investit aussi une partie de son argent personnel dans un fonds géré par la société.
La société de gestion londonienne Smith & Williamson a confié le poste nouvellement créé de responsable des ventes de fonds à David Barfoot. Ce dernier était précédemment directeur exécutif de ventes chez JP Morgan Asset Management où il couvrait la clientèle discrétionnaire (gestionnaires de fortune, fonds de fonds, banques privées).Le nouvel arrivant sera basé à Londres et reportera à Ed Rosengarten. Il aura pour responsabilité d’augmenter les encours des fonds du groupe dont le Short-Dated Corporate Bond Fund géré par Ian Kenny, le Global Inflation-Linked Bond Fund supervisé par Thomas Wells, l’Enterprise Fund géré par Mark Boucher et l’Artificial Intelligence Fund co-géré par Chris Ford et Tim Day.Smith & Williamson avait 20,1 milliards de livres d’actifs sous gestion en date du 31 décembre 2017.
Moana Moore, responsable mondiale de la conformité de CQS, a quitté la société où elle a travaillé près de quatre ans, rapporte Financial News. Elle devrait rejoindre une autre société de gestion. Il ne reste donc plus que trois femmes sur les 33 associés de CQS.
Comme il l’avait déjà indiqué en juillet, tous les fonds F&C vont adopter la marque BMO quatre ans après le rachat de F&C par BMO Global Asset Management. La date des changements de dénomination est désormais connue : 12 novembre 2018.Alors que de nombreux fonds vont simplement changer de nom en passant de F&C à BMO, plusieurs autres connaîtront des changements plus significatifs. Cela permettra à tous les noms de fonds de refléter plus fidèlement les stratégies d’investissement sous-jacentes.Parallèlement aux changements des noms de fonds, BMO Global Asset Management change également les noms de ses entités juridiques et ceux des sociétés « de tête » auxquelles les fonds appartiennent. La liste des changements peut se trouver à cette adresse : https://www.bmogam.com/fr-fr/institutional/simplify/
Martin Gilbert, le co-directeur général de Standard Life Aberdeen, a démissionné de son poste d’administrateur de Sky, le groupe britannique de télévision, suite au rachat de ce dernier par l’américain Comcast. Il était administrateur depuis 2011 et présidait un comité indépendant créé pour étudier les offres d’acquisition pour le groupe. Martin Gilbert avait déjà annoncé qu’il quitterait son poste lorsque la saga autour de l’acquisition de la société britannique prendrait fin. Son rôle était contesté en raison du cumul de plusieurs fonctions. Martin Gilbert siège aussi au conseil d’administration de Glencore.
En dépit d’un été calme, il s’est investi 12,8 milliards d’euros en immobilier de bureaux francilien de janvier à septembre 2018, indique Immostat. Soit une hausse de 33 % par rapport à la même période de 2017. Sur la base d’un volume de 10 milliards en France au quatrième trimestre, les investissements dans l’Hexagone « devraient dépasser les 25 milliards » pour Knight Frank, voire « s’approcher des 30 milliards », selon CBRE, pour qui l’immobilier de bureaux dans Paris Centre Ouest pourrait atteindre « le record du siècle ».
Outre-Manche, les « Brexiters » ne sont pas de fins diplomates. Manifestement, les nerfs du secrétaire d’Etat britannique aux Affaires étrangères, Jeremy Hunt (photo), le lâchent à l’approche de l’échéance du 29 mars prochain. Il n’a pas trouvé mieux que d’assimiler le comportement de l’Union européenne dans les négociations du Brexit aux agissements de l’Union soviétique des pires heures. Ayant passé une partie de son existence dans le bloc soviétique, Donald Tusk, le président du Conseil européen, a jugé la comparaison insultante. Polonais et libéral, Donald Tusk passe aussi pour être un allié du Royaume-Uni au sein de l’UE. Jeremy Hunt a perdu une occasion de se taire.
Les échanges internationaux de services ne sont pas un problème pour Donald Trump. Et pour cause. Les Etats-Unis exportent plus de 70 milliards de dollars de services chaque mois et en importent de l’ordre de 45 milliards. Heureusement, car la Maison-Blanche aurait dû interdire la retransmission de la Coupe du monde de football. Le poste « propriété intellectuelle » de la balance commerciale a enregistré des importations supplémentaires de 600 millions de dollars en juin et juillet, des charges temporaires pour obtenir les droits de retransmission de la Coupe du monde de football, explique le BEA (Bureau of Economics Analysis).
Ciblée. La société de conseil Mercer (MMC) et le fournisseur de données et de recherche Morningstar se sont alliés pour proposer aux investisseurs une plate-forme digitale de données sur la gestion institutionnelle, des analyses de performances et de la recherche qualitative. Ce rapprochement combinera la recherche ciblée de Mercer (6.000 sociétés de gestion, 32.000 stratégies) avec la recherche indépendante de Morningstar et ses bases de données sur quelque 252.000 fonds ouverts et ETF (exchange-trade funds), plus les comptes gérés et indices. Il permettra d’offrir une vision élargie des coûts et des opportunités avant les décisions d’investissement.
Flotte. Après plusieurs années maussades, le transport maritime de marchandises se porte bien et la bataille tarifaire sur les échanges commerciaux que se livrent les Etats-Unis et la Chine ne devrait pas avoir de conséquences majeures sur les volumes d’échanges, à en croire les prévisions de la Cnuced. Le trafic maritime s’est accru de 4 % en 2017 et une croissance similaire est attendue pour l’année en cours, indique la Cnuced qui table sur une croissance annuelle moyenne de 3,8 % du transport par mer jusqu’en 2023. Ces prévisions sont susceptibles d’être remises en cause en cas d’escalade protectionniste, souligne l’organisation. La croissance du trafic est tirée par le transport de conteneurs et les vraquiers (vrac sec de matières premières). Les volumes transportés par tanker sont, en revanche, en recul. Le pavillon allemand est le principal transporteur par conteneurs avec une part de marché de 20 %. Les chantiers navals de Chine, du Japon et de la Corée réalisent 90 % de la production mondiale neuve de bateaux. Les chantiers de démolition se situent au Bangladesh, au Pakistan et en Inde.