RBC Dexia Investor Services a appelé Andreas Schmid au poste de Director of Relationship Management pour la Suisse, rapporte L’Agefi suisse. En sa qualité de responsable des relations avec la clientèle, il aura pour tâche de gagner de nouveaux clients et de renforcer les relations avec la clientèle actuelle de gérants de fortune et d’instituts financiers en Suisse et au Luxembourg. Il sera subordonné directement à Marco Siero, directeur de la filiale suisse de RBC Dexia.Andreas Schmid devrait prendre ses fonctions en avril 2011.
Selon Ucits Hedge, la société de gestion indépendante Zadig Gestion (Luxembourg) SA a lancé un nouveau fonds Ucits III long only, appelé Memnon Fund, qui sera conseillé par Zadig Asset Management à Londres, rapporte Ucits Hedge. Le fonds a été lancé le 1er février avec 125 millions de dollars et des engagements.
En un an, le fonds de fonds flexible Mandarine Reflex (FR0010753608), devenu un fonds en titres vifs, est passé (sans amorçage) de 2 millions à 135 millions d’euros d’encours. C’est le signe que ce produit utilisant les compétences de Marc Renaud (gestion value) et Joëlle Morlet-Selmer (gestion growth) avec un pilotage de l’exposition actions (0-60 %) assuré au moyen de futures et d’options par Françoise Rochette et son équipe chez Edmond de Rothschild Asset Management (Edram, lire notre article du 19 janvier 2011) a trouvé un terrain favorable."Initialement, a expliqué Marc Renaud le 12 février, il manquait dans la gamme de Mandarine Gestion un produit prudent pour la clientèle de CGP, mais les banques privées et les institutionnels se sont aussi intéressés à ce fonds qui permet de reprendre du risque et de la capacité de performance sans se faire peur. De plus, pour les intégrateurs, ce produit est alternatif à celui qui est très largement leader sur ce créneau, de sorte qu’il diminue le risque opérationnel de la poche correspondante chez ces investisseurs». Autrement dit, le fonds a touché un gisement d’investisseurs nettement plus large que celui prévu à l’origine.L’intervention d’Edram est très active, avec 5 à 10 opérations par jour, signe que le fonds offre une adaptation souple et rapide pour diminuer la volatilité. L’allocation d’actifs est une discipline «que Mandarine de maîtrise pas et n’a aucune velléité de développer en interne», précise Marc Renaud.
Le fonds Mandarine Reflex, qui a affiché une performance de 13 % en 2010 et de 8 % minimum sur douze mois glissants) sera enregistré et commercialisé dans six pays européens hors de France (Allemagne, Luxembourg, Suisse, Autriche, Italie, Espagne), a indiqué le 10 février Marc Renaud, président-fondateur de Mandarine Gestion.Ce dernier a d’ailleurs levé le voile sur les projets de développement international de l’entreprise. D’ores et déjà, Mandarine dispose d’un bureau à Francfort et elle s’appuie sur des minoritaires pour les marchés espagnol et italien. Quant à l’Autriche, il sera fait appel à un agent.En attendant, Mandarine continue imperturbablement de collecter (lire notre article du 20 décembre 2010). Les souscriptions nettes depuis le début de 2011 ont représenté environ 100 millions d’euros, de sorte que l’encours dépasse 1,6 milliard d’euros.
En 2010, les OPCVM d’investissement socialement responsable (ISR) commercialisés en France ont vu leurs encours augmenter de 42 % à 48 milliards d’euros, selon les dernières statistiques de Novethic. Mais 90 % de cette croissance – soit 12,6 milliards d’euros - s’explique par l’adoption de pratiques ISR par des fonds classiques… Cette hausse est donc portée par les sociétés de gestion et non par les épargnants, qui ont même eu tendance à se désengager des OPCVM ISR en 2010. Ces derniers ont accusé des sorties nettes de 0,5 milliard d’euros sur l’année. Les rachats des investisseurs des fonds monétaires (480 millions d’euros) n’ont pas profité aux fonds actions qui ont eu aussi décollecté (580 millions), souligne Novethic. Seuls les fonds obligataires ont eux enregistré des souscriptions nettes, à plus de 620 millions d’euros.Cela n’empêche pas la part de l’ISR dans la gestion collective française de continuer son ascension, de 2,38 % en 2009 à 3,6 % en 2010. Cette proportion varie en fonction des classes d’actifs : elle est de 5,8 % pour le monétaire mais stagne à 0,5 % pour les fonds diversifiés.Les conversions de fonds ont aussi changé la donne dans le classement des sociétés de gestion implantées sur le marché français de l’ISR. Ainsi, avec près de 10 milliards d’euros, Natixis AM arrive en tête à la faveur de la transformation en fonds ISR de Fonsicav, un fonds monétaires de plusieurs milliards d’euros. La société passe ainsi juste devant Amundi. Plus loin derrière, dans les moins de 4 milliards d’euros, se trouvent BNP Paribas IP, Allianz GI France et Edmond de Rothschild, qui se hisse à la cinquième place grâce à la conversion de Tricolore Rendement (2,5 milliards d’euros). Les fusions bousculent aussi le classement : ainsi, c’est l’absorption de Fortis qui permet à BNP Paribas IP de grimper à la troisième place, tandis que le rapprochement entre OFI AM et Macif Gestion conduit le nouvel ensemble à la septième place du classement. Novethic note également l’entrée d’Oddo AM sur le marché et l’arrivée en France des fonds ISR de Vontobel AM et de la banque Triodos. Hors conversions, les sociétés ayant enregistré les plus fortes hausses d’encours sont Axa IM et Agicam (300 millions d’euros chacun) devant BNP Paribas IP, First State, Sparinvest, Triodos, Fédéris, Cogefi, La Banque Postale Am et State Street GA France.
Après la récente évolution de l’organisation d’Edmond de Rothschild AM, passée de deux divisions à huit pôles de gestion (cf. Newsmanagers du 14/01/2011), le nouveau «plan de route"de l'établissement n’est pas moins ambitieux. «Au sein de notre gamme de 26 fonds», expose Philippe Uzan, directeur des gestions, «nous voulons constituer un ensemble de dix produits affichant un encours supérieur à un milliard d’euros chacun, l’objectif étant d’en faire des «socles», sans négliger pour autant les autres fonds de la gamme». A vrai dire, l’entreprise ne part pas d’une feuille blanche puisqu’elle dispose déjà, sur la France et sur l’Europe – les «jardins» d’Edmond de Rothschild AM - de trois produits d’ores et déjà élus : Tricolore Rendement, Europe Rendement et Saint-Honoré Europe Synergie – le fonds de la maison qui a le plus collecté en 2010 avec plus de 840 millions d’euros.A l’international, les fonds actions Saint-Honoré US Value & Yield, Saint-Honoré Chine et Saint-Honoré Convertibles font également partie des produits «éligibles» de la société de gestion. Mais si le premier est d’ores et déjà qualifié avec un encours de 1.336 millions d’euros, les deux autres n’y sont pas encore même si, avec près de 900 millions d’euros d’actifs sous gestion chacun, ils tangentent la barre symbolique. Restent donc quatre autres OPCVM appelés à devenir des «références» dans la gamme. En l’occurrence, les fonds pressentis sont Goldsphere, investi sur les mines d’or, Selective World, investi désormais dans de grandes entreprises internationales disposant de liquidités importantes, Saint-Honoré Global Convertibles et, enfin, Europe Flexible qui, sur la base du fonds Europe Rendement, est doté d’une couverture pouvant varier entre 20 % et 80 % du portefeuille. Ces quatre fonds sont encore loin de l’objectif visé puisque aucun ne dépasse les 400 millions d’euros d’encours. «Pour autant», justifie Philippe Uzan, «ces quatre fonds ont été identifiés pour le potentiel qu’ils offrent». «Ainsi», explique-t-il, «Goldsphere que nous avons lancé en 2008 permet une diversification réelle dans les portefeuilles compte tenu de sa décorrelation avec les autres actifs. De son côté, Selective World investit sur des valeurs recherchées en profitant d’un univers d’investissement large. Quant à Europe Flexible, il se comporte comme un fonds «total return». Et en étant investi sur une seule classe d’actifs, le risque sur ce dernier fonds est limité à l’allocation d’actifs et au stock-picking». Outre la création de ses huit pôles à partir desquels Philippe Uzan assure une fonction transversale consistant à accroître les synergies des équipes et à faire circuler l’information utile entre les différentes entités, Edmond de Rothschild AM a encore renforcé ses équipes de gestion ces dernières semaines, avec l’arrivée de Laurent Le Grin et Cristina Jarrin, gérants obligations convertibles - (cf. Newsmanagers du 24/11/2010 et du 05/01/2011).Mais la maison cherche surtout, désormais, à se doter des moyens nécessaires pour «prêcher la bonne parole». Autrement dit, après les équipes de gestion, les recrutements concernent aujourd’hui les forces commerciales. Et le cap donné à l’international il y a déjà quelques années entre dans sa phase active afin de trouver des relais de croissance au marché français. Ainsi, récemment, en Europe, Edmond de Rothschild AM a ouvert un bureau en Espagne et renforcé sa présence dans les pays du Benelux. Au cours des prochaines semaines, la société s’apprête aussi à ouvrir un bureau en Allemagne. A l’international, la société de gestion est également présente en Amérique Latine. Au Chili précisément. Ce choix ne doit rien au hasard. Edmond de Rothschild AM lorgne du côté des fonds de pension chiliens qui doivent investir plus de 60 milliards de dollars hors du marché domestique. «A ce propos», précise Philippe Uzan, «la réglementation chilienne se singularise par sa transparence en obligeant les fonds de pension à investir dans des fonds ouverts». Mais ce critère n’est pas sans contrainte, notamment en matière de ratio d’emprise sur les fonds en question. D’où la volonté de la maison de faire croître les encours des produits susceptibles d’intéresser ces investisseurs institutionnels…Hormis ce développement commercial intense au cours des prochains mois et qui portera également du côté de la clientèle «retail» - sur les 14,5 milliards d’euros d’actifs gérés, elle représente 50 % des encours gérés - Edmond de Rothschild AM pourrait également reprendre l’initiative sur le plan de la gestion. La société mène effectivement des réflexions sur le change. «A coté des parts non couvertes, nous souhaitons proposer de façon plus large des parts systématiquement couvertes aux investisseurs institutionnels», confie Philippe Uzan. Mais, ajoute-t-il, «nous ne disposons pas d’une offre où nos équipes gèrent la couverture de change de façon dynamique». De là à dire que la maison pourrait créer un neuvième pôle dédié aux devises, il y a un pas à ne pas encore franchir. Cela dit, Philippe Uzan admet que cette thématique est de plus en plus forte. A suivre donc. Par ailleurs, toujours dans le domaine de la gestion, Philippe Uzan a réaffirmé les convictions positives de la maison sur les marchés d’actions qu’il voit disposer en 2011 d’un potentiel d’appréciation compris entre 10 % et 20 %. Il n’en reste pas moins que des contraintes liées à la mise en place de Solvabilité 2 vont conduire les investisseurs institutionnels à se porter vers d’autres actifs. Notamment les obligations convertibles. Logiquement, l’expertise sur ces produits a été sensiblement renforcée au sein de la société de gestion qui dispose désormais de trois fonds de cette nature – contre un seul auparavant. A noter depuis 18 mois la présence du fonds Saint-Honoré Global Convertibles qui investit à l’international et «profite de facto d’un univers d’investissement cinq fois plus important que le seul marché européen», conclut Philippe Uzan. Le fonds, depuis sa création, a progressé de près de 30%.
Ancien de chez Prigest, Bernard Delattre vient de créer la société de gestion Altimeo Asset Management, dont il est le président et qui a obtenu son agrément AMF début février. La stratégie retenue consiste à pratiquer une gestion de conviction, opportuniste et très flexible.Altimeo prévoit de lancer prochainement, lorsque le régulateur aura donné son feu vert, un OPCVM de performance absolue (de droit français) avec une exposition limitée à 100 % qui utilisera une approche macro et géopolitique avec des indicateurs de suivi pour les grands agrégats tout en sélectionnant, avec conviction, les actions ou les émissions de sociétés bon marché. Et en mettant en œuvre des stratégies optionnelles de couverture, ou en recourant à des ETF, par exemple. Le portefeuille pourra être investi dans toutes classes d’actifs.
La Compagnie Financière Jacques Coeur (CFJC ) vient d’obtenir de l’Autorité de Contrôle Prudentiel le statut d’entreprise d’investissement en qualité de conseiller en investissement et de placement non garanti d’instruments financiers à l’émission. Comme annoncé par Alain Tanneur, membre du Conseil de Surveillance de la Compagnie Financière Jacques Cœur, dans un entretien avec Newsmanagers le 24 janvier, ce statut permet à CFJC de proposer à ses clients institutionnels de participer à des opérations de placement privé d’actions et de titres obligataires. Il permet en outre à CFJC de déployer une stratégie de vente de gestions françaises dans les autres pays européens devrait faciliter son développement à l'étranger.
Avenir Finance a réalisé au titre de l’exercice 2010 un chiffre d’affaires de 26,6 millions d’euros, en légère hausse par rapport à 2009. Cette progression ne reflète pas toutefois la dynamique commerciale des deux métiers du groupe, souligne Avenir Finance dans un communiqué. L'évolution de la stratégie de portage dans l’immobilier, mise en place à la fin du premier semestre 2009 et annoncée le 5 novembre dernier, se traduit en effet par une baisse du chiffre d’affaires de l’ancienne UGT Immobilier de 5,3 millions d’euros. Hors variation de l’UGT Immobilier, le chiffre d’affaires du groupe progresse de 21% en 2010.Le pôle gestion privée enregistre un chiffre aen hausse de 15% à 12,06 millions d’euros par rapport à 2009. Le renforcement des équipes commerciales internes, le développement d’Internet et des partenariats existants ou conclus en 2010 contribuent à cette croissance. La dynamique de ce pôle devrait fortement s’intensifier en 2011.Le pôle gestion d’actifs enregistre un chiffre d’affaires en baisse de 9% à 14,58 millions d’euros par rapport à 2009. Hors variation de l’UGT Immobilier, le chiffre d’affaires du pôle progresse de 34%. La gestion d’actifs profite d’une augmentation significative des actifs gérés, à 512 millions d’euros au 31 décembre 2010, en hausse de 13% par rapport au 31 décembre 2009. Le retour progressif des investisseurs privés sur les marchés et la gestion par Avenir Finance Investment Managers des profils et mandats des contrats d’assurance-vie d’Ageas France auront un impact positif sur l’activité et la collecte de capitaux.
La société de gestion Montpensier Finance a annoncé, jeudi 10 février, le recrutement Philippe Caron en qualité de managing director à la Direction de la gestion Obligataire et Diversifiée de la société et gérant du fonds « M Convertibles ». Montpensier Finance a également annoncé, le même jour, l’arrivée de Stéphane de Buhren en qualité de Managing Director au Département Grands Investisseurs. Auparavant, de 1994 à 2010, Philippe Caron, a été responsable de la Gestion de Taux et Diversifiée à la Financière Atlas / Sal Oppenheim IM dont il était Directeur Général. De son côté, Stéphane de Buhren a commencé sa carrière en tant que Broker en charge des grands clients institutionnels et des émetteurs chez Aurel Leven puis chez Fortis Securities. Il a été ensuite Directeur associé chez Tocqueville Finance, en charge du développement de la gestion privée.
Montpensier Finance a annoncé le 10 février le recrutement de Philippe Caron en qualité de managing director à la direction de la gestion obligataire et diversifiée et gérant du fonds «M Convertibles».Philippe Caron a débuté sa carrière dans la gestion obligataire au sein de Barclays Bank pour la poursuivre au CEPME, à la BIGT et comme responsable de la gestion de taux et diversifiée de 1994 à 2010 à la Financière Atlas:Sal Oppenheim IM dont il était directeur général.Stéphane de Buhren a rejoint Montpensier Finance en qualité de managing director au département des grands investisseurs. Il a notamment été directeur associé chez Tocqueville Finance, en charge du développement de la gestion privée.
La banque d’affaires Lazard vient de nommer trois nouveaux associés issus de ses rangs, trentenaires, renouant avec une tradition de promotion interne quasiment perdue depuis dix ans à Paris, rapporte Les Echos. La banque a en effet nommé associés les gérants Thomas Picard, Xavier Atieh et Alexandre Benais.
En décembre 2010, Gestion des placements mondiaux MFC (MFC Global Investment Management) a changé de nom pour adopter celui de Gestion d’actifs Manuvie (Manulife Asset Management) à l’échelle mondiale, sauf pour les Etats-Unis, où elle utilise toujours le nom de John Hancock Asset Management pour profiter de la notoriété de cette sous-marque.L’actif géré pour le compte de tiers par Gestion d’actifs Manuvie et ses filiales ressortait fin décembre à 182 milliards de dollars canadiens, soit 65 milliards de plus que fin septembre, 61 milliards de cette hausse provenant de la réintégration des montants confiés à des gestionnaires externes. Fin décembre 2009, les actifs avaient été annoncés à 110 milliards de dollars canadiens.Gestion d’actifs Manuvie gérait fin 201 un total de 209 milliards de dollars canadiens pour le compte de clients internes et externes.
D’après les données de VDOS relayées par Expansión, 191 fonds garantis, dont 133 d’actions et 58 obligataires, arriveront à échéance cette année pour un montant de 10,75 milliards d’euros.Cela concerne tout particulièrement BBVA Asset Management, dont 31 produits d’au total 3,03 milliards d’euros atteindront leur fin de vie, devant Ahorro Corporación (25 fonds et 938 millions d’euros) et Santander AM (24 fonds et 1,1 milliard d’euros).
Le gestionnaire alternatif espagnol Epsilon Gestión Alternativa, créé le 2 octobre 2008, a décidé d’adopter le nom de BrightGate Capital SGIIC comme marque commerciale de son produit, le fonds de fonds multistratégies BrightGate Absolute Return . Ce hedge fund de droit espagnol est conseillé par Permal Asset Management (groupe Legg Mason).
Sur l’ensemble de l’an dernier, les fonds de valeurs mobilières offerts au public en Allemagne ont drainé 17.686,2 millions d’euros en net, d’après l’association allemande BVI des sociétés de gestion. Ce total correspond à 113,1 millions près à celui des rentrées nettes du seul Pimco Europe (17.573,1 millions) qui ont permis à Allianz Global Investors (AGI), sa maison-mère, d’afficher des souscriptions nettes de 13.743,6 millions d’euros et de se classer ainsi premier gestionnaire allemand par le volume de la collecte.Parmi les grandes maisons, l’ensemble DWS/DB Advisors/Deutsche Bank a enregistré des rentrées nettes d’un peu plus de 1,08 milliard d’euros, grâce aux 5,44 milliards engrangés par db x-trackers, le spécialiste des ETF du groupe.En revanche, Deka (caisses d'épargne) et Union Investment (banques populaires) ont subi des remboursements nets respectifs de 6,41 milliards et 2,81 milliards d’euros.A noter que, dans le domaine des ETF, BlackRock (iShares) a attiré 1,74 milliard d’euros en net, ComStage, 880,7 millions et ETFlab (Deka), 334,9 millions.Universal-Investment, le spécialiste des produits blancs, a pour sa part drainé presque 2,23 milliards d’euros en net.
La gestion d’actifs allemande a terminé l’an dernier avec un record historique d’encours de 1.829,6 milliards d’euros contre 1.706,1 milliards fin 2009. Cette hausse de 123,5 milliards s’explique à hauteur de 70,9 milliards d’euros (ou 57,41 % du total) par les souscriptions nettes des fonds institutionnels (Spezialfonds), dont 29,6 milliards contre 13,6 milliards apportés par les assureurs, et de 19,3 milliards pour les fonds offerts au public, tandis que les mandats accusaient des sorties nettes de 3 milliards d’euros. Thomas Neiße, président de l’association allemande BVI des sociétés de gestion, a précisé le 10 février que les encours institutionnels avaient gonflé à 812,5 milliards d’euros fin décembre contre 729 milliards un an plus tôt pendant que les fonds offerts au public totalisaient 710 milliards contre 651,6 milliards et que les mandats ressortaient à 307,1 milliards contre 325,5 milliards.Parmi les fonds offerts au public, les produits diversifiés ont drainé en net 13,8 milliards d’euros, les fonds d’actions 10,2 milliards et les fonds obligataires 9,9 milliards pendant que les fonds monétaires subissaient des sorties nettes de 16,8 milliards d’euros.De plus, on observe que les ETF ont attiré en net un total de 8,6 milliards d’euros en 2010, contre 10,7 milliards pour les fonds à gestion active. Parmi les fonds d’actions, la collecte des ETF est ressortie à 6,6 milliards d’euros contre 3,6 milliards pour les produits à gestion active.
2011 a commencé fort pour les fonds actions commercialisés en Suède. Selon les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds d’investissement (Fondbolagens Förening), ils ont enregistré en janvier des souscriptions nettes de 6,4 milliards de couronnes suédoises (soit 0,7 milliard d’euros). Ces flux se sont principalement dirigés vers les fonds actions suédoises (3,7 milliards) et les fonds Europe de l’Est (3,2 milliards). Les fonds diversifiés ont aussi eu un mois positif, avec des entrées nettes de 0,7 milliard de couronnes.En revanche, les fonds obligataires et les fonds monétaires ont vu sortir, en net, respectivement 1,6 milliard et 2,6 milliards de couronnes suédoises. Les hedge funds accusent eux aussi des rachats, à 0,3 milliard.Au total, les fonds commercialisés en Suède enregistrent des souscriptions nettes de 2,7 milliards de couronnes (0,3 milliard d’euros) en janvier, portant le total des encours à 1.935 milliards (219 milliards d’euros).
L’expertise du portefeuille du fonds immobilier offert au public Axa Immoselect (2,695 milliards d’euros) s’est traduite par une dépréciation de 9,5 % sur deux immeubles en France, un en Espagne et un en Belgique. De ce de fait, la valeur liquidative du fonds, est ramenée à 55,54 euros contre 56,04 euros.La suspension des remboursements du fonds, initialement annoncée fin octobre 2009, a été prorogée à la mi-novembre 2010 (lire notre article du 15 novembre 2010). Le taux de liquidités a depuis cette dernière date diminué à 8,5 % contre 9,2 %.
Le groupe américain spécialisé dans l’assurance-vie Prudential Financial a fait état pour l’exercice 2010 d’un bénéfice net de 2,7 milliards de dollars pour l’ensemble de ses activités de services financiers contre 3,4 milliards de dollars pour l’exercice précédent.Les actifs sous gestion s'élevaient au 31 décembre 2010 à 784 milliards de dollars contre 667 milliards un an plus tôt. La collecte nette institutionnelle a totalisé 28,6 milliards de dollars.
Le canadien Manuvie (Manulife) a annoncé que les souscriptions nettes enregistrées par les fonds de sa filiale américaine John Hancock Funds ont progessé en 2010 de 48 % à un record de 9,7 milliards de dollars américains. L’encours a atteint 34 milliards de dollars fin décembre, soit 25 % de plus qu’un an auparavant.
Selon l’Agefi, le projet de fusion entre Nyse Euronext et Deutsche Börse prévoit 300 millions d’euros de synergies de coût issues, entre autres, des opérations de compensation. Détenue à hauteur de 83% par les utilisateurs et 17% par les Bourses (dont 9% par NYSE Euronext), la chambre de compensation LCH.Clearnet pourrait voir son activité menacée si les deux opérateurs boursiers optaient pour l’infrastructure post-marché en silo de Deustche Börse, composée d’Eurex Clearing côté compensation, et de Clearstream coté règlement-livraison. Mais les effets négatifs de la fusion pourraient être partiellement amortis par la montée en puissance des activités de LCH.Clearnet sur le marché gré à gré des CDS, du change, et des swaps de taux d’interêt, sur lesquelles Deutsche Börse n’est pas un acteur important, précise le quotidien.
Pour le premier mois de cette année, NYSE Euronext a enregistré 54 introductions de 53 ETF, dont 45 de Credit Suisse à Paris, un d’Amundi à Paris, un d’EasyETF coté à Paris et Amsterdam, quatre iShares à Amsterdam et deux de Lyxor à Paris.Au total, la cote européenne de NYSE Euronext comprend 544 ETF cotés 621 fois et lancés par 17 émetteurs. Ces produits couvrent 353 indices.Le nombre journalier de transactions s’est accru en janvier de 17,7 % par rapport au mois correspondant de l’année dernière tandis que le volume journalier de transactions affichait un gonflement de 37,8 % à 473,4 millions d’euros. Le spread moyen s’est situé à 28,5 points de base.A fin janvier, l’encours total des ETF cotés sur les places européennes de NYSE Euronext représentait 140,8 milliards d’euros, soit 32,8 % de plus qu’un an auparavant.
La société de gestion britannique Hargreaves Lansdown a annoncé le 10 février un résultat imposable de 56,3 millions de livres pour le semestre au 31 décembre, en hausse de 41% par rapport aux six mois à fin 2009.Les actifs sous administration se sont accrus à 22,3 milliards de livres au 31 décembre 2010 contre 17,5 milliards de livres au 30 juin 2010 et 15,6 milliards à fin décembre 2009.
Selon Investment Week, Henderson Global Investors espère lever quelque 150 millions de livres avec le lancement d’un investment trust dédié aux actions internationales.Le Henderson International Income Trust (HINT) sera géré par Ben Lofthouse, qui travaille avec Job Curtis, co-gérant du Global Dividend Income fund. Le trust vise un rendement de 4%, en progression de 5% à 10% par an.
Le rapport Lepetit-Dissaux, remis hier à Christine Lagarde, reprend la position des banques françaises sur la résolution des crises bancaires. Les projets de surcharge systémique et de participation des créanciers seniors aux pertes sont rejetés par les auteurs.
Elliott Associates a trouvé un nouveau combat. Le fonds alternatif américain a écrit aux membres du conseil d’administration de Danisco, dont il détient environ 1,2%, pour leur faire connaître son opposition à l’offre amicale de rachat de 5,8 milliards de dollars formulée par DuPont. Une cession à ce prix serait une trahison des intérêts des actionnaires, selon le gérant d’Elliott Franck Tuil interrogé par le quotidien.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus que prévu aux Etats-Unis lors de la semaine au 5 février, à 383.000 contre 419.000 (révisé) la semaine précédente, tombant à un plus bas de deux ans et demi, a annoncé jeudi le département du Travail.