Les chefs d’Etat Barack Obama et Dilma Rousseff ont signé samedi une série d’accords économiques et commerciaux entre leurs deux pays. Ils portent notamment sur les infrastructures pétrolières et les biocarburants, ainsi que sur un cadre de négociations commerciales bilatérales. Le président américain en a profité pour promouvoir le concurrent du Rafale alors que le Brésil a récemment ajourné sa décision sur l’achat de 36 avions de chasse.
Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite a ordonné par décret la construction de 500.000 logements et la création de 60.000 postes au sein des forces de l’ordre rattachées au ministère de l’Intérieur. Après une première série de mesures économiques et sociales en février de 37 milliards de dollars, le coût de cette deuxième vague sera supérieur, les dépenses liées au seul plan de construction s'élevant à près de 67 milliards de dollars.
Alors que General Mills a officialisé vendredi le rachat de 50% de Yoplait à PAI Partners, les ministres français de l’Economie et de l’Agriculture ont indiqué que le Fonds stratégique d’investissement envisage d’«accompagner ce projet d’investissement».
KPMG aurait prévenu à deux reprises HSBC, en février 2006 et en septembre 2008, qu’elle s’exposait à des «risques opérationnels et de fraude» en confiant les fonds de ses clients à Bernard Madoff. Engagé par la banque, le cabinet d’audit aurait identifié 25 risques en 2006 et 28 deux ans plus tard, selon ses rapports, que Bloomberg s’est procurés.
La Banque Mondiale a estimé que le Japon devrait mettre environ cinq années à se reconstruire suite aux conséquences du tremblement de terre et du tsunami. «Le PIB réel devrait être négativement impacté jusqu’à mi-2011» indique le rapport. Les dommages pourraient être de 122 à 235 milliards de dollars. Dans le même temps, l’investisseur Warren Buffett a estimé dans un entretien à la presse coréenne que l’impact du tremblement de terre sur l’économie nipponne serait limité à moyen terme.
Le ministre des Finances néerlandais, Jan Kees de Jager, s’est dit prêt à proposer la candidature de Nout Wellink à la présidence de la BCE que quittera Jean-Claude Trichet fin octobre. Depuis le retrait d’Axel Weber, l’Italien Mario Draghi est considéré comme le favori. «Le favori venu d’Allemagne s’est retiré du jeu. Le premier président de la BCE était un Néerlandais, (Wim) Duisenberg et maintenant il y a un Français. Il serait étrange d’avoir à nouveau un Néerlandais, en même temps, (Wim) Duisenberg avait eu un mandat tronqué», a déclaré Jan Kees de Jager.
L’Autorité européenne des superviseurs de marché a lancé le 18 mars une consultation sur le régime permettant d’utiliser, dans l’Union européenne, des notations émises dans des pays tiers, par exemple aux Etats-Unis ou au Japon. Les nouvelles règles auront un coût pour les agences de notation et pour les institutions financières, au titre du calcul de leurs exigences en fonds propres sur certains portefeuilles, estime l’Esma.
Le fonds BC Partners a repris à Providence Equity Partners le détaillant britannique de téléphones mobiles Phones 4U, pour 700 millions de livres. Un rachat dont la part en dette (430 millions) sera financée en totalité par une émission obligataire à 7 ans, la tendance du moment dans le secteur du LBO. Goldman Sachs dirige l’opération.
Les positions longues spéculatives sur le baril de brut américain ont été réduites à 251.380 contrats sur la semaine s’achevant le 15 mars, selon les statistiques de la CFTC. Elles restent tout de même très élevées, après le record de 274.235 contrats atteint la semaine précédente. Sur la période, le prix du WTI a reflué de près de 8 dollars à 97 dollars. Il s’est de nouveau tendu depuis le 16 mars, avec une pointe à 103 dollars vendredi, à la faveur du regain de tension en Libye.
CVC ou Liberty Global? Le fonds d’investissement et la société contrôlée par John Malone se disputent le rachat du câblo-opérateur allemand Kabel Baden Württemberg au suédois EQT. Donné favori vendredi par Reuters et Dow Jones, CVC propose 2,95 milliards d’euros pour le numéro trois allemand du secteur. Mais le Wall Street Journal indiquait ce week end que Liberty Global aurait mis sur la table entre 3,1 et 3,2 milliards, soit 10 fois l’Ebitda 2010 de la cible. Ce qui constituerait le plus gros rachat à effet de levier (LBO) en Europe en 2011. Vendredi, EQT, adossé à la famille Wallenberg, a indiqué «évaluer encore une cotation de Kabel BW ou une vente à l’un des enchérisseurs», alors même qu’il a renoncé jeudi soir à introduire en Bourse une autre de ses sociétés en portefeuille, ISS. Une décision serait attendue cette semaine. Deutsche Bank et JPMorgan dirigent le processus de vente, épaulées par BoA Merrill et RBS.
La zone euro a enregistré en janvier un déficit commercial accru par rapport au même mois il y a un an et supérieur aux prévisions, a annoncé Eurostat vendredi. La balance commerciale de la zone euro a dégagé un déficit non ajusté de 14,8 milliards d’euros en janvier, après un déficit de 0,5 milliards d’euros en décembre 2010 et un déficit de 9,7 milliards d’euros en janvier 2010.
Plusieurs banques centrales du G7 sont intervenues de manière concertée vendredi sur le marché des changes, afin de freiner la flambée du yen qui pourrait replonger le Japon dans la récession après le séisme du 11 mars. Le yen dévissait de 3,84% face à l’euro et de 2,92% contre le dollar vers 13 heures, après avoir touché un plus bas de session à 115,50 pour un euro et 81,98 pour un dollar. Emboîtant le pas à la Banque du Japon (BoJ) qui a ouvert le bal, la Banque de France a confirmé vendredi participer à l’opération, de même que la BCE, la Bundesbank (Buba) allemande et les autorités britanniques. La Réserve fédérale des Etats-Unis indique avoir pris part à l’intervention sur le Forex. Néanmoins des traders ont relevé que l’intervention à l’ouverture des Bourses européennes avait eu un impact plus réduit que les opérations en Asie, ce qui a débouché sur une hausse limitée du dollar et de l’euro. La Bourse de Tokyo a fini sur un rebond de plus de 2% vendredi, même si l’indice Nikkei termine la semaine en repli de 10,2%. Quelque 350 milliards de dollars de capitalisation boursière (248 milliards d’euros) sont ainsi partis en fumée.
L’AMF constate, dans un communiqué, qu’un nombre important de grands investisseurs utilisent les services d’agences de conseil en vote (« proxy advisers »), qui analysent les projets de résolution des sociétés et formulent des recommandations de vote qui peuvent avoir une influence importante sur l’adoption des projets de résolution, alors qu’elles ne sont pas actionnaires. Elle publie une recommandation qui porte sur l’élaboration et la publication des politiques de vote des agences de conseil, l’élaboration et la diffusion des recommandations de vote aux investisseurs ainsi que la prévention des conflits d’intérêts.
La banque centrale chinoise a annoncé qu’elle procèderait à un nouveau relèvement de 50 points de base du ratio des réserves obligatoires des banques du pays, pour la troisième fois en 2011. Il s’agit de la sixième initiative de ce type depuis novembre dernier, ce qui portera à 20,0% à compter du 25 mars le coefficient des réserves requises pour les établissements bancaires les plus importants du pays. Cette mesure destinée à contrer l’inflation en drainant les excédents de liquidités circulant dans l'économie se traduira par l’immobilisation de 350 milliards de yuans (37,75 milliards d’euros). Cette annonce a pris de nombreux investisseurs au dépourvu, alors que plusieurs économistes avaient annoncé cette semaine que la banque centrale devrait prendre un peu de temps pour évaluer l’impact sur l'économie chinoise du séisme et du tsunami dévastateurs survenus la semaine dernière au Japon.
LGT Group a enregistré l’an dernier une collecte nette de 3,1 milliards de francs suisses. Toutefois, pénalisés par les effets de change, les actifs sous gestion ont reculé de 3% à 86,1 milliards de francs suisses, a indiqué le groupe le 17 mars dans un communiqué.Le groupe a degagé un bénéfice de 148 millions de francs au titre de l’exercice 2010, soit une hausse de 40% d’une année sur l’autre.«En ce qui concerne la volonté de reprendre BHF-Bank, les négociations avec Deutsche Bank progressent comme prévu», précise dans le communiqué le CEO de la banque, S.A.S le Prince Max von und zu Liechtenstein.
Selon le Financial Times, Amalgamated Bank of New York, qui agit en tant que trustee de plusieurs fonds, et le Central Laborers Pension Fund ont porté plainte devant un tribunal du du Delaware contre News Corp. Ils accusent Rupert Murdoch de faire preuve de «népotisme» et d’avoir acheté Shine Group, le producteur de films, à sa fille Elisabeth dans le but unique de la faire profiter personnellement de la richesse du groupe et d’asseoir l’influence de la famille au conseil de News Corp. La fille de Robert Murdoch s’est vu proposer des sièges en plus des 675 millions de dollars payés pour son entreprise.
La Banque Postale a annoncé, jeudi 17 mars, ses résultats 2010 faisant état d’un produit net bancaire consolidé de 5,215 milliards d’euros (en hausse de 4,2 %). De son côté, le résultat d’exploitation consolidé atteint 719,5 millions d’euros (+ 15,2 %) et le résultat net part du Groupe, 651,3 millions d’euros (+ 10,8 %). La collecte de dépôts et d’épargne bancaire a progressé modérément, de + 0,8 %. En matière d’assurance vie, les encours dépassent les 108,3 milliards d’euros, également en légère progression. L’année 2010 a été notamment marquée par le succès de la commercialisation des contrats d’assurance vie en unités de compte Cachemire et Toscane Vie (lancé en septembre 2010). Au total, les encours d’épargne et de dépôts s'établissent à 283,5 milliards d’euros, à fin 2010, indique un communiqué. La Banque Postale Asset Management a également enregistré une collecte nette de 1,1 milliard d’euros, portant à près de 126 milliards d’euros les actifs gérés à fin décembre 2010, en progression de 4 %. La société de gestion Tocqueville Finance, filiale dédiée à la gestion de portefeuille spécialisée dans la gestion «value» et détenue à 75 % par La Banque Postale, compte 1,435 milliard d’euros en gestion collective à fin décembre 2010.
Alain Leclair, président d’honneur de l’AFG, a profité de son intervention lors de la plénière de forum GI jeudi pour indiquer que le projet d’un fonds de fonds de place pour aider au développement des fonds innovants prend tournure, grâce entre autres à l’implication de Muriel Faure (IT Asset Management, qui représente les sociétés de gestion entrepreneuriales) et de Gide Loyrette. «C’est une réponse au benchmarking qui est destructeur de valeur sur le long terme», précise-t-il.Cette nouvelle entité, pour laquelle il serait exigé une période immobilisation des capitaux apportés, répond aux desiderata des investisseurs institutionnels. Ce serait une sicav contractuelle permettant de détecter les jeunes talents au terme d’un processus de sélection très sévère.Les quinze plus grands institutionnels de la place ont d’ores et déjà manifesté un intérêt suffisant pour que le projet passe «au second round» et que l’on examine à présent de quels types de société, d’investissement et de compartiments il s’agit de retenir."Il faudra une gouvernance très bien définie et l’on choisira avec les investisseurs les produits éligibles», indique Alain Leclair. «Les principaux investisseurs auront leur mot à dire sur l’orientation de la sicav et ils auront un droit de veto sur la sélection», poursuit-il, précisant que parallèlement est étudiée la possibilité d’un rescrit fiscal.
Aviva Investors Europe a obtenu récemment deux mandats «importants» de fonds de pension néerlandais, a indiqué à Newsmanagers Jean-François Boulier, directeur général, en marge de Forum GI. Pour l’instant, les montants exacts ainsi que l’identité précise des deux investisseurs ne sont pas dévoilés.Cela laisse présager un développement de l’activité du groupe aux Pays-Bas, un pays qui était traditionnellement desservi jusqu'à présent à partir de Londres. Au demeurant, un recrutement dans le domaine commercial est prévu dans ce pays pour début juin (lire notre article du 11 mars).
En marge du Forum GI, Gilbert Généré, directeur de la gestion des convertibles chez Ofi AM s’est félicité du seuil du milliard d’euros d’actifs franchi au sein des fonds d’obligations convertibles de la société de gestion.
En janvier, GAM, l’une des deux sociétés de gestion du groupe suisse GAM Holding, émanation de Julius Baer, a recruté Jan Hein Alfrink en tant que directeur clients afin de couvrir le marché français. L’intéressé, qui était précédemment chez Dexia Asset Management, est basé à Londres. D’origine néerlandaise, il parle couramment le français. Pour mémoire, GAM avait déjà eu un commercial pour la France, mais le poste était resté vacant pendant environ une année. L’objectif de Jan Hein Alfrink est de continuer à commercialiser la gamme de GAM sur le marché français, qui a vocation à s’enrichir de nouveaux produits dans les mois à venir, avec notamment un fonds de fonds Ucits III. Le directeur clients souhaite notamment mettre en avant la gamme GAM Star, une plate-forme Ucits III offrant plusieurs gestions différentes, et les fonds de hedge funds, sa grande spécialité. De fait, l’offre de la société basée à Zurich tourne avant tout autour du rendement absolu (27 % des encours qui s’établissent à 53,8 milliards de francs suisses) et des fonds de hedge funds (23 %). Mais la société a aussi une gestion actions (15 %) et une gestion taux (15 %).
Jean-Noël Vieille, directeur des gestions de KBL Gestion a quitté la société vendredi 11 mars. L’intéressé qui gérait un fonds flexible est remplacé par Pascal Bernarchon, un des cadres de la banque KBL. Selon nos informations, Jean-Noël Vieille avait des divergences de vue importantes avec la direction de la société, qui lui aurait reproché de vouloir développer sa propre entreprise au détriment de la gestion de KBL Gestion. Toujours selon nos informations, Jean-Noël Vieille a rejoint la société Ycap Asset Management.
L’indice DJ Credit L’indice Dow Jones Credit Suisse des hedge funds a finalement progressé de 1,38% au mois de février, huit des dix stratégies de l’indice affichant des performances positives.L’arbitrage de convertibles a réalisé la meilleure performance, avec un gain de 2,90%.
Selon une étude conjointe de TrimTabs Investment Research et de BarclayHedge les hedge funds ont enregistré en janvier des souscriptions nettes de l’ordre de 2,9 milliards de dollars, ce qui correspond à 0,2 % de leurs encours et au sixième mois consécutif de collecte nette.Sol Waksman, fondateur et président de BarclayHedge, a souligné que ce résultat est très encourageant pour le secteur, dans la mesure où janvier est traditionnellement marqué par de forts remboursements. En revanche, février s’avère habituellement un mois de très forte collecte, de sorte que les auteurs de l'étude s’attendent pour ce mois à des souscriptions nettes de l’ordre de 10 milliards de dollars.Si les fonds de hedge funds ont subi des sorties nettes de 3,6 milliards de dollars (0,7 % de leurs actifs) en janvier (3ème mois consécutif de remboursements nets), les fonds de matières premières (CTA) ont drainé 2,8 milliards de dollars (1 % de leur encours) et les fonds macro ont attiré 1,2 milliard (1,2 % de leurs actifs).Au total, les six stratégies actions, ont toutes accusé des remboursements nets et les fonds marchés émergents ont subi leurs premières sorties nettes depuis juillet, mais les fonds obligataires ont reçu des souscriptions nettes de 3,5 milliards de dollars (soit 2 % de leur encours), ce qui constitue la plus forte rentrée depuis février 2008.
Suite à la démission de Len Brennan, qui a été pendant cinq ans president et CEO, Rainier Investment Management (18,8 milliards de dollars d’encours fin décembre) a annoncé la promotion de James M. Ridgeway, director of sales & client services dans l'équipe de Taft-Hartley client services de la société aux fonctions d’acting president et CEO. Parallèlement, Kurt A. Polk, head of institutional sales & client service team, est promu global head of distribution.
Le 17 mars, Schroders a annoncé le recrutement de Mike Hodgson comme head of structured solutions et de Kathleen Broekhof comme LDI Solutions managers pour son équipe d’investissement sous contrainte de passif (liability-driven investment ou LDI). Le premier était responsable de l’activité funds derivatives trading & structuring chez The Royal Bank of Scotland NV (anciennement ABN Amro Bank) tandis que la seconde était director dans l'équipe institutionnelle de HSBC Global Asset Management, avec la responsabilité de développer et d’entretenir les relations avec les plans d'épargne retraite d’entreprises.L'équipe «strategic solutions» britannique sera renforcée avec l’arrivée en avril de Diane Ramsay, qui arrive du financial strategy group de chez Mercer, où elle était consultant senior. D’autre part, Alistair Jones rejoint une équipe de 6 spécialistes des solutions stratégiques chargée de fournir du conseil stratégique et sous contrainte de passif à la clientèle. Il était auparavant chez Aon Hewitt comme investment consultant.
Fidelity International a lancé un fonds long/short sur les actions britanniques pour Aruna Karunathilake, élargissant sa gamme Fidelity Active Strategy, rapporte Investment Week. Ce fonds, FAST UK, sera similaire au fonds UK Aggressive en termes de sélection de valeurs, mais pourra avoir des positions vendeuses à hauteur de 30 % du portefeuille.
Schroders vient de recruter quatre personnes pour ses équipes LDI et «UK Strategic Solutions».Mike Hodgson rejoint ainsi la société de gestion britannique en tant que responsable de la structuration. Il vient de Royal Bank of Scotland où il était responsable du «Fund Derivatives Trading and Structuring». Kathleen Broekhof est nommée LDI Solutions Manager. Elle était auparavant dans l’équipe institutionnelle de HSBC Global Asset Management où elle était responsable du développement des relations avec les fonds de pension d’entreprises britanniques. Par ailleurs, Dianne Ramsey rejoindra l’équipe UK Strategic Solutions de Schroders le mois prochain en provenance du Financial Strategy Group de Mercer où elle était consultante senior. Enfin, Alistair Jones va intégrer une équipe de six spécialistes des solutions stratégiques. Il était avant chez Aon Hewitt comme consultant en investissement.