Le parisien Neuflize OBC Investissement (groupe ABN Amro), qui affiche 22 milliards d’euros d’encours, entame la commercialisation en Allemagne des fonds NOBC Europe Convertible (FR0010281477) et NOBC Monde Convertible (FR001027315) lancés en 1997 et qui pesaient respectivement 305 millions et 228 millions d’euros fin février. Ces fonds d’obligations convertibles sont gérés depuis longtemps par Luc Varenne. Basile Schlumberger, directeur commercial, a indiqué à NewsManagers que la société a l’intention de promouvoir ces spécialités françaises auprès des investisseurs institutionnels et des tiers distributeurs en Allemagne.En revanche, Neuflize OBC Investissements n’a pas l’intention de commercialiser la totalité de sa gamme outre-Rhin, ni d’ailleurs pour l’instant d’ouvrir un bureau en Allemagne, où le groupe ABN Amro dispose déjà d’une filiale, la banque privée Delbrück.
Le fonds immobilier allemand offert au public CS Euroreal (DE0009805002, 6,06 milliards d’euros fin février) a revendu à un investisseur institutionnel italien l’immeuble situé via Pergolesi 25 (7.045 mètres carrés) dans le centre de Milan pour un montant supérieur à la dernière valeur d’expertise (30 septembre 2010) de 21,87 millions d’euros. Karl-Heinz Heuß, directeur général de Credit Suisse Asset Management Immobilien KAG et co-gérant du fonds, indique qu’il s’agit de la cinquième cession au-dessus de la valeur vénale depuis le gel des remboursements voici neuf mois (lire notre article du 21 mai 2010). Entre l’acquisition du bien en décembre 1999 et sa cession en mars 2011, cet immeuble s’est apprécié d’environ 34,5 %. Credit Suisse Asset Management négocie d’autres ventes d’actifs, l’objectif étant de collecter suffisamment de liquidités pour pouvoir rouvrir durablement le fonds aux remboursements le plus tôt possible. Après cette dernière transaction, le portefeuille comporte encore 109 immeubles, pour la plupart récents, répartis sur onze pays européens. Les immeubles de bureaux et de commerces représentent respectivement 58 % et 32 % du portefeuille.
Le 18 mars, deux nouveaux ETF irlandais de db x-trackers (groupe Deutsche Bank) ont été admis à la négociation sur le segment XTF de la plate-forme électronique Xetra (Deutsche Börse), ce qui porte le nombre total des produits cotés sur ce support à 803 unités. Ce sont tous deux des fonds d’ETF multi-classes d’actifs (actions, obligations, matières premières, investissements alternatifs) investissant dans des ETF de db x-trackers. Ils sont destinés à satisfaire les besoins de placement des fondations de tailles petite et moyenne, a indiqué Michael Fuß, head of institutional distribution de DB Advisors, autre filiale de la Deutsche Bank. Car la sélection des ETF de base est assurée par des spécialistes de la division investment solutions & analytics de DB Advisors.Le premier de ces produits, le db x-trackers Stiftungs-ETF Stabilität (IE00B4WRDS59) est un produit prudent avec une teneur de 75 à 100 % en obligations mais qui peut investir jusqu'à 20 % en ETF d’actions et jusqu'à 15 % d’ETF de matières premières ou de devises. Il est destiné à des fondations qui privilégient la protection du capital et des revenus réguliers.Le second, db x-trackers Stiftungs-ETF Wachstum (IE00B3Y8D011) s’adresse à des fondations recherchant un rendement intéressant avec un risque limité. Il investira entre 60 et 95 % de son encours dans des ETF obligataires et jusqu'à 30 % des des ETF actions. L’allocation aux ETF de matières premières et de stratégies alternatives ne pourra dépasser 10 % dans chaque cas.Les deux produits affichent un taux de frais sur encours forfaitaire de 0,75 % et ils distribueront des dividendes semestriellement.
Le fonds de pension du gouvernement norvégien a dégagé l’an dernier un rendement de 9,6%, a indiqué le 18 mars Norges Bank Investment Management dans son rapport annuel. Cette performance est supérieure de 1,1 point de pourcentage aux indices de référence du fonds.La valeur de marché du fonds s’est accrue de 437 milliards de couronnes à 3.077 milliards de couronnes, soit quelque 388,4 milliards d’euros. Les investissements en actions ont dégagé un rendement de 13,3%, l’obligataire affichant un gain de 4,1%. Fin 2010, le fonds était investi à 61,5% en actions et à 38,5% en obligations. Le fonds indique dans son rapport annuel que les actifs durables sous gestion s’inscrivent désormais à 25 milliards de couronnes, soit quelque 3,2 milliards d’euros, contre 7 milliards un an plus tôt. Le nombre de mandats environnementaux s’est accru à neuf fin 2010 contre quatre un an plus tôt.
La CNMV a enregistré le fonds long/short coordonné Threadneedle (Lux) European Smaller Companies Absolute Alpha (lire nos articles du 4 et du 13 mars) qui peut être distribué en Espagne. Il s’agit d’un produit de performance absolue focalisé sur les petites capitalisations, une version conforme à la directive OPCVM III du Threadneedle European Smaller Companies Crescendo (lequel est parallèlement fermé) gérée par Philip Dicken et son équipe.
La reprise des investissements dans le capital-risque se confirme nettement, selon l’indicateur Chausson Finance, rapporte Les Echos. 532 millions d’euros lui ont été consacrés au second semestre 2010, contre 515 millions de janvier à juin, et 31% de plus qu'à la même période en 2009. Les deuxièmes tours, dits «late stage», ont représenté les trois quarts des montants investis au second semestre 2010, à hauteur de 383 millions d’euros. Les financements d’amorçage en revanche restent, pour le quatrième semestre d’affilée, inférieurs à 40 millions d’euros, soit seulement 7% des sommes dédiées au secteur.
Alors que General Mills a officialisé vendredi le rachat de 50% de Yoplait à PAI Partners, les ministres français de l’Economie et de l’Agriculture ont indiqué que le Fonds stratégique d’investissement envisage d’"accompagner ce projet d’investissement», rapporte l’Agefi.
La filiale de gestion d’actifs du groupe Prudential a annoncé le 18 mars l’arrivée de Benjamin de Frouville en qualité de co-responsable distribution au sein de son équipe parisienne. Il rejoint ainsi l’équipe dédiée à la distribution intermédiée (plateformes, conseillers en gestion de patrimoine etc) composée de Gilles Dreyfus et d’Agathe Proust.Avant de rejoindre M&G Investments, Benjamin de Frouville, 31 ans, s’occupait des relations partenaires chez Keren Finance depuis février 2008. M&G Investments, dont les encours sous gestion en France s’élèvent à 1,5 milliard d’euros, souhaite renforcer cette année son développement auprès des conseillers en gestion de patrimoine.
Au 1er avril, CBT Gestion (34 millions d’euros d’encours au total), la structure montée par Christian Bito, Vladimir Danesi et Jean-Luc Fargin, élargira la gamme ouverte le 5 novembre avec le lancement du FCP de droit français CBT Action Eurovol 20 (lire notre article du 8 novembre 2010) en proposant les fonds CBT vol 5, CBT vol 7,5, CBT vol 15 et CBT vol 25. L’agrément correspondant de l’AMF a été obtenu le 18 mars.Ces fonds de fonds figurent parmi les premiers de la Place pour lesquels la maitrise de la volatilité a été inscrite dans l’objectif de gestion à leur niveau respectif de 5, 7.5, 15, et 25% du prospectus AMF.Pour ces nouveaux produits, l’univers d’investissement est étendu à l’ensemble des marchés internationaux et les limites vont de 0% à 100% (60% maximum pour la gestion la plus modérée sur le fonds CBT vol5) alors que l’Eurovol 20 se focalisait sur l’Europe et affichait une exposition plancher aux actions zone euro de 60 %."Nous avons déjà pu mettre à l’épreuve de cinq crises notre approche de gestion par le pilotage de la volatilité : l’Irlande, la Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Japon. C’est clairement devenu un paramètre primordial dans un portefeuille», explique Christian Bito, PDG de CBT Gestion.La spécificité de CBT Gestion consiste à combiner la technique de minimisation de la variance (minvar) pour rechercher une faible volatilité des investissements avec une allocation très mobile afin de réagir aux dérives de la volatilité des marchés.
Chairman et CEO de Legg Mason depuis trois ans, Mark Fetting présente à NewsManagers ses priorités stratégiques et son positionnement en Europe, en France notamment, où le groupe est en train de renforcer ses effectifs et souhaite figurer parmi les principaux acteurs sur les actions américaines.
L’Agefi rapporte que KPMG aurait prévenu à deux reprises HSBC, en février 2006 et en septembre 2008, qu’elle s’exposait à des «risques opérationnels et de fraude» en confiant les fonds de ses clients à Bernard Madoff.
Le 17 mars, le gestionnaire new-yorkais WisdomTree a lancé un ETF à gestion active d’obligations asiatiques en monnaies locales, le Wisdom Tree Asia Local Debt Fund (ALD). Ce produit, chargé à 0,55 %, est géré par David Kwan et Lisa Mears O’Connor, qui sont managing directors chez Mellon Capital, le sub-advisor du fonds. Ce nouvel ETF affiche déjà un encours de 145 millions de dollars. Il investit en dette asiatique, mais non en obligations japonaises.WisdomTree Investments gère actuellement environ 10,1 milliards de dollars dans des ETF.
Le poids lourd de la gestion alternative Fortress Investment Group a lancé la semaine dernière une stratégie macro sur l’Asie, le Fortress Asia Macro Fund, rapporte Hedgeweek.La stratégie macro de Fortress a progressé l’an dernier de 10,7%. Selon une étude récente de la Deutsche Bank, les fonds macro internationaux devraient figurer en tête des stratégies les plus demandées en 2011, avec un intérêt marqué pour l’Asie et ses devises.
En janvier 2011, l’encours de parts émises par les OPCVM non monétaires de la zone euro s’est inscrit à 5.734 milliards d’euros, inférieur de 10 milliards d’euros à celui enregistré en décembre 2010, selon les statistiques communiquées le 18 mars par la Banque centrale européenne (BCE). Cette diminution s’explique par un recul de la valeur des parts, qui a été partiellement compensé par les émissions nettes.Les souscriptions nettes de parts d’OPCVM non monétaires de la zone euro se sont inscrites à 17 milliards d’euros en janvier 2011, tandis que les OPCVM monétaires ont enregistré des rachats à hauteur de 9 milliards. En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le rythme de progression annuel des parts émises par les fonds « obligations » est ressorti à 7,7% en janvier 2011. Sur ce même mois, les souscriptions nettes de parts émises par ces fonds étaient proches de zéro. S’agissant des fonds «actions», le taux de croissance annuel est ressorti à 2,9% et les souscriptions nettes se sont inscrites à 9 milliards d’euros. Pour les fonds «mixtes», les chiffres correspondant s’élèvent à, respectivement, 5,5% et 6 milliards d’euros.
Alken Asset Management a annoncé le 18 mars la nomination de Marc Festa en qualité de fund manager. Dans ses nouvelles fonctions, il poursuivra son suivi sectoriel (aéronautique, défense, automobile) et assistera le fondateur et patron de la société Nicolas Walewski. Ce dernier précise toutefois dans un communiqué que cette promotion ne signifie pas pour autant qu’il entend réduire son engagement au jour le jour dans la gestion des fonds et des activités de la société de gestion.Alken indique par ailleurs que Guillaume Dalibot, qui couvre notamment la distribution et le BTP, prendra en charge la recherche sur le secteur du luxe et Olivia de Cazenove la pharmacie ainsi que les secteurs des métaux et mines, services aux collectivités et loisirs. Le secteur des médias sera suivi par Vincent Rech qui couvre déjà le secteur des technologies et des télécommunications.
Russell Investments a annoncé le 17 mars le lancement d’une nouvelle série d’indices, la Russell Global 3000 Index series qui comprend dix-huit indices proposant aux investisseurs une exposition à l’univers investissable des indices Russell Global par le biais d’indices actions plus liquides.
Sur les treize stratégies de hedge funds couvert par Edhec-Risk seules deux ont été dans le rouge pour février, les ventes à découvert (- 3,22 %) et les marchés émergents (- 0,45 %). En revanche, la hausse des matières premières et la dépréciation du dollar ont profité aux CTA, dont la performance mensuelle ressort à 1,72 %, cependant que la bonne performance des obligations convertibles a compenser l’exposition négative au marché des actions des fonds spécialistes de l’arbitrage de convertibles, ce qui s’est traduit par un gain moyen de 1,66 % en février.Depuis le début de l’année, l’arbitrage de convertibles affiche d’ailleurs la plus forte performance (3,5 %), devant les «distressed securities» qui gagnent 3,3 %, les pertes étant circonscrites aux marchés émergents (- 1,1 %) et aux ventes à découvert (-4 %).Les rendements annuels moyens les plus élevés depuis janvier 2001 sont affichés par les marchés émergents (12,1 %) et les distressed securities (11,5 %).Les plus forts écarts-types annuels depuis janvier 2011 sont -de loin- ceux des ventes à découvert (13,9 %) et des marchés émergents (10,5 %).Enfin, la seule stratégie affichant un ratio de Sharpe supérieur à 1 est celle des distresses securities, avec 1,23. A l’autre bout du spectre, les ventes à découvert sont les seules à produire un ratio de Sharpe négatif, avec - 0,29 %.
HSBC Global Asset Management (HSBC GAM), dirigé par John Flint depuis début 2010, est très présent dans les pays émergents, la force traditionnelle de la banque HSBC, avec 145 milliards de dollars d’encours sur un total de 439 milliards, soit une hausse de 20 % en un an. Interrogé par La Tribune, John Flint estime que le grand avantage de sa société de gestion, c’est que 60 % des encours dans les émergents viennent d’investissements réalisés par des acteurs locaux. «Inévitablement, les marchés émergents essuieront tôt ou tard un revers. Quand cela arrivera, les produits domestiques seront beaucoup plus résistants que l’argent qui vient de l'étranger. Pour nous, c’est une façon de fortement réduire les risques», souligne-t-il.
Selon La Tribune, HSBC Global AM envisage de se retirer complètement du marché des fonds monétaires, ce qui représenterait un profond changement de cap pour la société de gestion, dont 20 % des encours figurent dans de tels fonds.Cette réflexion est née de la crise, qui a montré que ces produits sont moins sûrs que prévus et aujourd’hui, la question est de savoir qui assume les risques des fonds monétaires. ? «Si la responsabilité revenait au gérant, nous devrions alors mettre plus de fonds propres de côté. Il faudrait alors augmenter le prix des produits, mais il n’est pas possible de faire payer 1 % par an pour un produit qui rapporte 28 points de base. Cela n’aurait pas de sens», estime John Flint, qui dirige HSBC GAM.
Les chefs d’Etat Barack Obama et Dilma Rousseff ont signé samedi une série d’accords économiques et commerciaux entre leurs deux pays. Ils portent notamment sur les infrastructures pétrolières et les biocarburants, ainsi que sur un cadre de négociations commerciales bilatérales. Le président américain en a profité pour promouvoir le concurrent du Rafale alors que le Brésil a récemment ajourné sa décision sur l’achat de 36 avions de chasse.
Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite a ordonné par décret la construction de 500.000 logements et la création de 60.000 postes au sein des forces de l’ordre rattachées au ministère de l’Intérieur. Après une première série de mesures économiques et sociales en février de 37 milliards de dollars, le coût de cette deuxième vague sera supérieur, les dépenses liées au seul plan de construction s'élevant à près de 67 milliards de dollars.
Alors que General Mills a officialisé vendredi le rachat de 50% de Yoplait à PAI Partners, les ministres français de l’Economie et de l’Agriculture ont indiqué que le Fonds stratégique d’investissement envisage d’«accompagner ce projet d’investissement».
KPMG aurait prévenu à deux reprises HSBC, en février 2006 et en septembre 2008, qu’elle s’exposait à des «risques opérationnels et de fraude» en confiant les fonds de ses clients à Bernard Madoff. Engagé par la banque, le cabinet d’audit aurait identifié 25 risques en 2006 et 28 deux ans plus tard, selon ses rapports, que Bloomberg s’est procurés.
La Banque Mondiale a estimé que le Japon devrait mettre environ cinq années à se reconstruire suite aux conséquences du tremblement de terre et du tsunami. «Le PIB réel devrait être négativement impacté jusqu’à mi-2011» indique le rapport. Les dommages pourraient être de 122 à 235 milliards de dollars. Dans le même temps, l’investisseur Warren Buffett a estimé dans un entretien à la presse coréenne que l’impact du tremblement de terre sur l’économie nipponne serait limité à moyen terme.
Le ministre des Finances néerlandais, Jan Kees de Jager, s’est dit prêt à proposer la candidature de Nout Wellink à la présidence de la BCE que quittera Jean-Claude Trichet fin octobre. Depuis le retrait d’Axel Weber, l’Italien Mario Draghi est considéré comme le favori. «Le favori venu d’Allemagne s’est retiré du jeu. Le premier président de la BCE était un Néerlandais, (Wim) Duisenberg et maintenant il y a un Français. Il serait étrange d’avoir à nouveau un Néerlandais, en même temps, (Wim) Duisenberg avait eu un mandat tronqué», a déclaré Jan Kees de Jager.
L’Autorité européenne des superviseurs de marché a lancé le 18 mars une consultation sur le régime permettant d’utiliser, dans l’Union européenne, des notations émises dans des pays tiers, par exemple aux Etats-Unis ou au Japon. Les nouvelles règles auront un coût pour les agences de notation et pour les institutions financières, au titre du calcul de leurs exigences en fonds propres sur certains portefeuilles, estime l’Esma.
Le fonds BC Partners a repris à Providence Equity Partners le détaillant britannique de téléphones mobiles Phones 4U, pour 700 millions de livres. Un rachat dont la part en dette (430 millions) sera financée en totalité par une émission obligataire à 7 ans, la tendance du moment dans le secteur du LBO. Goldman Sachs dirige l’opération.
Les positions longues spéculatives sur le baril de brut américain ont été réduites à 251.380 contrats sur la semaine s’achevant le 15 mars, selon les statistiques de la CFTC. Elles restent tout de même très élevées, après le record de 274.235 contrats atteint la semaine précédente. Sur la période, le prix du WTI a reflué de près de 8 dollars à 97 dollars. Il s’est de nouveau tendu depuis le 16 mars, avec une pointe à 103 dollars vendredi, à la faveur du regain de tension en Libye.
CVC ou Liberty Global? Le fonds d’investissement et la société contrôlée par John Malone se disputent le rachat du câblo-opérateur allemand Kabel Baden Württemberg au suédois EQT. Donné favori vendredi par Reuters et Dow Jones, CVC propose 2,95 milliards d’euros pour le numéro trois allemand du secteur. Mais le Wall Street Journal indiquait ce week end que Liberty Global aurait mis sur la table entre 3,1 et 3,2 milliards, soit 10 fois l’Ebitda 2010 de la cible. Ce qui constituerait le plus gros rachat à effet de levier (LBO) en Europe en 2011. Vendredi, EQT, adossé à la famille Wallenberg, a indiqué «évaluer encore une cotation de Kabel BW ou une vente à l’un des enchérisseurs», alors même qu’il a renoncé jeudi soir à introduire en Bourse une autre de ses sociétés en portefeuille, ISS. Une décision serait attendue cette semaine. Deutsche Bank et JPMorgan dirigent le processus de vente, épaulées par BoA Merrill et RBS.