C’est un family office de Hong Kong qui lui en a donné l’idée. Cet investisseur ne faisait plus confiance aux bons du Trésor américain à court terme, raconte Don Amstad, responsable du développement à l’international des produits obligataires asiatiques d’Aberdeen, et souhaitait investir dans un véhicule à risques limités. D’où l’idée d’un fonds investi dans l’obligataire souverain asiatique mais avec deux caractéristiques : une duration courte pour parer au risque inflationniste et de resserrement monétaire, et une exposition aux devises asiatiques hors Japon, pour tirer parti du potentiel d’appréciation des devises asiatiques.Lancé début mars, le fonds de droit luxembourgeois Aberdeen Global – Asian Local Currency Short Duration Bond Fund (l’appellation étant un peu longue, les investisseurs parlent plutôt du «shorty» d’Aberdeen), a déjà collecté quelque 127 millions de dollars. De passage à Paris le 19 mai dans le cadre d’un road show européen, Don Amstad souligne que cette nouvelle stratégie à court terme «plain vanilla», avec un risque de taux et de crédit limité, et sans aucun risque actions, suscite un très vif intérêt auprès des investisseurs désireux d'être exposés de manière moins risquée au thème de la croissance asiatique. Don Amstad relève que cette stratégie est encore à peu près unique en son genre sur le marché et que l’obligataire asiatique constitue une classe d’actifs à part entière qui mérite une allocation «core» dans tout portefeuille international. En attendant, les investisseurs continuent de sous-pondérer la région et leurs expositions sont trop souvent dérivées d’indices obligataires qui présentent une faible exposition à l’Asie. «C’est une erreur classique mais trop fréquente. Les investisseurs obligataires devraient changer de posture», lance Don Amstad qui rappelle les multiples raisons d’investir en Asie : la vigueur de la croissance économique, la solidité des bilans ou encore la taille de l'économie asiatique dont le PIB pèse déjà 27% ou 28% de l'économie mondiale et qui devrait représenter 49% du total d’ici à 2050! Don Amstad insiste par ailleurs sur l’appréciation inexorable des devises asiatiques compte tenu de la volonté des gouvernements de la région de stimuler la demande intérieure pour moins dépendre des exportations, de la nécessité de combattre l’inflation ou encore de la «dédollarisation» de la région. «Le marché offshore du renminbi à Hong Kong se développe à grande vitesse», souligne don Amstad qui précise que le portefeuille du «shorty» comprend actuellement 23% de positions sur les obligations chinoises. De son point de vue, la monnaie chinoise devrait s’apprécier d’au moins 5% cette année. Au-delà de l’argumentaire pour l’Asie, Don Amstad évoque le savoir-faire développé par Aberdeen dans la région. Les actifs sous gestion de l’obligataire asiatique sont passés d’environ 6 milliards de dollars fin 2010 à quelque 6,8 milliards de dollars fin avril. Sur ce total, les fonds fermés pèsent un peu plus de 3 milliards de dollars. Principales caractéristiques du «shorty» Code ISIN LU0011964219 Part A Distribution LU0094548533 Part A Capitalisation Indice de référence iBoxxAsia ex Japan Sovereign 1-3 ans Valorisation Valeur liquidative Effet de levier Non Duration 1 à 3 ans Exposition pas maximale Indice de référence +20%, plafonnée à 35% Notation de crédit moyenne Investment grade Exposition quasi souveraine max. 20% Frais de gestion 1% Investissement min 1.500 dollars ou l'équivalent dans une autre devise fréquence du dividende trimestrielle
La société de gestion américaine William Blair Investment Management vient de lancer un fonds dédié aux actions émergentes au format Ucits, rapporte Citywire.Piloté par Todd McClone et Jeff Urbina, le fonds domicilié au Luxembourg Emerging Leaders Growth Fund investira dans les titres de sociétés des marchés émergents disposant d’un potentiel de croissance et d’une rentabilité au-dessus de la moyenne. La société gère actuellement 2,5 milliards de dollars pour le compte d’institutions européennes, son offre de produits Ucits se montant désormais à cinq avec la dernière stratégie proposée.
Selon MoneyMarketing, Apollo et JP Morgan envisagent de lancer de nouveaux produits dans le segment de la performance absolue. Apollo n’a aucun véhicule de ce type dans sa gamme et JP Morgan n’en propose qu’un seul.
Rothschild & Cie Gestion, qui gère un encours de 22 milliards d’euros, vient d’obtenir les agréments pour la distribution de ses principaux fonds sur les marchés allemand, espagnol, néerlandais et luxembourgeois. Cela lui permet d’élargir sa présence européenne, qui se limitait jusqu’à présent à la Belgique et à la Suisse. Pour chaque pays, une stratégie différente a été définie. Ainsi, en Allemagne, la société de gestion du groupe Rothschild & Cie Banque s’appuie sur le spécialiste indépendant allemand de la distribution, max.xs financial services AG. Par le biais de ce partenariat, Rothschild & Cie Gestion propose aux intermédiaires et investisseurs institutionnels allemands une gamme de six fonds actions, obligations, convertibles et de gestion flexible. Le marché espagnol est quant à lui confié, depuis septembre 2010, à Philippe Louisadat, directeur, responsable de la distribution externe. La gamme proposée est composée de sept fonds actions, obligations, convertibles et de gestion flexible. Enfin, les Pays-Bas et le Luxembourg sont couverts par Valérie Kaliski, responsable du développement Benelux. Elle sera prochainement épaulée par une recrue locale qui sera chargée de couvrir plus particulièrement les marchés néerlandophones. L'équipe disposera d’une gamme de cinq fonds actions, obligations, convertibles et de gestion flexible.
BlackRock va racheter à Bank of America la totalité des actions que cette dernière détenait encore dans son capital, soit 13,6 millions d’actions préférentielles convertibles pour environ 2,545 milliards de dollars ou 187,65 dollars par actions. Ce prix représente une décote de 3,6 % par rapport au cours moyen des 15 dernières séances. Les deux groupes précisent qu’ils continueront à collaborer malgré la fin de leurs relations capitalistiques.
Le fonds éponyme de John Paulson, dont les encours s'élèvent à environ 36 milliards de dollars, a pris une participation de l’ordre de 1 milliard de dollars dans le groupe Hewlett-Packard en acquérant 25 millions de titres de la société, selon l’agence Bloomberg.Paulson & Co a par ailleurs renforcé sa participation au capital de Transocean en achetant 17,3 millions titres de l’une des plus grandes sociétés de forage offshore du monde, mais dont le nom est aussi lié à la marée noire d’avril 2010 dans le Golfe du Mexique. Paulson a maintenu sa participation de 4,41 milliards de dollars dans le SPDR Gold Trust, tout en se renforçant dans plusieurs mines d’or sud-africaines.
Les actifs sous gestion de Cazenove Capital Management s’inscrivaient au 31 décembre dernier à 15,4 milliards de livres, grâce notamment à une collecte nette de 600 millions de livres dans le pôle gestion de fortune ( avec un encours de 11,1 milliards de livres) mais une légère décollecte nette du côté du pôle «investment funds». (4,3 milliards d’encours dont 3 milliards investis dans des fonds long only).Le résultat net de l’exercice a toutefois chuté de 37% à 11,3 millions de livres. Les commissions de performance des hedge funds ont notamment plongé à 600.000 livres à fin 2010 contre 14,7 millions de livres en 2009. Hors commissions de performance, les produits affichent une progression de 24% grâce aux bons résultats du pôle gestion de fortune.
Investec Asset Management a enregistré des souscriptions nettes d’un niveau record de 7,4 milliards de livres sur les 12 mois à fin mars 2011. La société de gestion a vu ses encours passer à 59 milliards de livres, ce qui constitue également un record. Le bénéfice opérationnel avant impôts a bondi de 53 % à 127 millions de livres.
L’ancienne star de M&G, David Jane, vient de lancer le premier fonds de sa nouvelle boutique, le TM Darwin Multi Asset fund, qui sera un concurrent du fonds M&G Cautious Multi Asset, rapporte Investment Week. Le fonds, géré par Thesis Unit Trust Management et conseillé par Darwin Property Investment Management, est dédié au marché retail britannique. Le gérant prévoit de lancer en septembre un deuxième fonds, qui sera multi-classes d’actifs et à performance absolue.
Le groupe suisse Julius Bär a annoncé le 20 mai une réorganisation de ses activités de private banking en Suisse. Jusqu'à présent dirigées régionalement, elles seront désormais pilotées par Yves Robert-Charrue qui deviendra dès le 1er juillet 2011 le nouveau CEO Switzerland. Son poste actuel sera repris dès le 1er septembre par Hans F. Lauber, l’ancien Chief Investment Officer (CIO) du groupe Winterthur ainsi que fondateur et CEO d’Arecon Asset Management, à Zurich.La nouvelle stratégie a été lancée il y a 18 mois par la banque afin de promouvoir la croissance au niveau du marché suisse en réunissant, notamment, les seize régions couvertes par les activités de private banking dans le pays afin d’offrir une meilleure palette de produits et services à la clientèle.Par ailleurs, Venkatraman Anantha-Nageswaran, Chief Investment Officer (CIO) Julius Bär, quittera la banque fin juillet, mais reste disponible en tant que consultant externe.
Les dirigeants de la banque privée suisse Sarasin poussent leur actionnaire majoritaire, le néerlandais Rabobank, à vendre sa participation dans le cadre d’un rachat par le management de 3 milliards de francs suisses. «Je ne cache pas que nous adorerions faire un MBO», a déclaré Joachim Straehle, le directeur général de Sarasin, au Financial Times. Il précise qu’il n’y a eu pour le moment aucune négociation formelle, mais des discussions informelles.Dans le cadre d’un accord, Joachim Straehle indique qu’il pourrait trouver des financements du côté du Moyen-Orient de l’Asie et de la Suisse, ajoute le FT.
«Fin 2009, on était quasiment à 100% monétaire et aujourd’hui, nous revenons sur des poches plus risquées et notamment sur l’obligataire et les actions», explique d’emblée Yann Patty, trésorier au Crédit Agricole du Val de France. De ce fait l’allocation est progressive et la stratégie de la caisse est cette année, calquée sur celle de l’année dernière. La banque ne s’impose pourtant pas de règle et laisse le marché décider de ses investissements. Si la conjoncture l’influence à aller sur des actions ou des obligations convertibles, le choix reste sensiblement le même comme l’observe Yann Patty: «Nous allons à marche forcée sur les actions en modulant les risques suivant la conjoncture». «On est à Eonia + 0,62% sur notre portefeuille d’actifs, poursuit-il. Mais sur notre portefeuille titres, on a un taux de rendement de 5% et quand on fait la somme des deux, on est à Eonia + 2,56%». La caisse travaille avec cinq sociétés externes au groupe. Elle sélectionne ses partenaires sur l’ancienneté - ils doivent avoir au moins 7 ans - et sur leur taille car elle s’interdit de travailler avec des sociétés de gestion dont l’encours est inférieur à 1,5 milliards. «On ne se refuse pas de travailler avec des petites sociétés de gestion mais en règle générale elles sont très spécialisées», précise Yann Patty. Enfin, la caisse a une petite ligne d’investissement sur le Japon qui est aujourd’hui à - 17% mais elle n’est pas suffisamment lourde pour la pénaliser. La banque la conserve par solidarité.
«Notre actualité est de pouvoir passer le futur ratio de liquidité LCR imposé par Bâle 3», constate d’emblée Paul Antoine Comte, trésorier au Crédit Agricole de Franche Comté. Ainsi, pour fournir son portefeuille d’investissements, le service financier va plutôt rechercher des titres éligibles à ce nouveau ratio de façon à se constituer des réserves de liquidités et d'éviter d’avoir à se refinancer. La caisse axe notamment ses recherches sur du covered bond, des titres étatiques souverain de bonne qualité ou des titres corporates notés au minimum AA -. Elle détient aussi des OPCVM monétaire en vue de se constituer un stock de plus-values. «Le but était de se constituer un petit matelas en termes de performances pures, explique Paul Antoine Comte. A court terme on maintient ce pôle car le nouveau ratio n’est pas encore stable. Pourtant, on a déjà ouvert notre portefeuille à plus de 60% en monétaire et l’idée n’est pas d’en mettre plus». Quant au portefeuille de placements, il est valorisé en valeur de marché mais l’idée est une diversification sur des supports avec peu de risques, en actions et en gestion alternative. Le trésorier de la caisse admet que le rendement pour cette année va surtout être encadré par les limites de risques imposées. «Avec le même portefeuille, on ne passe plus les limites que l’on avait avant et de ce fait, la rentabilité espérée pour 2011 est de 2%, en sachant que plus de la moitié est du monétaire», poursuit Paul Antoine Comte.
Le gestionnaire américain lance Fidelity Funds China Consumer Fund, qui permet d’investir directement dans des entreprises de la Chine élargie (Chine, Hong Kong, Taiwan). Les valeurs du fonds comprennent des sociétés prenant part au développement, à la fabrication ou à la vente de biens ou de services destinés aux consommateurs chinois. Le gérant, Raymond Ma, s’appuie sur cinq analystes dédiés au secteur de la consommation en Chine.
La filiale de l’assureur français Axa envisage d’investir dans la privatisation des aéroports de Madrid et Barcelone, selon un article à paraître le mois prochain dans la revue Institutional Investing in Infrastructure. L’Espagne a annoncé en décembre sa volonté de privatiser partiellement l’opérateur aéroportuaire AENA, en cédant jusqu'à 49% du capital de la société pour en retirer environ 8,8 milliards d’euros.
«Lumière» sera le maître mot de la présidence française du G20, selon la ministre de l’économie Christine Lagarde, invitée hier de la célébration du centenaire de l’Agefi. La France entend ainsi s’attaquer à la régulation des produits dérivés sur matières premières, notamment agricoles, par la mise en place de limites de positions. La France souhaite également encadrer le «shadow banking», superviser le trading de haute fréquence, alors que les consommateurs entreront également dans le cadre de la régulation.
Le spécialiste du diagnostic in vitro des allergies et des maladies auto-immunes tombe dans l’escarcelle de Thermo Fisher Scientific pour 2,47 milliards d’euros. Le groupe suédois était détenu par le fonds d’investissement britannique Cinven. L’opération, qui devrait être finalisée au quatrième trimestre, doit être relutive en 2012 à hauteur de 26 à 30 cents. Barclays Capital a conseillé Thermo, tandis que Phadia a été assisté par Goldman Sachs. Cinven avait acquis Phadia, ancienne filiale de Pfizer, à PPM Capital et Triton Advisers en 2007 lors d’une transaction valorisant le groupe à 1,28 milliard d’euros. Selon le gérant, cette opération lui offre un rendement plus de trois fois supérieur à son investissement initial. Pour l’acquéreur, ce rachat lui permet d'étoffer sa gamme de produits de diagnostics après la reprise de la société californienne Dionex pour 2,1 milliards de dollars. Une opération finalisée il y a trois jours.
La société d’investissement a dégagé sur l’exercice clos le 31 mars dernier un bénéfice net de 135,2 millions d’euros, en hausse de 15% sur un an. Au total, Gimv a investi 151,7 millions d’euros sur l’exercice repris au bilan. Les désinvestissements représentaient, au 31 mars dernier, une valeur totale de 59,1 millions d’euros.
L’indice des indicateurs avancés, qui préfigure la tendance générale de l'économie américaine pour les mois à venir, a reculé au mois d’avril pour la première fois depuis juin 2010. L’indice calculé par l’organisation patronale Conference Board a reculé de 0,3% en avril, après avoir progressé de 0,7% (révisé en hausse de 0,4%) le mois précédent. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une augmentation de 0,1%.
Selon des sources citées par Bloomberg, Tony Hayward prévoit de lever au moins un milliard de livres à l’occasion de l’introduction en Bourse d’un fonds dédié à l'énergie. Ce véhicule d’investissement, soutenu par Nathaniel Rothschild et Julian Metherell (Goldman Sachs), sera coté sur le LSE dans les trois prochains mois. Tony Hayward travaille avec JPMorgan et Credit Suisse.
Le premier gérant mondial a décidé de racheter la totalité des actions entre les mains de Bank of America, mettant un terme à une longue relation capitalistique. BlackRock va verser 187,65 dollars par action, ou 2,54 milliards de dollars, pour les 13,6 millions d’actions préférentielles convertibles détenues par Bank of America. Ce prix représente une décote de 3,6% par rapport au cours de clôture moyen des 15 dernières séances.
Le fonds va consacrer 240 millions d’euros au rachat de la société allemande de téléphonie. Apax Partners, avec 41,7% du capital, Cyrte et United Internet, avec chacun 25%, ont accepté de céder leurs titres pour 5,5 euros pièce. Les actionnaires détenant les 3% restants se verront offrir 6,7 euros par action. Versatel a clôturé mercredi à 7,95 euros.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 14 mai, à 409.000 contre 438.000 (révisé) la semaine précédente a annoncé hier le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 420.000 inscriptions au chômage. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 439.000 contre 437.750 (révisé) la semaine précédente.
Le premier opérateur américain sur les contrats à terme prévoit d’ouvrir un marché sur le blé en Ukraine. Un protocole d’accord doit être signé en ce sens avec Kiev. Les contrats qui auront pour lieux de livraison les ports de la Mer Noire seront négociés sur le système électronique Globex et devraient être compensés dans un premier temps par CME.
L’indice des conditions d’activité de la Réserve fédérale de Philadelphie est ressorti en forte baisse en mai et a largement manqué les attentes, atteignant un plus bas depuis octobre 2010. Cet indice s’inscrit à 3,9 en mai contre 18,5 en avril. Les économistes interrogés par Reuters l’attendaient à 20,0.