La Banque Africaine de Développement (BAD) vient d’approuver un investissement de 20 millions d’euros visant à soutenir les investissements dans le secteur privé au Maghreb, selon un communiqué publié par l’institution mercredi. « Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé une prise de participation de 20 millions d’euros dans le fonds d’investissement « Maghreb Private Equity Fund III » (MPEF III) » lit-on dans le communiqué. Ce fonds d’investissement de participation privée cible les investissements dans les PME au Maroc, en Algérie, en Libye et, en fonction des opportunités d’investissement, en Egypte. Le portefeuille d’investissements inclura également des secteurs tels que les télécommunications et technologies de l’information, les services, les transports, l’agroalimentaire et la transformation alimentaire. C’est la deuxième fois que la BAD finance un fonds d’investissement privé ciblant la région du Maghreb. MPEF III est un fonds dune durée de vie de 10 ans, avec l’objectif d’atteindre un montant total de 130 millions d’euros. Il ciblera 18 entreprises familiales déjà bien établies localement et qui ont la capacité détendre leurs activités au niveau régional. Le MPEF III est sponsorisé par Tuninvest Finance Group (TFG), un fonds d’investissement privé tunisien doté dune expertise bien établie dans la sous-région, selon la BAD.
L’allocation effective au 31 décembre 2010 reflète un reclassement des obligations en liquidités et une diminution des actions en raison des risques. Les fluctuations monétaires ont eu un effet sur toute l’allocation des actifs de la Caisse en fin d’exercice. Ainsi, les placements en monétaire sont passés de 1.9% à 21.7% sur un an alors que la part des obligations a baissé de 36.4% à 23.3%. Les placements en actions enregistrent aussi une baisse en valeur, passant de 41.3% à 35.4% de l’allocation globale. Les obligations ont été reclassées en liquidités en 2010 pour reconnaître le caractère d’encaisse des comptes de la Caisse auprès de la Trésorerie fédérale suisse. La Caisse investit également en fonds de capital-investissement dont les valorisations sont basées sur les dispositions de l’IAS 19 ou de la norme américaine équivalente FAS 157. À la date de clôture, les engagements totaux de la Caisse envers les fonds de capital-investissement étaient les suivants: 107 255 156 USD (99 972 531 CHF) 88 024 490 EUR (110 071 058 CHF) Lire les états financiers pour 2010: cliquez ici
Le Joint Forum, qui rassemble les superviseurs des banques, des assurances et des marchés au niveau mondial, a publié mercredi un rapport pour aider à la mise en place d’un cadre sécurisé pour la titrisation. Il recommande notamment aux autorités de développer des outils pour aligner l’intérêt des originateurs et des investisseurs, d’améliorer l’accès des investisseurs à l’information sur les actifs sous-jacents, et d’encourager la standardisation des documents contractuels.
La Bourse de Paris revenait timidement dans le vert mercredi à la mi-journée (+0,34%), sur des espoirs qu’une prochaine solution à la crise de la dette en zone euro sera bientôt trouvée. Il reste que la décision de Moody’s d’abaisser la note de l’Irlande, a été jugée «incompréhensible» par le Président de la Commission européenne. L’exécutif européen estime également «contestable» le moment choisi par l’agence de notation pour procéder à cette annonce. La convocation d’un sommet extraordinaire de l’Eurogroupe n’est pas «calée» mais les pays de la zone euro souhaitent régler rapidement la question de la participation du secteur privé au plan de sauvetage de la Grèce, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement français, Valérie Pécresse. Les fonds octroyés par le FESF à un pays pourraient théoriquement être utilisés par celui-ci pour racheter sa propre dette, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Finances. Jusqu'à présent, l’Allemagne s’opposait à l’idée d’utiliser des fonds du FESF pour racheter de la dette obligataire sur le marché secondaire. Le porte-parole a également indiqué qu’il n’existait «aucun tabou» sur les solutions à envisager pour résoudre la crise de la dette.
L’inflation chinoise devrait reculer rapidement au cours du deuxième semestre en réaction au durcissement de la politique monétaire de la Banque populaire de Chine (PBOC), a déclaré mercredi un conseiller de la banque centrale chinoise. La hausse des prix devrait ressortir à 4,8% sur l’ensemble de l’année, a déclaré Li Daokui, membre du conseil de politique monétaire de la PBOC. L’inflation en rythme annuel est ressortie à 6,4% en juin, un plus haut de trois ans.
La production industrielle dans la zone euro a augmenté moins que prévu en mai, s’accroissant de 0,1% par rapport à avril après une hausse de 0,2% le mois précédent, confirmée en deuxième estimation. Le rythme de hausse ralentit également en rythme annuel, avec seulement 4% en mai contre 5,2% en avril.
Le Parlement français a procédé à un vote conforme sur le projet de loi dite «règle d’or» qui prévoit d’inscrire l'équilibre des finances publiques dans la Constitution, une première étape. L’opposition a voté contre ce texte qui doit être maintenant être soumis pour son adoption définitive soit à référendum, ce qui est peu probable, soit au Parlement réuni en Congrès où la majorité requise est des trois cinquièmes des suffrages exprimés.
Selon les analystes, les revenus dans les métiers de marché devraient progresser de 10 % environ par rapport à l’année dernière, mais reculer par rapport au premier trimestre, rapporte Les Echos. Les plus grandes banques, de JP Morgan à Citi, en passant par Bank of America, Morgan Stanley et Goldman Sachs, devraient voir leurs revenus chuter de 20 % à 35 % sur trois mois. L’environnement macroéconomique plus qu’incertain explique que l’appétit des investisseurs s’est nettement refroidi. Ce ralentissement de l’activité pourrait se traduire par une nouvelle vague de suppressions de postes à Wall Street dans les douze mois qui viennent. Goldman Sachs et Morgan Stanley veulent par ailleurs réaliser 1 milliard de dollars d'économies, hors salaires, précise le quotidien.
Dans une notification à la SEC datée du 1er juillet, Credit Suisse Capital Funds indique que les board of directors/trustees des fonds d’actions Credit Suisse Large Cap Blend I et II ont approuvé le 30 juin la «réorganisation» de ces fonds qui deviennent les fonds Aberdeen US Equity I et II. Ces décisions doivent encore être entérinées par une assemblée générale extraordinaire des actionnaires.Credit Suisse Asset Management précise que les fonds cédés à Aberdeen ne cadrent plus avec sa stratégie d’ensemble.
Le fonds coordonné luxembourgeois Melchior Selected Trus European Absolute Return (MSTEARF) lancé le 2 février 2010 ayant atteint les 600 millions de dollars d’encours, Dalton Strategic Partnership a édicté une clôture «ferme» (hard closing) après une clôture partielle (soft-closing) à début juin à 500 millions de dollars. Selon Citywire, les 100 millions supplémentaires représentent des souscriptions nettes d’investisseurs déjà clients du fonds.Comme à l’accoutumée dans ce genre de cas, le gestionnaire souligne que le «hard closing» de ce fonds long/short de performance absolue géré par Leonard Charlton, David Robinson et Benjamin Billiard est destiné à protéger la performance qui pourrait être diluée du fait de l’arrivée de nouvelles souscriptions.
Les deux plates-formes alternatives Bats et Chi-X, obligées de temporiser en attendant le verdict de la Competition Commission sur leur fusion et son impact sur le marché en termes de concurrence, ont annoncé la prolongation de l’accord d’acquisition de Chi-X par Bats Global Markets, rapporte la Tribune.
La société de gestion de capital investissement BlackFin Capital Partners a annoncé mardi 12 juillet qu’elle lève 220 millions d’euros pour son fonds dédié aux services financiers.Le 30 juin, BlackFin Capital Partners a finalisé le closing de son fonds BlackFin Financial Services Fund avec des engagements de la part de ses investisseurs - institutionnels européens et family offices - à hauteur de 220 millions d’euros. Ce closing a fait suite à un premier closing en décembre 2009 à 60 millions d’euros, souligne un communiqué. La stratégie d’investissement du fonds est de prendre des participations influentes dans des PME du secteur financier (intermédiation, gestion d’actifs, monétique, distribution de produits financiers etd’assurance, prestataires de services, ...), en France comme en Europe continentale. Trois investissements ont déjà été réalisés, chez Owliance, leader de la prestation de services pour le compte de compagnies d’assurance, Moneo, leader du porte‐monnaie électronique et multiservices et Applicam, prestataire de services dans le secteur des cartes prépayées. Un quatrième investissement est en cours, sous réserve de l’agrément des autorités de tutelle. BlackFin, accompagné par des co‐investisseurs, a annoncé la prise d’une participation minoritaire au sein de Kepler Capital Markets pour en financer le développement.
iShares a annoncé, mardi 12 juillet, avoir enregistré en France le fonds iShares à réplication physique Barclays Capital Emerging Market Local Govt Bond, déjà listé sur le London Stock Exchange depuis le mois de juin 2011.Profitant du fait que de nombreux pays émergents émettent des obligations sous deux formes, libellées en dollars américains ou en devise locale, avec des profils de rendement et de risque différents, le nouveau fonds iShares offre une exposition à la dette souveraine à taux fixe et en devise locale des pays émergents. Dans le détail, le fonds iShares Barclays Capital Emerging Market Local Govt Bond offre aux investisseurs une exposition diversifiée à la dette de huit nations émergentes.De fait, le fonds iShares Barclays Capital Emerging Market Local Govt Bond complète l’offre d’iShares qui commercialise déjà le fonds iShares JPMorgan $ Emerging Market Bond.
La Banque Postale a annoncé, mardi 12 juillet, l’enrichissement de sa gamme de fonds avec l’arrivée de deux OPCVM actions supplémentaires : LBPAM Multi Actions Emergents et LBPAM Actions Euro Flex. Le premier est un fonds de multigestion actions investi sur les marchés émergents via des fonds principalement investi en OPCVM externes pour profiter de manière optimale du potentiel de croissance des marchés émergents par l’investissement dans des entreprises locales, note un communiqué. Dans le détail, le fonds est investi dans des sous-jacents actions émergents globaux ainsi que des fonds plus spécialisés dans une optique de diversification (zone géographique particulière, pays spécifique, secteurs et thèmes porteurs, petites capitalisations…). La construction du fonds est confiée à l’équipe de sélection de fonds externes de sa société de gestion, LBPAM. Son équipe de multigestion assure quant à elle, l’allocation entre les différentes zones et les différents styles de gestion.Le second fonds, LBPAM Actions Euro Flex est un fonds flexible dont l’objectif est de capter les tendances à la hausse sur les marchés actions de la zone euro tout en cherchant à amortir les baisses lorsqu’elles surviennent. L’exposition aux marchés actions peut varier entre 40 % et 100 %. En fonction des orientations de marché, la partie du fonds non exposé aux actions (soit entre 0 et 60 %) bénéficie d’une rémunération proche du marché monétaire.CaractéristiquesNom : LBPAM Multi Actions Emergents RCodes ISIN FR0010547117Commission de souscription 2,5% TTC maximum par anFrais de gestion 3% TTC maximumCommission de rachat : NéantValeur liquidative d’origine 1 000 eurosMontant minimal de souscription 1 000 euros dans un CIF/Néant dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie Indicateur de référence MSCI Emerging MarketsType de souscripteurs : Tous souscripteursEligibilité CIF et assurance-vie (Cachemire et Toscane Vie)Nom : LBPAM Actions Euro FlexCodes ISIN FR0011051689Commission de souscription 2,5% TTC maximum par anFrais de gestion 2% TTC maximumType de souscripteurs concernés Valeur liquidative d’origine : 1000 eurosMontant minimal à la souscription : 1000 eurosEligibilité CIF et PEA
La société de gestion Pimco vient de lancer le Pimco GIS Diversified Income Duration Hedged Fund, dont l’objectif est de fournir aux investisseurs un support permettant de mieux gérer la hausse des taux d’intérêt tout en offrant une exposition diversifiée aux marchés internationaux du crédit.Le PIMCO GIS Diversified Income Duration Hedged Fund adopte une approche flexible qui lui permet d’investir dans de nombreux segments du marché obligataire, notamment les obligations d’entreprises investment grade et à haut rendement, la dette des pays émergents, les prêts bancaires, les obligations convertibles, les obligations municipales et les titrisations. Il cherche à minimiser le risque de taux d’intérêt en privilégiant les titres à taux flottant et variable, les titres à duration courte et une combinaison de titres à taux fixe et d’instruments dérivés, précise un communiqué.Le fonds est géré par Eve Tournier, executive vice president et gérante spécialisée dans les obligations d’entreprises et les prêts bancaires. La gérante pilote également le Pimco GIS Diversified Income Fund, lancé en juin 2005. Ces deux fonds utiliseront des processus d’investissement similaires en termes d’allocation sectorielle et d’exposition au crédit. Le nouveau fonds cherchera cependant à réduire systématiquement le risque de taux d’intérêt, voire à le couvrir. Caractéristiques : Nom : PIMCO GIS Diversified Income Duration Hedged Fund Codes Isin : IE00B529XP53 (Part I)/ IE00B5MZQB05) (Part P)
Le Crédit Agricole S.A. a annoncé, lundi 11 juillet 2011, l’arrivée de Julien Fontaine, en tant que directeur de la stratégie, sous la responsabilité de Michel Mathieu, directeur général délégué de Crédit Agricole S.A., en charge des fonctions centrales Groupe, des Assurances et de la Gestion d’actifs. Le nouveau promu prendra ses fonctions à compter du 1er septembre 2011. Agé de 39 ans, Julien Fontaine était auparavant chez McKinsey & Company où depuis 2009, il occupait la fonction de directeur associé en charge des services financiers.
Alors que le premier fonds de Zencap AM, la filiale du groupe OFI (cf Newsmanagers du 12 juillet), investi principalement dans des produits structurés de gré à gré avec des banques destinés à répondre à des exigences de capital réglementaire, est aujourd’hui fermé aux souscriptions, la filiale d’OFI AM prévoit d’ores et déjà de créer au moins un nouveau véhicule en 2012, rapporte L’Agefi. Celui-ci pourra avoir des stratégies long/short. «Quand on sera sur des niveaux de marché un peu plus chers et plus avancés dans le cycle de crédit, il faudra prévoir de se couvrir en étant short sur d’autres types d’actifs», a expliqué au quotidien Richard Jacquet, président de Zencap AM.
Olivier Boularand rejoint Wiseam le 31 juillet, la société de gestion de Witam, cabinet de gestion de patrimoine basé à Neuilly sur Seine (cf Newsmanagers du 09/06/2011). Âgé de 31 ans, cet ancien sous-directeur en gestion alternative de Rothschild & Cie Gestion occupera la fonction de directeur général délégué dans sa nouvelle maison. Outre Olivier Boularand, la société de gestion sera composée de François Jubin, son président, et de Benjamin Biassara, un gérant junior en charge du middle office.Wiseam devrait évoluer rapidement, car elle compte suivre le modèle de Witam basé sur le rassemblement des professionnels en phase avec le projet de François Jubin et Benoist Lombard, associé gérant du groupe. Ainsi, Witam compte d’ores et déjà deux autres associés qui possèdent leur propre structure au sein de l’entité : Frédéric Hallé à la tête de la Financière de la Seine et Arnaud Perrin, fondateur de Global Finance Patrimoine (GFP) qui pèse 30 millions d’euros sur les 350 millions d’encours conseillés du groupe - et dans laquelle Witam détient une participation minoritaire. «L’idée pour notre groupe est de pouvoir se positionner entre les gestions privées et les cabinets classiques de gestion de patrimoine», explique François Jubin, «en s’adressant globalement aux clients dont le patrimoine financier est compris entre 750 000 euros et 20 millions d’euros.» Wiseam a été conçu pour connaître un développement sur le même principe. «Le capital de la société de gestion est appelé à évoluer», annonce François Jubin, «dès lors que nous avons comme objectif de greffer des entités qui se reconnaissent dans le modèle que nous développons.» Dans ce cadre, la société de gestion 123 Venture dirigée par Olivier Goy, est déjà l’un des actionnaires de la société de gestion. En attendant de nouveaux ralliements…
Eric Le Maire, directeur général d’Hugau Gestion, a indiqué que la version finale du document d’information clé pour l’investisseur (DICI ou KIID en anglais) d’un fonds monétaire de sa gamme devait être présentée le 12 juillet au soir à l’Autorité des marchés financiers (AMF). S’il était validé par le régulateur, le fonds Monéterme serait l’un des tout premiers de la Place à être conforme sur ce point à la directive OPCVM IV, le tout audité par Deloitte.De plus, ce produit de 490 millions d’euros qui devrait générer 2 % de performance cette année répond déjà à la nouvelle norme applicable l’an prochain aux fonds monétaires, c’est-à-dire que son portefeuille ne comporte aucun titre noté A3.Hugau Gestion affiche un encours stable, quelque 900 millions d’euros dans sept fonds, dont 320 millions pour le fonds Obli 1/3 et 62 millions pour le Obli 3/5. Cela posé, le gestionnaire a drainé environ 50 millions d’euros de souscriptions nettes depuis le début de l’année (après des sorties fin 2010) et il a déjà collecté 12 millions pour le Hugau High Yield Recovery lancé il y a un mois et demi (lire notre article du 16 mai).Ce dernier produit est porteur d’espoirs pour Hugau Gestion, qui s’efforce avec cette stratégie de portage, mais aussi avec les autres fonds de diversifier sa clientèle en direction des trésoriers d’entreprises qui ne soient pas trop dépendantes de leur banque.A noter par ailleurs que le gestionnaire disposera en septembre d’un site Internet en anglais.
Directeur du service d’analyse financière de la Banque Cantonale de Lucerne et responsable de la politique de placement ainsi que de l’analyse buy-side, Peter Casanova a repris au 1er juillet la direction du service d’analyse actions de la Banque Sarasin. Il succède ainsi à Rainer Männle, qui dirige désormais l’équipe actions de l’unité gestion d’actifs. L’impétrant est subordonné à Jan Amrit Poser, directeur du service d’analyse et économiste en chef.
Filiale de Natixis Global Asset Management, Ossiam est devenu le 20ème promoteur à faire admettre ses ETF coordonnés à la négociation sur le London Stock Exchange (LSE). Le gestionnaire français propose en effet désormais à Londres (après 4 produits à Francfort et 6 à Paris) quatre ETF d’actions, de droit luxembourgeois : Ossiam iSTOXX Europe Minimum Variance, US Minimum Variance, EURO STOXX 50 Equal Weight et STOXX 600 Equal Weight (lire nos articles des 28 juin et 5 juillet).
Au Royaume-Uni, Fidelity UK vient de lancer une version «onshore» de son fonds Emerging Asia lancé en avril 2008 (687 millions de dollars). Ce produit de 80-120 actions de pays émergents asiatiques utilise comme référence le SCI Emerging Asia Composite Index et il est géré par Teera Chanpongsang.Le droit d’entrée et la commission de gestion ressortent à respectivement 3,5 % et 1,5 % et la souscription minimale est fixée à 2.500 livres.
Andrew Fleming, CEO d’Aegon Asset Management UK plc (55 milliards d’euros d’encours) a annoncé le 12 juillet qu'à compter du 1er septembre 2011 la société prendra le nom Kames Capital, et qu’il continuera de la diriger. Sarah Russell, qui dirige la gestion d’actifs du groupe Aegon (200 milliards d’euros) a précisé que l’activité de gestion d’actifs au Royaume-Uni continuera de servir la compagnie d’assurances, mais que le changement de nom marque la volonté de se concentrer sur sa spécialité au profit également de clients externes, indépendamment de l’activité vie et retraite. Il s’agit de mettre en avant les gammes performantes de fonds obligataires et d’actions britanniques, les produits multi-classes d’actifs et les fonds immobilier.L’activité de gestion d’actifs d’Aegon aux Etats-Unis et aux Pays-Bas se concentre sur la gestion des comptes d’Aegon pour développer les produits en unité de compte et les solutions d’investissement. Au Royaume-Uni, l’activité s’est focalisée sur les investissements en unités de compte, sur le service à Aegon UK et sur les mandats pour le compte de tiers.
Le conseil d’administration d’UniCredit a désigné le 12 juillet le Viennois Helmut Bernkopf comme patron de la division banque privée. Il prendra son nouveau poste le 1er août à Milan et sera subordonné au directeur général Roberto Nicastro. Il sera membre du business executive management committee, a annoncé lundi le groupe italien.Entré chez Bank Austria en 2004, Helmut Bernkopf a fait toute sa carrière dans le groupe. Depuis septembre 2008, il faisait partie du directoire de Bank Austria Creditanstalt en tant que head of corporate and investment banking Austria.La banque privée d’UniCredit dessert environ 235.000 clients et gère quelque 167 milliards d’euros.
L’an dernier, les fonds tiers intermédiés par le réseau Bankinter ont atteint 1,2 milliard d’euros contre 600 millions fin 2009, rapporte Funds People. L'équipe de sélection de fonds tiers dirigée par Raúl Moreno a été détachée de Bankinter Gestión de Activos pour être rattachée au département d’analyse mondiale. Un accord de partenariat a récemment été signé avec Allfunds Bank.Bankinter Gestión affichait fin juin 2011 un encours de 3,8 milliards d’euros répartis sur 95 fonds et fonds de fonds, ces derniers pouvant également investir dans des fonds externes.
Le britannique Aviva Investors a recruté à Singapour Lim Ben-Eu comme directeur du développement de la clientèle institutionnelle, un poste nouvellement créé. Il aura pour mission de placer des produits alternatifs en Asie sous la double autorité d’Erich Gerth, CEO global business development à Londres, et de Tahnoon Pasha, CEO d’Aviva Investors Singapour.
Le responsable de la distribution de fonds fermés pour la plate-forme eFonds 24, Tim Helm a rejoint début juillet le gestionnaire ISR allemand Ökorenta. Il sera directeur de la distribution de fonds fermés auprès des investisseurs institutionnels et des grands comptes (key accounts). De plus, il participera au développement de nouveaux «concepts» de fonds.
Le bavarois BayernInvest a lancé le 6 juillet un fonds de dette émergente pour les investisseurs institutionnels. Il s’agit juridiquement d’un fonds coordonné offert au public «semi-passif» dont l’indice de référence est le J.P. Morgan EMBI Global Diversified Index en utilisant la méthode du «stratified sampling» . De fait, les émissions «représentatives"constituant l’indice ne représentent que 50 % du portefeuille. L'équipe de gestion se focalise sur les «poids lourds» de l’indice et optimisent le processus au moyen d’une allocation par pays. L’exposition devises correspond à des obligations libellées en dollars, mais il existe également une classe couverte du risque dollars en euros et une classe en euros non couverte.Caractéristiques Dénomination: : BayernInvest emerging Markets Select Bond FondsCodes Isin : DE000A1C78A0 (USD)/DE000A1C778CE (EUR-hedged)/DE000A1C78D4Droit d’entrée : 5 % maximum (actuellement 3 %Commission de rachat : 5 % maximum (actuellement 3 %Commission de gestionUSD : 0,40 %EUR-hedged : 0,43 %Eur6unhedged : 0,40 %Commission de banque dépositaire : 0,05 %Souscription minimale : 25.000 eurosLiquidité journalière
Le britannique ETF Securities (ETFS) a fait admettre à la négociation sur la plate-forme Xetra de la Deutsche Börse un ETC en euros de droit allemand sur le cuivre (DE000A1K3AZ2) chargé à 0,69 %. Il s’agit du ETFS Physical Copper (acronym PHCU), avec nantissement en métal physique stocké au London Metal Exchange (LME). La cotisation annuelle d’assurance est de 0,12 %. La référence est le prix du cuivre sur le LME (cash settlement).
Le portefeuille global des actions affiche un quota stratégique de 30% et est composé des compartiments actions monde et actions marchés émergents. En raison de la nécessité d’une expertise approfondie et d’une connaissance particulière au niveau des marchés émergents, une catégorie distincte à hauteur de 5% a été introduite. Au niveau des obligations, l’allocation stratégique présente une catégorie obligations monde de 25% couverte contre le risque relatif aux devises. Un même quota de 25% a été assigné aux obligations EUR. Etant donné que les obligations monde représentent une alternative aux obligations EUR, ce pourcentage identique permet une meilleure diversification au niveau du portefeuille obligataire global, se chiffrant donc à un total de 50%. Remarquons que les actifs relatifs aux prêts, cédés au FDC début 2009 par les anciennes caisses de pension, ont été incorporés dans la catégorie des obligations EUR étant donné que ceux-ci ressemblent fortement en termes de risque et de rendement à des titres à rendement fixe. Les liquidités représentent 5% du total des avoirs sous gestion. Le parc immobilier, jadis géré par les anciennes caisses de pension et transféré comme les prêts au FDC début 2009, représente environ 3% du patrimoine total et se situe entièrement au Grand-duché de Luxembourg. Pour intégrer au mieux ces actifs, la catégorie biens immobiliers Luxembourg a été implémentée et dotée d’un quota de 5%. Le compartiment biens immobiliers monde avec un quota identique de 5% permet de ne pas limiter le volet immobilier aux seuls aléas du marché luxembourgeois. Ainsi, le portefeuille global immobilier atteint 10%. Finalement, la catégorie investissements de diversification permettra d’améliorer la diversification au sein du portefeuille global sans pour autant changer fondamentalement le profil de risque et le rendement escompté de ce dernier. Elle pourra par exemple regrouper des actifs non traditionnels comme la microfinance ou encore les matières premières. L’implémentation de cette stratégie d’investissement est prévue pour décembre 2011. Pour consulter la liste des partenaires sociétés de gestion actuelles du FDC: cliquez ici