La société britannique de services financiers Tilney a annoncé l’acquisition fin 2018 des activités de gestion de fortune de la société d’audit Moore Stephens LLP. Il s’agit de la seconde opération d’acquisition après celle d’Index Wealth Management annoncée autour de Noël. L'équipe de gestion de fortune de Moore Stephens, qui offre des services de conseil et de planification financière sur mesure, conseille quelque 340 millions de livres. Aux termes de l’opération, onze collaborateurs de Moore Stephens, dont cinq conseillers, vont rejoindre Tilney. L'équipe comprend notamment deux associés de Moore Stephens, Stephen Humphreys, patron de la gestion de fortune, qui travaille dans la société depuis près de trente ans, et James Springham, qui avait rejoint la société en 1999. Tilney, à la tête de quelque 23 milliards de livres d’actifs conseillés ougérés, propose des services de planification financière ainsi que des services de conseil en investissements et de gestion d’actifs.
The British financial services company Tilney has announced the acquisition of the wealth management activities of the auditing company Moore Stephens LLP. This is a second acquisition operation, following that of Index Wealth Management, announced at Christmas. The wealth management team at Moore Stephens, which offers custom consulting and financial planning services, advises about GBP340m in assets. Under the terms of the operation,11 employees from Moore Stephens, including five advisers, will join Tilney. The team includes two partners from Moore Stephens, with Stephen Humphreys, head of wealth management, who has been working at the firm for nearly 30 years, and James Springham, who joined the firm in 1999. Tilney, which has about GBP23bn in assets advised or under management, offers financial planning and asset management investment advisory services.
Pour Bert Flossbach, l’un des fondateurs de la société de gestion indépendante Flossbach von Storch, il n’existe pas d’alternative aux actions sur le long terme même si actuellement les marchés traversent une période de turbulences. «Depuis cet été, nous avons augmentél’allocation actions de notre fonds Multiple-Opportunities de 66% à 72%. Sur le long terme, nous ne voyons pas beaucoup d’alternatives aux actions», a déclaré Bert Flossbach dans un entretien au quotidien financier Handelsblatt. Le responsable se montre plutôt optimiste pour les prochaines années. «Dans dix ans, l’indice DAX aura dépassé la barre des 20.000 points, j’en suis à peu près sûr. Près de la moitié de la hausse viendra des dividendes», lance Bert Flossbach dont la société de gestion basée à Cologne gère quelque 40 milliards d’euros. L’indice phare de la bourse allemande a terminé l’année à un peu moins de 10.600 points, en recul de plus de 18% sur l’année. Mais le fonds Multiple-Opportunities, la stratégie phare de la société de gestion dont les actifs sous gestion représentent près de la moitié des encours de Flossbach von Storch, boucle l’année sur un recul limité à 4,7%. Parmi les plus grosses lignes de la stratégie, se trouvent Nestlé, Berkshire Hathaway et Philip Morris International. Le fonds est également investi dans Alphabet, Daimler et BMW. BASF est redevenue une valeur intéressante après ses pertes récentes et le titre pèse désormais 2% dans le fonds.
Le média néerlandais Fondsnieuws rapporte l’arrivée de Gijs Lipsch en tant qu’associé au sein du gestionnaire de fortuneWealth Management Partners qui a récemment repris les activités de gestion de fortune de Julius Baer aux Pays-Bas. Gijs Lipsch a été le fondateur et le dirigeantde IBS Capital Allies, une boutique d’investissement et de conseil pour clients privés et institutionnels, entre 2012 et fin 2018. Il a auparavant exercé plusieurs fonctions au sein du groupe Merrill Lynch aux Pays-Bas dont celle de vice-président senior des investissements.
Le fonds souverain d’Arabie saoudite a subi plusieurs défections importantes de dirigeants occidentaux, rapporte le Wall Street Journal. Le responsable juridique britannique du fonds de 200 milliards de dollars, son directeur suisse des investissements cotés et un associé espagnol dans le private equity ont tous démissionné cette année après avoir passé moins de 18 mois à leurs postes, selon des sources au courant des départs. Un ancien responsable de la stratégie a même duré encore moins longtemps. Les dirigeants du fonds PIF avaient débauché Eric Ebermeyer d’ABN Amro Group l’an dernier et lui avaient fait faire un tour des bureaux lors de son premier jour en tant que responsable de la stratégie pour saluer les employés. Mais Eric Ebermeyer a renoncé à ce poste bien payé quelques semaines après, estimant qu’il aurait peu son mot à dire sur la stratégie dans un fonds dominé par le Prince Mohammed bin Salman, selon des sources proches du dossier. Les employés senior qui ont abandonné le navire se plaignent du micromanagement du prince, d’une stratégie d’investissement peu claire et d’un environnement de travail instable et en contradiction avec la culture des banques et maisons de gestion à Londres et New York. Certains ont renoncé à des rémunérations de près de 1 million de dollars par an avec bonus garantis parfois pour la première et deuxième année. Les recruteurs indiquent que le tolléinternationalconcernant le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi a compliqué la recherche de remplaçants de haut niveau pour ceux qui partent et conduit certains à renoncer à venir. Résultat, le PIF est en sous-effectifs et souvent dépassé intellectuellement dans la plupart des opérations, selon des sources proches du fonds.
Le Wall Street Journal a identifié quatre personnalités de la gestion – gérants ou dirigeants – qu’il faudra surveiller en 2019. Le premier est David Einhorn, le fondateur de la société de hedge funds Greenlight Capital. Après six années difficiles, la société a perdu 34,3 % en 2018, contre un repli de 4,4 % du S&P 500. Dans ce contexte, les clients sont devenus rétifs et les encours ont diminué à moins de 5,5 milliards de dollars sous gestion contre 12 milliards en 2014. Pourtant, David Einhorn n’a aucune intention de fermer boutique, selon des sources proches du dossier. Les investisseurs et autres observateurs vont donc regarder si la chance tourne en 2019. Deuxième personnalité, Daniel Sundheim a levé 5 milliards de dollars l’an dernier pour son hedge fund D1 Capital Partners et attiré des personnalités dans son équipe. Mais jusqu’ici la performance de l’ancien directeur des investissements de Viking Global Investors est inégale. Les investisseurs de D1 indiquent avoir fait un pari de plusieurs années. 2019 sera donc l’occasion de vérifier que ce pari fonctionne. La troisième personnalité choisie par le WSJ est Kathleen Murphy, qui va fêter ses 10 ans chez Fidelity Investments ce mercredi. Elle a joué un grand rôle dans la transformation de la société en spécialiste des fonds indiciels à bas coûts. Enfin, Mark Wiseman, le responsable des placements alternatifs de BlackRock et l’un des éventuels successeurs du patron Larry Fink, va devoir prouver que la société de gestion peut être un acteur de taille dans le private equity. Sa tâche initiale sera de convaincre les institutions financières de confier leurs investissements dans le non coté à BlackRock, société plus connue pour ses ETF et fonds indiciels. Plus généralement, BlackRock veut que les investissements privés aient une part plus grande dans ses bénéfices futurs.
La société de gestion indépendante Optigestion, basée à Paris,accueille un nouveau renfort en cette nouvelle année. Benjamin Philippe, qui a été pendant près de 11 ans gérant de portefeuille puis responsable de la gestion actions au sein de Degroof Petercam France, a annoncé avoir rejoint Optigestion sur son profil Linkedin. Chez Degroof Petercam France, il était notamment co-gérantdes fonds Degroof Petercam EquitiesFrance, Degroof Petercam Convertibles Europe etOpéra Placement.
Erik Prince, le fondateur de Blackwater, lance un fonds pour profiter de la ruée sur les métaux nécessaires aux batteries en Afrique et en Asie, alors que les constructeurs automobiles se préparent à devenir électriques, rapporte le Financial Times. Ce conseiller de campagne du président Donald Trump et frère du secrétaire à l’éducation Betsy DeVos a comme objectif de lever jusqu’à 500 millions de dollars pour investir dans l’offre de métaux comme le cobalt, le cuivre et le lithium dont on a besoin pour les batteries. «… On ne peut pas construire ces véhicules sans des minéraux qui viennent généralement d’endroits bizarres difficiles d’accès», a commenté Erik Prince au FT. Le nouveau fonds va cibler les dépôts non explorés qui pourraient être mis en production puis vendus aux grandes sociétés minières. L’un des principaux investisseurs dans ce domaine est la Chine.
Stoppé depuis neuf mois, le processus de validation vient d’être remis en place. Le système nécessitait l’approbation du ministère de la culture et de l’Administration d’État de la Radio et de la Télévision. 80 nouveaux jeux en ligne ont été approuvés par les autorités compétentes, selon Reuters. Toutefois, aucune production du géant chinois Tencent n’y figure. L’industrie ne devrait connaître qu’une croissance de 5% en 2018, contre une hausse à deux chiffres les années précédentes.
Les entreprises américaines ont rapatrié cette année plus de 500 milliards de dollars (437 milliards d’euros) de liquidités qu’elles détenaient à l'étranger, mais le rythme semble ralentir, ce qui pourrait avoir privé Wall Street d’un important soutien. Entre juillet et septembre, le rythme de rapatriement est tombé à 93 milliards de dollars, selon les comptes courants américains. Au premier trimestre, 300 milliards avaient été rapatriés aux Etats-Unis. La réforme fiscale adoptée par le Congrès fin 2017 a mis en place un dispositif incitatif pour rapatrier aux Etats-Unis les bénéfices réalisés par les entreprises américaines à l'étranger - soit quelque 3.000 milliards de dollars de liquidités. Pour les seules entreprises n’appartenant pas aux services financiers, JPMorgan estime que 60 milliards de dollars seulement ont été rapatriés au troisième trimestre, contre 225 milliards au premier et 115 milliards au deuxième.
Dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest, Romain Durand, directeur des investissements de Sham, nous expose la politique de l'institution en matière de prise en compte des enjeux ESG. Il détaille également ses actions concernant le financement de l'économie locale, révélant un fort biais lyonnais mais aussi sectoriel puisque les investissements sont souvent tournés vers l'innovation santé.
On 17 December 2018, the Luxembourg finance minister, Pierre Gramegna, swore in Claude Wampach as the new director of the Financial sector surveillance commission, the Luxembourg regulator. Wampach succeeds Claude Simon, who is retiring from 1 January, 2019. Wampach will cover the following fields and areas: surveillance of banks, the single surveillance mechanism (SSM), and protection of depositors and investors. He will also be a member of the Resolution Council and the Depositor and Investor Protection Council (CPDI). Wampach holds a doctorate in economic sciences from the Université catholique de Louvain. He joined CSSF in 2001, and worked in the banking surveillance department, after two years at the General Bank of Luxembourg. He is also the Luxembourg representative on the Basel Committee for banking controls.
Cheyne Capital Management a enregistré sur les 12 mois à fin mars un bénéfice de 17,5 millions de livres, en hausse de 80 % par rapport à l’année précédente, rapporte Financial News. Les revenus ont progressé de 57 % à 71,7 millions de livres sur la période. Les salaires ont bondi de 9,6 millions de livres en 2017 à 11,8 millions en 2018. Ces chiffres contrastent fortement avec ceux d’il y a deux ans, lorsque Cheyne a dû réduire les rémunérations après que son bénéfice au Royaume-Uni a chuté de 60 %. Cheyne a aussi subi des départs en 2018, les associés Shamez Alibhai, Robert Burns et David Darmouni ayant quitté la société. Toutefois, l’équipe Cheyne Strategic Value Credit a été renforcée avec les arrivées de Richard Cazenove et Franck Laval.
Les bénéfices et les revenus d’Odey Asset Management ont reculé l’an dernier compte tenu d’une performance médiocre en 2017, rapporte Financial News. Le bénéfice disponible pour le partage discrétionnaire entre les membres a chuté de 17,8 millions de livres sur l’année au 5 avril 2017 à 8,6 millions un an plus tard, soit une baisse de 51,1 %. Les encours sous gestion de la société ont reculé de 18 % à 5 milliards de dollars. Les frais de gestion sont en repli de 33 % à 29,3 millions. Le revenu total a baissé de 44,4 millions de livres l’an dernier à 29,7 millions sur l’année se terminant en avril 2018.
Deutsche Bank est solide et sa stratégie de redressement commence à porter des premiers fruits, a déclaré Paul Achleitner, président du conseil de surveillance de la première banque allemande, excluant au passage tout besoin d’une aide de l’Etat et s’efforçant de faire taire les spéculations évoquant une fusion. Dans le cadre d’un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il ajoute qu’il ne quittera pas son poste après une année 2018 difficile, marquée par un changement à la présidence de la directoire, de nouveaux litiges juridiques et un plongeon de 56,1% de la valeur de l’action - contre un repli de quelque 28% pour l’indice regroupant les valeurs bancaires européennes sur la période. «Regardons les faits : Deutsche Bank a une base de capital très forte par rapport à ses concurrents», estime Paul Achtleiner, ajoutant que Christian Sewing, qui a remplacé en avril John Cryan au poste du président du directoire, commence à bien maîtriser les coûts de l'établissement. Deutsche Bank a ainsi bon espoir de retourner dans le vert cette année après trois pertes annuelles consécutives
La société de gestion espagnole azValor a annoncé avoir enregistré une collecte nette de 82,2 millions d’euros au cours des douze derniers mois malgré un environnement de marchés très difficile. La société de gestion value précise dans un communiqué qu’elle compte 1.300 nouveaux investisseurs, ce qui porte le nombre total d’investisseurs dans ses différents véhicules de placement à 18.100. Selon azValor, la valeur intrinsèque de ses fondsoffre actuellement un potentiel de réévaluation de 85% pour le fonds Iberia, 130% pour la stratégie internationaleet 104% pour la stratégieBlue Chips.
The Spanish asset management firm azValor has announced that it has posted net inflows of EUR82.2m in the past twelve months, despite a very tough market environment. The value asset management boutique statedthat it tallies1,300 new investors, bringing the total number of investors within its various investment vehicles to 18,100. According to azValor, the intrinsic value of its funds currently provides a revaluation potential of 85% for the Iberia fund, 130% for the international strategy, and 104% for the Blue Chips strategy.
In a more volatile market than ever, aversion to risk has once again guided the attitude of investors, who have parked USD22.6bn capital in money market funds.
Franklin Square Investment, un fonds de dette qui était auparavant géré par Blackstone, a vu sa valeur plonger de plus d’un quart depuis que KKR a repris la gestion du véhicule en avril, rapporte le Financial Times. Le fonds, renommé FS-KKR Capital Corp, a déprécié cinq gros investissements depuis la reprise par KKR. Les dirigeants de GSO, le département crédit de Blackstone, ont approuvé les prêts originaux. Mais KKR est désormais responsable de la collecte du cash et de l’évaluation de la valeur des prêts et a placé 28 % du portefeuille sur une liste d’opérations nécessitant une surveillance étroite ou qui risquent de perdre de l’argent.
Le courtier d’assurances français April est en passe de changer de mains. L’entrepreneur Bruno Rousseta confirmé samedi être entré en négociations exclusives avecle fonds britannique CVC Capital Partners pour lui céder sa participation majoritaire au capital de sa société, rapporte Les Echos. Celle-ci avait suscité l’intérêt de plusieurs fonds anglo-saxonsmais, cesdernièressemaines, seuls l’américain KKR et CVC restaient en lice. Créateur d’April il y a trente ans et président de la société, Bruno Rousset détient 65,13% de ses actions, à travers son holdingEvolem. Dans le cadre de la reprise de cette participation, attendue pour le deuxième trimestre de 2019, CVC sera tenu de lancer une offre publique d’achat (OPA)sur le reste du capital du groupe coté à la Bourse de Paris depuis plus de 20 ans. Evolem réinvestira une « part minoritaire » dans la société qui va reprendre April, aux côtés du management.L’opération de prise de contrôle par CVC se ferait au prix de 22euros par action April, ce qui valorise le groupe à près de 900millions d’euros.Ce prix équivaut à une prime de plus de 75% par rapport au niveau de l’action avant l’annonce, à la fin du mois d’octobre, d’une possible évolutiondu capital de la société lyonnaise.
Au terme d’une procédure d’appel d’offres, le fonds souverain japonais (GPIF) a sélectionné FIL Investments, une entité appartenant à Fidelity International, et Resona Bank, pour gérer deux mandats de gestion passive dédiés aux actions japonaises. Les deux gestionnaires sélectionnés devront suivre le Topix pour indice de référence. Au sein du portefeuille de 1 310 milliards d’euros du GPIF, les actions japonaises représentent 25,65% à fin septembre 2018. AB.
La commission de contrôle des activités financières de Monaco (CCAF) a retiré son agrément à une société de gestion activedepuis mai 2015 en principauté de Monacoet ce, à la demande de l’entreprise, a appris NewsManagers. Ainsi la société Control Asset Management qui opéraitnotamment dans le conseil en investissements et la sélection de fonds en architecture ouverte a obtenu le retrait de son agrément par la CCAF en date du 30 octobre 2018. L’agrément qu’elle détenait jusqu'à cette date lui permettait d’effectuer les opérations suivantes en territoire monégasque :la réception et la transmission d’ordres sur les marchés financiers, portant sur des valeurs mobilières ou des instruments financiers à terme, pour le compte de tiers ainsi quele conseil et l’assistance entre autres pour la gestion de portefeuilles de valeurs mobilières ou d’instruments financiers à terme. La société de gestion faisait partie du groupe Control, actif dans le conseil pour les affaires et basé à Monaco depuis 1984.
The Monaco financial activity controlling commission (CCAF) has withdrawn its license for an asset management firm which has been active since May 2015 in the principality of Monaco, at the request of the business, NewsManagers has learnt. Control Asset Management, which had operated in investment advising and open architecture fund-picking, has had its license revoked by the CCAF with effect from 30 October 2018. The license the firm had held until that date had permitted it to undertake the following operations within the territory of Monaco: receiving and sending orders to financial markets, for securities or financial instruments with fixed maturity dates, on behalf of third parties, and advising and assistance in the management of portfolios of securities or futures instruments. The asset management firm had been part of the Control group, active in advising companies, and based in Monaco since 1984.