Permian Fund Services, une société de gestion de fonds alternatifs, a recruté Rune Selmar en tant que managing director. L’intéressé était dernièrement directeur général et directeur des investissements d’Odin Fund Management, une société de gestion norvégienne.
Crispin Odey, l’un des gérants de hedge funds et donateurs politiques les plus en vue au Royaume-Uni, a plaidé non coupable d’une accusation d’attentat à la pudeur devant un tribunal lundi, rapporte Reuters. L’intéressé, âgé de 61 ans, a été accusé en mai d’attentat à la pudeur sur une femme en 1998 en vertu de la loi sur les infractions sexuelles. Comparaissant devant le tribunal de Westminster, le fondateur d’Odey a pris la parole pour confirmer son nom et son adresse et nier l’accusation. L’homme est toujours en liberté sous caution et son procès a été provisoirement fixé aux 17 et 18 février de l’année prochaine au tribunal de Hendon. Le procureur Aaron McCalister a déclaré au tribunal que l’agression présumée a eu lieu le 13 juillet 1998, lorsque le gérant de fonds a ramené une employée de banque chez lui à Chelsea, dans l’ouest de Londres. Il aurait alors enlevé son costume pour revêtir une robe de chambre, et aurait mis sa main dans la chemise de la plaignante et dans sa jupe.
Le géant de la gestion d’actifs BlackRock vient de commercialiser une version synthétique de son fonds indiciel coté répliquant l’indice S&P 500, a appris ETF Stream. Le véhicule, dénommé iShares S&P 500 Swap UCITS ETF (I500), est fabriqué avec des swaps sur les cinq cents plus importantes capitalisations américaines. Les contreparties bancaires des dérivés sont JPMorgan et Citi. L’ETF est d’ores et déjà coté sur Euronext, et le sera dès ce mardi sur le London Stock Exchange et Xetra. La version physique, le «iShares Core S&P 500 UCITS ETF», représente 37 milliards de dollars d’encours sous gestion, soit le plus gros ETF du marché européen, précise le média spécialisé.
L’Union Financière de France (UFF) vient de recruter Laurent Fouquet pour prendre sa direction des risques, de la conformité et du contrôle permanent. L’intéressé arrive du Crédit Agricole, où il a réalisé la grande majorité de sa carrière. Entré en 1997 au sein de l’Inspection générale de Crédit Agricole Indosuez, il rejoint ensuite Crédit Agricole Corporate & Investment Bank en 2001, où il connait une carrière internationale. Secrétaire général et responsable des opérations à Tokyo, il est ensuite directeur des opération de la banque de financement et d’investissement et de la banque privée, à Séoul et Madrid, puis dirigeant effectif, à Shanghai, avant d'être nommé directeur mondial des opérations l’Union des Banques Arabes et Françaises. Membre du comité de direction français chargé de la mise en place de la ligne mondiale services client digital et Data pour la France, le Luxembourg et l’Allemagne chez Caceis entre 2017 et 2019, il était dernièrement directeur finance, risques, recouvrement, juridique et contentieux du Crédit Agricole des Côtes d’Armor.
A l’occasion du cinquième anniversaire du lancement des 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, la succursale espagnole du gestionnaire néerlandais Robeco et le média Funds People se sont associés pour faire la promotion des investissements durables et d’impact. Un focus particulier sera apporté à l’ODD 17 qui porte sur les partenariats pour la réalisation des objectifs, ou «renforcer les moyens de mettre en oeuvre le partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser.» Les deux entités envisagent ainsi la création d’un ImpactLab dans l’industrie financière espagnole, conçu comme «unespace de réflexion sur les investissements d’impact».
Nestadio Capital, la société de gestion de fonds d’investissement de proximité (FIP) et fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) de Florent de Kersauson, est sous le coup d’une décision de l’Autorité des marchés financiers (AMF) lui retirant son agrément à compter du 31 décembre 2020. La Commission des sanctions de l’AMF a infligé une amende de 10.000 euros et un blâme à la société. Elle a également prononcé une sanction de 100.000 euros à l’encontre de son dirigeant de l’époque Florent de Kersauson, assortie d’une interdiction d’exercer la profession de gérant ou de dirigeant d’une société de gestion pendant une durée de cinq ans. La Commission reproche notamment à la société et à son dirigeant d’avoir porté atteinte à l’intérêt des porteurs en réalisant certaines avances en compte courant et virements au profit d’une société rencontrant des difficultés.
Deux sociétés françaises ont été radiées des Principles for responsable investment (PRI). Il s’agit de la BPE, la banque privée de La Banque Postale, et de Delta Alternative Management, une société de gestion entrepreneuriale. Seulement cinq investisseurs ont été radiés de la liste des signataires des PRI qui compte plus de 3.000 membres. Les trois autres sont l’investisseur néerlandais Stichting Gemeenschappelijk Beleggingsfonds FNV (GFB) et les sociétés de gestion indonésienne Corfina Capital et américaine Primary Wave IP Investment Management. L’ensemble représente un encours de moins de 6 milliards de dollars, BPE formant l’essentiel avec plus de 5 milliards de dollars. Une porte parole de BPE a expliqué a NewsManagers (Groupe L’Agefi) que la banque «n’a pas été en mesure de répondre pleinement à un des six principes fondamentaux des PRI» concernant la gestion sous mandat «pour des raisons juridiques». L’intégralité de l’article est à retrouver sur www.newsmanagers.com
Une page se tourne au sein des équipes de gestion fondamentale actions chez Degroof Petercam AM. Après 22 ans à la directions des investissements, Guy Lerminiaux, va partir prochainement à la retraite. Et ses fonctions vont être transmises à deux proches collaborateurs. La direction de DPAM Fundamental Equity sera désormais de la responsabilité d’Alexander Roose, tandis que la responsabilité des stratégies actions européennes et de la zone euro sera désormais entre les mains de son cogérant actuel Koen Bosquet. Le premier dirige la gestion actions durables, qui comprend cinq fonds, depuis 2006, tandis que le second, recruté il y a six ans, avait peu à peu pris la gestion principale des fonds actions européennes et zone euro.
La société de conseil en distribution transfrontalière de fonds FundGlobam vient de recruter deux nouveaux commerciaux pour son antenne parisienne. Il s’agit de Jean-François Poulnais, qui va assurer le développement des activités auprès de la clientèle institutionnelle, et Fabienne Sottovia, qui assurera le développement commercial sur la place de Paris. Jean-François Poulnais était jusqu’ici directeur commercial et marketing de Legtech. Il a auparavant travaillé près de dix ans dans les domaines juridiques et commerciaux d’Amundi Services, et quatre ans comme directeur juridique d’AllianzGI France. Fabienne Sottovia arrive du third party marketer FG Conseil. Elle fut également, par le passé, commerciale pour le TPM Compagnie Financière Jacques Coeur, mais aussi chez Ecofi Investments, Financière Atlas, et Citibank Paris.
Deux sociétés françaises ont été radiées des Principles for Responsable Investment. Il s’agit de la BPE, la banque privée de La Banque Postale, et de Delta Alternative Management, une société de gestion entrepreneuriale. Au total, seulement cinq investisseurs ont été radiés de la liste des signataires des PRI qui compte plus de 3.000 membres. Les trois autres sont l’investisseur néerlandais Stichting Gemeenschappelijk Beleggingsfonds FNV (GFB) et les sociétés de gestion indonésienne Corfina Capital et américaine Primary Wave IP Investment Management. L’ensemble représente un encours de moins de 6 milliards de dollars, BPE formant l’essentiel avec plus de 5 milliards de dollars. Invitée à réagir face à cette exclusion, une porte parole de la BPE a expliqué que la banque «n’a pas été en mesure de répondre pleinement à un des six principes fondamentaux des PRI» concernant la gestion sous mandat «pour des raisons juridiques». En effet, «la Gestion Sous Mandat de BPE investit dans des sociétés cotées pour le compte de ses clients, et donc n’est pas légalement propriétaire de ces titres. Par conséquent, elle n’est en mesure de participer aux assemblées générales et de voter les résolutions dans le respect des principes ESG comme l’exige les PRI», détaille la BPE. La banque assure travailler actuellement à «la résolution de cette contrainte légale» afin d’adhérer à nouveau aux PRI. Egalement contactée par NewsManagers, Delta n’a pas répondu à nos sollicitations. Ces exclusions, qui restent des mesures exceptionnelles et prise «en dernier ressort», constituent le dénouement d’un processus qui a duré deux ans et qui s’est déroulé en plusieurs étapes. En 2018, les PRI annonçaient l’adoption de trois critères minimum à respecter. Cela répondait à la demande de certains membres qui constataient une ruée sur les PRI, notamment de la part des sociétés de gestion, qui ne s’accompagnait pas forcément d’une remise en cause des pratiques, avait expliqué Marie Luchet, responsable de l’Europe continentale pour les PRI dans l’équipe Relations avec les investisseurs signataires, en mai 2019. Ces critères exigent premièrement de disposer d’une politique d’investissement responsable qui couvre plus de 50 % des encours. Ensuite, il faut avoir un collaborateur en interne ou en externe qui soit responsable de la mise en œuvre de cette politique. Enfin, il est demandé que la mise en œuvre de cette politique d’investissement soit supervisée par un membre du comité exécutif. Un processus de deux ans 165 signataires ne respectaient pas ces critères minimum en avril 2018. Ils ont eu deux ans pour y remédier. Un an plus tard, en avril 2019, ils n’étaient plus que 69 mauvais élèves, et en juillet 2020, ce nombre était réduit à dix. Ces derniers ont alors été informés qu’ils allaient être radiés et ont eu la possibilité de faire appel de la décision. Et au final, cinq sont éliminés. Source : PRILe nombre d’exclusion reste faible au regard du nombre de membres et les PRI voient cela «comme une indication d’un processus d’engagement réussi». Notons toutefois que sur les 165 signataires identifiés au départ, 23 ont eux-mêmes décidé de renoncer aux PRI ou ont été exclus pour ne pas avoir publié leur rapport annuel sur les PRI. De plus, d’autres membres pourraient sortir l’année prochaine. Pour 2021, quinze membres risquent d’être radiés s’ils ne respectent pas les critères minimum.
Campbell Fleming, le responsable mondial de la distribution de Standard Life Aberdeen (SLA), quitte la société à la fin du mois suite à un examen du CEO Stephen Bird, rapporte Investment Week. L’examen, mis en place depuis que Stephen Bird est devenu PDG de la société en septembre, a été conçue pour «répondre aux besoins changeants» des clients de SLA et pour «positionner la société pour la croissance dans les quatre vecteurs existants - gestion d’actifs, plateformes de conseillers, épargne et patrimoine, et partenariats stratégiques», selon un porte-parole. Le départ de Campbell Fleming fait suite aux nominations d’Alex Hoctor-Duncan, directeur commercial, de Noel Butwell, CEO de Standard Life Savings, de Julie Scott, CEO de 1825 Financial Planning, et de Richard Charnock, CEO d’Aberdeen Standard Capital, dans l'équipe de direction de Stephen Bird.
L’association irlandaise des sociétés de gestion (IAIM) a nommé l’ancien ministre d’Etat irlandais en charge des services financiers (2017-2020) et ex-sénateurMichael D’Arcyau poste de directeur général. Il collaborera avec le président de l’association John Corrigan sur le développement du plan stratégique de l’IAIM. Il auranotamment pour mission de revoir les priorités de l’association dans le contexte de marché post-Brexit. Michael D’Arcyestime que l’Irlande a une «opportunité énorme» à saisir dans la conception du futur agenda de l’industrie des fonds d’investissement alorsque le Royaume-Uni quitte l’Union Européenne. Il souhaite entre autres faire de l’Irlande la première destination des investissements verts et durables. Les sociétés de gestion basées en Irlande gèrent plus de 1.000 milliards d’euros selon l’association.
La Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de prouver, si besoin était, qu’une société de gestion peut se voir retirer son agrément et faire ensuite l’objet d’une sanction. C’est ce qu’il vient d’arriver à Nestadio Capital, la société de gestion de fonds d’investissement de proximité (FIP) et fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) de Florent de Kersauson. Alors que le gestionnaire est sous le coup d’une décision de l’AMF lui retirant son agrément à compter du 31 décembre 2020, la Commission des sanctions de l’AMF a infligé une amende de 10.000 euros et un blâme à la société. Il a également prononcé une sanction de 100.000 euros à l’encontre de son dirigeant de l’époque Florent de Kersauson, assortie d’une interdiction d’exercer la profession de gérant ou de dirigeant d’une société de gestion pendant une durée de cinq ans.
Deux sociétés françaises ont été radiées des Principles for responsable investment (PRI), les Principes pour l’investissement responsable des Nations-Unies. Il s’agit de la BPE, la banque privée de La Banque Postale, et de Delta Alternative Management, une société de gestion entrepreneuriale.
L’organisation indépendante britannique City Hive, qui promeut une industrie de lagestion d’actifs plus durable, diverse et inclusive, a envoyé vendredi une lettre aux aux responsables de plusieurs sociétés de gestion. Dans ce courrier, City Hive tacle le manque d’action concrète de la part du secteur de la gestion d’actifs pour faire une priorité des questions de diversité et d’inclusion. Si Bhavini Shah, la directrice générale de City Hive, relève qu’il y a eu une hausse de l’attention portée à ses sujets à travers les récentes campagnes comme #IAM, #BlackLivesMatter ou #Metoo, elle estime que les sociétés de gestion doivent changer leur culture de manière importante et que cela commence en haut de la hiérarchie. «Les directeurs généraux (des sociétés de gestion) tiennent de beaux discours, achètent régulièrement des tables lors des remises de prix, sponsorisent des événements, postent durant les jours ou mois de commémoration et signent des initiatives quant à leur engagement sur l’amélioration de la diversité dans l’industrie et au sein de leurs propres sociétés. Cependant, sans action concrète, cela revient simplement à cocher des cases», écrit Bhavini Shah, qui insiste sur le manque de preuves tangibles démontrant que la diversité et l’inclusion sont une priorité dans l’industrie. «L’amélioration de la diversité, qu’elle soit de genre, ethnique, LGBTQ, d'éducation, socio-économique ou en termes de neurodiversité, doit être inscrite comme un objectif clé de l’activité des sociétés de gestion, et ne pas être un objectif une fois dans l’année lors de la journée internationale de la femme ou quand il vient d’avoir une grosse injustice.La diversité et l’inclusion comptent 365 jours par an», souligne Bhavini Shah.
Près de trois mois aprèsla démission surprise de son patron Martin Zielke, le conseil de surveillance de Commerzbank a annoncé samedi soir avoir désigné à l’unanimité sur l’actuel directeur des activités de banque privée de Deutsche Bank, Manfred Knof. Il prendra la tête à compter du 1erjanvier 2021 du deuxième groupe bancaire allemand. Martin Zielke assurera d’ici-là la transition. Il est «un cadre expérimenté et très efficace qui a fait ses preuves dans un large éventail de tâches dans le secteur des services financiers», s’est félicité dans un communiqué le nouveau président du conseil de surveillance de Commerzbank, Hans-Jörg Vetter.Manfred Knof, 55 ans,a passé l’essentiel de sa carrière au sein del’assureur Allianzdont il a restructuré plusieurs filiales, avant de diriger son activité allemande du groupe durant deux ans et demi. Depuis un an, il avait rejoint Deutsche Bank.
Le premier ETF activement géré et conforme à la charia au monde commencera à être négocié à Londres mercredi, rapporte le Financial Times fund management Almalia Sanlam Active Sharia Global Equity ETF visera à obtenir une croissance du capital à moyen et long terme en investissant dans des sociétés à forte rentabilité et à faible effet de levier, tout en veillant à ce que ses actifs soient éthiques, garantis et soumis à une bonne gouvernance. Le nouveau fonds est le fruit d’un partenariat entre Almalia, un spécialiste de la finance islamique basé à Londres, et Sanlam Investments, la branche britannique de la société de services financiers cotée à Johannesburg. Amanie Advisors, une société de conseil en finance islamique, supervisera le processus de sélection des investissements afin de s’assurer que l’ETF reste conforme aux principes de la charia.
La scission de M&G de Prudential en octobre dernier devait permettre au gestionnaire d’actifs de tracer une nouvelle voie audacieuse, libérée des contraintes liées à l’appartenance au groupe d’assurance tentaculaire, écrit le Financial Times. Mais plutôt que de trouver la liberté de s'étendre sur de nouveaux marchés et de faire des acquisitions importantes, la société de gestion a dû faire face à une année tumultueuse, frappée par une crise de liquidité de son fonds immobilier et une accélération de la sortie des investisseurs particuliers provoquée par la pandémie de coronavirus. «M&G a eu une première année à oublier», a déclaré Amin Rajan, directeur général de la société de conseil Create-Research. «Ses projets ont été entravés par la tempête parfaite de Covid-19 qui l’a forcée à se mettre en mode défensif et par l’impuissance des gestionnaires d’actifs face aux fonds passifs». Comme ses concurrents, M&G est victime des bouleversements sismiques qui affectent le secteur de la gestion active. Mais la société est également confrontée à des défis individuels. En tant que gestionnaire d’actifs, elle est surtout connue pour sa franchise de vente au détail, dont plusieurs fonds à succès qui font aujourd’hui l’objet d’une hémorragie d’actifs. Dans le même temps, l’activité institutionnelle de M&G est moins réputée et n’a pas le poids nécessaire pour compenser les sorties de fonds des particuliers.
Vanguard va liquider ses fonds monétaires Vanguard Pennsylvania Municipal Money Market Fund (1,8 milliard de dollars d’encours) et Vanguard New Jersey Municipal Money Market Fund (1,2 milliard de dollars) en novembre. Les produits ont d’ores et déjà été fermés aux nouveaux investisseurs. “Après un examen minutieux, Vanguard a estimé que l’offre limitée de titres municipaux spécifiques à court terme disponibles en Pennsylvanie et au New Jersey ne permettait plus d’atteindre les objectifs d’investissement et de maintenir la diversification et le profil de risqué” de ces deux fonds, indique la société de gestion américaine dans un communiqué.
BMO Global Asset Management prévoit de sortir du marché des ETF à Hong Kong et de céder ses sept ETF cotés localement à China Asset Management (Hong Kong), rapporte Ignites Asia, citant deux sources proches du dossier. BMO n’a levé que 2,86 milliards de dollars de Hong Kong, soit 369,4 millions de dollars, sur ses sept stratégies locales. Vanguard a annoncé le mois dernier qu’il quitterait aussi le marché des ETF à Hong Kong, n’ayant pas non plus réussi à réunir suffisamment de capitaux. Seuls six fournisseurs d’ETF à Hong Kong sur près de 30 gèrent plus de 1 milliard de dollars dans leur gamme locale. Parmi eux figurent State Street Global Advisors, Hang Seng Investment Management, BlackRock et CSOP.
BNP Paribas Capital Partners a annoncé ce 24 septembre le closing du fonds de fonds Singularity I, à hauteur de 80 millions d’euros. Le véhicule suivra une stratégie de capital-investissement associée à un impact positif mesurable, articulée autour des Objectifs de développement durable (« ODD ») de l’ONU. Il se concentrera sur des tendances de croissance durable, notamment les évolutions démographiques, technologiques et les enjeux liés au changement climatique. Les gérants, Anne Sophie Kerfourn et Emmanuel Haumesser, investiront dans des fonds de capital-investissement traditionnels et à impact. Il s’agira principalement d’investissements primaires en fonds de buyout et de growth capital actifs sur le lower mid market européen. L'équipe pourra également effectuer des opérations secondaires en fonction des opportunités de marché. BNP Paribas Capital Partners compte commercialiser ce fonds de fonds auprès d’investisseurs institutionnels et de family offices européens.
Le numéro deux mondial de la gestion d’actifs Vanguard veut mettre toutes ses chances de son côté pour réussir son atterrissage en Chine. La firme aux 6.200 milliards de dollars d’encours sous gestion vient de recruter Luo Dengpan, un ancien responsable de l’innovation au sein de la China’s Securities Regulatory Commission (CSRC) de 2009 à 2012, pour prendre la direction de sa filiale locale. Cet ancien élève du prix Nobel d'économie Robert Shiller sera notamment chargé de piloter l’obtention de l’agrément de distribution de fonds retails. Luo Dengpan possède déjà une première expérience de dirigeant dans le secteur, puisqu’il fut directeur général de Dacheng Fund Management de 2014 à 2019. Vanguard a récemment annoncé sa volonté de se réorienter en Asie vers le marché intérieur chinois, en déplaçant son hub continental de Hong Kong à Shanghaï.
Après le départ de Sonia Fasolo et de Matthieu Détroyat de La Financière de l’Echiquier, c’est Adrien Bommelaer qui assure la relève. Ce gérant, arrivé en décembre 2017 au sein de la société française, a été nommé responsable des actions européennes ISR de croissance. Il prend en charge le fonds Echiquier Major SRI Growth Europe (751,3 millions d’euros) qu’il gérait avant avec le duo qui a quitté LFDE. Il a repris le fonds Echiquier Positive Impact Europe (269,1 millions d’euros) avec Luc Olivier. Ce fonds était auparavant géré par Sonia Fasolo. Il continue à gérer enfin le fonds Echiquier Alpha Major SRI (92,1 millions d’euros). LFDE souligne que Luc Olivier travaille à ses côtés, que l'équipe ISR a été renforcée avec deux analystes et que le service clients aussi avec l’arrivée d’une personne dédiée aux reportings ISR. Enfin, plusieurs recrutements vont être effectués prochainement. Sonia Fasolo et Matthieu Détroyat sont partis de LFDE pour rejoindre Eleva Capital, la société de gestion créée par Eric Bendahan.
Séparer le bon grain de l’ivraie dans la masse toujours croissante des sociétés de gestion qui se disent ISR (investissement socialement responsable). C’est un des objectifs d’EOS Allocation, une sociétéqui s’est spécialisée dans l’allocation d’actifs et la sélection de fonds auprès des conseillers en gestion de patrimoine, des banquiers privés et des investisseurs institutionnels. A l’occasion d’une conférence dédiée à ses clients, son fondateur Pierre Bermond, a annoncé le lancement d’une notation des process ESG des sociétés de gestion. «Il s’agit de noter le process ESG, la sincérité de son approche et le respect des valeurs affichées par la société de gestion. On ne note pas la performance financière des fonds, ni la pertinence des choix de gestion, ni son approche plutôt qu’une autre comme le best in class, le best in universe ou l’impact», a explique Pierre Bermond. L’objectif est de faire gagner du temps et de donner des outils aux conseillers en gestion sur leur sélection des meilleurs fonds ISR et de s’y retrouver dans la jungle des labels. Et pour cela, il estime important que les conseillers puissent juger de la sincérité des gestionnaires à travers une analyse indépendante. L’idée est d’identifier le côté obscur des sociétés de gestion. Il cite ainsi l’exemple d’une grande banque qui a nommé récemment un responsable de la communication comme responsable ESG. «C’est très révélateur de la vision de la banque sur l’ESG» a-t-il expliqué. De même, on peut douter de la sincérité d’une approche lorsque la société dit seulement que «tous les 5 millions d’euros, ils vont construire des ruches sur les toits». EOS Allocation estime aussi qu’un fonds qui ne note en critères ESG qu’une partie de son portefeuille ne va pas au bout de la démarche " On pense qu’il faut que la totalité du portefeuille soit notée». De même, une société de gestion qui n’aurait aucune politique interne ESG qu’elle applique à elle-même, ne va pas au bout de ses convictions. «C’est un peu du faites ce que je dis mais pas ce que je fais». Et de citer encore, les sociétés de gestion qui ont une approche uniquement quantitative par rapport à une approche qualitative.» Certaines sociétés comparent les notes ESG de leur portefeuille avec l’indice et disent j’ai une meilleure note, donc je fais de l’ESG. On ne pense pas que ce soit une approche sincère», a-t-il commenté. Approches idéales Selon lui, il existe des approches idéales qui mixent plusieurs critères, mais qui sont encore peu répandues. Telle serait le cas d’une société qui cumulerait par exemple une certaine harmonie de sa politique ESG externe avec ses propres valeurs de gouvernance (comme sur l'égalité hommes femmes, la politique de rémunération, ...), ou d’environnement (ses politiques de déplacements, le contrôle de ses émissions carbones, ). La société ESG «idéale» aurait aussi une équipe de gestion expérimentée, une approche fondée sur le positif plus que sur le négatif, noterait toutes les sociétés détenues en portefeuille, aurait des reporting de qualité et transparents, et enfin, reverserait une partie des frais de gestion ou de son résultat à une association ou une fondation. Elle aurait enfin, «une politique claire de vote en assemblées générale et une approche ESG étendue à toute sa gamme de fonds» a-t-il ajouté L’outil mis en place par EOS Allocation ambitionne de donner une note globale sur 100 grâce notamment à des rencontres régulières avec les gérants. Cette note serait pondérée à 30% sur la société elle-même (l’expérience de son équipe, sa politique RSE, sa contribution, etc), à 50% sur le process (en analysant la relation des analystes ESG avec les gérants, son approche quantitative et qualitative, sa politique de vote en AG, etc) et à 20% sur les fonds (qualité du reporting, structure les frais, etc). «Lorsqu’on fait de l’ISR, la finalité c’est de faire bouger les choses. C’est ce que nous voulons faire en orientant les sociétés de gestion vers les meilleures pratiques», a-t-il conclu. Contrairement à certaines agences de notation et afin d'éviter tout conflit d’intérêt, EOS Allocation ne sera pas rémunéré par les sociétés notées mais par ses clients CGP, banques privées et investisseurs institutionnels.
Philippe Lespinard va quitter Schroders où il était responsable de la gestion obligataire depuis 2010. Il sera remplacé par Andy Chorlton à compter du 1er octobre. Une période transitoire sera mise en place jusqu’à fin mars, date du départ de Philippe Lespinard. Andy Chorlton est jusqu’à présent responsable US multi-sector & fixed income solutions. Philippe Lespinard avait rejoint Schroders il y a dix ans après avoir travaillé chez Brevan Howard. Il a aussi été CIO de BNP Paribas Asset Management à Paris (2002-2006) et directeur général adjoint de Fischer, Francis Trees et Watts (2006-2008), une des filiales de BNP Paribas AM spécialisées en gestion obligataire.
Après la découverte cet été de mauvaises pratiques, le groupe de prêt-à-porter britannique s'engage à améliorer sa gouvernance et le contrôle de ses fournisseurs.
L’association allemande des sociétés de gestion (BVI) vient d'élire un nouveau conseil d’administration, et a porté Alexander Schindler à sa présidence. Celui-ci est un ancien président de l’Efama (2015-2017), l'équivalent européen de l’AFG et la BVI, et est managing director, chargé des relations institutionnelles, du développement international et de la compliance chez Union Asset Management Holding, la branche de gestion d’actifs d’Union Investment. Il a récemment été impliqué dans plusieurs initiatives au niveau européen. Il a ainsi participé, entre 2019 et 2020, au groupe de réflexion représentant les parties prenantes des marchés auprès de l’Esma, et au CMU High-Level Forum, lieu d'échange de la Commission européenne concernant l’Union des marchés de capitaux. Le conseil d’administration de la BVI comprend désormais Manfred Bauer (DWS Investment), Dirk Degenhardt (Deka Vermögensmanagement), Sebastian H.Lohmer (Patrizia Immobilien), Michael Reinhard (Universal-Investment), Alexander Schindler (Union Investment), Thomas Schindler (Allianz Global Investors) et Jörg Stotz (Hansainvest).
Les variations de collecte sur les fonds actions américaines ont récemment pris une ampleur quasi-inégalée. Après une semaine à +23,7 milliards de dollars, ces fonds ont cette fois subi une décollecte de 25,8 milliards de dollars entre le 17 et le 23 septembre. Selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire du BofA Global Research sur les flux mondiaux dans les fonds d’investissements, il s’agit de la troisième plus importante décollecte de l’histoire sur les fonds actions US. Fait remarquable, les fonds en actions tech ont connu leur premier véritable coup d’arrêt depuis l’explosion des valeurs technologiques, avec une décollecte d’un milliard de dollars, qui n’a pas connu d'équivalent depuis 15 mois. Mais l’inquiétude ne se limite pas à ces catégories d’actifs. Sur l’obligataire, les fonds investment grade ont enregistré leur plus petite collecte du semestre, avec 3,2 milliards de dollars. Autre signe d’inflexion de la part des allocataires, les fonds d’obligations à haut rendement ont rendu 5,4 milliards de dollars de parts, soit le chiffre le plus important depuis le début de la crise du Covid-19 en mars. Le cash n’est pas non plus épargné, puisque les fonds monétaires ont aussi décollecté, de 6,9 milliards de dollars. Un montant qui s’avère cependant bien inférieur aux dernières statistiques. A l’inverse, l’or retrouve son attrait, avec un flux net de 1,4 milliard de dollars. Prise dans son ensemble, la classe des fonds actions a rendu 22,8 milliards de dollars. Outre les fonds US, dont seuls les contracycliques ont reçu des flux positifs, les fonds européens ont également cédé, avec -0,9 milliard. Les fonds Japon et pays émergents ont reçu des collectes quasi-nulles. Sur l’obligataire, qui a connu sa plus petite collecte sur six mois avec +1,3 milliard de dollars, les flux sont très faibles sur la majeure partie des sous-catégories, à l’exception du high yield et de l’investment grade, ainsi que du souverain (+1,7 milliard).