La Commission européenne (CE) a lancé lundi une consultation publique en vue d’une révision du cadre juridique des fonds européens d’investissement à long terme (Eltif). Prévue pour le 3ème trimestre 2021 dans le plan d’action sur l’Union des marchés de capitaux (UMC) présenté le 25 septembre par Bruxelles, cette révision aura pour principal objectif de promouvoir le recours aux Eltif. Faisant le constat du « petit nombre d’Eltif (27) lancés et du montant relativement mince d’actifs nets sous gestion (2 milliards d’euros) » l’exécutif européen cherche dans un premier temps à identifier les causes de ce faible attrait. Introduit en 2015, le label européen devait faciliter les investissements, notamment de la part des épargnants, dans des actifs de très long terme tels que le financement en dette des PME, les transports et les infrastructures, par l’intermédiaire de fonds d’investissement alternatifs. La consultation qui restera ouverte jusqu’au 19 janvier 2021 s’adresse en particulier aux sociétés de placements, aux établissements de crédits, aux différents investisseurs ou encore aux universitaires et aux think tanks. La Commissionpourrait notamment s’attaquer aux limites rencontrées par les investisseurs professionnels et se pencher sur un élargissement des types d’actifs éligibles. Bruxelles souhaiterait également voir les Etats membres mettre en place des mesures d’incitation fiscale à la création d’Eltif.
State Street Global Advisors a annoncé ce 19 octobre le lancement d’une gamme de fonds actions climats alignés sur les objectifs des Accords de Paris. Au nombre de trois, les fonds, dénommés State Street Sustainable Climate US Equity Fund, State Street Sustainable Climate Europe Equity Fund et State Street Sustainable Climate World Equity Fund, couvrent respectivement les marchés US, Européens, et monde. Leur stratégie consiste à allouer leur capital dans des sociétés qui profitent de technologies bas-carbone et qui disposent d’une vision stratégique forte en matière de changement climatique. Outre des principes d’exclusion, l'équipe de gestion va utiliser cinq métriques climatiques pour gérer le portefeuille : l’intensité carbone, l'émission fossile, le pourcentage de chiffre d’affaires provenant d’activités polluantes, le pourcentage de chiffre d’affaires issu d’activités non-polluantes, et un score de préparation au changement climatique. Les fonds sont des sicav basées au Luxembourg.
Turgot Capital vient de recruter Stephan Besnainou comme responsable des relations partenaires des secteurs du Nord-Est et de Paris Île-de-France. Il a pour mission le développement et l’animation des partenaires CGP, réseaux et banques privées. Stephan Besnainou était jusqu’ici développeur commercial de Manymore. Auparavant, il a été conseiller en gestion de patrimoine chez Allianz entre 2014 et 2019.
Le gérant immobilier américain Nuveen Real Estate vient de nommer Shusaku Watanabe au poste nouvellement créé de responsable immobilier au Japon. Il sera également le gérant du fonds Tokyo Multifamily Partnership. Shusaku Watanabe arrive de JPMorgan AM, où il était responsable depuis 2016 des marchés de capitaux en Asie-Pacifique.
La Banque cantonale de Schwytz vient de recruter Susanne Thellung pour succéder en février prochain à Peter Hilfiker au poste de directrice générale. Agée de 46 ans, elle supervise actuellement les activités d’UBS Switzerland pour les clients commerciaux et institutionnels. Auparavant, elle s’occupait notamment de la clientèle de la banque aux trois clés dans les cantons de Lucerne, Unterwaldm Schwytz, Uri et Zoug.
La Commission européenne (CE) a lancé lundi une consultation publique en vue d’une révision du cadre juridique des fonds européens d’investissement à long terme (Eltif). Prévue pour le 3ème trimestre 2021 dans le plan d’actionsur l’Union des marchés de capitaux (UMC) présenté le 25 septembre par Bruxelles, cette révision aura pour principal objectif de promouvoir le recours aux Eltif.
H2O AM a reçu 429 millions d’euros d’ordres de rachats entre le 13 octobre après 12h30 et le vendredi 16 octobre avant 12h30 sur les fonds-miroirs des sept fonds de droit français qui ont rouvert le 13 octobre. La société de Bruno Crastes estime que ces rachats sont «limités» et assure que ceux enregistrés dans la matinée de vendredi «s’inscrivent en retrait par rapport à ceux des journées précédentes». Les sept fonds concernés sont H2O Adagio, H2O Allegro, H2O Moderato, H2O Vivace, H2O MultiBonds, H2O MultiEquities et H2O MultiStrategies. Leurs actifs gérés au jour respectif de leur scission s'élevaient à 8,3 milliards d’euros.
Une étude menée par PwC Luxembourg suggère que les encours des fonds intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance représenteront entre 41% et 57%des encours totaux des fonds mutuels européens d’ici 2025. Le consultant évoqueun taux de croissance annuel moyen de 28,8% pour les encours des fonds ESG en Europeentre 2019 et 2025. PwC Luxembourg prévoit que les encours des fonds ESG européens approcheront les 7.600 milliards d’euros d’ici 2025 et que l’Europe, à elle seule, constituera74% des encours ESG au niveau mondial. Fin décembre 2019, les encours ESG en Europe s'élevaient à 1.663 milliards d’euros, soit 12,7% des encours des fonds européens. Avec 4.741 fonds ESG recensés, l’Europe représentait presque 70% des encours ESG globaux. D’après les calculs du consultant, les fonds actions ESG devraient connaître un taux de croissance annuel moyen de 26,8% avec des encours atteignant plus de 3.600 milliards d’euros d’ici 2025. En outre, d’ici la fin de l’année 2025, les fonds obligataires ESG devraient dépasser les 1.600 milliards d’euros (taux de croissance annuel moyen de 30,4%). Autre enseignement de l'étude, une majorité d’investisseurs institutionnels s’attendent à une convergence entre les fonds ESG et non-ESG d’ici 2022. 77% des institutionnels interrogés pour l'étude prévoient de ne plus acheter de produits non-ESG d’ici2022. Les sociétés de gestion sont légèrement moins convaincues sur la convergence des produits. Seulement 14% des gestionnaires interrogés envisagent d’arrêter la commercialisation de produits non-ESG d’ici 2022. Les institutionnels ne semblent pas prêts à payer davantage pour un fonds ESG à 63%. Pour ceux qui le sont, une majorité entend payer entre 21 et 40points de base supplémentaires au maximum pour les fonds actions (grandes et petites capitalisations), les fonds crédit, les fonds diversifiés. Pour les fonds d’obligations gouvernementales ESG, ils n’envisagent pas de payer plus que 20 points de base supplémentaires.
A fin septembre 2020, seulement 23% des fonds espagnols montraient une performance positive depuis le début de l’année 2020, d’après El Confidencial. Cumulés, les encours de ces fonds s'élevaient à 62 milliards d’euros, à comparer avec les 195 milliards d’euros d’encours des 77% de fonds restants qui présentent des performances négatives pour les neuf premiers mois de 2020. Les fonds actions espagnolesfigurent parmi les plus touchés, car aucun ne présente une performance positive sur les neuf premiers mois de 2020.
H2O AM a reçu 429 millions d’euros d’ordres de rachats entre le 13 octobre après 12h30 et le vendredi 16 octobre avant 12h30 sur les fonds-miroirs des sept fonds de droit français qui ont rouvert le 13 octobre. La société de Bruno Crastes estime que ces rachats sont «limités» et assure que ceux enregistrés dans la matinée de vendredi «s’inscrivent en retrait par rapport à ceux des journées précédentes». Les sept fonds concernés sont H2O Adagio, H2O Allegro, H2O Moderato, H2O Vivace, H2O MultiBonds, H2O MultiEquities et H2O MultiStrategies. Leurs actifs gérés au jour respectif de leur scission s'élevaient à 8,3 milliards d’euros. «Ceci témoigne des excellents partenariats que H2O a noués au fil des ans avec nos investisseurs et nous aimerions profiter de cette occasion pour vous remercier de votre soutien et de votre confiance, et pour réaffirmer notre engagement total à gérer activement les fonds-miroirs, et ce, dans votre meilleur intérêt», écrit la firme dans une lettre aux porteurs.
BlackRock projette de coter jusqu'à 100 de ses ETF au Brésil afin de profiter de la hausse des investissements dans un environnement marqué par le plongeon des taux d’intérêt et la libéralisation du marché, rapporte le Financial Times. Ces ETF pourraient être disponibles d’ici mars de l’année prochaine et complèteraient en force les 5 ETF cotés pour le moment par BlackRock au Brésil. Au total, seulement 19 ETF sont cotés sur la place brésilienne. Et les ETF cotés en Amérique latine représentent à peine un encours de 11 milliards de dollars. En août, le régulateur brésilien a donné le feu vert à la création de certificats de dépôt brésiliens cotés localement et liés à des ETF cotés à l'étranger, créant ainsi un mécanisme facile de cotation croisée des fonds.
La valeur du patrimoine immobilier de Ken Griffin, le fondateur du hedge fund Citadel, dépasse désormais le milliard de dollars, selon les estimations du Wall Street Journal. Cela représente près de 7% de son patrimoine, qui s'élève aujourd’hui à 15 milliards de dollars. Le magnat compte notamment des résidences à New York, pour une valeur totale de 238 millions de dollars, à Chicago, à Miami, pour 350 millions de dollars, dans les Hamptons, pour 84 millions de dollars,à Aspen dans le Colorado, et àLondres, pour 122 millions de dollars.
La pandémie a sensibilisé davantage les investisseurs sur les critères environnementaux et sociétaux même si des barrières à leur utilisation systématique existent encore.
Jupiter a subi des rachats nets de 1 milliard de livres au troisième trimestre. Cette décollecte a principalement porté sur des produits de Merian Global Investors, la société de gestion que le groupe a acquise le 1er juillet. En effet, la gamme Jupiter a enregistré une légère collecte de 100 millions de livres, tandis que celle de Merian a vu sortir 1 milliard de livres. Au 30 septembre, les encours sous gestion de Jupiter sont ressortis à 55,7 milliards de livres, en hausse de 16,5 milliards de livres sur le trimestre. Cette hausse s’explique par l’apport des 16,6 milliards de livres d’encours gérés par Merian.
Le gérant allemand Aquila Capital, spécialisé dans les actifs réels, va élargir le périmètre de son équipe de Singapour pour en faire son hub en Asie-Pacifique, a-t-il annoncé ce 14 octobre. La firme de Hambourg, qui gère 11,2 milliards d’actifs, va utiliser ce bureau pour investir dans la région, tout d’abord dans des projets liés aux énergies solaires et éoliennes, puis devrait ensuite ajouter d’autres infrastructures d'énergies vertes, comme l’hydraulique et le stockage d'énergie. L’entité, déjà pré-existante, va être dirigée par Alexander Lenz, le nouveau DG dans la région. Celui-ci était dernièrement CEO de la plateforme de développement sur le solaire dans la région chez Macquarie Capital.
La pandémie a sensibilisé davantage les investisseurs sur les critères environnementaux et sociétaux même si des barrières à leur utilisation systématique existent encore.
97% des investisseurs prévoient de maintenir ou d’augmenter leurs allocations dédiées à l’investissement factoriel, selon la 5e étude sur le sujet publiée par Invesco. Réduire les risques et dégager des rendements supplémentaires sont les deux principales raisons citées pour expliquer l’attrait de ce type de gestion. Reste que rentrer dans cet univers n’est pas simple : 83% des investisseurs institutionnels jugent que la complexité pour évaluer son exposition aux différents facteurs reste l’obstacle principal à son développement. Si les ETF permettent de s’y exposer facilement, ils ne représentent toutefois que 14% des actifs détenus par les institutionnels, une part en légère progression.
Après leur collecte hebdomadaire quasi-record de début octobre à 25,8 milliards de dollars, les fonds obligataires ont maintenu un fort pouvoir d’attractivité entre le 8 et le 14 octobre, selon le « Flow Show», le rapport sur les flux de collecte de BofA Global Research. L’appétit des investisseurs s’est également maintenu sur les fonds actions, mais avec une inversion des zones géographiques cibles. Les fonds obligataires ont enregistré un flux net de 17,6 milliards de dollars, portés principalement sur les titres investment grade. Ceux-ci ont collecté 10,2 milliards de dollars, contre 2 milliards pour le segment des obligations à haut rendement, et 2,1 milliards sur l’obligataire émergent. La catégorie des obligations souveraines a, pour sa part, reçu un petit 0,6 milliard de dollars. Côté actions, les montagnes russes se poursuivent en matière de collecte pour les fonds exposés aux Etats-Unis. Après des retraits de l’ordre de 2,3 milliards de dollars la semaine dernière, ils viennent de recevoir 6 milliards de flux nets. Les principaux gagnants sont les catégories croissance et grandes capitalisations (chacune +5,4 milliards de dollars), tandis que les stratégies «value» ont rendu 1,7 milliard. Par secteur, la tech, qui domine les échanges depuis le début de l’année, a évité la décollecte de peu, avec +43 millions de dollars. Sur les autres zones géographiques, les fonds actions Europe ont perdu en net 1 milliard de dollars de souscriptions, et les fonds Japon 0,5 milliard, tandis que les fonds actions émergentes ont reçu 0,5 milliard. Au total, la classe actions a attiré 8,6 milliards de dollars de flux nets, répartis à +12,5 milliards dans les fonds indiciels cotés, et -4 milliards depuis les fonds gérés activement. Enfin, sur le cash, les fonds monétaires ont recommencé à rembourser massivement les porteurs de parts, avec une décollecte de 25,9 milliards de dollars. Les fonds investis sur l’or ont, eux, reçu 1,2 milliard.
Man Group a enregistré au troisième trimestre des souscriptions nettes de 1,7 milliard de dollars. Avec des impacts performance et devises positifs, les encours ont bondi en trois mois de 4,8 milliards de dollars à 113, 1 milliards de dollars au 30 septembre 2020. La collecte s’est faite uniquement sur les stratégies alternatives, lesquelles ont drainé 1,9 milliard de dollars. Les stratégies long only ont vu sortir 200 millions de dollars. Man Group annonce par ailleurs le départ de Stephen Harker, gérant principal de la stratégie Japan CoreAlpha en mars prochain. Il restera conseiller senior.
La société de gestion américaine BlackRock a notifié jeudi à l’assureur belge Ageas avoir augmenté sa participation au-delà de 5% dans son capital. Dans les faits, BlackRock détient 5,05% de l’assureur dont les activités se concentrent sur l’Europe et l’Asie.Ageas présentait un chiffre d’affaires de 36 milliards d’euros en 2019.
Michael Buek, le responsable de la gestion des fonds indiciels actions et du trading américain chez Vanguard, va prendre sa retraite à la fin de l’année, a annoncé la firme. Il sera remplacé par Andrew Maack, qui dirige actuellement le trading de devises de Vanguard. Michael Buek travaille au sein du numéro deux mondial de la gestion depuis 33 ans. Il a notamment géré le Vanguard S&P 500 Index Fund entre 2001 et 2016. Son département de gestion indicielle actions représente environ 3.000 milliards de dollars d’encours au sein de 300 fonds. Andrew Maack est lui entré chez Vanguard en 2002. Il a fondé le département de gestion de devises, après avoir été trader d’obligations municipales et gérant actions.
Le groupe financier néerlandais ABN Amro a annoncé jeudi sa décision de produire des rapports trimestriels sur l’impact extra-financier de ses investissements à l’attention des clients dont elle conseille et gère les encours. Ces rapports incluront des informations sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance de chaque investissement en portefeuille ainsi que sur les contributions de chaque investissement vis-à-vis des objectifs des Accords de Paris. ABN Amro affirme aussi que les progrès effectués par rapport aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies seront mesurés dans les rapports. Chaque trimestre, le groupe néerlandais mettra en exergue un des ODD pour que ses clients comprennent comment leur portefeuille y contribue.
Morgan Stanley a annoncé avoir enregistré des souscriptions nettes de 10,4 milliards de dollars hors fonds monétaires au troisième trimestre 2020 pour son activité gestion d’actifs. C’est beaucoup plus que les 4,2 milliards de dollars enregistrés sur la période correspondante de 2019. Ses encours se sont établis à 715 milliards de dollars, en hausse par rapport aux 507 milliards de fin septembre 2019. Les revenus nets ont augmenté de 38 % à 1,056 milliard de dollars. Le bénéfice net s’est inscrit à 315 millions de dollars, contre 165 millions un an plus tôt. Morgan Stanley a annoncé le 8 octobre son projet de rachat d’Eaton Vance, ce qui va considérablement renforcer son pôle gestion d’actifs.