Le régulateur financier belge est en train d’enquêter sur plusieurs transactions entre H2O AM et un fonds belge, portant sur des obligations liées à Lars Windhorst, a révélé le quotidien économique belge néerlandophone De Tidj. La contrepartie en question, Merit Capital NV, aurait acquis des titres illiquides détenus par H2O AM. Si ces transactions apparaissent dans les comptes publiés par la firme de Bruno Crastes, Merit Capital a nié auprès de ses clients, et du Financial Times mi-septembre, avoir réalisé ces achats de plusieurs centaines de millions d’euros. Basée à Anvers, Merit Capital a été acquise en 2018 par Duet Group, dont le directeur général Henry Gabay est un associé de Lars Windhorst. Henry Gabay comptait tripler les encours sous gestion, qui s'élevaient alors à 1,5 milliard d’euros, selon Bloomberg.
Nextstage AM a annoncé l’obtention du label «Relance» du gouvernement pour son FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement) NextStage Championnes III, qui est en cours de lancement. Ce fonds investira dans des PME jugées innovantes et de croissance, en France et plus particulièrement dans les territoires. Il prendra des tickets entre 4 et 10 millions d’euros au capital d’entreprises de taille moyenne réalisant entre 5 et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il intégrera les critères de suivi ESG avec notamment une attention particulière sur les thématiques du climat et de l’impact carbone.
Aberdeen Standard vient de recruter Justin Simler pour prendre la direction de sa stratégie produits multi-classes d’actifs. Il était depuis deux ans consultant indépendant. Auparavant, il a été directeur produits multi-classes d’actifs chez Investec AM (2015-2018), et chez Schroders (2010-2015). Il a également travaillé dans la recherche actions chez Barclays Wealth Management, Merrill Lynch en Thaïlande, et BZW.
Swiss Life Asset Managers France vient de recruter Morgane Lanoë Diepois pour renforcer son équipe commerciale et marketing institutionnelle immobilier, dirigée par Christèle Nouvellon. L’an dernier l'équipe avait accueilli déjà un responsable clientèle institutionnelle Real Estate en la personne de Guillaume Hilaire. Morgane Lanoë Diepois arrive de la Financière de la Cité, où elle était responsable du développement de la clientèle institutionnelle en France depuis 2017. Auparavant, elle a couvert les clients britanniques et nordiques pour Rivoli Fund Management (2016-2017), les clients institutionnels pour CIBC Asset Management au Canada (2013-2016), et a débuté chez Rothschild & Co en 2010 au poste d’analyse marketing où elle fut en charge de l’ensemble des appels d’offres pour la clientèle institutionnelle.
Invesco Real Estate vient de mettre la main sur les activités commerciales de financement immobilier par emprunt de GAM, y compris son équipe en charge des dettes immobilières européennes, les relations investisseurs, et les actifs européens correspondants. La firme a par ailleurs indiqué vouloir poursuivre l’expansion de ses capacités et de son offre en Europecourt et moyen terme. L'équipe de sept personnes basée à Londres et dirigée par Andrew Gordon, responsable de la dette immobilière chez GAM, rejoindra l’équipe londonienne d’Invesco avec son portefeuille de dette sous gestion d’environ 300 millions de US dollars. La nouvelle équipe dette européenne sera supervisée par Andy Rofe, directeur général Europe chez Invesco Real Estate. Les 22 investisseurs de l'équipe actuelle maintiennent leur confiance dans l'équipe, une transition d’autant plus facile qu’un tiers d’entre eux entretient déjà des relations avec le groupe Invesco. Les actifs sont gérés via un compte séparé et deux fonds actifs. La société de gestion suisse a par ailleurs annoncé ce 21 octobre une légère hausse de ses actifs sous gestion au troisième trimestre avec des actifs passés de 119,4 milliards de francs suisses fin juin à 120,4 milliards au 30 septembre.
Le régulateur financier belge est en train d’enquêter sur plusieurs transactions entre H2O AM et un fonds belge, portant sur des obligations liées à Lars Windhorst, a révélé le quotidien économique belge néerlandophone De Tidj, sur la base de sources proches du dossiers.
La société de gestion suisse GAM a fait état d’une légère hausse de ses actifs sous gestion au troisième trimestre avec des actifs passés de 119,4 milliards de francs suisses fin juin à 120,4 milliards au 30 septembre. La division «Investment management» et celle de banque privée ont connu un sort contraire au troisième trimestre. La première a vu ses encours diminuer en passant de 35,5 milliards à 33,9 milliards d’actifs en trois mois, tandis que celle de «Private labeling» a vu ses encours progresser de près de 3 milliards pour atteindre 86,5 milliards. Investment management a subi 2,4 milliards de décollecte et «private labeling» a enregistré une collecte légèrement positive de 400 millions. Le groupe en a profité pour annoncer l’arrivée de Jill Barber à partir du 2 novembre pour piloter les ventes aux institutionnels (Global Head of Institutional Solutions). Elle travaillera à accroitre les occasions de ventes croisées entre les deux divisions Investment management et Private labelling en partenariat avec Jeremy Roberts qui pilote les ventes à la clientèle de distribution. Le groupe doit aussi annoncer dans les jours qui viennent la nomination d’une personne en charge de l’investissement responsable et à impact.
L’ex-cofondateur et ex-directeur général de Forward Finance, Kim Nguyen, vient de recruter sa collègue Mélanie Baril comme consultante au sein de sa nouvelle firme Kermit, dédiée au conseil en finance responsable auprès des investisseurs institutionnels. Mélanie Baril a passé seize ans au sein de la société de conseil aux investisseurs institutionnels Forward Finance, où elle faisait du conseil en gestion d’actifs et s’occupait des clients de type «protection sociale». Forward Finance a récemment annoncé avoir noué un partenariat avec le gérant privé Tresia Finance. Les deux sociétés vont conserver leurs dénominations commerciales, mais opéreront sous la bannière du groupe Forward. Le gérant privé, qui compte 550 millions d’euros d’encours, proposera notamment le savoir-faire de Forward Finance en matière d’allocation d’actifs.
Le fournisseur de données FactSet met la main sur Truvalue Labs, autre fournisseur utilisant l’intelligence artificielle et spécialisée dans les données extra-financières (ESG). Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Truvalue Labs, basée à San Francisco et fondée en 2013, applique une technologie se basant sur l’IA à plus de 100.000 textes écrits en 13 langues (actualités, rapports d’ONG et d’industries, journaux économiques) pour identifier des signaux sur des comportements positifs ou négatifs des sociétésvis-à-vis des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Truvalue Labs couvre ainsi 19.000 compagnies publiques et privées. Les signaux identifiés répondent aux standards duSustainability Accounting Standards Board(SASB) ainsi qu’aux objectifs de développement durable des Nations unies.
La division des investissements crédit de Credit Suisse Asset Management (CIG) a annoncé mardi le closing de son premier fonds d’obligations structurées adossées à des emprunts (collateralised loan obligations) diversifiées. CIG a levé 265 millions de dollars pour ce fonds opportuniste investi principalement dans des tranches equity de transactions d’obligations structurées adossées à des emprunts mais aussi des tranches mezzanine et de dette senior. Le fonds investit dans les marchés primaire et secondaire, aux Etats-Unis et en Europe.
La société de gestion d’actifs suisse Bellevue Group, spécialisée sur la santé et la biotech, a annoncé ce mercredi la sortie dela banque helvétique Bantleon de son capital. Bantleon détenait 10,05% des parts de Bellevue, dont la plupart (9,66%) ont été rachetées par Hans Jörg Wyss, homme d’affaires suisse qui a fait fortune dans la vente d’appareils médicaux. Outre le milliardaire bernois,les actionnaires principaux de Bellevuedétiennent 31,6% du capital du gestionnaire et les employés de Bellevue 11,4%, précise un communiqué.
L’ex-directeur général du pétrolier Rosneft, le russe Sergey Bogdanchikov, vient de déposer plainte devant la Cour suprême de New York, et réclame 100millions de dollars à Edmondde Rothschild, a appris Paperjam de la part du plaignant. L’homme d’affaires, qui a déjà entamé des contentieux devant la justice luxembourgeoise en 2017, et qui n’a toujours pas obtenu de jugement, estime avoir fait les frais d’un système opaque de rétrocommissions. En 2016, alors client de la banque depuis 2001, il découvre que son compte n’affichait que 65 millions de dollars, dont 3 millions en cash. Le dernier relevé bancaire reçu de la part du vice-président de la banque privée Carlo Thewes, indiquait pourtant qu’il était garni de 122 millions de dollars, dont 104 millions en cash. En enquêtant, il découvre que la firme aurait réalisé pour plus d’un milliard de dollars de transactions depuis son compte, des opérations dont il dit ne pas avoir été au courant. Ce montage impliquerait deux sociétés de gestion de fortune américaines, Fontanelle Capital et OIMCapita, raison pour laquelle il a déposé plainte outre-Atlantique, ainsi que le célèbre cabinet panaméen Mosseck Fonseca, impliqué dans un scandale d'évasion fiscale. L’homme, qui s’est vu interdire l’accès à la banque par la directrice générale Ariane de Rothschild, selon le journal luxembourgeois, a trouvé refuge à la BIL, et a réussi à récupérer l’an dernier 40 millions d’euros et des titres obligataires et de fonds alternatifs. De son côté, Edmond de Rothschild, qui n’a pas commenté l’affaire, a accumulé 2 sanctions pécuniaires de la part du régulateur luxembourgeois ces dernières années pour des manquements. L’ancien CEO de la filiale locale, Marc Ambroisien, impliqué dans le scandale 1MDB, s’est même vu interdire la pratique du métier cet été.
L’agence de presse espagnole EuropaPress rapporte que les sociétés de gestion hispaniques indépendantes ont fait face à des sorties nettes de 918 millions d’euros entre début janvier 2020 et fin septembre 2020. Dans le même temps, selonles données du fournisseurVDOS, les filiales de gestion d’actifs desbanques espagnoles ontcollecté 805 millions d’euros. A fin septembre, le patrimoine des fonds espagnols se situait à 269 milliards d’euros d’après VDOS.
La société de gestion helvétique Union Bancaire Privée (UBP) a conclu un accord avec l’administrateur et distributeur de fonds Unicorn Strategic Partners pour accélérer le développement de la firme suisse sur le segmentinstitutionnel en Amérique latine. UBP, qui dispose d’un bureau à Madrid pour gérer la clientèle ibérique et latino-américaine, a ainsi trouvé en Unicorn SPun relais pour la distribution de ses fonds de la Sicav Ubam. Le Chili sera le premier pays visé. Plusieurs gestionnaires d’actifs ont récemment scellé un partenariat avec Unicorn SP pour distribuer leurs fonds en Amérique latine, dont BNY Mellon, La Financière de L’Echiquier, Muzinich ou encore Vontobel.
La banque privée luxembourgeoise Quintet (ex-KBL European Private Bankers), qui poursuit une politique agressive de développement et recrutement en Europe, vise désormais les clients fortunés d’Asie. La société va en effet prochainement créer une équipe dédiée à la région, et vient d’embaucher Jing Zhang Brogle pour la diriger. L’intéressée est plus précisément nommée «market head, Asia International», et travaillera depuis Zurich. Elle arrive d’Edmondde Rothschild (Suisse), où elle occupait un poste équivalent. Auparavant, elle a été notamment senior client advisor chez UBS Wealth Management, en Suisse, directrice générale et membre du conseil d’administration de Vontobel Wealth Management (Hong Kong) et directrice Chine chez Vontobel Private Banking International en Suisse.
Le gérant néerlandais NN IP vient de recruter trois spécialistes en obligations vertes, pour renforcer son pôle spécialisé, qui compte désormais six professionnels. La firme de La Haye a par ailleurs indiqué avoir dépassé les 3 milliards d’euros d’encours dans sa stratégie et ses mandats dédiés aux obligations vertes. Douglas Farquhar est nommé gérant de portefeuille clients, tandis qu’Isobel Edwards et Kaili Mao, sont nommés analystes, spécialisés en obligations vertes. Le premier a passé les neuf précédentes années chez Det Noske Veritas. il est nommé comme co-gérant de NN (L) Green Bonds et le fonds NN (L) Green Bonds Short Duration (L). La deuxième était dernièrement analyste au sein du Climate Bonds Initiative, tandis que la troisième était précédemment analyste de performance au sein de NN IP.
La société de gestion cotée Jupiter AM vient de recruter Alex James comme directeur des relations investisseurs. Il prendra ses fonctions le 9 novembre prochain. Alex James arrive de Schroders, où il travaillait depuis douze ans et occupait un poste similaire depuis cinq ans.
Le groupe bancaire suisse UBS a publié un bénéfice net de 2,09 milliards de dollars au troisième trimestre 2020, contre 1,05 milliard de dollars l’an dernier pour la même période. Le bénéfice avant impôts de Global Wealth Management (GWM) s’est élevé à 1057 millions de dollars, soit une hausse de 18% en glissement annuel avec un bénéfice avant impôts record pour le troisième trimestre en Asie et dans la région Amériques. Le groupe indique que le bénéfice avant impôts de cette activité est le plus élevé pour un troisième trimestre depuis 2011. Toujours dans cette activité, les actifs investis ont atteint un record «sans précédent» de 2.754 milliards de dollars, soit une progression de 6% par rapport au trimestre précédent. L’afflux net d’argent frais s’est établi à 1,4 milliard de dollars, avec des sorties de fonds pour des raisons fiscales aux Etats-Unis de 5,5 milliards de dollars. La marge nette est ressortie à 16 points de base. UBS a assuré faire de l’investissement durable sa première recommandation pour les clients de Global Wealth Management dont les activités représentent 2.800 milliards de dollars. Dans l’activité d’Asset Management, le bénéfice avant impôts a été considérablement impacté par la vente d’une participation majoritaire dans Fondcenter ainsi que par les charges liées à la modification de certaines rémunérations différées qui sont en cours. Sur une base corrigée, le bénéfice avant impôts est ressorti à 191 millions de dollars, en hausse de 42%. Le produit d’exploitation corrigé s’est accru de 27% sous l’effet d’une solide performance, avec une progression des commissions de performance de 74 millions d’USD, tandis que les commissions nettes de gestion ont également augmenté pour atteindre leur plus haut record depuis plus de dix ans. Les actifs investis ont progressé de 6% en glissement trimestriel, pour atteindre un record de 980 milliards de dollars du fait de la bonne performance des marchés et des effets de change positifs, ainsi que des afflux nets d’argent frais de 6 milliards de dollars (17,9 milliards de dollars hors flux des marchés monétaires). Le groupe suisse indique par ailleurs qu’il a rassemblé 1 milliard de dollars en prévision du versement de dividendes en espèces qu’il pense proposer à l’Assemblée générale des actionnaires en avril 2021.
Les fonds européens ont su résister à la crise en matière de collecte, selon les dernières données de Morningstar relayées par Les Echos. Sur les trois premiers trimestres, le secteur a reçu 149 milliards d’euros de flux nets, portés par BlackRock qui, a lui seul, représente plus de 44 milliards. La deuxième place revient à JPMorgan, avec 17,7 milliards d’euros, et la troisième à Mercer GI, avec +13 milliards. Dans l’Hexagone, c’est Comgest qui fait la course en tête, avec une collecte positive de 1,3 milliard d’euros. Cela place la société indépendante à la 45ème place du classement global. Le podium national est complété par La Financière de l’Echiquier, +1 milliard d’euros, et Crédit Mutuel, +760 millions. A l’inverse, Amundi est le plus important décollecteur en France, avec -4,9 milliards d’euros, précédé par La Française, -3,5 milliards. Carmignac décollecte 2,2 milliards.
Le gestionnaire d’actifs américain T. Rowe Price a annoncé l’arrivée prévue fin octobre de Raymone Jackson au poste de responsable global de la diversité et de l’inclusion. Basé à Baltimore, il sera responsable de la mise en oeuvre de la stratégie de la firme dans ce domaine. Raymone Jackson travaillait jusqu’alors chez Morgan Stanley en tant que officier national de la diversité pour l’activité de la gestion de fortune du groupe. Dans ce rôle, il a développé une stratégie de diversité et d’inclusion pour augmenter la diversité parmi les20.000 employés basés dans 600 bureaux. Raymone Jackson a également passé 17 ans au sein de Northwestern Mutual, notamment au poste de directeur de la diversité et de l’inclusion.
Ivan Diez, ex-responsable de la péninsule ibérique et de l’Amérique latine chez Groupama Asset Management, a rejoint Lonvia Capital,boutique de gestion récemment lancée par des anciens de Groupama Asset Management et d’Amiral Gestion. En qualité de directeur associé, Ivan Diez aura la responsabilité du développement de Lonvia Capital en Europe du Sud, Amérique latine et sur le marché américain offshore.
Mirova, l’affilié de Natixis Investment Managers spécialisé sur l’investissement durable, a obtenu le label « Relance » pour son fonds Insertion Emplois Dynamique (IED). Lancé ce 19 octobre par la Direction générale du Trésor, ce label a pour objectif d’orienter l’épargne des Français vers des véhicules d’investissement qui soutiennent le plan de relance économique dévoilé par le gouvernement français le mois dernier. Le label « Relance » pourra être attribué à des fonds cotés ou non cotés, à condition qu’ils soient investis au moins à 30 % dans les fonds propres d’entreprises françaises et qu’au moins 10 % du fonds soit consacré à l’investissement dans des TPE (Très Petites Entreprises), des PME (Petites et Moyennes Entreprises) ou ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) dont le siège est situé en France. Le fonds IED est un fonds dit « 90/10 » destiné à soutenir la création d’emplois en France sur tout son spectre d’investissement. La poche actions (90 %) investit dans des sociétés cotées porteuses d’une dynamique de création d’emplois en France, alors que la poche solidaire (10 %), finance, en collaboration avec France Active, des structures d’utilité sociale sur le territoire français. Un rapport d’impact permet de mesurer régulièrement l’impact concret de ce fonds sur la création d’emplois : près de 61 000 emplois en France ont été créés ou consolidés depuis les cinq dernières années. Le fonds est principalement investi dans des actions cotées, à plus de 60 % françaises (données au 14 octobre 2020), bénéficie du label ISR et Finansol et peut notamment être souscrit via l’assurance-vie, le PEA ou l’épargne salariale.
Un ancien dirigeant de Tiger Management, Lee Fixel, est en train de lever 1,4 milliard de dollar pour un fonds de venture capital, moins de quatre mois après avoir sécurisé la levée du premier véhicule de sa société Addition, rapporte le Financial Times pour qui cet écart particulièrement court entre deux levées prouve «l’exubérance» du marché américain pour les investissements dans les start-up. Le quotidien rappelle ainsi des chiffres de PitchBook selon lesquels plus de 220 tours de tables ont été réalisés pour des start-up aux Etats-Unis qui ont levé des montants supérieurs à 100 million de dollars chacune durant le troisième trimestre.
La presse italienne, en particulier le journal Il Messaggero, évoque depuis la semaine dernière un rapprochement entre Crédit Agricole et Banco Bpm, troisième banque du pays. Dans une note du département de recherche de Mediobanca, Gian Luca Ferrari, spécialiste de la gestion d’actifs, a analysé les scénarios possibles pour les sociétés de gestion Amundi et Anima, dont Banco Bpm est actionnaire à près de 20% en cas de fusion des deux banques. Il existequatre scénarios selon Gian Luca Ferrari. Dans le premier, les deux sociétés de gestion resteraient distinctes même en cas de fusion mais cela ne serait pas la meilleure solution en termes de coûts opérationnels. Le deuxième scénario envisageable est une rupture de l’accord de distribution de fonds qui court sur le long terme (jusqu’en 2037) entre Banco Bpm et Anima. L’analyste de Mediobanca précise que cet accord ne peut être cassé que par consentement mutuel et que la compensation à verser à Anima sera forcément très conséquente. Gian Luca Ferrari n’exclut pas dans un troisième scénario, la vente à Anima des 17 milliards d’euros d’encours gérés par Amundi à travers le réseau de sa filiale Cariparma. Enfin, ledernier scénario serait celui d’une intégration d’Anima par Amundi. Après le rachat de Pioneer en 2016 et l’accord de distribution avec Unicredit, Amundi renforcerait de nouveau sa position de force en Italie avec la distribution de ses produits dans les deuxième et troisième plus gros réseaux bancaires du pays. En revanche, l’analyste de Mediobanca pointe le fait que cette option présenterait un obstacle sur le plan politique. Anima gère en effet 92 milliards d’euros d’obligations gouvernementales italiennes pour le compte de Poste Italiane. Un montant qui s’ajouterait à celui déjàimportant récupéré après le rachat de Pioneer et qui suggérerait qu’une entité étrangère figure parmi les plus gros détenteursd’obligations gouvernementales italiennes.
La société de gestion luxembourgeoise Indépendance et Expansion AMa officiellement ouvert un bureau en Espagne dont elle disposait depuis un an, rapporte Funds People. La firme a récemment reçu l’autorisation de l’autorité des marchés financiers en Espagne pour la libre prestation de ses services d’investissement sur le territoire hispanique. Juan Díaz, directeur des ventes et du développement de l’activité d’Indépendance et Expansion AM en Europe, a indiqué au média que le bureau espagnol servira à centraliser et coordonné la commercialisation des produits en France, Belgique, Luxembourg, Monaco et Espagne. La Sicav luxembourgeoise Indépendance et Expansionavaitété enregistrée à la commercialisation en Espagne début octobre 2018.