Santander Asset Management, la filiale de gestion d’actifs du groupe financier espagnol Santander, a nomméTomás García Purriños au sein de son équipe dédiée aux solutions d’investissement multi-actifs. Cette unité est responsable de l’allocation d’actifs, de la construction de portefeuilleet de la sélection d’actifs etde fonds tiers.Tomás García Purriños occupait précédemment les fonctions de responsable des solutions d’investissement multi-actifs et desclients institutionnels chez Morabanc.
L’assureur néerlandais Aegon a annoncé, dimanche, la vente de son activité de gestion d’actifs, d’assurance et de retraites basée en Europe centrale et de l’està Vienna Insurance Group pour un montant de 830 millions d’euros. Ces activités couvraient la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Turquie. Selon le directeur général d’Aegon, Lard Friese, cette transaction «simplifiera» les activités de la firme et renforcera son bilan.
Coupé de la puissante machine à vendre des fonds de Natixis qui a aidé à H2O à atteindre plus de 30 milliards d’euros d’actifs à son apogée, Bruno Crastes est confronté à la plus grande épreuve de sa carrière de plus de 30 ans, écrit le Financial Times dans un long article dédié au gérant star. Il aura besoin de tout son charisme et de sa confiance en soi pour retenir les investisseurs, dont beaucoup le considéraient autrefois comme le meilleur gérant de fonds européens de sa génération. Il était vu par certains comme le Georges Soros français. Si Bruno Crastes ne peut pas guérir la crise de foi de certains de ses disciples, ce sera une chute stupéfiante pour un gérant de fonds star, autrefois porté aux nues pour ses paris lucratifs sur la direction des marchés obligataires et monétaires, observe le FT. La popularité de Bruno Crastes n’est pas un mystère. Sur 25 ans à fin 2019, il a enregistré un étonnant rendement de près de 2.500 %, selon les documents marketing de H2O. Sur les dix premières années, la société de gestion a dégagé des performances annuelles plus de 30 % à cinq reprises. Les comptes 2019 montrent que le bénéfice discrétionnaire partagé entre l’équipe de gestion de H2O et Natixis a atteint 400 millions de livres en 2019, soit la plus forte somme annuelle jamais versée à l’actionnaire. Bruno Crastes a refusé d'être interviewé pour cet article.
L’Université Paris-Dauphine et l’institut JurisCampus viennent de mettre sur pied un master en allocation d’actifs et sélection de fonds dédié aux professionnels, a appris H24 Finance. Il visera tout particulièrement les conseillers et banquiers privés. Le programme débutera en février 2021, avec une quarantaine de journées de cours et trois séminaires sur une période de 10 mois. Une visite d’une société de gestion à Londres devrait clôturer l’année scolaire. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 17 janvier. Le diplôme complet coûtera 12000 euros. La direction pédagogique sera notamment assurée par Pierre Bermond, le directeur associé d’EOS Allocations, avec deux Maîtres de conférences de l’Université, Arnaud Simon et Kevin Beaubrun-Diant.
Après plusieurs années difficiles, La Financière de l’Echiquier s’est illustrée en 2020 par une forte collecte. La société de gestion, qui fait partie du groupe Primonial depuis 2018, a enregistré des souscriptions nettes de 1,2 milliard d’euros à fin octobre. Selon Morningstar, c’est la deuxième meilleure collecte de l’année en France à fin septembre, derrière Comgest. Les encours sont ressortis à 11 milliards d’euros. Bettina Ducat, qui a pris la direction de LFDE le 1er juillet, a souligné que la collecte a concerné l’ensemble des stratégies actions de la société, lors d’une visio-conférence dédiée à la presse internationale. Ainsi, les gestions petites et moyennes capitalisations ont drainé 800 millions d’euros, les stratégies internationales et thématiques ont attiré 550 millions d’euros et l’investissement responsable et l’impact ont levé 250 millions d’euros. La diversification des flux ne s’est pas limitée aux classes d’actifs. La société est parvenue à susciter l’intérêt de tous les types de clients et de différents pays d’Europe. Ainsi, plus de la moitié de la collecte s’est faite auprès de la clientèle institutionnelle, un tour de force pour cette société de gestion historiquement plus «retail». Désormais, 36 % des encours sont gérés pour le compte d’investisseurs institutionnels. Parallèlement, 35 % de la collecte nette totale est venue des pays européens (350 millions d’euros) en 2020, ce que Bettina Ducat qualifie de «prometteur». Accélérer sur l’Europe Le développement en Europe est en effet l’un des objectifs de la nouvelle directrice générale. Cette ambition n’est pas nouvelle pour LFDE. Le développement en Europe a été amorcé avant l’arrivée de Primonial au capital de la boutique française en 2018. La société commercialise ses fonds dans 8 pays (Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Autriche, Pays-Bas, Suisse, Grèce) et la part de ses encours à l’international est de 20 %. Bettina Ducat affirme vouloir «accélérer» sur le sujet. Cette accélération prendra la forme de recrutements et d’ouvertures de bureaux locaux dans plusieurs pays. Bettina Ducat précise vouloir se développer à Zurich, renforcer son équipe en Espagne et chercher un responsable de l’Italie. Dernièrement, un commercial a été recruté en Allemagne. La croissance de LFDE pourrait éventuellement aussi se faire par le biais d’acquisitions. Stéphane Vidal, le président de Primonial et de LFDE, s’est dit ouvert à des acquisitions opportunistes dans un secteur de la gestion d’actifs en pleine concentration. Avec en ligne de mire les actifs alternatifs et les réseaux de distribution...
Le gérant avait souscrit des green bonds émis par SBI. Depuis, la banque indienne a décidé de financer un projet très controversé de mine de charbon en Australie.
Invité comme les autres membres à donner son avis sur le futur des Principles for responsible investments (PRI), le fonds souverain norvégien NBIM, membre fondateur des PRI, s’étonne notamment d’un changement dans l’objet même du groupe, résumé dans le document de travail présentant le plan stratégique 2021-2024 par la formule «Investisseurs mondiaux menant vers un futur soutenable». Le NBIM juge qu’il s’agit d’un changement de direction, et que cette nouvelle stratégie met davantage l’accent sur l’alignement entre les décisions d’investissement et les conséquences dans le monde réel. Il pense donc qu’en vertu des statuts de l’association, ses signataires devraient pouvoir débattre de ce nouvel objectif -qui dépasse la mission actuelle- avant de le soumettre à un vote. Les signataires ont jusqu’au 4 décembre pour répondre à la consultation des PRI.
L’Inde a annoncé vendredi un recul de 7,5% de son produit intérieur brut de juillet à septembre, au deuxième trimestre de son année budgétaire, entrant ainsi officiellement en récession technique pour la première fois depuis son indépendance en 1947. Cette baisse de 7,5% en glissement annuel marque une amélioration par rapport à la chute historique de 23,9% essuyée en avril-juin, au premier trimestre de l’exercice. Elle illustre néanmoins les difficultés de la troisième puissance asiatique à relancer son économie en pleine pandémie, avec 9 millions de cas. L’industrie manufacturière a progressé après un plongeon de presque 40% d’avril à juin 2020 en raison du confinement.
La décision de reporter cette année les Jeux olympiques de Tokyo à cause de l'épidémie de coronavirus a coûté environ 200 milliards de yens (1,6 milliard d’euros), ont estimé les organisateurs, rapporte dimanche le journal Yomiuri. Le Comité international olympique et le gouvernement japonais ont été forcés en mars de reporter d’un an les olympiades. Avant le report, le coût des jeux était chiffré à 1.350 milliards de yens (près de 10,8 milliards d’euros), ajoute le journal japonais. Bien qu’important, le surcoût a été réduit grâce à la simplification de certains événements, poursuit Yomiuri.
Alors que de nombreux commerces dits non essentiels ont pu rouvrir leurs portes samedi en France après de longue semaines de reconfinement, pour les commerces qui n’ont pas encore pu rouvrir, notamment les restaurateurs, Bruno Le Maire a annoncé un doublement du plafond d’aide mensuel à 200.000 euros dans le cadre du fonds de solidarité. Le fonds de solidarité est étendu à l’ensemble des entreprises du secteur, sans limite de taille, pour les entreprises fermées (cafés, bars, restaurants, discothèques notamment) ou connaissant une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50% (comme les hôtels ou les traiteurs organisateurs de réceptions), précise le ministère de l’Economie et des Finances dans un communiqué. Ces entreprises continueront de bénéficier d’une aide pouvant aller jusqu’à 10.000 euros ou pourront opter pour une aide nouvelle de 15% du chiffre d’affaires mensuel visant à couvrir leurs charges fixes.
A l’occasion d’un entretien avec L’Agefi Hebdo, Frédéric Oudéa, directeur général de la Société Générale s’est refusé à tout commentaire sur les rumeurs de vente de Lyxor relayées par la presse ces dernières semaines. Il a toutefois rappelé à propos de l’offre de fonds d'épargne en architecture ouverte du groupe que la Société Générale avait «signé en novembre dernier de nouveaux accords de distribution (en matière de produits d’investissement et d’épargne ainsi qu’en conservation de titres, NDLR), avec Amundi qui reste notre partenaire privilégié, mais non exclusif. D’autres partenariats seront annoncés prochainement».
Le groupe bancaire espagnol Banco de Sabadell a annoncé vendredi que son conseil d’administration avait décidé de mettre fin aux discussions avec Banco Bilbao Vizcaya Argentaria au sujet d’une éventuelle fusion. Le conseil a pris cette décision car «les parties n’ont pas réussi à trouver un accord sur le ratio d'échange des actions des deux groupes», a précisé Sabadell. Le 16 novembre, la banque BBVA avait annoncé qu’elle menait des discussions avec sa rivale espagnole et que les deux groupes avaient entamé un audit préalable et nommé des conseillers extérieurs.
Les encours sous gestion des gestionnaires d’actifs canadiens en investissement responsable atteignaient 3.166 milliards de dollars canadiens (2.041Md€) fin 2019 dont 2.300 milliards pour les investisseurs institutionnels locaux, selon un rapport de l’association pour l’investissement responsable canadienne (AIR). L’investissement responsable couvre ainsi61,8% des encours sous gestion au Canada (5.122Md$C soit 3.303Md€), en hausse de 50,6% par rapport à fin 2017. D’après le rapport, l’intégration des facteurs ESGest «de loin la stratégie dominante» au Canadapuisqu’elle est appliquée à3.000 milliards de dollars canadiens.
Au cours d’une année 2020 «hors du commun», Fidelity International a enregistré une collecte nette de près de 30 milliards de dollars dans le monde, s’est félicité Jean-Denis Bachot, responsable pour la France, en introduction d’une visioconférence organisée par la société de gestion à Paris. Les encours ont dépassé les 650 milliards de dollars d’actifs. En France, Fidelity a aussi collecté à hauteur de 1,4 milliard de dollars et les encours sont ressortis à 10,8 milliards de dollars contre 9 milliard à fin 2019. Dans le contexte exceptionnel actuel lié à la pandémie de Covid, Jean-Denis Bachot a estimé que les clients avaient trois grands besoins: un besoin de protection, un besoin de rendement et un besoin de sens. Pour répondre à la quête de sens des clients, Fidelity s’apprête à lancer cinq fonds, dont trois seront ESG et deux thématiques. Elle propose aussi depuis deux ans son fonds «eau et déchets», le FF Sustainable Water & Waste Fund. Ce fonds a été créé par Bertrand Lecourt lorsqu’il a rejoint Fidelity en juillet 2018. Aujourd’hui, il affiche 2,5 milliards de dollars d’encours. «Il y a eu un véritable intérêt partout dans le monde et auprès de tous les types de clients», a commenté le gérant, qui intervenait au cours de la conférence. Aujourd’hui, ce fonds est investi à 45 % dans des valeurs déchets et 55 % dans des valeurs eau. Il devrait encore renforcer sa pondération sur les déchets dans les mois qui viennent.
BlackRock s’est une fois de plus classé en tête de la collecte des fonds en Europe en octobre, avec près de 16 milliards d’euros, loin devant ses poursuivants Aviva (+6,2 milliards d’euros) et DWS (4,2 milliards), selon les statistiques de Refinitiv Lipper. La société de gestion américaine a aussi dominé le classement des meilleures ventes pour les fonds obligataires et pour les fonds actions, avec un montant de 2,6 milliards d’euros pour chaque classe d’actifs. Elle est aussi première du classement des fonds qui se sont le mieux vendus, avec son BlackRock ACS US Equity Tracker X1 GBP Acc qui a drainé 8,6 milliards d’euros. En octobre, les fonds en Europe ont enregistré une collecte de 69,6 milliards d’euros. La collecte a été tirée par les fonds actions, qui ont attiré 30,4 milliards d’euros. Les fonds monétaires et les fonds obligataires ont chacun vu entrer plus de 17 milliards d’euros.
Les fonds d’investissement espagnols n’ont jamais été autant investis en actifs étrangers qu'à fin juin 2020, selon une étude de la CNMV,l’autorité des marchés financiers en Espagne. Le patrimoine des fonds espagnols était investi à 70% dans des actifs étrangers, battant le précédent record de 68,1% établi en 2019. Ce chiffre n'était que de 33,1% en 2010, constate la CNMV. Un changement s’est opéré à partir de 2015, année durant laquelle les fonds espagnols ont commencé à être davantage investis à l’international qu’en local. Fin juin 2020, lesfonds espagnols ontatteint un point bas dans leurs investissements dans des actifs locaux, formant 21,1% de leur patrimoine au total. Le chiffre est en baisse constante depuis 2013 où les investissements domestiques représentaient 68,8% de leur patrimoine, le plus haut de la décennie.
Le gestionnaire de fondsetbroker de la Banque du Chili, Banchile Inversiones, a passé un accord avec le gestionnaire américain BlackRock pour la distribution des ETF iShares parmi les fonds étrangers référencés sur sa plateforme d’investissement digitale. Le partenariat prévoit le développement de stratégies commerciales conjointes ainsi que de l'équipe commerciale de Banchile Inversiones mais aussil'échange de «meilleures pratiques» d’investissement. Banchile Inversiones gère plus de 15 milliards de dollars et compte 300.000 clients.
M&G a formé une équipe Gérance & Durabilité (Stewardship and Sustainability) de 13 professionnels. Elle sera dirigée par Rob Marshall, qui a supervisé l’équipe de recherche crédit de M&G et pilote depuis 2017 l’équipe de recherche mondiale actions et crédit, des fonctions qu’il continuera d’exercer en plus de son nouveau poste. La création de cette équipe va permettre à M&G de «répondre à la demande aujourd’hui accrue des clients en faveur de produits intégrant les critères ESG, durables et à impact, ainsi que d’élaborer la feuille de route pour respecter l’engagement pris par M&G d’atteindre la neutralité carbone au sein de l’ensemble de ses portefeuilles d’investissements d’ici 2050», explique un communiqué. La nouvelle équipe «va renforcer les ressources et compétences de M&G en matière de recherche, de politique, d’évaluation, d’intégration et de reporting des risques et opportunités propres aux problématiques environnementales, sociales et de gouvernance dans l’ensemble de ses processus d’investissement et au sein de toutes les classes d’actifs», détaille encore M&G. L’équipe va s’engager auprès des entreprises dans lesquelles la société est investie en vue d’encourager la transition vers des modèles économiques durables, notamment dans le cadre d’un nouveau Programme de dialogue autour des sujets climatiques axé sur les entreprises fortement exposées aux émissions de carbone. Elle interviendra aussi en qualité de centre d’excellence pour la gamme de solutions d’impact.
NN Investment Partners lance le fonds NN (L) Flex Trade Finance qui investit dans un portefeuille international de prêts de «trade finance» à court terme et qui applique des critères ESG spécialement élaborés pour cette classe d’actifs. Pour ce fonds, NN IP travaille avec le londonien Channel Capital Advisors. La stratégie d’investissement se concentre sur des prêts bien notés qui facilitent une vente spécifique de biens souvent essentiels, qui restent résilients même dans des conditions de marché difficiles. Des lignes directrices d’investissement strictes garantissent un portefeuille diversifié en termes de géographie, de secteur et de contreparties, sans recourir à l’effet de levier. Les prêts «trade finance» permettent aux investisseurs institutionnels d’entrer sur un marché de 15.000 milliards de dollars jusqu’à présent dominé par les banques.
Les fonds actions se rapprochent de la barre symbolique des 100 milliards de dollars de collecte nette mensuelle, selon les derniers chiffres du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research. Les 17,5 milliards de dollars de cette semaine (19-25 novembre) se sont ajoutés aux 44,5 et 27 milliards collectés ces deux semaines précédentes, pour atteindre 89 milliards en trois semaines. L’ensemble des secteurs géographiques ont cette fois-ci profité de l’appétit pour le risque des investisseurs. Les fonds actions couvrant les Etats-Unis ont reçu 2,3 milliards de dollars, ceux sur le Japon 1,5 milliard, les pays émergents 5,6 milliards, et l’Europe un petit 0,1 milliard. Sur le marché américain, les investisseurs ont favorisé les fonds de petites capitalisations (+2,4 milliards) et «value» (+1,9 milliard), au détriment des grandes capitalisations (-1,3 milliard) et «croissance» (-2,5 milliards). Le marché obligataire n’est pas en reste, avec une 32ème semaine de collecte positive sur les 33 dernières. Les principaux segments ont reçu des flux positifs, comme la dette d’entreprise investment grade (3,4 milliards de dollars), le high yield (1,1 milliard), la dette émergente (2,7 milliards), à l’exception des obligations souveraines (-1,4 milliard). Ce retour prolongé de la prise de risque se fait au détriment des fonds monétaires, qui ont décollecté cette semaine de 2,9 milliards de dollars, et surtout des fonds or, qui ont rendu 2,2 milliards. Le momentum sur ces derniers, en cours depuis le début de la crise du Covid-19, a pris fin la semaine dernière, avec une décollecte historique de 4,1 milliards de dollars.
Le fonds norvégien NBIM veut bien être responsable, mais pas de tout. Invité comme les autres membres à donner son avis sur le futur des Principles for responsible investments (PRI), le fonds souverain norvégien émet des critiques. Le membre fondateur des PRI s’étonne notamment d’un changement dans l’objet même du groupe, résumé dans le document de travail présentant le plan stratégique 2021-2024 par la formule « Investisseurs mondiaux menant vers un futur soutenable ».
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sera auditionné lundi par la commission des lois de l’Assemblée nationale au sujet des modalités d’intervention de la police lors de plusieurs événements survenus à Paris, ces dernières semaines. Ils ont provoqué un intense débat au sein de la classe politique, notamment après le violent démantèlement lundi soir d’un camp de migrants et d’exilés brièvement monté place de la République, à Paris. S’y est ajoutée la diffusion ce jeudi par le média Loopsider des images d’une très violente intervention policière, samedi à Paris, qui a abouti à la saisine de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et à la suspension des trois policiers impliqués.
L’Union européenne et le Royaume-Uni sont «encore loin d’un accord» sur la pêche, dans le cadre de leur relation commerciale post-Brexit, a affirmé jeudi le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait prévenu mercredi que tout accord devrait respecter le fonctionnement du marché unique européen, alors que le Royaume-Uni cessera le 31 décembre d’appliquer les normes européennes de manière transitoire. Les pourparlers continuent de buter sur trois points: la pêche, les garanties en matière de concurrence réclamées aux Britanniques, et la manière de régler les différends dans le futur accord.
Les partenaires sociaux ont annoncé jeudi être parvenus à un accord sur le télétravail, après d'âpres négociations, permettant, selon eux, d’apporter un cadre plus précis à cette organisation du travail qui a explosé avec l’arrivée de la pandémie. Cet accord n’est «ni normatif, ni prescriptif», comme le souhaitait le patronat, il ne change pas les dispositions légales existantes. Le texte rappelle seulement les règles en vigueur pour qu’elles ne puissent être ignorées, offrant ainsi une base de réflexion pour une mise en place réussie du télétravail. La CFDT et la CFTC ont annoncé par communiqué qu’elles signeraient l’accord. Force ouvrière et la CFE-CGC l’ont également accueilli favorablement mais doivent encore le soumettre à leurs instances internes. Seule la CGT a dit qu’elle rejetterait le texte.
L’association européenne de la gestion d’actifs et de fonds d’investissement se veut optimiste pour le dernier trimestre d'une année chahutée pour les sociétés de gestion.
Etica Sgr, la société de gestion de la banque italienne Banca Etica, annonce avoir dépassé les 5 milliards d’euros d’encours. Cela permet à cette société de gestion, la seule en Italie à être entièrement dédiée à la finance durable et responsable, de faire partie des «gestionnaires significatifs», selon la définition de la Banque d’Italie. Etica Sgr a été créée il y a 20 ans et gère plusieurs fonds responsables sur différentes classes d’actifs.
L’Union Bancaire Privée a annoncé ce 26 novembre le lancement du fonds «Trade and Receivable Finance Fund», en partenariat avec Fasanara Capital, un spécialiste du crédit alternatif originé via les plateformes digitales. Cette stratégie consiste à investir principalement dans des créances commerciales d’entreprises «investment grade» de court terme, et notamment des factures digitales, achetées auprès de petites et moyennes entreprises (PME), avec une prédominance sur l’Europe. Basée à Londres, la société Fasanara Capital affiche plus de 1,4 milliard d’euros d’actifs sous gestion, essentiellement dans le segment du crédit alternatif et de l’affacturage au travers de plateformes digitales en Europe.