Comme dans tout mariage l’union n'était pas parfaite. Lorsque OTC Agregator et Ardens se sont regroupées pour fonder Apicap en 2015, OTC Agregator avait en son sein une quarantaine de fonds fiscaux (FCPI, Fonds Commun de Placement Innovation) qui ne correspondent désormais plus au positionnement insufflé par son président depuis 2019, Alain Esnault. C’est le cas plus particulièrement du fonds OTC Entreprises 4 dont la valeur liquidative, calculée de façon bi-annuelle, est négative depuis plusieurs années. Dans un courrier adressé à ses clients à la fin de 2019 et que NewsManagers a pu consulter, Apicap indiquait avoir de nouveau sollicité l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour proroger la durée de vie réglementaire de ce fonds, qui devait être liquidé en 2018, soit dix ans après sa création. Problème, toutes les entreprises à l’intérieur du produit n’ont pas trouvé repreneur avant la date d'échéance, bien avant l'éclatement de la crise sanitaire. L’objectif de cette prorogation du fonds était donc «de pouvoir céder dans des conditions favorables les participations détenues dans quatre sociétés non liquidées à la date prévue de fin de vie du fonds». La société indiquait alors estimer pouvoir vendre ces participations d’ici le 31 janvier 2021. Le prélèvement des frais de gestion a été suspendu en attendant ces cessions, et une partie de l’argent a été redistribuée aux clients en 2018 dans le cadre des opérations de fin de vie du fonds. Sauf qu’un deuxième problème est venu se greffer, explique le courrier. Il a en effet été attribué aux porteurs du fonds en question 6,80 euros par part, soit un niveau trop important par rapport aux montants des liquidités disponibles. L’excédent de capacité a été évalué à 1,30 par part, soit plus de 3 millions d’euros au total. C’est l'équivalent des fonds propres d’Apicap. «Apicap a mené toutes les investigations nécessaires afin de déterminer l’origine et les responsabilités exactes de cet incident qui est susceptible de causer au Fonds, voire à Apicap, un préjudice significatif» écrivait alors Alain Esnault. La société avait décidé d’assumer sur ses fonds propres l’erreur de distribution plutôt que de réclamer le remboursement aux porteurs de parts. Elle a aussi bloqué toutes les demandes de rachats des parts sur la valeur liquidative du 31 décembre 2018, mais aussi celle du 30 juin 2019 et toutes les suivantes jusqu'à aujourd’hui. Le tout «dans l’attente des démarches entreprises auprès des acteurs concernés, soit le dépositaire du fonds et le prestataire externe en charge de la détermination du montant de la distribution», écrit Apicap dans son courrier. D’après les documents du fonds, le dépositaire est le Crédit Mutuel. Interrogée, la société à indiqué à NewsManagers qu’elle avait toujours agi en toute transparence envers ses clients pour leur expliquer la situation. Elle a mobilisé sa compagnie d’assurance et court un risque financier qui serait en fait très limité, et loin des 3 millions d’euros évoqués. La somme tournerait probablement autour de 100.000 euros, correspondant au montant de la franchise. La société, en discussion avec ses prestataires, espère en outre pouvoir rembourser ses clients du fonds d’un minimum global de 9,30 euros par part en 2021 (6,80 euros de capital + 2,50 euros d’avantage fiscal), voire d’ajouter un complément, sur 10 euros investis par les clients. Apicap, qui se consacre désormais au capital développement et transmission et à l’immobilier et vise 2 milliards d’encours d’ici 2024, a mis en liquidation tous les fonds fiscaux hérités d’OTC. Il en restait une dizaine à l’automne...
Un an après avoir annoncé la création d’une société de gestion, le lyonnais Albarest Partners a obtenu son agrément. Selon des informations vues par NewsManagers (Groupe L’Agefi), l’Autorité des marchés financiers a décerné son agrément le 16 décembre dernier. Albarest Partners, qui compte 5 professionnels, est dédiée à l’investissement dans des projets de transmission (LBO) ou de rebond (capital-développement), sur le segment du small cap dans le grand quart Sud-Est de la France. Elle a déjà investi 97 millions d’euros sur 16 opérations, selon son site Internet. Elle a été créée dans le cadre d’un spin-off du bureau lyonnais de MBO Partenaires, par Edouard Malandrin, Laure Thibierge et Médéric Gaillard.
BNP Paribas Asset Management a annoncé la semaine dernière la nomination de Luiz Sorge au poste de responsable de la région Amérique latine. A ce titre, il est responsable des opérations de BNPP AM en Argentine, au Chili, en Colombie, au Mexique et au Pérou, et conserve ses fonctions actuelles de directeur général de BNPP AM Brésil. Il est également nommé membre duGlobal Head of Client Group Management Committee et du Global Business Committee de BNPP AM, et rejoindra aussi les comités de gouvernance régionaux. Il est rattaché à Sandre Pierri, Global Head of Client Group. Luiz Sorge a rejoint BNPP AM en 2001 en tant que directeur des produits au Brésil. En 2007, il devient responsable des ventes et du développement de produit pour les investisseurs institutionnels et individuels, les distributeurs externes et les investisseurs étrangers. En juillet 2013, il est nommé directeur général de BNPP AM Brésil et membre du Comité exécutif de Banco BNP Paribas Brasil. Avant de rejoindre BNPP AM, Luiz Sorge était directeur associé de CCF Brasil Asset Management et responsable des produits de retraite.
Le private equity était dans tous ses états en cette année 2020. La valeur des deals réalisés par les fonds de capital investissement dans le monde atteint près de 560 milliards de dollars, en croissance de près d’un cinquième par rapport à l’an dernier, rapporte le Financial Times, sur la base des chiffres de Refinitiv entre le 1er janvier et le 22 décembre. Plus de 8.000 opérations ont été annoncées cette année, un record depuis le début du recensement de ce type d’opérations au début des années 80. Les énormes stimulus provoqués par l’afflux massif d’argent des gouvernements et des banques centrales a permis au secteur de résister malgré le coup d’arrêt historique à l’activité économique provoqué par la pandémie. Les firmes ont profité de la dislocation des marchés, de la volatilité, du fort besoin de financement des entreprises et de la baisse de la concurrence pour mettre en vente, ou au contraire acheter de très belles entreprises. Le secteur technologique a représenté 28% des deals de private eqtuity cette année.
Gilles Prince, directeur des investissements (CIO) de Edmond de Rothschild Suisse a quitté la structure helvétique de l'établissement, a appris Citywire. il part «pour mener d’autres projets», explique le media.
Owl Rock Capital Partners et Dyal Capital Partners vont fusionner dans le cadre d’un accord complexe qui les introduirait en Bourse par l’intermédiaire d’un véhicule d’investissement coté ou «special-purpose acquisition company» (Spac), écrit le Wall Street Journal. Le nouvel ensemble, qui portera le nom de Blue Owl, réunirait l’un des plus grands détenteurs de participations dans des sociétés de capital-investissement avec Owl Rock, un investisseur spécialisé dans le crédit en pleine croissance. Il serait valorisé à environ 12,5 milliards de dollars. Les deux entreprises prévoient de s’introduire en Bourse par le biais d’une fusion avec Altimar Acquisition, un Spac parrainé par une filiale de HPS Investment Partners. L’opération comprend également un apport de fonds supplémentaires d’environ 1,5 milliard de dollars provenant d’investisseurs institutionnels.
IK Investment Partners (IK) rejoint le cabinet de gestion de patrimoine Romain Lefèvre au capital de Valoria Capital afin d’accélérer la stratégie de croissance du Groupe et la consolidation du marché de la gestion de patrimoine en France, annonce un communiqué. Fondé en 2012 par Romain Lefèvre, Valoria est un gestionnaire de patrimoine qui revendique plusieurs milliers de clients pour un montant d’encours total qui devrait atteindre 1 milliard d’euros en 2021. «Depuis sa création, la société a connu une croissance rapide grâce à l’acquisition et l’intégration d’une douzaine de gestionnaires de patrimoine indépendants et par la diversification de son offre vers des services complémentaires notamment l’immobilier, les produits structurés ainsi que le placement de la trésorerie d’entreprise», précise le communiqué. L’investissement d’IK et de Romain Lefèvre, président de Valoria et ancien président d’Astoria Finance jusqu’en 2012, «a pour but de soutenir l’accélération du développement du groupe notamment par le financement d’un ambitieux programme de consolidation du marché et d’encourager la stratégie de diversification de l’offre produit et de la base de clients».
SEB IM, la filiale de gestion d’actifs de la banque suédoise éponyme, et son équipe Quant Global vont se séparer en fin d’année, après une quinzaine d’années de collaboration, a annoncé la société. La gestion du fonds SEB Asset Selection Fund, un trend-follower, va être confiée à l'équipe Quantitative Investments & Liquid Alternatives avec Otto Francke et Mikael Nilsson aux manettes. A fin novembre, ce véhicule, le premier CTA certifié UCITS en 2006, comptait environ 500 millions d’euros d’encours, soit moitié moins que fin 2019, note le site spécialisé Hedgenordics. Les trois autres fonds de l'équipe ne devraient cependant pas survivre à l’hiver. Le fonds multistratégie SEB Diversified va être liquidé le 12 janvier prochain, tandis que l’avenir des fonds SEB Diversified V8 et SEB Asset Selection Opportunistic sera soumis au vote des porteurs de parts ce même jour. SEB Diversified V8 est une version moins risquée d’Asset Selection Fund. SEB Asset Selection Opportunistic, lui aussi un CTA, a vu ses encours dégringoler sur l’année, passant de plus de 200 millions d’euros à environ 22 millions fin novembre.
HSBC GAM vient de promouvoir Elizabeth Allen au poste de directrice du fixed income asiatique, et Alfred Mui à la direction des investissements dans le fixed income asiatique. La première était jusqu’ici directrice de la recherche crédit sur l’Asie-Pacifique, et le second directeur du crédit Asie. Ces nominations sur deux postes nouvellement créés font suite à la promotion de Cecilia Chan, qui détenait jusqu’ici ces responsabilités, comme directrice des investissements pour l’Asie-Pacifique.
Dans un annuaire publié jeudi, France Invest, l’association française des investisseurs pour la croissance, a recensé 86 fonds d’investissement à impact en France et près de 1.200 entrepreneurs financés pour un total de 3,257 milliards d’euros. Les encours sont en hausse de 92% sur un an, témoignant de l’engouement de la place pour les investissements à impact. Les impacts recherchés concernent à 91% l’environnement et à 85% l’emploi inclusif. Au sein de France Invest, 33 sociétés de gestion sont regroupées dans un club dédié à l’investissement à impact. Les fonds à impact regroupent 200 professionnels en France selon l’annuaire. «L’investissement à impact a commencé dans l’univers du private equity et tend à s’étendre dans d’autres classes d’actifs, y compris les fonds cotés, avec la promesse d’un rendement financier et d’un impact positif (social ou environnemental). Pour garder cette ambition, il convient de faire collaborer les nouveaux entrants issus du monde du coté, les sociétés de gestion ‘traditionnelles’, et les acteurs historiques de l’investissement à impact, afin de partager leurs expériences», écrivent les auteurs du rapport.
Une dizaine d’investisseurs et de conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ont constitué une association en vue d’obtenir des explications et des réparations du préjudice subi de la part de H2O AM, a appris Les Echos. L’entité, nommée «collectif porteurs H2O», est conseillée par le cabinet Cornet Vincent Segurel. Elle représente des investisseurs ayant des avoirs dans les side-pockets, constituées à la suite de l’affaire Windhorst et de ses obligations non-liquides et difficiles à vendre. Le cabinet reproche une information insuffisante sur l’exposition à ces dettes privées, ainsi que de possibles irrégularités sur des opérations de financement complexes. Il espère pouvoir dialoguer avec Natixis et H2O AM, ou, à tout le moins, l’AMF. La demande de réparation sera envoyée dès janvier. L’avocate Hélène Ferron-Poloni, du cabinet Lecoq Vallon & Ferron-Poloni, envisage également de poursuivre H2O AM au civil en raison d’une communication peu claire, « en violation de leurs obligations d’information ».
Les asset managers Owl Rock Capital Group et Dyal Capital Partners ont annoncé mercredi un projet de fusion qui passera par une introduction en Bourse sur le Nyse début 2021 via un special purpose acquisition company (Spac) baptisé Altimar Acquisition. La nouvelle société s’appellera Blue Owl Capital et gérera environ 45 milliards de dollars. Altimar avait levé 250 millions de dollars en Bourse en octobre pour procéder à des acquisitions.
France Invest, l’association française des investisseurs pour la croissance, vient de publier un annuaire des fonds d’investissement à impact en France, dans lequel l’association recense 86 fonds d’investissement à impact et près de 1.200 entrepreneurs financés pour un total de 3,257 milliards d’euros. Les encours sont en hausse de 92% sur un an, témoignant de l’engouement de la place pour les investissements à impact. Les impacts recherchés concernent à 91% l’environnement et à 85% l’emploi inclusif. Au sein de France Invest, 33 sociétés de gestion sont regroupées au sein d’un club dédié à l’investissement à impact. Les fonds à impact regroupent 200 profesionnels en France selon l’annuaire. «L’investissement à impact a commencé dans l’univers du Private Equity et tend à s’étendre dans d’autres classes d’actifs, y compris les fonds cotés, avec la promesse d’un rendement financier et d’un impact positif (social ou environnemental). Pour garder cette ambition, il convient de faire collaborer les nouveaux entrants issus du monde du coté, les sociétés de gestion « traditionnelles », et les acteurs historiques de l’investissement à impact, afin de partager leurs expériences», écrivent les auteurs du rapport. Téléchargez l’annuaire en cliquant ici
LuxFLAG a annoncé que 29 fonds ont obtenu le label LuxFLAG, ce qui porte le total de fonds labellisés à 322 produits d’investissement avec 135,4 milliards d’euros d’encours au 1er janvier 2021.Ces produits sont domiciliés dans dix juridictions, à savoir la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas, le Luxembourg et l’Espagne. Les fonds sont gérés dans 17 pays par 96 gestionnaires d’actifs.LuxFLAG a enregistré une croissance de 76% du nombre de fonds labellisés au cours des 12 derniers mois et notamment une croissance de 144% des fonds labellisés ESG.Les nouveaux fonds labellisés sont:Aberdeen Standard SICAV I - Global Corporate Bond Sustainable and Responsible Investment FundCPR Invest - Future CitiesCPR Invest - MedTechCPR Invest - Social ImpactCredit Suisse (Lux) Robotics Equity FundCSIF (Lux) Bond Green Bond Global Blue DPAM Capital B Equities US Dividend SustainableDPAM Capital B Real Estate EMU Dividend SustainableDPAM Capital B Real Estate EMU SustainableDPAM Invest B Equities Europe Small Caps SustainableDPAM Invest B Real Estate Europe Dividend SustainableDPAM Invest B Real Estate Europe SustainableEurazeo Capital III SCSpEurazeo Capital IV A SCSpEurazeo Capital IV B SCSpEurazeo Capital IV C SCSpEurazeo Capital IV D SCSpEurazeo PME III AEurazeo PME III BFDC SICAV Obligations Monde - Actif 3Lux-Bond GreenMelchior European Opportunities FundMoorea Fund - Floating Rate IncomeMoorea Fund - Gestion PatrimonialeStandard Life Investments Global SICAV -European Corporate Bond Sustainable and Responsible Investment Fund
La société de gestion suédoise Carnegie Fonder vient de promouvoir Andreas Uller au poste de directeur général. Il succède à Hans Hedström. Entré chez Carnegie Fonder en 2010, Andreas Uller était jusqu’ici directeur général adjoint. A ce titre, il participa au rachat des fonds d’Alfred Berg en Suède et la firme OPM, note AMWatch.
Le maire de Rio de Janeiro a été arrêté mardi, neuf jours avant la fin de son mandat, pour implication présumée dans un réseau de corruption, ont déclaré les procureurs et la police brésilienne. Marcelo Crivella a démenti toute malversation. Une partie de l’enquête se base sur un témoin qui a admis avoir blanchi de l’argent pour un groupe lié au maire brésilien, suivant un système de distribution de pots-de-vin en échange de contrats publics, ont déclaré les procureurs. D’autres suspects ont également été arrêtés mardi, a indiqué la police.
Dans une décision du 18 décembre 2020, la commission des sanctions de l’AMF a infligé une sanction pécuniaire de 10.000 euros et un blâme à la société Digne Conseils & Gestion, conseiller en investissements financiers (CIF), et une amende de 10.000 euros et un blâme à son dirigeant de l’époque, Patrice Digne, pour manquements à leurs obligations professionnelles. Le gendarme boursier leur reproche d’avoir commercialisé quatre produits qui n’étaient pas autorisés en France – notamment des arbres en Malaisie et des fûts de vinaigre balsamique – et d’avoir manqué aux obligations d’information de ses clients dans le cadre de la commercialisation d’un cinquième produit.
La Haute autorité de santé a annoncé mardi qu’elle rendrait jeudi à 11h00 son avis sur le vaccin développé par les laboratoires Pfizer et BioNTech. La campagne vaccinale contre le Covid-19 doit démarrer ce dimanche en France, comme dans le reste de l’Europe. L’Agence française du médicament a donné son feu vert à l’utilisation du vaccin américano-allemand, une décision également validée par la Commission européenne. Le laboratoire pharmaceutique allemand a précisé dans la journée que l’Union européenne recevra d’ici la fin de l’année 12,5 millions de doses du vaccin. Cette livraison représente plus de la moitié des 20 millions de doses que devraient recevoir les Etats-Unis avant la fin de l’année.
Joe Biden a estimé mardi que la cyberattaque qui vise depuis plusieurs mois des sites du gouvernement fédéral américain, attribuée par Washington au gouvernement russe, représente un «risque grave» pour la sécurité des Etats-Unis, qui «ne peut pas rester sans réponse». Lors d’une conférence de presse, le président démocrate élu des Etats-Unis a accusé son prédécesseur Donald Trump d’avoir manqué de vigilance. Joe Biden a ajouté que son administration prendrait les mesures requises pour y mettre fin. L’attaque a été attribuée par les services américains à des hackers russes qui ont pu espionner pendant des mois des clients du fournisseur américain SolarWinds. Plusieurs sites du gouvernement fédéral américain sont touchés par cette attaque informatique.
La Commission européenne (CE) a recommandé mardi de rétablir les liaisons vers le Royaume-Uni pour les déplacements essentiels et afin d'«éviter les ruptures de la chaîne d’approvisionnement». Bruxelles conseille que les voyageurs ayant une «fonction essentielle», comme le personnel médical, soient contraints de réaliser un test PCR ou antigénique 72 h avant leur déplacement. Mais la CE estime que ces personnes ne doivent pas subir des quarantaines dans l’exercice de leurs fonctions. De nombreux pays européens, dont la France et l’Allemagne, ont suspendu les liaisons avec le Royaume-Uni après l’annonce de l’apparition d’une nouvelle souche du coronavirus, soupçonnée d'être plus contagieuse. La France autorise depuis mardi minuit l’accès à son territoire à un flux limité de personnes en provenance du Royaume-Uni, à condition qu’elles présentent un test PCR négatif de moins de 72 h.
La collecte nette des fonds actions est devenue négative au troisième trimestre 2020 dans le monde (-24 milliards d’euros), en raison d’importantes sorties aux États-Unis (124 milliards d’euros) qui n’ont pas été compensée par des entrées nettes en Europe (45 milliards d’euros), dans les autres économies avancées (33 milliards d’euros) et dans les marchés émergents (23 milliards d’euros), témoignent les dernières statistiques internationales trimestrielles de l’Association européenne de la gestion d’actifs (EFAMA). De même, les fonds monétaires mondiaux ont enregistré des sorties nettes de 168 milliards d’euros, contre des entrées nettes de 441 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020. L’inversion de tendance a été principalement due à un retournement aux États-Unis, qui sont passés d’entrées nettes de 270 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020 à des sorties nettes de 197 milliards d’euros au troisième trimestre 2020. En Europe, cependant, les fonds monétaires ont continué à collecté, avec des entrées nettes de 41 milliards d’euros (contre 136 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020). Les fonds obligataires ont attiré la grande majorité de la collecte de fonds à long terme (279 milliards d’euros), principalement aux États-Unis (221 milliards d’euros) et en Europe (65 milliards d’euros). Les fonds multi-actifs ont enregistré de solides entrées nettes (100 milliards d’euros), la Chine se taillant la part du lion (91 milliards d’euros). Malgré l’importante décollecte des fonds actions aux États-Unis, la collecte nette des fonds mondiaux à long terme est restée très élevée au troisième trimestre 2020, souligne Bernard Delbecque, directeur de la recherche à l’Efama. Les fonds de long terme ont enregistré une collecte nette de 411 milliards d’euros au troisième trimestre 2020 au niveau mondial, contre 387 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020. L’Europe et les marchés émergents ont enregistré les collectes nettes les plus élevées (respectivement 156 et 104 milliards d’euros), suivis par les États-Unis (90 milliards d’euros) et les autres économies avancées (61 milliards d’euros). Selon l’Efama, les encours des fonds d’investissement mondiaux ont augmenté de 1 % au troisième trimestre 2020, pour atteindre 52.200 milliards d’euros. Calculés en monnaie locale, les États-Unis et l’Europe ont enregistré une croissance des encours de 4,3 % et 2,7 %, respectivement.
La branche de gestion d’actifs de Danske Bank vient de promouvoirThomas Otbo au poste de directeur des investissements, a appris AMWatch. Il sera responsable des solutions multi-classes d’actifs, liquides et illiquides. Cet ancien directeur des investissements de Nordea a intégré Danske Bank AM comme responsable de l'équipe de solutions d’investissements en 2019.
Keys REIM a annoncé ce 22 décembre avoir cédé pour le compte de l’un de ses fonds, l’immeuble de bureaux « Sqy View », à une caisse autonome de retraite et prévoyance qui a réalisé cette acquisition à la fois pour y installer son siège social et dans une optique d’investissement locatif. Son nom est toutefois resté anonyme. Situé au 3 Avenue du Centre à Guyancourt, au sein de la commune de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’actif a été cédé en VEFA. L’immeuble, dont la livraison est prévue au premier trimestre 2021, développe 4.794 m² de bureaux sur 8 niveaux et propose un rooftop avec vue sur Saint-Quentin-en-Yvelines. L’immeuble a été acquis vide et dans un état vétuste fin 2017, dans l’objectif d’une réhabilitation complète et d’un repositionnement afin de répondre aux nouvelles normes (certification Breeam Very Good).
Natixis Investment Managers (Natixis IM) a annoncé ce 22 décembre la nomination de Renan Borne au poste de Chief Information Officer et responsable de la transformation numérique. Il assurera le pilotage stratégique et le développement de solutions technologiques. Il aura également pour responsabilité de définir, communiquer et mener à bien l’exécution de la stratégie digitale de Natixis Investment Managers. Renan Borne agira par ailleurs en tant que sponsor pour les initiatives transverses de Natixis en matière de transformation et de technologie, dans l’ensemble des activités de gestion d’actifs de la société. Il est rattaché à Joseph Pinto, directeur des opérations, et à Catherine Chedru-Refeuil, responsable informatique de la Gestion d’actifs et de fortune et de la Banque de grande clientèle de Natixis. Renaud Bornearrive d’Axa IM, où il était Chief IT Architect, responsable des données et responsable informatique de l’activité Real Assets. Avant de rejoindre AXA IM, il a passé 15 ans au sein de la branche banque d’investissement de la Société Générale, où il a occupé différents postes et responsabilités en France et en Asie
Le français Ledger, qui a été la cible d’une cyber-attaque en juillet dernier a annoncé que la base de données clients de Ledger a été publiée sur un site de pirates, Raidforum. «Nous pensons qu’il s’agit du contenu de notre base de données de commerce électronique de juin 2020", écrit la société qui fabrique notamment des portefeuilles sécurisés de cryptomonnaies. Environ un million d’adresses électroniques avaient été volées ainsi que 9.532 informations personnelles plus détaillées (adresses postales, nom, prénom et numéro de téléphone). Ledger, qui a présenté ses excuses à ses clients, indique travailler avec les autorités. La base de données rendue publique dimanche montre qu’un sous-ensemble plus important d’informations détaillées a été divulgué, soit environ 272.000 informations détaillées telles que l’adresse postale, le nom, le prénom et le numéro de téléphone des clients. Ledger assure que cette violation de données n’a aucun impact sur les portefeuilles clients, l’application ou les fonds.
Le total des flux d’investissement dans les fonds et les produits en cryptomonnaie a atteint 5,6 milliards de dollars depuis le début de l’année, soit une hausse de plus de 600 % par rapport à 2019, selon les dernières données du gestionnaire d’actifs CoinShares dévoilées par Reuters. Les actifs sous gestion s'établissent à près de 19 milliards de dollars en 2020. Les actifs sous gestion à la fin de 2019 s'élevaient à seulement 2,57 milliards de dollars. L’intérêt pour les cryptomonnaies est monté en flèche cette année, les investisseurs considérant le bitcoin comme une couverture contre l’inflation et comme une alternative à la dépréciation du dollar. Le bitcoin a atteint un nouveau sommet historique de 24 298,04 dollars dimanche, mais il a finalement baissé de près de 3 % à 22 832,78 dollars, en raison d’une vague d’avertissements sur les marchés financiers concernant les inquiétudes liées à la nouvelle souche de coronavirus.