L’autorité des marchés financiers en Espagne, CNMV, a publié mardi une analyse de stress tests réalisés sur la liquidité des fonds d’investissement espagnols pour identifier ceux qui seront en manque de liquiditédans un scénario extrême de remboursements massifs. La CNMV indique que huit fonds sur 452 (1,77% du total) rencontreraient des problèmes de liquidité dans un tel scénario. Les fonds concernés représentent 3,9% du patrimoine des fonds de dette d’entreprise, 0,5% du patrimoine des fonds obligataires mixtes (obligations souveraines et d’entreprises)et 0,2% du patrimoine des fonds entrant dans la catégorie «autres». La CNMV vise particulièrementles fonds obligataires investissant largement dans les obligations à haut rendement. Les stress tests ont prisen compte les informations disponibles à fin juin 2020 sur chaque produit. La moyenne pondérée des actifs liquides pour la plupart des catégories de fonds s'élève à environ 50% des encours des fonds, explique le rapport de la CNMV. Le régulateur note par ailleurs que dans toutes les catégories de fonds, un certain pourcentage d’entre eux dispose d’une liquidité bien en-dessous de la moyenne, notamment ceux investis en obligations souveraines et les ceux mixant obligations souveraines et d’entreprises.
Il y a un an quasiment jour pour jour, Larry Fink, co-fondateur et dirigeant de BlackRock, annonçait que le leader mondial de la gestion d’actifs allait se transformer en profondeur pour investir de manière plus durable. Selon une étude de Reclaim Finance intitulée «Un an après: BlackRock, toujours accro aux énergies fossiles» que NewsManagers a pu consulter, le gérant américain «reste un investisseur massif dans les entreprises du charbon». «BlackRock a un gros problème avec sa gestion passive, qui l’expose fortement à des actifs charbon susceptibles de devenir bloqués - des «stranded assets», expliquent les auteurs de l'étude, dont Lucie Pinson, qui a reçu l’an dernier le prix Goldman pour l’environnement qui récompense chaque année une personnalité qui a œuvré « de manière significative et durable » pour la protection de la planète. BlackRock peut toujours investir dans toutes les entreprises du secteur du charbon dans le monde Le rapport note ainsi que la politique de réduction de l’exposition de BlackRock au secteur du charbon a un impact très limité en raison de critères restreints, à la fois en interne et en externe. Ainsi, 17% seulement de l’industrie du charbon est exclue des investissements de BlackRock, selon Reclaim Finance. «Un tiers seulement de ses actifs sont couverts par sa politique d’exclusion du charbon, encore 85 milliards de dollars y sont investis et le groupe n’a aucun critère d’exclusion sur le pétrole et le gaz», notent les auteurs, qui rappellent que la politique de BlackRock en la matière ne s’applique qu'à sa gestion active, très minoritaire dans ses encours. «Concrètement, cela signifie que BlackRock peut toujours investir dans toutes les entreprises du secteur du charbon dans le monde via ses fonds indiciels», insiste l'étude. BlackRock détient par exemple pour 806 millions de dollars en actions et 100 millions de dollars en obligations émises par Glencore, à fin octobre 2020. «Glencore est l’un des plus grands producteurs de charbon au monde, avec une production annuelle d’environ 123 millions de tonnes», commente Reclaim Finance. De même, le groupe détient 2,5 milliards de dollars dans le capital de RWE, une société d'électricité que Reclaim Finance accuse être le plus grand émetteur de CO2 au monde. Il est aussi exposé à hauteur de 6 milliards de dollars dans le groupe BHP et ses filiales, un groupe minier anglo-australien. BlackRock, qui s’est associé en France avec un nouveau cabinet de conseil en communication, s’est défendu dans le cadre de la publication de ce rapport en rappelant que «en ce qui concerne les stratégies indicielles, nous offrons à nos clients le choix - grâce notamment à l’offre d’indices ESG la plus vaste du secteur - ainsi que la transparence et l’engagement.» En outre, «nous demandons systématiquement à toutes les entreprises de divulguer la manière dont leur modèle économique sera compatible avec la transition vers une économie à faible émission de carbone. Lorsque nous ne constatons pas de progrès suffisants, nous prenons des mesures par le vote. Récemment, nous avons voté contre les directeurs d’Uniper, Fortum, CEZ et PGE, et soutenu la proposition des actionnaires d’AGL Energy. Nous avons publié des bulletins détaillés sur chacun de ces votes, qui expliquent les raisons de notre décision de vote et donnent un aperçu de notre engagement envers l’entreprise.»
La société de gestion Sofidy a annoncé ce 12 janvier la promotion de messieurs Louis-Frédéric Touati et Sylvain Hervy aux postes de gérants, respectivement de la SCPI Immorente (3,5 milliards d’euros d’encours) et gérant de la SCPI Efimmo (1,5 milliard d’euros). Louis-Frédéric Touati a commencé sa carrière chez Rothschild & Cie à Paris avant de rejoindre en 2010 le département Fusions et Acquisitions de Bank of America Merrill Lynch à Londres, en tant que vice-président pour couvrir le secteur des Institutions Financières. Il a rejoint Sofidy en 2018 en tant que gérant de fonds immobiliers. Sylvain Hervy a commencé sa carrière à Londres en 2006 comme assistant trader matières premières au sein des équipes de Société Générale CIB. En 2007, il rejoint les équipes françaises d’AEW Europe d’abord en tant que gérant d’actifs immobilier avant d’être promu contrôleur financier en 2008, puis gérant de fonds spécialisé dans les club-deals. Il a rejoint Sofidy en 2018 en tant que gérant de fonds immobiliers.
Cobas Asset Management, la boutique de gestion espagnolefondée par Francisco Garcia Paramés, a confié la responsabilité del’activité institutionnelleà Francisco Burgos López, rapporte Funds People. Il remplaceGema Martín Espinosa qui quitte Cobas AM pour poursuivre de nouvelles opportunités. Francisco Burgos López a rejoint la société de gestion espagnoledébut 2017 après avoir débuté sa carrière chez Airbus puis chez Everis en tant que consultant spécialisé sur la gestion d’actifs. Funds People précise que l’activité institutionnelle de Cobas représente moins de 10% des encours de la firme actuellement.
La succursale de gestion d’actifs de l’assureur espagnol Mapfre, Mapfre AM, a fait part de son intention de fusionner deux fonds obligataires et d’ouvrir la commercialisation du fonds résultant de la fusion aux investisseurs privés et institutionnels européens. Les deux fonds concernés, investis en obligations internationales,sont les fonds Mapfre AM Global Bondet le fonds Capital Investment Spain International, qu’Amundi gère exclusivement pour les compagnies du groupe Mapfre depuis 1993. Le fonds résultant de la fusion conservera le nom de Mapfre AM Global Bond et aura 180 millions d’euros d’encours sous gestion. Il sera enregistré au sein de la Sicav luxembourgeoise de Mapfre AM dont les encours dépassent le milliard d’euros.
La société de gestion espagnole March Asset Management, filiale de Banca March, a recruté Cristina Gómez Noblejas en qualité de nouvelle directrice commerciale. Elle est rattachée à Javier Escribano, directeur général de March AM.Cristina Gómez Noblejas a travaillé auparavant pour Crédit Lyonnais et HSBC Global Banking & Markets en Espagne, où elle a occupé entre autres les fonctions de responsable des portefeuilles de banque privée et responsable des ventes de produits structurés. March AM gérait environ 5 milliards d’euros d’encours fin septembre 2020.
Cyrus Conseil vient d’acquérir ACS Finances, un cabinet de conseil en gestion de patrimoine (CGP) basé à Tain l’Hermitage dans la Drôme et Meylan en Isère. Créé en 2005 par Jean-Pierre Clot, la structure détient un encours de 63 millions. L’opération porte sur 100% du capital par acquisition de titres dont une partie est réinvestie dans le groupe. Jean-Pierre Clot deviendra associé de Cyrus et continuera à exercer son métier chez Cyrus en se concentrant sur des clients de tailles plus significatives. Cette opération s’inscrit dans la politique de croissance externe et de développement du groupe. Elle permet de renforcer le maillage territorial de Cyrus en Rhône-Alpes en complément du bureau de Lyon et va favoriser le déploiement de ses activités dans la région. Les clients de ACS Finances vont bénéficier de l’ensemble de l’offre de services et de produits de Cyrus tout en conservant la relation de proximité avec leurs conseillers habituels. Avec cette acquisition, Cyrus compte désormais 16 implantations en France. Il affiche un encours financier de 4,6 milliards d’euros pour plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Le groupe Primonial a nommé Rachel de Valicourt directrice générale de « Primonial Ingénierie & Développement », un pôle nouvellement créé. Depuis 2017, elle occupait la fonction de directrice générale de Primonial Partenaires. Rachel de Valicourt travaillera en étroite collaboration avec Anne Bonfils, nommée DGA en charge du marketing et Latifa Kamal, nommée DGA en charge de la stratégie produits & ingénierie patrimoniale. Primonial Ingénierie & Développement regroupe l’ensemble des activités de conseil et distribution du groupe : Primonial Gestion Privée, Primonial Partenaires, Sportinvest et Link by Primonial, ainsi que l’ensemble des fonctions support comme le marketing, l’ingénierie produits et patrimoniale, Primonial Portfolio Solutions, Primonial School, le département financement, l’immobilier avec la plateforme LEEMO, et les Middle-Offices. Il constitue un des 3 piliers opérationnels du groupe Primonial avec le pôle Immobilier Européen dirigé par Laurent Fléchet, et le pôle Asset Management dirigé par Bettina Ducat (La Financière de l’Echiquier). Le comité exécutif de Primonial Ingénierie & Développement sera composé de 6 membres : Rachel de Valicourt, Anne Bonfils, Latifa Kamal, Nadine Trémollières (directrice Primonial Portfolio Solutions), Thierry Abihdana (directeur Primonial School) et Nicolas Reboul (Chief Operating Officer). Ce renforcement de l’organisation s’accompagne de plusieurs nominations. Geoffrey Repellin est nommé directeur général de Primonial Partenaires, la société du groupe Primonial dédiée aux CGP(I). Yann Micque rejoint le groupe en provenance de BNP Paribas en qualité de directeur du réseau Primonial Gestion Privée. Gianni Roméo est nommé directeur juridique et réglementaire de Primonial Ingénierie & Développement. Emilie Giroux-Levain prend la direction du développement des outils et des services de Primonial Ingénierie & Développement. Alexandre Boutin est nommé directeur de l’Ingénierie patrimoniale. Martin Alix est nommé directeur du développement produits. Nathalie Chevallier, directrice du pôle financement, Nicolas Fradkin, directeur commercial immobilier et Thomas Rachlin, directeur des opérations viennent compléter les effectifs.
Eric Franc, le directeur général de DNCA, a annoncé le lancement d’un fonds actions chinoises et l’ouverture prochaine d’un bureau à Shangaï, à l’occasion de la conférence annuelle de la filiale de Natixis Investment Managers qui se tenait mardi matin. Appelé Investment Sustainable China Equity, le nouveau fonds constitue «la première concrétisation du rapprochement entre les équipes historiques de DNCA et celles d’Ostrum», a déclaré Mathieu Belondrade, responsable de l’équipe Emerging Market Equity. En fin d’année dernière, DNCA a en effet repris 85 % de la gestion actions d’Ostrum Asset Management, sa société sœur, à la faveur du rapprochement de cette dernière avec La Banque Postale Asset Management. Cela a représenté 7 milliards d’euros et une vingtaine de gérants et analystes. DNCA gère désormais environ 25 milliards d’euros. Ce transfert a permis à DNCA de récupérer une équipe spécialisée sur les marchés émergents ainsi qu’une équipe à Singapour, s’est félicité Eric Franc. L’équipe du nouveau fonds sera donc un mélange des deux anciennes équipes, avec Mathieu Belondrade et Zhang Zhang, qui viennent d’Ostrum, et Ying Ying Wu, qui était déjà chez DNCA. «Le fonds sera géré dans la continuité de ce que nous faisions chez Ostrum», a expliqué Mathieu Belondrade, sachant que son équipe gérait déjà des actions chinoises pour 400 millions d’euros dans le cadre d’autres stratégies. «Nous recherchons des valeurs de croissance de qualité qu’on ne souhaite pas surpayer, en intégrant des critères ESG», précise-t-il. Trois tendances de fond orienteront les investissements: la digitalisation, la démographie et la consommation domestique. L’équipe se compose déjà de deux professionnels «qui ont vécu en Chine et parlent le chinois», souligne Mathieu Belondrade. Pour aller plus loin, DNCA travaille sur l’ouverture d’un bureau à Shanghaï. «Un ancrage local est indispensable», insiste le responsable de l’équipe actions émergentes. Vers un rééquilibrage des pôles value et croissance Le lancement de ce fonds permettra à DNCA de poursuivre sa diversification et d’être moins dépendante de la gestion «value», son métier historique. Ce rééquilibrage a été déjà amorcée il y a 10 ans, mais elle a été renforcée avec l’arrivée des équipes d’Ostrum. «Cela nous a permis de mieux équilibrer nos pôles value et croissance», souligne Eric Franc. Il rappelle qu’avant le transfert, la gestion value représentait 65 % des encours. Or, la gestion value a connu «des performances mitigées» au cours d’une année 2020 peu favorable à ce type de gestion, a indiqué Eric Franc. «Il faut reconnaître qu’en 2020, il y a eu des gagnants et des perdants. Les gagnants ont plutôt été du côté de la nouvelle économie, avec les sociétés technologie, les sociétés en avant d’un point de vue numérique, l’industrie du luxe, et toute la pharmaceutique. Les entreprises traditionnelles ont plus souffert: les banques, les compagnies d’assurance et des valeurs comme Total», a détaillé le dirigeant. La gestion croissance, sur laquelle DNCA s’est diversifiée récemment, a enregistré quant à elle «d’excellentes performances». Une démarche ISR à triple niveau Côté investissement socialement responsable (ISR), un autre axe sur lequel DNCA mise beaucoup, Eric Franc se déclare désormais «très convaincu» après s’être montré plutôt «dubitatif» lors du lancement de la gamme dédiée à cela en 2018. «La crise du Covid-19 aura montré les conséquences de la manière dont on traite notre planète», observe-t-il. Désormais, la démarche ISR de DNCA va être «découplée en trois niveaux», a annoncé Léa Dunand-Chatellet, directrice du pôle ISR. Dans un premier niveau, tous les fonds de DNCA intégreront les critères ESG. Ensuite, DNCA proposera une gestion «responsable» avec les fonds labellisés ISR (11 fonds pour le moment et 6,6 milliards d’euros) qui prennent compte des controverses et des mauvaises pratiques. Enfin, le niveau «le plus élevé» sera représenté par la gamme Beyond (7 fonds et 1,2 milliard d’euros). «La gamme Beyond a vocation à aller au-delà et faire de l’impact. On doit dégager une performance extra-financière en plus d’une performance financière», explique Léa Dunand-Chatellet. Enfin, la société a mis en place une politique climat. Cette importance des critères ESG aura des conséquences plus vastes. Invité à identifier les thèmes clés pour la prochaine décennie, Jean-Charles Mériaux, le directeur des investissements de DNCA, s’est interrogé sur notre système. «Aujourd’hui, le thème de l’environnement est complètement accepté par tous les Etats et la plupart s’orientent vers une neutralité carbone à horizon 2050. Il est difficile aujourd’hui de concilier ces objectifs environnementaux avec la croissance économique », a-t-il constaté. Et de se demander : « Quel niveau de croissance va-t-on devoir fixer pour respecter ces objectifs en matière de climat, quelles conséquences cela va-t-il avoir sur les secteurs les plus dépendants des fossiles? Est ce qu’on ne va pas devoir freiner la production de manière à concilier ces objectifs?»
Schroders a noué avec le géant bancaire américain Citi un accord commercial en vue du lancement d’un service de gestion discrétionnaire de fonds (DFM) sur mesure pour Citigold, qui s’adresse à la clientèle aisée de la banque à travers le Royaume-Uni et certains marchés internationaux. La solution sera fournie par Cazenove Capital, la société de gestion de patrimoine de Schroders. Avec ce partenariat, les clients de Citi auront accès à l’offre de gestion de patrimoine de Cazenove avec un choix de devises en livres sterling, en euros et en dollars américains. Cazenove Capital sera chargé de définir une stratégie d’allocation d’actifs appropriée pour créer des portefeuilles qui correspondent aux besoins individuels des clients.
Harvest et Fidroit ont annoncé que Delphine Asseraf était nommée directrice générale déléguée et membre du comité de direction de la holding comprenant Harvest et Fidroit. Cette holding est détenue majoritairement par le fonds Five Arrows du groupe Rothschild & Co. Delphine Asseraf aura pour mission de piloter la stratégie de la holding à l’international et de renforcer l’expérience client sur l’ensemble des métiers liés à la gestion de patrimoine et au wealth management, explique un communiqué. Elle prendra également en charge la direction dédiée au marketing, à la communication, à la RSE, et à la stratégie produits. Harvest, une fintech dédiée aux métiers du patrimoine et de la finance, et Fidroit, une société de conseil en gestion de patrimoine, ont annoncé leur rapprochement l’an dernier. Harvest est dirigée par Virginie Fauvel qui prépare un plan stratégique baptisé «Conquête 2025". Diplômée de l’Ecole supérieure d’ingénieurs en génie électrique, Delphine Asseraf débute sa carrière au sein du Groupe BNP Paribas en charge des plateformes internet. En 2011, Delphine Asseraf devient directrice du développement de la banque en ligne, du e-commerce et des nouveaux moyens de paiement de BNP Paribas. Par la suite, elle lance Hellobank! en France et contribue à la création de Paylib. En 2013, Delphine Asseraf rejoint le groupe Allianz pour mettre en œuvre et piloter la digitalisation d’Allianz France. En 2015, elle est nommée personnalité digitale de l’année et jeune manager de l’année. L’année suivante, elle prend la tête de la Direction Digital, Marque et Communication d’Allianz France. En 2017, Delphine Asseraf se voit confier la création du premier écosystème Allianz dédié à la Mobilité et développe de nouvelles façons de travailler. Au niveau mondial, elle mène l’écosystème international Allianz dédié à l’économie collaborative. En 2020, elle rejoint le siège du Groupe Allianz à Munich pour prendre la tête du marketing digital et de la distribution au niveau mondial.
La fondation suisse Ethos, dédiée aux investissements socialement responsables, a annoncé ce 12 janvier la nomination d’Anthony Gloor au poste de directeur adjoint. Anthony Gloor arrive du sein du cabinet d’audit Deloitte en Suisse romande, dont il fut directeur adjoint entre 2012 et 2015. Il est par ailleurs membre de la direction d’Ethos depuis 2015 en tant que responsable de l’administration générale, des finances, des publications et des instruments de communication, du développement et de la maintenance des infrastructures informatiques, du système de gestion des risques, ainsi que du contrôle interne et de la compliance. Un rôle qu’il continuera d’assurer en parallèle de ses activités de directeur adjoint.
Alliance Bernstein, qui gérait près de 668 milliards de dollars à fin novembre, a recruté Patricia Molpeceres comme directrice des ventes pour son équipe commerciale basée à Madrid, un poste nouvellement créé. Elle sera chargée de développer les relations commerciales d’AB dans la région hispanique et est placée sous la responsabilité de Miguel Luzárraga, responsable de la région. Patricia Molpeceres arrive en provenance de Franklin Templeton où elle a passé 20 ans. Dans ses fonctions les plus récentes, elle y étaitSenior Sales Executive. Auparavant, elle a travaillé pour Bank of America. AB revendique 11 bureaux en Europe dans neuf pays.
La France a exhorté mardi la Commission européenne à répondre rapidement à sa demande de création d’un fonds de soutien pour les viticulteurs français touchés par de nouveaux droits de douane américains, dans le cadre d’un litige sur les subventions accordées à l’aéronautique. Les viticulteurs ont déjà vu leurs livraisons vers les Etats-Unis chuter l’an dernier après le relèvement de 25% des tarifs douaniers sur certains alcools par l’administration Trump. Fin décembre, la fédération française des exportateurs du secteur viticole a estimé que ces mesures douanières américaines coûteraient plus d’un milliard d’euros à la filière en 2021.
SG 29 Haussmann, société de gestion dédiée aux clients privés de Société Générale Private Banking France, vient d’obtenir le label ISR pour trois de ses fonds. Il s’agit des véhicules «29 Haussmann Euro Rendement», «29 Haussmann Equilibre» et «29 Haussmann Sélection Monde». La filiale avait déjà reçu ce label pour le fonds «29 Haussmann Sélection Europe » en novembre 2019.Les encours ISR de SG 29 Haussmann s’élèvent désormais à 2,4 milliards d’euros, soit 30% des actifs sous gestion (à fin novembre 2020).
BNY Mellon Investment Management a annoncé ce 12 janvier la nomination de Martin Rees comme responsable-pays pour la Suisse l’Autriche et le Liechtenstein, a appris Allnews. Il sera notamment chargé de développer l’orientation stratégique de l’activité suisse, de diriger l'équipe locale et de représenter les sociétés d’investissement de BNY Mellon Investment Management en Suisse. Il remplace Juerg Zollinger, qui travaille désormais exclusivement dans la distribution institutionnelle. Martin Rees a rejoint BNY Mellon Investment Management en 2016 comme responsable des ventes intermédiaires, et a supervisé à ce titre la distribution tiers en Suisse. Il a commencé sa carrière chez UBS, avant de travailler chez Credit Suisse au sein de l’activité de conseil en hedge funds.
La société de gestion Raymond James Asset Management International a annoncé ce 12 janvier la fermeture aux souscriptions de son fonds MicroCaps. Celui-ci a atteint sa cible de 100 millions d’euros d’encours le 11 janvier, seuil de déclenchement de la clause de fermeture, destinée à protéger les intérêts des porteurs de parts. Le fonds sera rouvert dans le cas où son encours descendra en-dessous de 90 millions d’euros. Le groupe avait déjà pris ce genre d’initiatives par le passé. Les parts concernées sont les suivantes : · RJ MICROCAPS A - FR0010544791 · RJ MICROCAPS I - FR0011672757 · RJ MICROCAPS R - FR0013430550 · RJ MICROCAPS H - FR0013392115 Le fonds Raymond James SmallCaps a été créé le 31 mars 2014. Il est investi également en actions des pays de la zone Euro, dont la capitalisation boursière est comprise entre 300 millions et deux milliards d’euros.
Le distributeur de produits d'épargne en ligne Linxea a annoncé une collecte brute de 330 millions d’euros pour l’année 2020 (+4,8% par rapport à 2019), un record pour la firme d’Antoine Delon, fondée il y a près de vingt ans. Ses encours s'élèvent désormais à 1,9 milliard d’euros, et le nombre de clients à 52.000. Parmi les 12.000 nouveaux clients, 3.000 sont arrivés grâce aux Plans épargne retraite (PER), précise la société. Ses SCPI ont, quant à elles, collecté 15 millions d’euros malgré la morosité du marché de l’immobilier.
Norma Capital a annoncé ce 12 janvier l’acquisition, pour le compte de la SCPI Fair Invest, d’une surface de bureaux de 637 m² au rez-de-chaussée d’un immeuble entièrement réhabilité dans la commune de Croix (59). Cet actif est loué par la société Wessling, spécialisée dans les analyses environnementales, agro-alimentaires, cosmétiques ou encore le contrôle de conformité pour satisfaire aux exigences réglementaires. Cet immeuble, qui abritait une usine du Groupe 3 Suisses, construite au début du XXème siècle, était devenu obsolète, et a fait l’objet d’une restructuration intégrale.
Paref Gestion a annoncé ce 12 janvier avoir finalisé l’acquisition, pour le compte de la SCPI Interpierre France, de l’actif immobilier «Longchamps» pour près de 22 millions d’euros. Cet actif a été acquis auprès de Batipart, holding entrepreneuriale de Charles Ruggieri. Situé à Marseille, dans le 10ème arrondissement, au cœur d’un quartier mixte résidentiel, de bureau et commerce, l’actif«Longchamps» est un immeuble de bureaux, livré en 2009 avec une surface utile de près de 8.800m² et 230 places de parking. L’actif est à proximité des principaux axes de circulation de Marseille, l’A50 qui relie Marseille à Aubagne, la Rocade L2 qui rejoint le centre-ville ainsi que le Boulevard urbain Sud. Il présente un taux d’occupation de 94%, dont les principaux locataires sont affiliés à l’Etat français avec des durées résiduelles de bail longues. Cette acquisition vient compléter le portefeuille d’Interpierre France qui atteint ainsi un volume sous gestion de 175 millions d’euros.
Le suisse GAM a ouvert un bureau à Copenhague afin de renforcer sa présence dans les pays nordiques. Gianluca Cerami est nommé responsable de cette succursale danoise et client director Northern Europe. «L’ouverture d’un bureau à Copenhague marque une étape stratégique dans le renforcement de notre distribution dans les pays nordiques. Elle souligne notre engagement auprès des clients locaux et nos ambitions de croissance», commente Peter Sanderson, CEO de la société de gestion suisse. Au 30septembre 2020, les actifs sous gestion de GAM s’élevaient à 120,4milliards de francs suisses (131,1milliards de dollars américains). Plusieurs sociétés de gestion internationales ont récemment ouvert des bureaux dans la capitale danoise. C’est le cas d’Unigestion, de Nuveen et de Pemberton.
Déjà convoitée par les groupes de private equity américains Carlyle et Blackstone, la société de jets privés Signature, cotée à Londres, a annoncé hier avoir conclu un accord avec Global Infrastructure Partners (GIP) qui lui a soumis une offre d’achat en numéraire au prix de 5,50 dollars ou 405 pence par action, ce qui valorise ses fonds propres près de 4,63 milliards de dollars (3,80 milliards d’euros). Si Carlyle a approché Signature en solo, Blackstone, qui cherche depuis un an à en prendre le contrôle, s’est récemment associé à Cascade Investment pour présenter une offre indicative au prix de 5,17 dollars par action. Cascade, qui gère la plus grande partie de la fortune de Bill Gates, fondateur de Microsoft, détient 19% du capital de la société britannique. Le tandem a jusqu’au 14 janvier pour présenter une offre ferme en vertu de la réglementation britannique sur les OPA. «Rien n’empêche Blackstone/Cascade ou Carlyle de faire une offre qui sera examinée par le conseil d’administration de Signature Aviation», a déclaré hier un porte-parole de la société. C’est d’ailleurs le pari des investisseurs qui ont fait progresser hier l’action Signature de 7,3% à 435,5 pence à Londres, soit bien au-dessus de l’offre de GIP. Le fonds américain, qui contrôle l’aéroport d’Edimbourg et gère une participation de 49,99% dans l’aéroport londonien de Gatwick, explique son choix par la forte implantation de Signature dans les services aéroportuaires aux Etats-Unis, doublée d’une expertise en matière réglementaire et d’une capacité importante à investir. GIP entend aider Signature à se développer«à la fois par croissance organique et grâce à des acquisitions ciblées». Il estime en outre que l’entreprise sera mieux placée pour croître à l’écart de la Bourse car elle pourra s’appuyer sur «la stratégie d’investissement à long terme» du fonds
Le quotidien espagnol Cinco Días constate que le nombre de Sicav espagnoles a enregistré l’an dernier son niveau le plus bas depuis 2001. A fin 2020, quelques 2.434 Sicav espagnoles étaient dénombrées par Inverco, l’association de la gestion d’actifs en Espagne, contre 2.268 fin 2001. Ce nombre a atteint un pic en 2015 à 3.409 Sicav, qui n’a cessé de chuter depuis (-28.6% en cinq ans). Le patrimoine des Sicav espagnoles est lui aussi sur le déclin, touchant un point bas depuis 2013, à 27,6 milliards d’euros d’encours fin 2020. Les mesures envisagées parl’actuel gouvernement espagnol pour les Sicav locales pourraient bien faire perdurer cette double tendance baissière.
Indosuez Wealth Management a nomméAna Pérez Carbajo en qualité de banquierprivé senior. Basée à Madrid, l’intéressée travaillait précédemment chez BNP Paribas Wealth Management en Espagne où elle occupait les fonctions de responsable de l'équipe de banquiers privés et était spécialisée sur les clients ultra-fortunés.
Blackstone a recruté Joe Dowling, l’ancien directeur général du fonds de dotation de l’Université de Brown, en tant que co-responsable de son activité de hedge funds (78 milliards de dollars), a appris le Wall Street Journal. Joe Dowling dirigera l’activité aux côtés de John McCormick, qui la pilote depuis janvier 2018. Il se concentrera sur l’investissement, tandis que son binôme s’occupera des fonctions commerciales et investisseurs. Il devrait s’intéresser à la gestion thématique, notamment aux hedge funds croissance et technologie. Blackstone est le principal investisseur au monde dans les hedge funds. Il soutient des hedge funds, investit dans et aux côtés de ces derniers, acquiert des participations minoritaires dans des sociétés alternatives et gère des hedge funds internes.
Un nombre record de 297 ETF a été liquidé dans le monde en 2020, selon des données de TrackInsight citées par le Financial Times fund management. Cela représente un pourcentage de 5,5 % d’ETF fermés, contre 4,3 % en 2019 et 3,5 % en 2018. Les liquidations s’expliquent principalement par la concentration du secteur. Par exemple, Invesco a supprimé 45 ETF suite aux rachats d’OppenheimerFunds et de Guggenheim Investments. 48 % d’ETF de ComStage ont été liquidés après l’acquisition de la société allemande par Lyxor. En 2020, les actifs des ETF ont bondi de 25 % à un record de 7.600 milliards de dollars. Les lancements de nouveaux ETF ont confortablement dépassé les fermetures, le nombre d’ETF ayant augmenté de 318 à 6.518 l’an dernier.
Les risques liés au changement climatique ainsi que la diversité raciale et ethnique au sein des conseils d’administration des sociétés cotées ont été identifiées comme les priorités d’engagement pour 2021 par le directeur général et président de la société de gestion américaine State Street Global Advisors (SSGA), Cyrus Taraporevala. Dans une lettre ouverte aux conseils d’administration desociétés anglo-saxonnes publiée lundi, le directeur général de SSGAreconnaît que 2020 a «jeté une lumière crue sur les vulnérabilités systémiques et renforcé les liens visibles entre la durabilité, l’inclusion et la résilience d’entreprise». Cyrus Taraporevala estime que les investisseurs ne peuvent pas ignorer les problématiques sociales qui se sont retrouvées «sur ledevantde la scène» en 2020, faisant notamment référence au mouvement Black Lives Matter. Par conséquent, la troisièmesociété de gestion la plus importante au monde en termes d’encoursa décidé de se pencher davantage sur les risques financiers liés à la diversité ethnique et raciale après avoir une première fois amendé sa politique d’engagement sur le sujet en août 2020. A l'époque, SSGA pointait le manque de données disponibles sur le sujet de la diversité ethnique et raciale comme challenge principal pour les investisseurs. Le gestionnaire d’actifs a donc décidé d’amender sa politique de votepour obliger davantage de compagnies américaines et britanniques à dévoiler la diversité ethnique et raciale de leurs conseils d’administration. A partir de 2021, SSGA votera de fait contre la présidence du comité de nomination et de gouvernance des sociétés des indices S&P 500 et FTSE 100 qui ne dévoilent pas la composition raciale et ethnique de leurs conseils d’administration. Puis, à partir de 2022, la pression de SSGA montera d’un cran puisque le gestionnaire américain votera contre la présidence de ce même comité des entreprisesdu S&P 500 et du FTSE 100 si leurs conseils d’administration n’ont pas au moins un directeur issu d’une minorité ethnique. «La divulgation est seulement un point de départ. Sur la base de nos 70 engagements que nous avons eu avec des sociétés sur la question de la diversité ethnique et raciale depuis août 2020, les compagnies dans lesquelles nous investissons doivent être préparées à unengagementcomplet sur ces sujets et ceux qui y sont liés dans l’année qui vient. Nous analyserons les résolutions d’actionnaires en fonction», explique Cyrus Taraporevala dans sa lettre. De son côté, SSGA va dévoiler la composition raciale ethnique de son conseil d’administration à partir de 2021. La société de gestion a aussi établi dix actions pour «éradiquer» les inégalités raciales au sein de la firme. Cela inclut notamment le triplement du nombre depersonnes de couleur noire et d’orgine latino-américaine à des postes de responsabilité mais aussi la hausse des investissements dans des entreprises dirigées par des personnes issues des minorités au cours des trois prochaines années.