Schroders vient de recruter Natalie Howard en tant que responsable de la dette immobilière. Basée à Londres, l’intéressée sera en charge de la création d’une plateforme complète de services dédiée à la dette immobilière. Celle-ci offrira à nos clients une large gamme d’investissements présentant différents profils de risques et rendements, sur l’ensemble du spectre de la dette immobilière. Cette plateforme comprendra l’origination des prêts, la souscription et la gestion d’actif dans tout le Royaume-Uni et l’Europe continentale, couvrant tout type de prêts : seniors, à haut rendement et mezzanine. Natalie Howard a de nombreuses années d’expérience et a travaillé au sein de DRC Capital, AgFe, Lehman Brothers, Barclays Capital et Morgan Stanley. Ce recrutement fait suite à celui de Chantale Pelletier annoncé la semaine dernière en tant que responsable mondiale des infrastructures.
Jupiter AM a annoncé plusieurs promotions au sein de sa division de finance verte. Abbie Llewellyn-Waters, gérante du fondsJupiter Global Sustainable Equities, prend la direction du Sustainable Investing, tandis que Rhys Petheram est nommé chef des solutions environnementales. Ce dernier va conserverla cogestion du fonds Jupiter Global Ecology Diversified et va construire une offre obligataire verte. Enfin, Jon Wallance prend la direction du fonds Jupiter Global Ecology Growth et de la poche actions du fonds Jupiter Global Ecology Diversified. Cette réorganisation fait suite au départ de Charlie Thomas, le directeur des stratégies durables, qui va rejoindre EdenTree Investment Management comme directeur des investissements, après une vingtaine d’années chez Jupiter.
Quaero Capital a bouclé la levée de fonds de Quaero European Infrastructure Fund II (QEIF II) en atteignant 600 millions d’euros (hard cap). La société suisse dépasse ainsi l’objectif initial de 500 millions d’euros annoncé à son lancement en juillet 2019. Elle prévoit une capacité d’investissement supplémentaire,» compte-tenu de l’intérêt de ses investisseurs pour des opportunités de co-investissement». La levée de fonds du précédent véhicule (QEIF) avait pris fin en avril 2017, avec 275 millions d’euros intégralement investis depuis. QEIF II a pour stratégie de financer des infrastructures en fonds propres en Europe, qu’elles soient nouvelles et à construire (greenfield) ou déjà en exploitation (brownfield). Le fonds déploie une approche multi-sectorielle, en investissant dans des projets d’énergie, de télécom, d’eau et d’environnement, d’infrastructures sociales, de transport ou encore d’équipements et de services publics. QEIF II a déjà engagé plus de 40% de son encours à travers 6 opérations menées dans 4 pays dans plusieurs secteurs : énergies renouvelables (éoliennes), télécoms (réseaux de fibre optique, data centers), infrastructures sociales (écoles) et services publics (réseau électrique). Les souscripteurs de QEIF II rassemblent des investisseurs européens de premier plan, dont des compagnies d’assurance, des mutuelles d’assurance, des caisses de retraite, des fonds de pension, des fonds de fonds, le Fonds de Réserve pour les Retraites et la Banque Européenne d’Investissement. Quaero Capital gère plus de 2,5 milliards d’euros à travers deux lignes de métiers : les stratégies actions cotées et les stratégies de private equity.
Ouf de soulagement Place Vendôme. Carmignac a mis fin à trois années de décollecte, avec un dernier trimestre 2020 dans le vert. La firme d’Edouard Carmignac, qui présentait à la presse ce 20 janvier ses vues macroéconomiques pour l’année 2021, a toutefois dévoilé une collecte annuelle négative, à -1,9 milliard.
C’est un échange de bons procédés. Fidelity a annoncé avoir repris une équipe spécialisée dans la dette privée qui officiait auparavant dans la banque en ligne MeDirect, détenue par Anacap. Présente depuis 2009 dans le portefeuille du fonds de private equity, MeDirect cherchait à se recentrer sur ses clients particuliers. De son côté, Fidelity, connu surtout pour sa gestion de classes d’actifs traditionnelles, lorgnait d’autres secteurs en vue de diversifier ses activités. En mars prochain, l’équipe de gestion dette européenne privée de MeDirect rejoindra celles de Fidelity dont les encours sous gestion atteignent 706 milliards de dollars (582 miliards d’euros). Elle aura la responsabilité de gérer le fonds de dette européen Grand Harbour CLO de 400 millions d’euros dont la gestion vient d’être déléguée à Fidelity. L’équipe, composée au départ de 10 personnes, restera dirigée par Michael Curtis, qui bénéficie de 20 ans d’expérience sur la classe d’actifs et ayant travaillé précédemment chez ICG, 3i et Alpstar Capital. Il sera suivi par le gérant de portefeuilles Camille McLeod-Salmon et par le structureur de collateralized loan obligation (CLO) Cyrille Javaux, tous deux aussi issus de MeDirect. Tous les trois seront rejoints par une équipe de six analystes crédit et un responsable des opérations. Michael Curtis sera en outre responsable des opérations de private equity de Fidelity et reportera directement au directeur des investissements du groupe, Andrew McCaffery. Ce mouvement pourrait paraître anodin, et ne refléter que le fait qu’Anacap veuille réorienter la politique commerciale de MeDirect en vue de revendre la société. Mais, dans son communiqué, Fidelity précise bien que l’arrivée de cette nouvelle équipe reflète son intention d’élargir ses capacités sur la gestion alternative, dont fait partie le private equity et la dette privée. Le groupe mène depuis plusieurs mois une politique de diversification, aussi bien sur le segment institutionnel, comme c’est le cas avec l’intégration de l’équipe de MeDirect, que sur le segment des particuliers. Sur cette clientèle le groupe avait par exemple annoncé l’acquisition de la branche britannique des activités de finances personnelles de Legal & General Investment Management en Grande-Bretagne ainsi que, début octobre, l’acquisition de la plateforme Cavendish Online Investments Limited.
Vanguard prépare le lancement d’un ETF obligataire «ultra-court». Un dossier d’agrément a été déposé auprès de la Securities and Exchange Commission dans cette perspective. Le Vanguard Ultra-Short Bond ETF sera géré activement et devrait être lancé au deuxième trimestre 2021. Il sera conseillé par Vanguard Fixed Income Group. Il offrira aux investisseurs une solution pour gérer leurs besoins en liquidité à court terme. L’ETF sera investi dans un portefeuille diversifié composé de titres obligataires de qualité supérieure et, dans une moindre mesure, de qualité moyenne, y compris des obligations d’entreprises et d'États de qualité «investissement grade». Avec une duration moyenne prévue d’environ un an, le risque de taux d’intérêt de l’ETF se situe entre les fonds du marché monétaire et les fonds d’obligations à court terme. Il aura un ratio de dépenses estimé à environ 0,10 %, alors que le ratio de dépenses moyen des ETF d’obligations à très court terme est de 0,22 %. Le Vanguard Ultra-Short Bond ETF sera le premier ETF obligataire activement géré. La société de gestion propose actuellement le Vanguard Ultra-Short-Term Bond Fund, de 16 milliards de dollars, qui a été lancé en 2015. Le nouvel ETF sera différent, mais aura une stratégie similaire au fonds.
Les actifs investis dans les ETF et les ETP (fonds et produits indiciels cotés) en Europe ont atteint 1.280 milliards de dollars d’encours à la fin de 2020, selon les données d’ETFGI, un cabinet de recherche et de conseil indépendant. Leurs encours ont progressé de 24,5 % en un an. En décembre, les ETF et les ETP cotés en Europe ont enregistré une collecte nette de 27,17 milliards de dollars, portant la collecte annuelle à 119,93 milliards de dollars, soit moins que les 125,18 milliards de dollars recueillis en 2019. Au niveau mondial, les encours de l’industrie mondiale des ETF et des ETP ont augmenté de 25,6 % en 2020, à 7.992 milliards de dollars.
La société de gestion américaine Blackrock a nommé Federico Moncaleano au poste nouvellement créé de responsable de la gestion de fortune US offshore, basé à Miami. Il était jusqu’alors responsable adjoint des opérations pour l’Amérique latine au sein de BlackRock. Le gestionnaire a ainsi décidé d'établir un bureau spécifique pour la région US offshore qui est rattachée à son activité latino-américaine. Par ailleurs, Citywire indique que West Lockhart, responsable de la clientèle pour l’Amérique latine, a déménagé à Londres pour rejoindre l'équipe spécialisée dans les stratégies alternatives de BlackRock en qualité de responsable de la gestion de fortune pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.
Les encours des activités de services d’investissement (actifs administrés et supervisés) de State Street ont progressé 13% sur un an au quatrième trimestre 2020 pour atteindre 38.800 milliards de dollars, a annoncé le groupe américain à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. Les actifs sous gestion ont, eux, progressé de 11% sur un an à la fin du quatrième trimestre pour s'élever à 3.500 milliards de dollars. Le groupe indique que pour cette dernière activité il a bénéficié d’une collecte positive dans ses activités ETF (128 milliards), partiellement annulée par des sorties de la part de la clientèle institutionnelle. Le groupe a gagné pour 205 milliards de dollars de mandats dans ses activités de services d’investissement au quatrième trimestre, avec des activités devant encore être installées se montant à 436 milliards de dollars. Durant l’année, l’activité a capté 787 milliards de dollars de mandats, avec une proportion croissante incluant State Street Alpha, sa plateforme de services et data front-to-back. Plusieurs rumeurs de presse prêtent l’intention à State Street de vendre son activité de gestion d’actifs. Il aurait mandaté la banque Goldman Sachs pour lui trouver un repreneur ou un partenaire, afin de se concentrer sur son activité d’administration et de supervision ainsi que sur sa nouvelle plateforme technologique visant à concurrencer BlackRock. Baptisée Alpha Data, cette plateforme a été lancée l’année dernière en partenariat avec Microsoft et d’autres fournisseurs. State Street a pris un important virage technologique avec le rachat en 2018 du spécialiste des données Charles River Systems, Inc. Les revenus totaux du groupe ont atteint 11,7 milliards de dollars sur l’année 2020, stables par rapport à l’année précédente. Ils incluent des revenus de commissions de gestion de 9,5 milliards en hausse de 4% et des revenus d’interêt de 2,2 milliards, en baisse de 14% sur un an.
Bex Capital, une société spécialisée dans le rachat de parts de fonds-de-fonds en secondaire, a annoncé son implantation aux Etats-Unis ainsi que des promotions et l’accroissement de son équipe. Bex Capital, fondé en France en 2010 et qui gère environ 500 millions de dollars d’actifs a recruté Stéphane Chevrier en tant que Partner, Head of Origination et membre du comité d’investissement. Il pilotera les activités de BEX Capital sur le marché secondaire nord-américain à partir du nouveau bureau de Bex à New York. Il travaillait auparavant chez Invesco Private Capital, anciennement OppenheimerFunds, où il était responsable du private equity à New York. Avant de rejoindre Invesco, StéphaneChevrier a créé Equifin Alternative Investments, structure dédiée à l’intermédiation sur le marché secondaire du private equity. Au début des années 2000, il a participé à la création de l’activité secondaire et des relations investisseurs d’Ardian aux États-Unis, d’abord à Paris puis à New York de 2004 à 2010 où il était Managing Director. Alexis Ferrer est promu Partner et Head of Investments. Bex Capital a également recruté deux analystes : Victor Fuzat et Vincent Letellier.
Eurazeo Growth annonce un investissement de 55 millions d’euros dans PPRO, un fournisseur d’infrastructure pour les moyens de paiement alternatifs transfrontaliers. Eurazeo Growth a mené un tour de table de 153 millions d’eurosaux côtés de Sprints Capital, Wellington Management ainsi que d’autres investisseurs. Ce nouvel investissement est le cinquième d’Eurazeo Growth dans le secteur Fintech après ceux de Younited Credit, Wefox, Thought Machine et Tink, précise-t-il dans soncommuniqué. Basée à Londres, PPRO emploie plus de 300 collaborateurs répartis dans neuf bureaux à travers le monde.
Mirova, un affilié de Natixis Investment Managers, annonce la création récente d’un véhicule de co-investissement, qui a attiré les investisseurs existants de son fonds d’infrastructure sur la transition énergétique, le Mirova-Eurofideme 4 («MEF4»), ainsi que de nouveaux investisseurs. Le véhicule a été créé spécifiquement pour participer, aux côtés d’Engie et de Crédit Agricole Assurances, à l’acquisition du deuxième plus grand portefeuille hydroélectrique du Portugal auprès d’EDP. L’opération, évaluée à 2,2 milliards d’euros, a été conclue fin décembre. Les investisseurs du nouveau véhicule de co-investissement comprennent Banca March, Merseyside Pension Fund, Natixis Assurances, Groupama, EB-SIM, Erneuerbare Energien Fonds et le Groupe LHI. MEF4, avec le véhicule de co-investissement MEF4, détient 25% du consortium total. Engie en détient 40%, tandis que Crédit Agricole Assurances en détient 35%.
Lyxor Asset Management annonce aujourd’hui la publication de la température de plus de 150 de ses ETF. «Cette publication marque une étape importante de notre démarche d’apporter aux investisseurs l’information nécessaire pour évaluer l’impact de leurs portefeuilles sur le réchauffement climatique et, le cas échéant, de les aider à les aligner avec les objectifs de l’Accord de Paris», explique Lyxor dans un communiqué. L’Accord de Paris vise à contenir, d’ici 2100, l’élévation des températures nettement en-dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5 degré. Les températures pour le reste de la gamme seront communiquées ultérieurement. La filiale de la société de gestion précise que sa démarche «est en constante évolution». Elle travaille pour l’aider avec S&P Global Trucost – qui fournit les intensités carbone passées des émetteurs, ainsi que des projections de leurs futures intensités carbone – et se base sur deux méthodologies. Celle de Sectoral Decarbonisation Approach (SDA), développée par la Science Based Targets Initiative pour les secteurs fortement émetteurs de gaz à effet de serre (production d’électricité, production d’acier, aviation, etc.), et celle de Greenhouse gas Emissions per unit of Value Added (GEVA) pour les autres secteurs. «L’association de ces approches SDA et GEVA permet d’évaluer l’alignement avec l’Accord de Paris d’entreprises dans tous types de secteurs», assure Lyxor. Pour voir le résultat des indications de température des fonds, cliquez ici.
La société de gestion britannique Aurum Fund Managementa trouvé un accord avec le tierce-partie marketer madrilène BrightGate Capital pour distribuer sa stratégie Aurum Alpha Fund dans la péninsule ibérique, selon un communiqué. Cette stratégieconsiste en une sélection diversifiéede gérants de hedge funds. La firme, fondée en 1994, gère 3,2 milliards de dollars d’actifs.
Des millions d’investisseurs individuels en Chine ont retiré plus de 3 milliards de dollars de cinq fonds qui se targuaient d’offrir un accès à l’introduction en Bourse d’Ant Group, ce qui a drastiquement rétréci les encours de ces fonds deux mois seulement après la suspension de la mise en Bourse du géant chinois, rapporte le Wall Street Journal. Ces cinq fonds, gérés par certaines des plus grandes sociétés de gestion du pays, ont levé l’équivalent de 9 milliards de dollars auprès de plus de 10 millions d’investisseurs à l’automne dernier. Nombre d’entre eux ont acquis les fonds via Alipay, l’application populaire de services de paiement détenue par Ant. La société avait passé un accord pour allouer une partie de son introduction en Bourse aux fonds. Les investisseurs des cinq fonds avaient accepté de bloquer leur argent pendant 18 mois. Après le report de l’introduction en Bourse, les sociétés de gestion ont accepté de laisser les investisseurs récupérer leur argent entre le 23 novembre et le 22 décembre sans frais, après les protestations des clients. Les sociétés de gestion concernées incluent deux des plus grandes sociétés de gestion de Chine, E Fund Management Co. et China Asset Management Co., ou ChinaAMC. Les trois autres fonds sont gérés par China Universal Asset Management, Penghua Fund Management Co. et Zhong Ou Asset Management Co.
La société australienne de gestion immobilière Cromwell Property Group vient de recruter Pertti Vanhanen comme directeur Europe. Celui-ci était dernièrement co-directeur de l’immobilier chez Aberdeen Standard, où il a travaillé pendant une vingtaine d’années. Il supervisera un portefeuille de 160 actifs d’une valeur totale de 3,5 milliards d’euros.
Goldman Sachs a présenté ce 19 janvier des résultats en hausse de 153% à 4,36 milliards de dollars, pour le quatrième trimestre,contre 1,72 milliards de dollars un an auparavant. Ces bons chiffres proviennent principalement des activités de trading obligataireet d’une hausse des commissions defusions et acquisitions. Son département de gestion d’actifs a lui connu une hausse de 15% de ses résultats, à 1,5 milliard de dollars. Les frais de gestion ont progressé de 10% à 733 millions de dollars, tandis que les frais de performance ont crû de 58% à 71 milliards. Le résultat annuel s'élève à 1,82 milliard de dollars, en chute de 41% par rapport à 2019. Les frais de gestion totalisent 2,8 milliards de dollars (+7%), et les frais de surperformance 287 millions (+121%). Les encours totaux de la firme ont progressé de 286 milliards de dollars sur l’année, pour atteindre 2.145 milliards. La société a collecté 121 milliards de dollars sur les fonds monétaires, 42 milliards sur les autres classes d’actifs, et a profité d’un effet marché de 123 milliards. Le département de gestion d’actifs dispose désormais de 1.530 milliards de dollars, contre 1.298 un an auparavant. La gestion de fortune, qui a enregistré un résultat net de165 millions de dollars ce dernier trimestre, accumule pour sa part 615 milliards de dollars d’encours (+10%). Par classe d’actifs, les encours sont partagés entre le fixed income (896 milliards, +14%), les produits monétaires (583 milliards, +26%), les actions (475 milliards, +12%), et l’alternatif (191 milliards, +3%).
Les fonds de Crédit Mutuel Asset Management changent de préfixe afin de renforcer la lisibilité de la marque. Ainsi, CM-CIC devient CM-AM. Par exemple, le fonds CM-CIC Europe Growth s’appellera désormais CM-AM Europe Growth. À partir du 25 janvier, l’intégralité de la gamme de fonds de Crédit Mutuel Asset Management aura changé de dénomination. Les autres caractéristiques des fonds restent inchangées. Les Organismes de Placement Collectifs (OPC) sans préfixe « CM-CIC » conservent leur dénomination.
Le London Stock Exchange a dit mardi qu’il comptait boucler le 29 janvier l’acquisition du fournisseur de données financières Refinitiv. L’opérateur de la Bourse de Londres s’attend à recevoir rapidement les dernières autorisations nécessaires des régulateurs pour cette transaction évaluée à 27 milliards de dollars (22,2 milliards d’euros). La Commission européenne a donné son feu vert le 13 janvier.
Le règlement sur la publication d’informations en matière de durabilité (SFDR) entre en vigueur le 10 mars. Il plante le décor pour les prochaines régulations «vertes» européennes.
La semaine dernière, la Serbie a reçu un million de doses de vaccin chinois Sinopharm, devenant ainsi le premier pays européen à lancer une campagne de masse avec ce vaccin. Belgrade, qui a commencé en décembre sa campagne auprès des personnes âgées et du personnel médical - qui ont reçu les vaccins du tandem Pfizer/BioNTech ainsi que le vaccin russe Spoutnik - poursuit désormais ses efforts en direction des professions les plus exposées, comme les policiers, les enseignants ou encore les militaires. Belgrade entretient des liens étroits avec Pékin, dont les entreprises ont investi des milliards d’euros en Serbie, principalement dans des projets d’infrastructure et d'énergie.
Après un début d’année chahuté par la crise sanitaire, 2020 s’est conclue sur une note positive pour les fonds alternatifs. Selon le cabinet d’études HFR, les flux ont augmenté de 290 milliards de dollars au dernier trimestre pour atteindre 3.600 milliards de dollars à la fin de l’année dernière, soit la plus forte croissance de l’histoire de cette industrie. «La résistance des fonds alternatifs a été remarquable cette année», explique Ken Heinz, président de HFR, «alors qu’il avait fallu à l’industrie plus de 36 mois pour se remettre de la crise en 2010, seuls 8 mois ont suffi aux fonds alternatifs pour se remettre sur pied». Certains sous-secteurs, à l’image des matériaux et de l’énergie (+30,26 %) attestent tout particulièrement de la résilience des hedge funds : «la remontée de ce secteur est d’autant plus spectaculaire qu’il avait subi une dislocation massive en mars et avril 2020», rappelle Ken Heinz. Parmi les grandes tendances qui marqueront 2021, le cabinet cite l’importance grandissante des cryptodevises, dont l’indice HFR a bondi de 193% l’an dernier.
Primonial REIM a annoncé ce 19 janvier avoir obtenu le Label ISR Immobilier pour sa SCPI Primopierre et son nouveau fonds OPCI PREIM ISR. La SCPI (société civile de placement immobilier), créée en 2008, est investie dansl’immobilier d’entreprise. Elle dispose d’une capitalisation de plus de 3 milliards d’euros, 75 actifs pour 620.000m² gérés. Elle suit une approche «best in progress», qui comprend notamment une notation extra-financière de tous les actifs sur la base d’une grille de notation comprenant 90 indicateurs regroupés en sept thématiques, la mise en œuvre de plans d’amélioration, et un dialogue permanent avec l’ensemble des parties prenantes. L’OPCI (organisme de placement collectif en immobilier) a lui été lancé ce 12 janvier. Il comprend uniquement des sous-jacents ISR. Sa poche immobilière développe une approche «best in class» qui consiste à sélectionner des actifs immobiliers ayant obtenu une note extra-financière au-delà d’un certain seuil. La poche financière contient, elle, uniquement des fonds labellisés ISR auxquels s’ajoute une due diligence ESG développée par La Financière de l’Échiquier, délégataire et filiale de Primonial pour cette poche et qui permet de produire pour chaque valeur un «score de maturité ISR».
Loomis, Sayles & Company, une société de Natixis Investment Managers, a promu Seth Timen co-responsable de l’équipe Disciplined Alpha aux côtés de Lynne Royer. La nomination a pris effet le 1er janvier 2021. Seth Timen est rattaché à David Waldman, directeur adjoint des investissements. Seth Timen avait rejoint Loomis en 2010 en provenance de Pequot Capital Management en tant que trader crédit. En 2014, il a été promu trader senior et en 2016, gérant crédit. L’équipe Loomis Sayles Disciplined Alpha gère actuellement 16,3 milliards de dollars. La stratégie phare, Core Disciplined Alpha, représente 8 milliards de dollars.
Varenne Capital Partners a franchi fin 2020 les 2 milliards d’euros d’encours sous gestion, à 2,1 milliards d’euros, a annoncé David Wierzba, directeur du développement de la société, au cours de sa conférence annuelle. Et ce, grâce à une collecte nette de 270 millions d’euros réalisée dans le courant de l’année marquée par la crise du coronavirus. Son fonds phare Varenne Valeurs a dépassé le milliard d’euros d’encours. En 2019, Varenne avait enregistré des souscriptions nettes de 410 millions d’euros. Et au 16 janvier 2020, ses encours s’établissaient à 1,67 milliard d’euros. La boutique française avait passé la barre du milliard d’euros d’encours pour la première fois en 2018. Varenne a été fondée en 2003 par Marco Sormani et Giuseppe Perrone. Sa gestion repose sur plusieurs axes. Le socle de gestion est la poche «long equity». S’ajoutent à cela trois stratégies de décorrélation et de couverture: le «short equity», les fusions et acquisitions et les couvertures contre les risques extrêmes. En 2020, Varenne Capital a continué à recruter pour accompagner son développement. Sarah Ksas et Bo Huang ont rejoint la société. La première travaillera à la conformité et la seconde au marketing produits.«Un nouveau DSI va nous rejoindre prochainement», annonce David Mellul, managing director de Varenne Capital. La société a aussi élargi ses partenariats de commercialisation. Elle a passé un accord avec Galileo Securities pour vendre ses fonds aux Etats-Unis, dans le sillage de son enregistrement auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). Désormais, «la société a des forces commerciales à Paris, Bruxelles, Tokyo, Londres et New York», se félicite David Mellul.
Le gestionnaire américain Nuveen, filiale du fonds de pension TIAA, va acquérir 100 % du capital de Glennmont Partners, une société de gestion britannique spécialisée dans les énergies renouvelables. Cela lui permettra de répondre à la demande grandissante pour des investissements responsables d’un point vue environnemental, selon un communiqué. L’acquisition renforcera la plate-forme d’infrastructures privées de Nuveen, qui gère près de 3,7 milliards de dollars dans les infrastructures des énergies renouvelables, du digital, des télécommunications, du transport et du social dans le monde. Glennmont deviendra le centre d’investissement de Nuveen pour les infrastructures d’énergies propres et intégrera la plate-forme Real Assets de la société, qui sert aussi TIAA, tout en conservant son autonomie et son processus d’investissement. L’acquisition porte l’actif immobilier privé de Nuveen à plus de 150 milliards de dollars, sur plus de 1.000 milliards de dollars d’actifs. Créé en 2008 par Joost Bergsma, Francesco Cacciabue, Peter Dickson et Scott Lawrence, Glennmont propose sa gestion dans les énergies propres à une série d’institutions mondiales, notamment des fonds de pension, des assureurs, des banques et des gestionnaires de fortune et d’actifs dans toute l’Europe. En 2019, Glennmont a levé plus d’un milliard de dollars pour son troisième fonds privé, soit la plus grosse somme jamais levée pour un fonds dédié à l'énergie propre à l'échelle européenne à l'époque. Les considérations environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG) sont fondamentales pour le processus d’investissement de Glennmont. L’acquisition vise à accélérer la croissance de Glennmont en 2021 grâce à de nouveaux produits qui seront soutenus par le capital d’amorçage de Nuveen et de TIAA qui cibleront les opportunités d’investissement sur les marchés européens, américains et asiatiques dans le domaine des actions et du crédit.
Le premier ministre britannique Boris Johnson a mis sur pied le Build Back Better Council, un conseil de 30 membres portant sur l’activité économique du Royaume-Uni. Ce conseil, co-présidé par Johnson et le chancelier britannique Rishi Sunak, travaillera avec le gouvernement pour «débloquer l’investissement, accélérer la création d’emplois, promouvoir le Global Britain et faire passer au niveau supérieur l’ensemble du Royaume-Uni» selon un communiqué. Son premier objectif sera de définir les pistes de relance économique du pays suite à l’impact de la pandémie de coronavirus Covid-19. Les 30 membres sont issus dedifférents secteurs dont la grande distribution, la finance, l’hôtellerie, la science et les technologies. Côté finance, y figurent notammentRachel Lord, patronne de la société de gestion BlackRock pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique et membre du comité exécutif international de la firme; Mark Tucker, président non-exécutif du groupe HSBC ainsi que Nigel Wilson, directeur général de Legal & General. Le conseil se réunira chaque trimestre et chaque membre est nommé pour une période de 12 mois.
DWS s’est engagé à respecter les normes de reporting du capital humain ISO30414 - Gestion des ressources humaines : Lignes directrices pour l'établissement de rapports internes et externes sur le capital humain - établies par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) à la fin de 2018. Ces normes fournissent des lignes directrices sur les mesures du capital humain que les entreprises doivent communiquer en interne et celles qu’elles doivent rendre publiques - y compris les domaines essentiels des ressources humaines tels que la culture organisationnelle, le recrutement et la rotation du personnel, la productivité, la santé et la sécurité, et le leadership. Leur principal objectif est de rendre les contributions des salariés à l’entreprise plus transparentes pour les investisseurs et de recueillir des détails sur la mesure et l'évaluation des paramètres du capital humain. «Nous sommes absolument ravis d'être l’une des premières organisations à être certifiées selon ces normes et nous aspirons à être à la pointe dans ce domaine dans cette période de transparence de plus en plus importante », affirme Kristina Fluegel, responsable des ressources humaines de DWS.