Le projet de cession des activités américaines de TikTok à un groupe comprenant Oracle et Walmart a été suspendu sine die, selon le Wall Street Journal, qui cite des personnes proches du dossier, le président Joe Biden ayant décidé de passer en revue les initiatives de son prédécesseur afin de répondre aux menaces potentielles que représentent les entreprises technologiques chinoises pour la sécurité des Etats-Unis. Donald Trump avait décidé l’année dernière d’interdire TikTok aux Etats-Unis afin de forcer une cession de l’application de partage de vidéos à des entreprises américaines. La transaction concernant TikTok, souhaitée par Donald Trump à l'époque, traîne depuis l’automne en raison de divers succès judiciaires remportés par le propriétaire chinois de TikTok, ByteDance.
Legal & General Investment Management a lancé mercredi 10 février un ETF sur l’hydrogène, le premier du genre en Europe, selon la société. Le L&G Hydrogen Economy Ucits ETF est exposé à l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène, en se basant sur l’indice Solactive Hydrogen Economy. Cela couvre les technologies et les sociétés qui contribuent à la production de formes plus propres et meilleur marché d’hydrogène, et celles qui devraient jouer un rôle clé dans l’économie de l’hydrogène. Plus précisément, l’ETF sera investi dans des fabricants d'électrolyseurs, les producteurs d’hydrogène, les fabricants de piles à combustible, les fournisseurs de mobilité spécialisés, les fournisseurs de composants de piles à combustible, les principales entreprises industrielles et de services publics... Ces entreprises devront disposer d’une capitalisation boursière minimum de 200 millions de dollars. L’ETF est coté sur le London Stock Exchange, Deutsche Boerse, Borsa Italiana, Six Swiss Exchange et NYSE Euronext. «L’accès à l’hydrogène propre sera essentiel pour réduire les émissions dans les industries où l'électrification seule ne suffit pas», commente Howie Li, responsable des ETF chez LGIM. «Les engagements pris par les gouvernements et les entreprises du monde entier en faveur de l'économie de l’hydrogène créent des opportunités d’investissement à long terme avec des catalyseurs à court terme. Nous pensons que ce fonds offre aux investisseurs un accès rapide à cette industrie en évolution rapide et leur permet de contrôler le montant de l’exposition à l’hydrogène dans leur portefeuille, parallèlement à nos ETF sur les énergies propres et les batteries», poursuit-elle.
Groupama Asset Management a annoncé ce 10 février la labellisation ISR de ses fonds Groupama Convertibles et Groupama Etat Euro ISR. Cela porte le nombre de fonds labellisés par la société à cinq, avec G Fund Equity Convictions ISR, G Fund Credit ISR et G Fund Future for Generations.
Le groupe Pictet a enregistré des souscriptions nettes de 24 milliards de francs suisses en 2020, selon ses résultats annuels non audités. Cela lui a permis de porter ses encours sous gestion à un niveau record de 609 milliards de francs suisses au 31 décembre, en hausse de 6 %. Au cours de l’exercice 2020, le groupe suisse a dégagé des produits d’exploitation à hauteur de 2,885 milliards de francs suisses, en hausse de 10%, et réalisé un bénéfice consolidé de 577 millions de francs suisses, en progression de 7%. Au 31 décembre 2020, le ratio de fonds propres de première catégorie,se situait à 20,2%. Ce niveau est nettement supérieur au seuil de 7,8% défini par la FINMA, l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers. Le ratio de liquidité à court terme s’établissait quant à lui à 182%, dépassant largement le minimum de 100% prévu par les normes Bâle III de la Banque des Règlements Internationaux. « En 2020, au cours d’une année marquée par la pandémie de Covid 19, Pictet a une fois encore démontré sa solidité », a commenté Renaud de Planta, associé senior. « Nous avons ouvert des bureaux à Monaco, New York et Shanghai, et continué d’investir dans le développement des talents et de la technologie. Nous avons en outre augmenté de manière significative le nombre de nos collaborateurs. La forte progression des nouveaux apports de la clientèle résulte en grande partie des excellentes performances de gestion générées par l’ensemble de nos lignes de métier », a-t-il poursuivi.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a décidé de se lancer dans la bataille des certifications en finance verte et responsable. Elle vient ainsi d’annoncer ce 10 février la création d’une extension optionnelle de sa «Certification AMF», dédiée à la finance durable, qui sera validée par un examen et une attestation spécifiques. Ce module sera composé de 60 questions, couvrant la terminologie et l’écosystème de la finance durable, le cadre réglementaire français et européen, les enjeux ESG, les approches extra-financières en gestion d’actifs et la commercialisation des produits d’investissement durables. Les premiers examens auront lieu d’ici à la fin de l’année, après la certification par l’AMF des organismes de formation souhaitant proposer cet examen. Le régulateur a également décidé de renforcer le nombre de questions portant sur la finance durable dans l’examen général de la Certification AMF. Il passera de 4 à 15 questions, sur un total de 120 questions (contre 115 actuellement). Ces questions aborderont les notions essentielles telles que la finance verte et la prise en compte des risques climatiques, l’investissement socialement responsable et les labels, les critères ESG et les approches de gestion en la matière. Le nouveau programme, qui sera publié dans les prochains jours, entrera en application à la mi-mars 2021.
Une décennie après la création d’Amundi, Yves Perrier va céder la direction générale du gérant d’actifs à Valérie Baudson. Yves Perrier prendra la présidence du groupe, à la place de Xavier Musca. Cette évolution de la gouvernance, à laquelle la filiale du Crédit Agricole travaillait depuis plusieurs mois, sera effective à l’issue de l’assemblée générale du 10 mai 2021.
La Société Générale a présenté ce 10 février ses résultats annuels pour 2020. Sa filiale de gestion d’actifs Lyxor a limité la casse, avec un recul de 6% de ses encours, qui s'élèvent désormais à 140 milliards d’euros. L’entité, dont le projet de vente s’est récemment ébruité, a rattrapé environ 60% des 23 milliards d’euros d’encours évaporés au premier trimestre, suite à la crise du Covid-19. Le dernier trimestre a vu une hausse sensible des encours (+7 milliards d’euros), tout comme le second (+6 milliards). Lyxor affiche au final un produit net bancaire de 207 millions d’euros pour 2020, dont 64 millions réalisés sur le dernier trimestre. Les encours de la banque privée ont eu baissé sur l’année de 2,5%, à 116 milliards d’euros. Les variations ont été au final plutôt stables sur l’année, grâce notamment à une collecte nette de 2,5 milliards d’euros en France, son principal marché. Le produit net bancaire annuel est de 676 millions d’euros. Au total, le pôle gestion d’actifs et banque privée, qui compte également quelques autres entités comme SG Haussmann 29, affiche un produit net bancaire annuel en recul de 4,3% à 903 millions d’euros, et un résultat net part du groupe en baisse de 30,5% à 34 millions.
Le régulateur des marchés financiers espagnol CNMV et la Banque d’Espagne ont réitéré leur mise en garde publique vis-à-vis des risques encourus par les investisseurs quand ils investissent dans les crypto-monnaies, y compris le bitcoin. Les deux autorités les avaient déjà averti à ce sujet en 2018. Elles soulignent aux investisseurs l’extrême volatilité, la complexité et le manque de transparence des crypto-monnaies, ce qui en fait un «pari à haut risque». Elle rappellent qu’il n’existe toujours pas de réglementation européenne sur les crypto-monnaies à ce jour bien que la réglementation MICA soit actuellement en cours d'élaboration mais aussi que les cryptomonnaies n’ont pas le statut de moyen de paiement et ne sont soutenues par aucune banque centrale ou autorité publique. La CNMV et la Banque d’Espagne indiquent que les instruments complexes que sont les crypto-monnaies"peuvent ne pas convenir aux petits épargnants.»
C’est la fin d’une époque. Le groupe BPCE a annoncé son intention de racheter les parts minoritaires (29,3%) de sa filiale cotée Natixis. Cette opération sera suivie d’un retrait obligatoire, si les actionnaires minoritaires ne détiennent pas plus de 10% du capital et des droits de vote de la société à l’issue de l’offre. Le montant total de l’opération s'élève à environ 3,7 milliards d’euros et ferait de BPCE le premier groupe bancaire non coté en Europe. Avec cette opération, BPCE veut regrouper les activités d’assurance et de paiements avec les métiers de la banque de détail du groupe. Une fois le retrait de cote effectué, il rachètera donc ces activités à Natixis. La banque veut aussi constituer un nouvel ensemble appelé «Global Financial Services», piloté par Nicolas Namias, l’actuel directeur général de Natixis. Ce pôle réunirait les métiers au service des grandes clientèles, soit la gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la banque de grande clientèle (Natixis CIB). Laurent Mignon, président du directoire du groupe BPCE, a insisté sur le fait que cette réintégration de Natixis ne constitue pas «une opération de synergies», mais a une vocation «de simplification et de développement». A titre d’exemple, il explique qu’avec une seule structure, «les relations avec le régulateur sont plus rapides et plus efficaces». Le dirigeant a d’ailleurs précisé, alors que Natixis est déjà engagé dans une cure d’économies, que ce regroupement n’aurait, en soi, pas de répercussions sociales. Désaffection de la Bourse Si cette opération a lieu maintenant, c’est notamment parce que «le groupe a toute la capacité financière pour faire cette opération, on pense que c’est le bon moment», a indiqué le dirigeant. C’est aussi parce qu’il estime qu’une cotation ne lui apporte plus rien aujourd’hui. «La Bourse ne permet plus aux banques de financer leur croissance dans de bonnes conditions», a expliqué Laurent Mignon, regrettant les décotes sur actif net auxquelles est confronté le secteur en Europe. Il constate ainsi que «par rapport à 2006, le monde bancaire n’est plus le même. La demande de fonds propre a profondément changé». Le dirigeant se défend par ailleurs d’avoir voulu faire une bonne affaire, en proposant 4 euros alors que l’action Natixis avait été introduite à 19,55 euros en 2006 (lire ci-dessous). «Le prix que l’on propose n’est pas un prix de crise, a-t-il répété à plusieurs reprises. Le prix proposé correspond à l’actif net tangible. » Il a par ailleurs rappelé que cette offre valorise la banque 12,7 milliards d’euros et «est 36% supérieur à l’objectif de cours moyen des analystes qui suivent la valeur». La cotation de la gestion d’actifs reste possible Interrogé sur une éventuelle mise en Bourse ultérieure de sa gestion d’actifs, Laurent Mignon a répondu «pourquoi pas ?», par exemple si le besoin s’en faisait ressentir pour une opération de croissance. «Ce n’est pas du tout à l’ordre du jour, mais ce n’est pas quelque chose que j’exclus», a-t-il ajouté en soulignant que le sujet des décotes ne se posait qu’aux banques et pas aux gestionnaires d’actifs cotés en Bourse. Le groupe devra toutefois rester attentif, lors de ses potentielles opérations de croissance externe. Certaines aventures peuvent mal se terminer, comme ce fut le cas pour H2O. Après les déboires qu’a connus sa boutique l’an dernier, Natixis a dû provisionner un total de 51 millions d’euros pour se séparer de sa participation (22 millions d’euros au troisième trimestre 2020 et 29 millions au quatrième), même si Nicolas Namias précise que cette séparation améliorera ses ratios de capitaux propres de 10 points de base. H2O a terminé l’année avec des encours de 18 milliards d’euros contre un peu plus de 30 milliards début 2020. Un redressement au dernier trimestre Pour l’occasion, Natixis a également avancé de deux jours la publication de ses résultats. Au quatrième trimestre, la banque a enregistré un résultat net publié de 323 millions d’euros, en recul de 13% sur un an. Après un premier semestre qui l’avait vu finir en perte, ce rétablissement lui permet d’afficher un bénéfice annuel de 101 millions d’euros. Bien en deçà des presque 1,9 milliard d’euros engrangés en 2019. Le dernier trimestre a été marqué par les bonnes performances de la banque de financement et d’investissement, dont les revenus sont quasi stables sur un an à 894 millions d’euros. En gestion d’actifs, les encours atteignaient 1.117 milliards d’euros fin décembre (+6% sur le trimestre), hors H2O, la boutique avec laquelle Natixis a décidé de couper ses liens. Le résultat avant impôt du pôle gestion d’actifs et de fortune a bondi de 48% en un an à 341 millions au quatrième trimestre, toujours hors H2O. Le groupe a notamment encaissé sur la période 210 millions d’euros de commissions de surperformance, pour l’essentiel grâce à ses boutiques DNCA et Mirova. «Le coût du risque pourrait s’établir à 70-90 [points de base, pb] en 2021, potentiellement en amélioration progressive par rapport à son niveau de 2020», précise Natixis dans un communiqué. Le coût du risque a atteint 128 points de base des encours l’an dernier, et 98 pb au quatrième trimestre.
Amundi a confirmé la reprise de sa collecte fin 2020, mais à un rythme moindre. Le gérant d’actifs a collecté 14,4 milliards d’euros au quatrième trimestre 2020, après 34,7 milliards d’euros au trimestre précédent. La filale du Crédit Agricole avait décollecté 4 milliards entre les premier et deuxième trimestres. Le ralentissement du rythme de collecte en fin d’année s’explique notamment par la décollecte de 15,4 milliards d’euros dans ses joint-venture, dont 16,5 milliards rien qu’en Chine. En revanche, le groupe a collecté 16 milliards d’euros auprès des corporates, essentiellement des produits de placement de trésorerie.Fin 2020, les encours du groupe s'élevaient ainsià 1.729 milliards d’euros, contre 1.653 milliards un an auparavant. En 2020, le chiffre d’affaires d’Amundi a baissé de 4,1% à 2,595 milliards d’euros. Le résultat brut d’exploitation ajusté a diminué de 5,7% à 1,25 milliard d’euros, malgré un repli de 2,6% des charges d’exploitation à 1,34 milliard. Le résultat net part du groupe ajusté est en légère baisse à, 962 millions d’euros, contre un peu plus d’un milliard en 2019. Après la suspension du dividende l’an dernier au titre de 2019, en raison de la crise du Covid-19, Amundi va en reprendre le paiement. Il propose de distribuer 2,9 euros par action, soit, au global, 65% du résultat net consolidé. Cela procure un rendement de 4,5% sur le cours de lundi soir.
SEB Investment Management, la société de gestion de la banque suédoise SEB, va renforcer et uniformiser l’approche de gestion durable pour tous ses fonds. Dans ce cadre, plus aucun fonds de sa gamme ne portera la mention «durable » dans son nom. «Puisque nous renforçons nos ambitions et qu’elles deviennent les mêmes pour tous les fonds, il n’est plus nécessaire de faire la distinction entre les fonds durables et les autres fonds», affirme Javiera Ragnartz, responsable de SEB IM. Ces nouvelles mesures incluent la mise en œuvre de critères d’exclusion uniformes pour tous les fonds gérés par SEB Investment Management et l’exclusion des combustibles fossiles. Dans le même temps, le modèle utilisé pour l’inclusion active des entreprises est amélioré et affiné de manière à ce que, par exemple, les aspects de durabilité à long terme soient davantage pris en compte dans les modèles d’entreprise, sur la base d’une stratégie climatique actualisée. Cela s’inscrit dans le cadre des efforts de la société de gestion nordique pour faire face à la menace posée par le changement climatique et contribuer à la transition nécessaire pour atteindre les Accords de Paris et contribuer aux objectifs de développement durable des Nations unies. La nouvelle stratégie climat implique, entre autres, que les encours de la société de gestion devront être investis de manière neutre en carbone d’ici 2040 et que les investissements dans les entreprises qui contribuent aux solutions ou permettent la transition doivent augmenter. Ces changements seront mis en place début 2021.
L'association a participé à une consultation de la Commission européenne, qui s'est achevée ce 8 février, concernant une éventuelle initiative en matière de gouvernance d’entreprise durable.
Des investisseurs institutionnels et individuels demandent à la principale chaîne de supermarchés britannique de dévoiler et d’augmenter la part d’alimentation saine dans ses ventes.
Hong Kong continuera à être un centre financier prééminent et jouera un rôle central dans l’ouverture du système financier chinois au reste du monde malgré les récents bouleversements politiques, estime Rachel Lord, la nouvelle responsable des activités Asie-Pacifique de BlackRock, dans une interview au Financial Times. «L’infrastructure est très difficile à bouger», indique-t-elle. «Il s’agit moins de politique et davantage de la manière dont l’écosystème est bâti et je ne vois aucun signe selon lequel Hong Kong perdrait sa prééminence». Rachel Lord va superviser les projets d’expansion de BlackRock en Chine depuis Hong Kong, selon une note envoyée aux salariés. Sa nomination à la tête de l’Asie a été annoncée mardi. Avant, elle gérait les activités européennes de la société de gestion.
La société de gestion française Quantology Capital Management vient d’annoncer l’arrivée de Souleymane Dieye au sein de son équipe de recherche et développement en gestion quantitative. Ce jeune diplômé de l’ENSAE (École nationale de la statistique et de l’administration économique Paris) et titulaire du master II de mathématiques financières et data science de l’Université Paris Diderot a notamment occupé le poste d’analyste en risque de liquidité chez BNP Paribas (2017-2018). Quantology a également annoncé l’ouverture à la souscription deux nouvelles parts «Super-Institutionnelles» de son fonds Quantology Absolute Return. Le montant minimum d’investissement est d’un million d’euros ou de dollars, avec une offre, limitée dans le temps, de réduction de 50% des frais de gestion.
UBS veut se renforcer au Qatar, et envisage de recruter une vingtaine d’employés pour couvrir ce marché, a appris Bloomberg. La société zurichoise a notamment embauché Tarek Eido, le directeur de la gestion de fortune de HSBC pour la région Qatar, Koweït et Liban depuis 2017. Il sera désormais rattaché à Ali Janoudi, le directeur de la banque privée au Moyen Orient et en Afrique.
Cathay Capital a annoncé ce 9 février la nomination d’Arthur Yeung au poste nouvellement créé de directeur général délégué. Il aura pour mission d’accompagner l’évolution globale de la société et de «préparer l’avenir, en poursuivant l’exploration d’opportunités et de modèles innovants». Arthur Yeung a intégré Cathay Capital début 2020 comme cofondateur de Cathay Entrepreneurship. Au cours de son expérience professionnelle, il a travaillé au sein des entreprises Alibaba, Tencent, Acer, Philips et bien d’autres. Il a notamment conçu et mis en œuvre le projet de transformation du groupe Acer, en tant que responsable des ressources humaines. Associé aux réflexions du groupe Tencent depuis 2008, il continuera d’y occuper sa position de consultant senior en plus de son nouveau rôle chez Cathay Capital. La société de gestion a par ailleurs annoncé plusieurs promotions au sein de ses équipes de direction : Wesse et Jacky Abitbol sont notamment nommés Managing Partners en Europe, Siqi Chen et Lijun Ding Partners en Chine et Alexandre Lazarow Partner aux États-Unis.
Le dernier baromètre du Cercle des épargnants montre l’intérêt des épargants pour le PER, même s’ils sont très peu à y avoir souscrit et à en connaître précisément les contours.
Le géant BlackRock vient de promouvoir Stephen Cohen au poste de directeur général pour la région Europe, Moyen Orient et Afrique. Il remplace Rachel Lord, partie diriger les activités asiatiques. Stephen Cohen, qui chapeaute la gamme iShares, la gestion de fortune et l’investissement indiciel pour l’Europe depuis 2017, prendra ses nouvelles fonctions le 1er avril. Il a rejoint la firme de Larry Fink en 2011, après avoir travaillé huit ans comme head of equity-linked strategy chez Nomura. Il fut également directeur des ventes dans le fixed income chez UBS (1996-2001) et des convertibles chez ING (2001-2003). La société américaine lui cherche toujours un remplaçant.
Une décennie après la création d’Amundi, Yves Perrier va céder la direction générale du gérant d’actifs à Valérie Baudson. Yves Perrier prendra la présidence du groupe, à la place de Xavier Musca. Cette évolution de la gouvernance, à laquelle la filiale du Crédit Agricole travaillait depuis plusieurs mois, sera effective à l’issue de l’assemblée générale du 10 mai 2021.
A Plus Finance a annoncé un premier closing de son fonds de dette privée destiné à financer le développement des pharmacies françaises, avec comme partenaire de référence Lafayette Conseil, qui compte 230 pharmacies adhérentes. Le premier closing s'établit à 14 millions d’euros et a été réalisé « en quelques mois », indique la société de gestion. Ce fonds vise 40 millions d’euros à terme avec pour objectif d’investir dans des pharmacies recèlant un fort potentiel de croissance ou en phase de transmission.
L’Espagne a levé mardi 5 milliards d’euros avec l'émission de sa première nouvelle obligation d’Etat à 50 ans depuis près de cinq ans, profitant de la forte demande de dette à très long terme dans la zone euro. L'écart sur la nouvelle obligation espagnole à échéance octobre 2071 a été fixé à 13 points de base au-dessus du rendement de l’obligation espagnole à échéance juillet 2066 (3,45 %), a indiqué l’une des banques chefs de file. L’obligation offre un coupon de 1,45% et son prix a été fixé à 99,713, pour un rendement offert de 1,458%, a-t-elle précisé. Les banques engagées comme chefs de file pour l'émission étaient BBVA, Citi, Crédit Agricole CIB, JPMorgan, Nomura et Santander.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a dit mardi s'être «engagé» à ce que les demandes de reconnaissance en maladie professionnelle non automatiques «d’affection à Covid responsable de séquelles», soient traitées «sous trois mois», répondant à la question du député LREM de Loire Julien Borowczyk lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a décidé d’accorder une reconnaissance automatique en maladie professionnelle aux seuls soignants qui auraient été malades du Covid avec des séquelles respiratoires, «qui sont les séquelles à ce jour identifiées comme telles», a rappelé le ministre.
Les députés français ont donné mardi leur feu vert final, par 278 voix contre 193, à une prolongation de l'état d’urgence sanitaire de trois mois et demi, jusqu’au 1er juin 2021. L’urgence sanitaire a été en vigueur du 23 mars au 10 juillet 2020, puis réinstaurée le 17 octobre dernier. Le Parlement l’avait prorogée jusqu’au 16 février, d’où la nécessité de ce nouveau vote. Témoignant de la «lassitude» des Français, droite comme gauche ont dénoncé une banalisation de ce régime particulier: ils ont voté contre ce texte initié en mars 2020 pour faire face à l'épidémie de Covid-19. L'état d’urgence sanitaire donne à l’exécutif le droit de prendre des mesures de restriction des libertés tels que le confinement, le couvre-feu, la limitation des déplacements et des ouvertures d'établissements.
L’Espagne a levé mardi 5 milliards d’euros avec l'émission de sa première nouvelle obligation d’Etat à 50 ans depuis près de cinq ans, profitant de la forte demande de dette à très long terme dans la zone euro.
A Plus Finance a annoncé un premier closing de son fonds de dette privée destiné à financer le développement des pharmacies françaises, avec comme partenaire de référence Lafayette Conseil, qui compte 230 pharmacies adhérentes. Le premier closing s'établit à 14 millions d’euros et a été réalisé « en quelques mois », indique la société de gestion. Ce fonds vise 40 millions d’euros à terme avec pour objectif d’investir dans des pharmacies recèlant un fort potentiel de croissance ou en phase de transmission.
Le ministère des Finances envisagerait de réformer le Label ISR d’ici la fin de l’année, de façon «plus radicale que la révision d’octobre», indique Les Echos. «A l’avenir, nous pourront être encore plus exigeants vis-à-vis des sociétés de gestion, et c’est possible car elles ont beaucoup professionnalisé leur processus d’investissement responsable ces dernières années. Nous voulons être la référence en Europe et regagner du terrain face à d’autres labels», a déclaré Pierre Chabrol, chef du bureau Epargne et Marchés financiers, et porte-parole du label ISR. Il l’avait déjà laissé entendre le 18 janvier dernier dans un entretien accordé à l’Agefi Actifs. Le Trésor s’appuie sur le rapport de l’Inspection générale des finances demandé par Bruno Le Maire pour mener ses réflexions. La principale piste serait l’exclusion des actifs liés au charbon dans les produits ISR. Bercy réfléchit également à une réforme de la procédure de labellisation, réalisée actuellement par trois cabinets : l’Afnor, EY et Deloitte. Un guide de l’audit, qui harmoniserait les pratiques et clarifierait certains éléments, serait étudié. Selon un témoin anonyme cité par le quotidien, certains labelisateurs travailleraient "à la chaîne et sur dossier» quand d’autres prendraient le temps, «une semaine», pour rencontrer les équipes de gestion, de contrôle et des risques. Un autre témoin regrette, pour sa part, le turn-over des équipes d’audit qui nuirait à la qualité de la certification. A ce stade, Pierre Chabrol confirme uniquement travailler sur la gouvernance. Il souhaite ainsi «davantage formaliser le travail du comité du label», et y associer «davantage les distributeurs de fonds ISR».
Le belge Degroof Petercam AM a présenté ce 8 février ses résultats financiers annuels, avec notamment une croissance de 12,2% de ses encours, qui s'établissent à 35,1 milliards d’euros nets au 31 décembre 2020. La firme, qui annonce avoir réalisé une collecte nette record, a principalement reçu des flux de la part des investisseurs institutionnels, d’un montant de 2,5 milliards d’euros. Elle note également un doublement des actifs sous gestion de ses stratégies durables, qui passent de 7,5 milliards d’euros à 14,9 milliards.
La société de gestion immobilière suédoise Catella Real Estatea acquis un ensemble de bureaux situés 37-39 rue Crozatier, face à l’hôpital Saint-Antoine,dans le 12ème arrondissement de Paris. L’opération a été réalisée pour le compte du fondsSarasin Sustainable Properties - European Cities fund (SSP), un fonds de 600 millions d’euros d’encoursgéré conjointement par Catella Real Estateet Bank J. Safra Sarasin. La propriété acquise par le fonds se compose de deux immeubles de bureaux réhabilités en partie en 2018 pour une superficie totale de plus de 2.000m2. La plupart des bureaux sont loués à la Ville de Paris sur le long-terme.