L’Union Bancaire Privée (UBP) vient de lancer un fonds dédié aux situations spéciales «distressed», ou dette décotée, a appris Citywire. Le véhicule, dénommé Distressed Opportunity Fund I, vient de réaliser sa première levée de fonds, et espère atteindre les 200 à 300 millions de dollars d’encours d’ici fin mars. Le fonds va investir uniquement aux Etats-Unis et en Europe, via des tickets compris entre 1,5 et 2,5 millions de dollars. Les titres visés sont des crédits d’entreprises en détresses, des CLO («Collateralized loan obligations»), et de l’immobilier commercial européen.
La société de gestion espagnole Arcano entend investir quelque 70 millions d’euros avec son nouveau fonds,Arcano Financiación Audiovisual, destiné à financer la production de films, séries télévisées et documentaires tournés par des sociétés de production hispaniques, rapporte El Confidencial. Ce fonds tire parti de modifications introduites fin 2020 dans la loi sur le cinéma par le gouvernement espagnol pour encourager la diversité et faciliter l’obtention d’aides financières. Le fonds est lancé à travers Arcano ACF, une division spécialisée dans la finance structurée.
First Trust a annoncé ce 19 février le lancement d’un ETF diversifié sur le secteur de l’énergie verte en Europe. Dénommé First Trust NASDAQ Clean Edge Green Energy ETF (QCLN), il est listé depuis ce vendredi matin sur la bourse de Francfort et depuis mercredi sur celle d’Amsterdam. La sélection des entreprises de l’indice est effectuée par Clean Edge, un expert mondial des indices d'énergie verte. Le produit réplique la performance de sociétés du secteur de l’énergie verte listées aux États-Unis, et opèrent sur des métiers tels que lesréseaux intelligents, les batteries hybrides, l’électricité solaire, éolienne et/ou géothermique ou encore les matériaux avancés (qui permettent d’utiliser des énergies propres ou de réduire les besoins en produits pétroliers). Cette stratégie comprend une exposition sur la production d'électricité renouvelable, les matériaux avancés, l’intelligence énergétique, le stockage et la conversion de l'énergie et les véhicules électriques. Parmi ses membres figurent des entreprises leaders dans ce domaine comme Tesla, Plug Power ou SolarEdge Technologies. First Trust a lancé un premier ETF sur cet indice aux États-Unis en 2007, qui a aujourd’hui 3,4 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Ce nouvel ETF, basé sur le même indice, a également été coté sur le LSE (Bourse de Londres) le 2 février 2021. Cet ETFse distingue des autres par son degré de diversification, grâce au nombre important de sociétés qui le composent (44) sélectionnées en fonction de leur exposition aux énergies propres (avec un minimum de 50 % des revenus provenant des énergies propres) et qui ont tous été«cappés»pour mieux représenter l’industrie et l’ensemble de ses sous-secteurs, précise la firme dans un communiqué.
C’est bel et bien une introduction en bourse sur Euronext Amsterdam qui attend cette année la plateforme de distribution de fonds espagnole Allfunds à moins d’une offre privée de dernière minute qui ne saurait être rejetée par ses actionnaires actuels, affirme le journal espagnol Cinco Dias. Une dizaine de banques seront chargées de mener à bien l’opération. Si le quotidien indique que la valorisation préliminaire d’Allfunds a augmenté de 4-5 à 7 milliards d’euros, dessources proches du dossier soulignent une «avidité» moindre de la part de fonds de capital-investissement, d’institutions financières et d’opérateurs de marchés - dont ceux des bourses de Londres, Hong Kong et Francfort -pourune acquisition d’Allfunds. En d’autres termes, ces acteurs seraient un peu trop «pingres» pour acheter Allfunds.Ainsi, la possibilité qu’une autre institution des marchés financiers rachète la plateforme de manière privée s'éloigne désormais selon ces sources. L’option étudiée est doncune introduction en bourse d’Allfunds, qui devrait ouvrir plus de 35% de son capital. Une autre serait une cotation avec un ou deux investisseurs clé acquérant une participation auprix minimum, afin d’aider le titre à grimper et d’encourager l’entrée d’investisseurs institutionnels. Allfunds sert plus de 2.300 institutions financières dans 55 pays et recense des fonds de plus de 5.000 sociétés de gestion sur sa plateforme. La société maintiendra son quartier général en Espagne où travaillent environ un millier d’employés, soit 44% de sa force de travail.
Deux anciens employés de BlackRock ont écrit à Larry Fink, cofondateur et dirigeant du plus grand gestionnaire d’actifs au monde, pour lui dire qu’ils avaient été victimes de discrimination raciale et sexuelle alors qu’ils travaillaient dans l’entreprise, rapporte Financial News. La lettre ouverte a été écrite par Mugi N. Nguyai et Essma Bengabsia, qui étaient basés dans le bureau de BlackRock à New York, et appelle Larry Fink à «prendre des mesures définitives». «BlackRock, en tant qu’institution, est fière de la diversité de la pensée et de l’inclusion de toutes les races, cultures et croyances», dit la lettre, envoyée à Larry Fink personnellement et également publiée sur Medium le 18 février. «Cependant, la réalité que nous avons tous vécue était une institution fondée sur le racisme, l’islamophobie, la misogynie et la discrimination sexuelle qui a poussé un homme kenyan et une femme arabe musulmane américaine à quitter BlackRock pendant nos années en tant qu’analyste, respectivement en 2019 et 2020 ". Cette lettre arrive à un moment où les entreprises du monde entier font l’objet d’une surveillance accrue suite aux manifestations de Black Lives Matter de l'été 2020, déclenchées par la mort de George Floyd en mai et l’impact disproportionné de la pandémie sur les personnes d’origine noire, asiatique et de minorités ethniques, écrit Financial News. La lettre du 18 février a fait suite au lancement par Essma Bengabsia d’une pétition intitulée «End Racism & Discrimination at BlackRock», qui a été signée par plus de 8 500 personnes. Elle avait également écrit un post le 1er février, "#MeToo at BlackRock». BlackRock a refusé de commenter l’information auprès de Financial News, se référant plutôt à un mémo que la firme a envoyé aux employés. Ecrit par Manish Mehta la directrice des ressources humaines de BlackRock au niveau mondial, on y apprend notamment que BlackRock va, dans les semaines à venir, partager de nouvelles mesures " pour améliorer et mieux communiquer le processus par lequel nous enquêtons sur les préoccupations ou les plaintes des employés. Il est important de noter que nous allons également faire connaître les canaux par lesquels les expériences au travail peuvent être partagées, notamment lorsque nos employés sont confrontés à des micro-agressions qui peuvent conduire à une expérience différente de celle que nous nous efforçons de créer. Enfin, nous allons développer la formation de nos cadres et de nos employés sur le comportement, la conduite et le respect».
La folie GameStop s’est propagée au SPDR S&P Retail ETF, rapporte le Wall Street Journal. Cet ETF de State Street a été créé en 2006 pour donner aux investisseurs une expositions aux entreprises de centres commerciaux. Ses actions ont bondi de 23 % cette année, dépassant de loin la hausse de 4 % du S&P 500, malgré les perspectives incertaines du commerce de détail. Derrière ces gains figurent les traders qui se réunissent sur les plates-formes de réseaux sociaux dont l’enthousiasme a transformé cet investissement banal en véritables montagnes russes. Le 27 janvier, GameStop est monté en flèche de 135 %. L’ETF de State Street a fait un bond de 42% le même jour. Le lendemain, les actions de GameStop ont chuté de 44% et le fonds, connu sous le nom XRT, a chuté d’environ 9%. Le 28 janvier, le fonds a subi sa plus importante décollecte en un jour depuis plus de dix ans, selon FactSet. Les trois quarts des encours du fonds sont sortis, soit 506 millions de dollars de rachats, en partie à cause de ce que certains analystes décrivent comme une ruée frénétique des traders pour liquider l’ETF afin de mettre la main sur les actions GameStop sous-jacentes.
Invesco a annoncé ce 19 février le lancement de l’ETF Invesco US Municipal Bond UCITS, un véhicule coté européen exposé aux obligations municipales imposables américaines. L’indice est conçu pour suivre la performance des obligations municipales imposables libellées en USD et émises publiquement par les États et territoires américains et leurs subdivisions territoriales. Les composantes sont pondérées en fonction de la capitalisation boursière et l’indice est rééquilibré sur une base mensuelle. Il est géré aux États-Unis par une équipe de gérants de portefeuille expérimentés, possédant une expertise approfondie de la structure unique du marché américain des obligations municipales. L’indice de référence est le ICE BofA US Taxable Municipal Securities Plus, et les frais courants sont de 0,28% des encours. Cet ETF est le premier de ce type accessible en Europe, souligne la firme américaine.
La Grande-Bretagne voit la propagation du variant sud-africain du Covid-19, réputé plus contagieux, ralentir et n’envisage un déconfinement que par étapes pour éviter une inversion de tendance à faire savoir, le ministre britannique de la Santé. Alors que le Premier ministre Boris Johnson présente lundi sa feuille de route pour lever les restrictions, Matt Hancock aussi indiqué dimanche que des données ont montré que la campagne de vaccination, qui a été menée outre-Manche à un rythme plus élevé que prévu - 17,2 millions de Britanniques ont reçu une première dose de vaccin -, a permis de réduire les transmissions du virus et à soulager la pression sur les hôpitaux. Chaque assouplissement pourrait prendre quelques semaines.
Le bitcoin a poursuivi son envol dimanche pour se rapprocher de 60.000 dollars, prolongeant une progression spectaculaire qui lui a permis de dépasser 1.000 milliards de dollars de capitalisation. La cryptomonnaie a atteint 58.354 dollars, portant ses gains hebdomadaires à environ 20%. Sa valeur a plus que doublé depuis le début de l’année. Le bitcoin a dépassé mardi la barre des 50.000 dollars pour la première fois, franchissant ainsi un nouveau cap vers une large acceptation par le grand public comme par le monde de la finance. Il a nettement accéléré après la décision annoncée ce mois-ci par par Tesla d’y investir 1,5 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros) et de se préparer à l’accepter comme moyen de paiement pour ses voitures électriques.
La collecte hebdomadaire des fonds actions s’est maintenue à un haut niveau entre le 11 et le 17 février, selon les données du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research. Après une semaine record à 58,1 milliards de dollars de collecte (du 4 au 10 février), les fonds actions ont reçu cette fois-ci 27,8 milliards d’investissements, ce qui reste un niveau important. La demande de fonds obligataires est pour sa part plutôt stable, avec une quinzième semaine consécutive de collecte positive. Dans le détail, les investisseurs ont placé 17,1 milliards de dollars dans des fonds indiciels, et 10,7 milliards dans des fonds gérés activement. Les fonds américains ont reçu 6,1 milliards de dollars, bien moins que l’exceptionnelle collecte de 36,1 milliards de la semaine précédente. Les fonds de grande capitalisation se classent en tête, avec 4,9 milliards de dollars de flux nets, suivis par les petites capitalisations (+1,6 milliard) et le style croissance (+0,1 milliard). Le style value a lui décollecté de un milliard de dollars. Par secteur, seules la tech et la santé sortent véritablement la tête de l’eau, avec des collectes nettes respectives de 5,1 milliards et 1,8 milliard de dollars. Dans les autres régions, les fonds actions émergentes ont maintenu leur attractivité avec +5,3 milliards de dollars, tandis que les japonais ont reçu seulement 1,3 milliard, et les européens rendu 0,9 milliard. Les fonds obligations ont, eux, reçu pour 12,6 milliards de dollars d’ordres nets d’achat de parts, quasi-exclusivement alimentés par les obligations d’entreprises investment grade (+11,1 milliard). Les fonds d’obligations à haut rendement ont rendu 1 milliard de dollars, tout comme les obligations émergentes (-0,3 milliard) et les obligations souveraines (-0,9 milliard). Sur le segment du cash, les fonds monétaires ont reçu un petit flux net de 2,1 milliards de dollars, et les fonds or 0,03 milliard.
Treize ans après avoir fondé Mandarine Gestion, Marc Renaud fait un petit pas de côté. Le gérant star vient de confier la direction de la gestion («chief investment officer») à Adrien Dumas, son actuel responsable de l'équipe «croissance». Marc Renaud reste responsable de la gestion Value et gérant actions du fonds Mandarine Valeur.
La fintech Iroko, qui a lancé sa première SCPI il y a trois mois, vient de lever 3 millions d’euros, a appris Les Echos. Parmi les investisseurs, on retrouve Idinvest, HEC Venture, LO Capital, et quelques autres business angels. La firme, fondée en 2019 et agréée AMF en juin dernier, a choisi de se démarquer par le digital pour commercialiser ses véhicules. Elle promet une souscription en 8 minutes et sans frais d’entrée, à partir de 5.000 euros.
Unesociété de gestion basée à Paris et San Francisco s’est lancéeà la conquête du marché allemand, selon les informations de NewsManagers. Le gestionnaire parisien Quadrille Capital, spécialisé sur le capital-investissement et la gestion croissance, a en effet obtenu le feu vert du régulateur allemand BaFin pour la commercialisation de son fonds Disruption Fund. Ce produit, lancé en 2015, estgéré parJean-Edwin Rhea et son focus se porte sur l’innovation technologique. Le gérant identifieles secteurs connaissant des ruptures technologiques et/ou structurelles, et investit dans les sociétés initiatrices et contributrices à ces ruptures. Quadrille Capital faisait partie du groupe Quilvest jusqu’en 2012. La société gère plus d'1,2 milliardd’euros d’encours sur les secteurs des technologies de l’information et de la santé.
Le groupe d’assurance Allianz a dévoilé à l’occasion de ses résultats annuels, des encours sous gestion gérés pour compte de tiers (en dehors du groupe Allianz) de 1.712 milliards d’euros à fin 2020. Le groupe détient deux importantes filiales de gestion à travers Allianz Global Investors et l’américain Pimco. Cette hausse des encours est due à des effets de marché positifs de 96,5 milliards d’euros et à une collecte nette de 32,8 milliards d’euros, partiellement annulés par des effets de change défavorables de 104,3 milliards d’euros. A fin 2019, les encours gérés pour compte de tiers s'élevaient à 1.686 milliards d’euros. Le total des actifs sous gestion a augmenté pour atteindre 2 389 milliards d’euros en 2020, un record historique. Le résultat d’exploitation de l’activité Asset Management a augmenté de 5,5 % pour atteindre 2,9 milliards d’euros en 2020, grâce à la croissance des revenus - principalement en raison de la hausse de la moyenne des actifs gérés par des tiers. En conséquence, le ratio coûts/revenus (CIR) a diminué de 1,1 point de pourcentage par rapport à 2019, pour atteindre 61,2 % en 2020. Corrigé des effets de conversion des devises, le bénéfice d’exploitation a augmenté de 7,3 %.
Quelque 94% des sociétés de gestion actives sur le marché espagnol espèrent voir les encours de leurs fonds croître par rapport à fin 2020, selon une enquête de l’association de la gestion d’actifs espagnole Inverco relatée par l’agence de presse Europa Press. L’industrie des fonds en Espagne a clôturé 2020 avec des encours de 276,5 milliards d’euros. Environ la moitié des gestionnaires interrogés (49%) évoquent une collecte nette allant jusqu'à 3 milliards d’euros en 2021 tandis que 45% d’entre eux pensent qu’elle sera supérieur à ce montant. Selon les sociétés de gestion sondées par Inverco, les fonds mixtes sont susceptibles d'être les plus plébiscités par les investisseurs espagnols cette année, suivis des fonds obligataires et des fonds garantis.
La société de gestion britannique M&G Investments a conclu un accordavec le tierce-partie marketeur Latam Financial Services pour la distribution de ses fonds en Uruguay et sur le marché argentin offshore. Les relations avec les investisseurs sur ces territoiresseront assurées par María José Lenguas.
WisdomTree, a coté sur les bourses italienne et allemandeunETF portant sur les obligations émises par l’Union européenne (UE) destinées à financer le programme Sure. Sure est unprogramme de soutien temporaire à l’atténuation des risques de chômage en situation d’urgence. Le WisdomTree European Union Bond Ucits ETFa pour objectif de répliquer la performance de l’indice iBoxx EUR European Union Select, qui consiste enun panier d’obligations Investment Grade libellées en euros et émises par l’UE. Le fournisseur d’ETF précise que l’indice n’est composé que d’obligations émises par l’UE destinées à financer le programme Sure plafonné à 100 milliards d’euros et l’initiative NextGenerationEU dont l’enveloppe s’élève à 750 milliards d’euros. Ces deux initiatives doivent permettre d’atténuer les risques de chômage au sein des États membres de l’Union européenne (UE) et à réparer les dommages économiques et sociaux immédiats provoqués par la pandémie de coronavirus. Pour Lidia Treiber, directrice de la recherche chez WisdomTree,« les obligations de l’UE pourraient ajouter un autre instrument liquide et à notation élevée ayant la capacité d’occuper une place plus importante dans les programmes d’achat d’actifs de la Banque centrale européenne.» Elle prédit une demande élevée des investisseurs pour ce type d'émissions, notamment lorsque l’initiative NextGenerationEU sera déployée.
Le gérant de fonds allemand Hansainvest Real Assets confie à la société immobilière CBRE son portefeuille de six bureaux parisiens intra-muros, développant 44.000m². Ce portefeuille sera géré par CBRE Property Management. L'équipe d’Asset Management est dirigée par Adrien Mazaleyrat. CBRE Property Management travaillait déjà avec des fonds allemands pour des missions de gestion immobilière. «Dans un contexte accentué par la crise sanitaire où les bailleurs s’emploient à répondre au mieux aux nouveaux enjeux des utilisateurs, notre souhait a été de nous entourer d’un acteur reconnu de l’immobilier d’entreprise afin de pouvoir anticiper ces problématiques et d’y apporter une réponse stratégique en dehors de nos marchés clés », déclare Martina Averbeck, Managing Director Asset Management de Hansainvest Real Assets.
Le gérant IM Global Partner voit sa base d’actionnaires s'élargir. Eurazeo a en effet annoncé ce 18 février avoir cédé à IK Investment Partners et Luxempart une partie de sa participation, sous réserve de l’approbation de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) et de la CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier). A l’issue de l’opération, Eurazeo en tant qu’actionnaire de contrôle continuera de soutenir activement la société aux côtés d’IK Investment Partners, de Luxempart, et d’Amundi. Les produits de cession relatifs à cette opération (20% du capital) représentent environ 70 millions d’euros pour Eurazeo, soit un multiple cash-on-cash de 2,1 fois et un taux de retour interne (TRI) de 22%. Dassault/La Maison, actionnaire de la première heure, cède sa participation à l’occasion de cette opération. A fin décembre 2020, iM Global Partner disposait de plus de 19 milliards de dollars d’encours sous gestion.
Le ministère français des Armées a signé avec Thales et Airbus deux accords-cadres pour 471 millions d’euros afin qu’ils fournissent les systèmes de communication avec les futurs satellites militaires Syracuse IV, a annoncé mercredi la Direction générale de l’armement (DGA). Le contrat notifié fin 2020 à Thales pour 354 millions d’euros prévoit la commande de 200 stations sol - c’est-à-dire l'équipement permettant de se connecter avec le satellite - et un système de gestion sécurisé.
Emmanuel Macron a proposé jeudi que les pays riches transfèrent de 3 à 5% des vaccins contre le Covid-19 qu’ils ont en stock à l’Afrique. Dans un entretien au quotidien britannique Financial Times, le chef de l'État indique qu’il soumettra cette idée à la réunion des dirigeants du G7 vendredi. La chancelière allemande Angela Merkel est «d’accord» avec cette initiative, précise-t-il. Emmanuel Macron a participé ces derniers jours à plusieurs réunions sur ce dossier des vaccins, dont la dernière mercredi avec des dirigeants africains. Il s’en est aussi entretenu jeudi avec le président indonésien Joko Widodo, les deux hommes partageant «l’objectif de faire du vaccin un bien public mondial», selon l'Élysée.
Le Nigeria n’est, contre toute attente, plus en récession, montrent jeudi les statistiques officielles. Frappé par la pandémie de Covid-19 et par la chute des prix du pétrole l’an dernier, l'économie nigériane était entrée en récession au troisième trimestre 2020. «Le Produit intérieur brut (PIB) du Nigeria a crû de 0,11% (...) au 4e trimestre 2020, le premier des trois derniers trimestres en date à enregistrer une croissance positive», a annoncé jeudi le Bureau national des Statistiques. Le PIB nigérian s'était contracté respectivement de 6% et 3,62% au 2e et 3e trimestres 2020. Sur l’ensemble de l’année 2020, le PIB a chuté de 1,9%, selon Virag Forizs, économiste Afrique au cabinet de conseil Capital Economics, basé à Londres.
La crise du Covid-19 va profondément modifier les allocations d’actifs, pour encore quelques temps, selon les résultats de l’enquête mondiale annuelle de Natixis Investment Managers sur les sélectionneurs de fonds. Et l'émergence de déséquilibres les poussent à chercher plus de risque, notamment au sein de gestions actives, après des années de croissance des fonds passifs. Le premier constat des répondants, qui représentent 12.700 milliards de dollars d’actifs, est que le covid a provoqué un changement de régime. Ainsi, 60% des acheteurs professionnels de fonds estiment que la situation est là pour durer, et deux-tiers pensent l'économie mondiale ne se rétablira pas en 2021. Mais si 60% des répondants estiment que les politiques prises dans leurs pays respectifs ont été inefficaces jusqu’ici pour contrer la pandémie, du point de vue économique, ils sont toutefois confiants (80%) dans les capacités des banques centrales à soutenir le marché en cas de nouveau ralentissement. Les risques anticipés par les sélectionneurs de fonds sont donc, cette année encore, portés sur les mêmes indicateurs, avec la volatilité en tête des réponses (49%), suivie par les taux négatifs (39%), l’inflation (37%), le resserrement du crédit (34%) et les problèmes de liquidité (25%). Et la quasi-totalité des professionnels interrogés (94%) s’attend à une correction sur les marchés, sans toutefois être d’accord sur les classes d’actifs qui seront touchées (voir graphique). Les valeurs technologiques et les cryptoactifs sont les segments les plus susceptibles de se retourner, selon les personnes interrogés, à l’inverse de l’univers du non-coté. Graphique tiré de l'étude «2021 Professional Fund Buyer Outlook», par Natixis IM Dans ce contexte, les positions offensives sont privilégiées. Les sélectionneurs vont augmenter légèrement leurs positions en actions, à 45,6% (+1,4 point), et dans les alternatifs (16,2%, +1,3 point), et baisser la part des obligations à 31,6% (-2,4 points) et du cash (5,3%, -0,5 point). Considérant que la value va surperformer la croissance cette année, ils sont également trois sélectionneurs sur cinq à privilégier les petites capitalisations par rapport aux grandes. La surperformance attendue des marchés émergents par rapport aux marchés développés se situe au même niveau. De ce fait, les stratégies actives continuent d'être plébiscités. Ils sont 83% à penser que les conditions de marché en 2021 favorisent ce type de gestion. Et ils sont encore 72% à les préférer aux ETF, tandis que 59% pensent augmenter la part de fonds actifs dans leurs buy-lists. La performance va également provenir du non coté, puisqu’ils sont 50% à vouloir augmenter la part de fonds de private equity. Ils sont toutefois 63% à craindre que ce segment soit touché par un afflux trop important d’argent, qui renchérirait les coûts des acquisitions, et en même temps, ils sont 54% à avoir peur d’une crise de liquidité. Enfin, le grand gagnant de 2020 reste toutefois l’ESG, avec 77% des interrogés qui déclarent vouloir augmenter leur part dans les buy-lists. Ils sont aussi 65% à vouloir augmenter l’achat d’obligations vertes, quand l’allocation obligataire dans son ensemble est en recul. L'étude complète est disponible ici.
Axa IM a annoncé ce 18 février une réorganisation de sa recherche en investissement responsable (IR) et en engagement actionnarial. Les personnes spécialisées travailleront désormais de manière transversale sur la recherche IR et l’engagement actionnarial, ainsi que sur l’innovation, notamment pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de l’ensemble des portefeuilles d’ici 2050. Elles seront notamment chargées de développer les capacités de recherche sur des thèmes comme le climat, la biodiversité, la santé, le capital humain et la diversité, et devront favoriser le rapprochement de la recherche crédit fondamentale et macro. La recherche en investissement responsable est placée sous la responsabilité de Virginie Derue. Son équipe sera en charge de la recherche thématique. La coordination de l’investissement responsable et la gouvernance sont placées sous la responsabilité de Clémence Humeau. Son équipe sera chargée des projets transversaux d’investissement responsable et de la gouvernance d’entreprise, incluant la politique de vote sur les thèmes clés mentionnés ci-dessus, ainsi que sur la Covid-19, la santé publique et la confidentialité des données. Ils sont tous deux rattachés à Gilles Moëc, le directeur de la recherche d’Axa IM et chef économiste du groupe Axa . Virginie Derue travaille chez Axa IM depuis 1998. Elle est depuis 2019 coordinatrice de la recherche crédit entreprise, et supervise l’intégration des critères ESG dans la recherche fondamentale. Clémence Humeau est arrivée en 2012, et est depuis 2018 coordinatrice de l’investissement responsable, chargée de définir la feuille de route pour l’intégration des critères ESG et sa mise en œuvre, en supervisant les projets et les gouvernances connexes.
La banque privée suisse EFG International a annoncé ce 18 février la nomination d’Enrico Piotto au poste de responsable des risques et membre du comité exécutif, à compter du 1er juin 2021. Il sera directement rattaché au PDG Giorgio Pradelli. Il remplace Raj Singh, qui a quitté ce poste fin décembre. Il a depuis été remplacé par interim par Dimitris Politis, le directeur financier de la société zurichoise. Enrico Piotto arrive de Deutsche Bank, où il était responsable des prêts pour Wealth Management Europe depuis 2018. Auparavant, il a travaillé chez UBS, où il fut notamment responsable du contrôle des risques pour la mise en place de la stratégie d’offre de prêts de la gestion de fortune, et chef de la gestion des risques pour la gestion de fortune en Europe et marchés émergents.
Credit Suisse a enregistré une baisse de 22 % de son bénéfice net en 2020, en raison de 757 millions de francs de frais de justice, plongeant la deuxième banque suisse dans le rouge pour les trois derniers mois de l’année. La banque a en effet enregistré une perte nette de 353 millions de francs suisses au quatrième trimestre. Dans son activité International Wealth Management (IWM), la division Private Banking du groupe a enregistré un afflux net de nouveaux capitaux record de 16,7 milliards de francs avec un taux de croissance de 5%, avec des afflux dans les marchés émergents et en Europe de l’Ouest. Dans l’activité d’Asset Management les afflux net de nouveaux capitaux se sont élevés à 15,5 milliards de francs