Credit Suisse a annoncé mardi 13 avril qu’il distribuerait 1,7 milliard de dollars (1,43 milliard d’euros) en numéraire aux investisseurs des fonds de financement de la chaîne d’approvisionnement touchés par la faillite de la société financière Greensill Capital. Le groupe bancaire suisse a indiqué que ces versements commenceraient mardi et porteraient le total des sommes distribuées à ce jour à 4,8 milliards de dollars. «Credit Suisse Asset Management continue de chercher des solutions pour assurer la reprise», a ajouté le groupe. Cependant, Credit Suisse a averti qu’il existait des incertitudes importantes concernant les sommes qui seraient versées aux investisseurs en relation avec les fonds. Credit Suisse gère quatre fonds d’investissement contenant quelque 10 milliards de dollars de titres créés par Greensill, une société spécialisée dans le financement de la chaîne d’approvisionnement, qui constitue une forme de prêt à court terme aux entreprises.
«Greenwashing ». Le mot est lancé par l’organisation des PRI(principles for responsible investments) quiprésentent, lundi 12 avril, une stratégie adaptée pour les trois années à venir. «Une exigence renforcée sur le caractère responsable de nos signataires sera déterminante pour répondre aux risques de greenwashing […] En tant que grande organisation ouverte, nous reconnaissons que nos signataires ne partent pas du même niveau alors nous allons relever nos standards et nous allons nous impliquer avec les signataires qui commencent seulement leur voyage d’investisseur responsable ou qui ont pris du retard ». Depuis 2016, l’organisation grandit rapidement et compte désormais 4.000 signataires représentant la moitié des fonds gérés de façon institutionnelle dans le monde. Concrètement, les PRI vont consulter leurs membres pour renforcer les exigences minimales demandées aux signataires. Poussés par certains de leurs membres institutionnels, les PRI avaient décidé de mettre en place des exigences minimalesà partir de 2018. Ilfallait notamment disposer d’une politique ESG qui couvrait 50% des encours. Les PRI feraient passer cette part à 90% des encours. D’autres exigences devraient être respectées. La politique d’investisseur responsable devrait être rendue publique. L’ESG serait intégré dans toutes les classes d’actifs qui dépassent 10 milliards de dollars d’investissements ou qui pèsent plus de 10% des encours. Les PRI attendent aussi de l’engagement actionnarial et l’utilisation du vote par les investisseurs pour les actions cotées. Enfin, un audit indépendant pourrait être demandé sur les données présentées. Deux autres exigences seraient maintenues par rapport au cadre précédent : la nomination d’un référent sur l’investissement responsable et la prise en compte de la politique ISR au niveau du conseil d’administration et du comité exécutif. Le conseil d’administration des PRI doit statuer dans les semaines à venir sur ces règles minimales. L’organisation laisserait ses membres jusqu'à mi-2023 (dernier délai) pour se mettre en règle. A la suite de la mise en place des premières exigences minimales, les PRI avaient mené des discussions avec les membres qui ne respectaient pas les règles du jeu pour qu’ils prennent les mesures adéquates dans un délai de deux ans. Cinq membres avaient été finalement radiés en 2020. Une évolution «inclusive» vers l’investissement responsable Pour ce nouveau cadre, les signataires devraient en rendre compte pour la première fois en janvier-mars 2022. Ceux qui ne les respectent pas, auraient jusqu'à fin 2022 pour atteindre les exigences minimums au lieu de deux années auparavant. Mais les PRI seraient prêts à redonner une dernière chance à ceux qui ne se conformeraient pas à leurs exigences à l’issue de la deuxième année de reporting, soit en janvier-mars 2023. Les PRI vont aussi continuer la réforme du cadre de reporting et d’évaluation de leurs membres. En 2021, le Board va conduire la revue du cadre de reporting en consultant ses membres pour présenter des propositions avant le reporting de 2022. Le but est donc de faire évoluer progressivement le monde des investisseurs responsables. L’organisation veut garder la porte grande ouverte à tous les investisseurs prêts à s’engager dans les six principes des PRI. «La nouvelle stratégie va surtout conserver une approche inclusive, les PRI restent une grande maison de l’investissement responsable (a «big tent» organisation, ndlr) dans son fondement, ouverte à tous les potentiels signataires», affirment-ils. Face aux défis climatiques, sociaux et la crise sanitaire, les PRI se fixent deux priorités pour faire évoluer la gestion extra-financière ESG (environnement, social, gouvernance): d’une part la lutte contre le réchauffement climatique en se concentrant notamment sur les stratégies de neutralité carbone et de biodiversité; d’autre part la protection des droits humains et sociaux.
Le gestionnaire suisse GAM a annoncé ce 13 avril avoir transféré les équipes de gestion systématique sur la nouvelle plateforme GAM SimCorp, dans le cadre de la mise en place de sa nouvelle stratégie. La gestion systématique va désormais se concentrer sur l’offre GAM Systematic Alternative Risk Premia, dont le transfert sur la nouvelle plateforme GAM SimCorp était déjà prévu, et sur GAM Systematic Core Macro, qui sera également transféré sur la plateforme. Une version durable de ce dernier fonds sera également développée. Les plus petits fonds seront, quant à eux, clôturés. Cette réorganisation fait notamment suite à la décollecte de 0,9 milliard d’euros en 2020 sur les deux grandes familles de gestion systématiques de la maison, GAM Systematic Core Macro et GAM Systematic Alternative Risk Premia. La société suisse se bat depuis deux ans pour retrouver une collecte positive. Le pilotage des équipes demeure entre les mains d’Anthony Lawler. Chris Longworth et Silvia Stanescu vont, pour leur part, diriger depuis Cambridge une équipe de 10 professionnels chargés de la stratégie GAM Systematic Core Macro et de la future stratégie Sustainable Core Macro. L’équipe GAM Systematic Alternative Risk Premia gérée depuis Londres et Zurich, reste sous la direction de Lars Jaeger. Ewan Kirk, qui présidait GAM Systematic, a lui quitté le groupe mi-mars. GAM a par ailleurs récemment recruté Sebastian Maciocia, qui arrive du spécialiste de la gestion systématique Winton Capital, pour prendre le poste de directeur clientèle «wholesale» pour le Royaume-Uni. Conséquence de cette migration, GAM envisage de réduire les missions confiées à l’équipe chargée des opérations, de la technologie et de l’infrastructure à Cambridge. La société entend intégrer ou redéployer dans la mesure du possible les membres de cette équipe au sein de GAM.
Le journal espagnol Expansion relève que depuis l’acquisition de Sabadell Asset Management par le gestionnaire d’actifs français Amundi, la collecte se porte mieux du côté de l’ancienne gestion d’actifs du groupe Sabadell. Les fonds de Sabadell AM, désormais gérés par Amundi, ont reçu plus de 533 millions d’euros de souscriptions nettesen 2020 après avoir enregistré des sortiesnettes de 480 et 676 millions d’euros les deux années précédentes.
Keith Ney, 43 ans, a été nommé co-gérant du fonds phare de la société de gestion française Carmignac, Carmignac Patrimoine, aux côtés de Rose Ouahba, responsable de l'équipe obligataire, et David Older, responsable de l'équipe actions. Il intègre également le comité stratégique d’investissement de Carmignac, composéd’Edouard Carmignac, de Frédéric Leroux, de Didier Saint-Georges, de Rose Ouahba et de David Older. Présent chez Carmignac depuis 2005, Keith Ney en a été le responsable crédit de 2011 à 2015 et, de 2012 à 2018, a été le gérant du fonds Carmignac Sécurité (10Md€ d’encours). Il reste par ailleurs co-gérant de Carmignac Portfolio Patrimoine Europe, fonds d’allocation flexible pour lequel il est responsable de la poche obligataire et de la gestion des risques et de la construction de portefeuille depuis le lancement du fonds. Dans un communiqué, Rose Ouahba et David Older expliquent:« L’arrivée de Keith Ney à nos côtés nous permet de consolider les synergies au sein de la gamme Patrimoine, tant sur les marchés mondiaux qu’européens. Cette évolution répond ainsi à notre volonté de proposer à nos clients le meilleur de la flexibilité, de la construction de portefeuille et de la gestion des risques, des attributs indissociables de la gamme Patrimoine.»
L’indice de confiance des hedge funds (HCFI), publié chaque trimestre par l’association internationale de la gestion alternative (AIMA), en partenariat avecSimmons &Simmons et Seward &Kissel, révèle que les hedge funds sont plutôt confiants quant aux perspectives de leur activité sur les douze mois à venir. Pour l’indice HCFI de mars 2021, il a été demandé à plus de 300 hedge funds gérant environ1.000 milliards de dollarsde choisir d’une mesure entre -50, le plus bas niveau de confiance pour les douze mois qui viennent,et +50, le plus haut niveau de confiance pour les douze prochains mois. Globalement, plus de 90% des hedge fundssondés se montrent positifs avec une confiance moyenne de +18, ce qui représente une hausse de près de 40% par rapport au niveau de confiance enregistré en décembre 2020. Les hedge funds gérant plus d’un milliard de dollars d’encours demeurentles plus optimistes avec une mesure de confiance moyenne de +19 là où ceux gérant moins d’un milliard de dollars affiche une mesure deconfiance moyenne de +17. Sur un plan géographique, les hedge funds d’Amérique du Nord restent les plus confiants sur leurs perspectives à douze mois malgré la récente affaire Gamestop. Ils affichent une mesure de confiance moyenne de +19,6 quand leurs homologues de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) et d’Asie-Pacifique enregistrent des mesures moyennes respectivesde +17,3 et +17,2. Les hedge funds britanniques, qui partagent avec les hedge funds de la région EMEA le plus haut taux de participants à la vision négative pour les douze mois à venir (10%), ferment la marche avec une mesure de confiance moyenne de +16,4. Depuis décembre 2020, desfortes hausses de confiance ont néanmoins été enregistrées chez les hedge funds de la région EMEA,Asie-Pacifique et britanniques (+70%, +58% et +60% respectivement). Les hedge funds aux stratégies long/short equity, event driven, CTA et managed futures présentent les mesures de confiance moyennes les plus élevées, indique encore l’indice HFCI de mars 2021. Tom Kehoe, responsable global de la recherche à l’AIMA, liste quelques raisons incitant à l’optimisme pour les hedge funds, parmi lesquels un fort appétit des investisseurs et la résilience du nombre de nouveaux fonds en phase de lancement.Devarshi Saksena, associé chez Simmons & Simmons, note pour sa part que cet optimisme coïncide avec la levée progressive du confinement dû au Covid-19à travers le monde.
Notz Stucki Europe, la branche luxembourgeoise de la maison suisse éponyme, vient de lancer une version Ucits de son fonds Huntress Dividend Strategy, dont le californien Soteira Capital est le gestionnaire délégué. La version originale du fonds a été lancée en 2015, et gère désormais quelques 900 millions de dollars d’encours. Les premiers encours du fonds Ucits ont été levés auprès d’investisseurs institutionnels et de family offices, nous a précisé un responsable commercial. La stratégie consiste à capter le dividende de grandes capitalisations, en recourant notamment à l’usage d’options, tant à l’achat qu’en couverture, peut-on lire sur la brochure remise à la Securities and Exchange Commission. La société de gestion devrait prochainement entamer les procédures afin d’obtenir l’autorisation de la vente du fonds en France et dans plusieurs pays d’Europe, selon cette même source. Avec, dans le viseur, le référencement du fonds comme unité de compte par des compagnies d’assurances.
Le gestionnaire de fortune et d’actifs suisse Vontobel va ouvrir des bureaux à Los Angeles et à Miami dans le but de renforcer sa présence sur le territoire américain, relate Citywire Americas citant des sources proches du dossier. Ces nouvelles antennesopéreront sous la marque de conseil en investissement enregistrée auprès de la Securities and Exchange Commission,Swiss Wealth Advisors, et se focaliseront sur les clients américains fortunés. Les deux bureaux, qui viendront s’ajouter à ceux existantsde New York et de Fort Lauderdale, devraient ouvrir au cours du troisième trimestre 2021. Vontobel envisage également de faire venir un gestionnaire de fortune senior de Suisse à Miami pour le lancement du bureau floridien.
Le fonds souverain singapourien Temasek et BlackRock vont investir ensemble 600 millions de dollars dans des fonds de capital-risque et de capital investissement qui se concentreront sur des solutions de décarbonation. Les deux groupes vont créer une structure baptisée «Decarbonization Partners». Cette nouvelle entité sera chargée de lancer les nouveaux fonds. Les fonds seront ouverts à d’autres investisseurs intéressés par la neutralité carbone. Decarbonization Partners cherche à lever 1 milliard de dollars pour son premier fonds, en incluant les capitaux de Temasek et BlackRock. Les fonds Decarbonization Partners investiront dans le non coté en mettant l’accent sur les entreprises en phase de démarrage qui ciblent les technologies renouvelables et de mobilité éprouvées de la prochaine génération, notamment les sources de carburant émergentes, les solutions de réseau, le stockage des batteries et les technologies de véhicules électriques et autonomes, ainsi que les secteurs du bâtiment et de la fabrication, afin de favoriser la décarbonation, l’efficacité des ressources et l’innovation en matière de matériaux et de processus. Le partenariat s’appuiera sur l’expertise de BlackRock et de Temasek. Les fonds seront dotés d’employés des deux entreprises, ainsi que d’une équipe professionnelle et dédiée recrutée pour trouver et entreprendre des investissements et gérer son portefeuille.
La boutique de gestion Moneta vient de lancer son premier fonds depuis 15 ans, MME 2026. Ce fonds aura une stratégie proche de celle de Moneta Micro Entreprises, lancé il y a 17 ans et fermé aux souscriptions depuis 12 ans. La grande différence est que le nouveau fonds sera fermé pendant cinq ans, jusqu’en 2026. «Cette contrainte aura pour avantage de nous permettre de prendre des paris plus tranchés encore que dans MME, et de permettre de profiter d’éventuels stress de marché en ayant la capacité de prendre des positions importantes notamment sur des valeurs peu liquides qui sont sous pression dans de tels cas de figure», explique Moneta dans une présentation. D’autres différences distinguent le nouveau fonds de son grand frère. Il sera plus concentré, avec une quarantaine de lignes ciblées, contre 80-100 lignes pour le fonds MME. L’équipe de gestion pourra aller individuellement jusqu’à 15 % par ligne contre 10 % dans MME. Enfin, ce sera un produit plus international, avec la possibilité d’allouer 30 % des actifs hors d’Europe, contre 10 % seulement pour MME Avec ses cinq ans de blocage, ce produit devrait se traduire par une volatilité supérieure à MME, mais avec une espérance de gain que Moneta espère supérieure sur longue période. Le fonds sera co-géré par Romain Burnand et Raphaël Lucet. Ce fonds s’adresse à un public averti et le ticket minimum est de 100.000 euros. Les souscriptions ont démarré mi-mars et vont clôturer le 28 mai. L’équipe et la société de gestion ciblent 200 millions d’euros pour le nouveau fonds.
Axa Investment Managers fait évoluer son fonds Axa WF Framlington Women Empowerment, sur la diversité entre les femmes et les hommes, pour investir sur le thème plus large du progrès social. Le fonds de 200 millions d’euros, lancé en 2017, est désormais renommé AXA WF Framlington Social Progress. Sa stratégie abordera désormais les objectifs de développement durable des Nations Unies dans leur dimension sociale. La stratégie s’articule plus précisément autour de trois thèmes clés liés aux besoins sociaux : l’accès au logement, à des infrastructures de base et à l’inclusion financière et technologique (ODD 8, 9, 11) ; la protection à travers des solutions de santé et la sécurité (ODD 2, 3, 11,16) ; le progrès en investissant dans des entreprises qui favorisent l’éducation, l’entreprenariat et le bien-être (ODD 4, 5, 8, 9). « L’émancipation économique des femmes continuera d’être un axe important du Fonds AXA WF Framlington Social Progress, et la diversité femmes-hommes sur le lieu de travail restera une des pierres angulaires du programme d’engagement actionnarial d’AXA IM, notamment grâce au renforcement de nos capacités d’engagement et de vote et d’autres initiatives comme le 30 % Club Investor Group en France et au Royaume-Uni », assure Anne Tolmunen, qui reste gérante du fonds. De plus, 5 % des frais de gestion du fonds continueront d’être reversés par AXA IM à des organismes caritatifs qui soutiennent, entre autres, l’éducation (Fondation Epic), la biodiversité & le climat et des initiatives liées à la santé (fondation Access to Medicine). Le repositionnement de ce fonds sur les femmes fait suite à la disparition du fonds de Legal & General Investment Management sur le même sujet, le Future World Gender, par manque d’intérêt des investisseurs. Le fonds a été simplement fusionné dans un autre. Une porte-parole d’Axa IM précise à cet égard que l’ouverture du fonds à d’autres considérations répond aux besoins des clients. «Au fil des années, nos clients ont manifesté un plus grand intérêt pour une stratégie d’impact social plus large que pour une stratégie de niche», indique-t-elle.
Le gérant britannique M&G, via sa filiale M&G Corporate Services Limited, vient d'étendre son partenariat avec State Street Corporation aux services de middle office externalisés. State Street, qui fournit déjà, depuis dix ans, des services de comptabilité et de conservation de fonds, fournira désormais également des services de portefeuille, de données de référence, de rapports de trésorerie, de gestion des transactions, de service des actifs et de tenue des registres. Il se basera sur la base de la plateforme Aladdin de BlackRock, dont la licence a été accordée à M&G.
La société de gestion américaine T. Rowe Price vient de nommer Mike Weigand au poste nouvellement créé de directeur des opérations en Asie-Pacifique. Jusqu’ici directeur de l’audit interne, il va déménager de Baltimore vers Hong Kong. Il sera rattaché Céline Dufétel, la directrice financière et des opérations du groupe.
Barings vient de recruter Lydia Wu au poste de directrice de la distribution institutionnelle pour la Chine, Taïwan, Hong Kong et l’Asie du Sud-Est. Basée à Hong Kong, elle sera notamment chargée des entreprises, des fonds publics, des assureurs et des family offices. Elle est rattachée au directeur de la distribution en Asie Pacifique, Jon Millin. Lydia Wu arrive de Oaktree Capital, où elle était senior vice président pour la région Chine, Taïwan, Hong Kong. Auparavant, elle a travaillé chez BNY Mellon, State Street Global Advisors et Morgan Stanley Investment Management.
Ameriprise Financial, maison-mère du gestionnaire d’actifs Columbia Threadneedle Investments, a signé un accord pour l’acquisition des activités de gestion d’actifs du groupe canadien BMO en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA). La transaction, réglée entièrement en cash, est évaluée à 711 millions d’euros. Cette opération va apporter 124 milliards de dollars d’encours sous gestion à Columbia Threadneedle Investments, qui verra ses encours totaux passer à 671 milliards de dollars et ses encours dans la région EMEA former 40% de son patrimoine total. La transaction doit être clôturée durant le quatrième trimestre 2021.
Les ministres des Affaires étrangères du G7, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont condamné les mouvements de troupes russes près de la frontière avec l’Ukraine et en Crimée occupée par la Russie. «Ces mouvements de troupes à grande échelle, intervenant sans notification préalable, constituent une menace et un facteur de déstabilisation», indique la déclaration conjointe diffusée par le ministère des Affaires étrangères britannique. «Nous appelons la Russie à mettre un terme à ses provocations et à procéder immédiatement à une désescalade des tensions conformément à ses obligations internationales», est-il ajouté dans la déclaration.
Le déficit de l’Etat fédéral américain a été multiplié par plus de cinq le mois dernier par rapport au mois de mars 2020, sous l’effet des mesures de relance adoptées pour contrer la crise du coronavirus. Le déficit budgétaire ressort à 660 milliards de dollars (554 milliards d’euros) en mars, contre 119 milliards de dollars un an auparavant, a déclaré lundi le département du Trésor. Les recettes du gouvernement fédéral ont progressé de 13% sur la période, à 268 milliards de dollars, tandis que les dépenses se sont envolées de 161%, à 927 milliards de dollars. Sur les six premiers mois de l’exercice fiscal américain, le déficit a bondi de 130% pour atteindre un record de 1.700 milliards de dollars. Les revenus s’inscrivent en hausse de 6% et les dépenses ont augmenté de 45% par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Une majorité de maires en France est favorable au maintien des élections départementales et régionales au mois de juin malgré l'épidémie due au coronavirus, montrent les résultats, publiés lundi par le ministère de l’Intérieur, d’une consultation auprès de ces élus. Un débat sur le sujet, précédé d’un discours du Premier ministre Jean Castex, doit avoir lieu mardi à l’Assemblée nationale puis mercredi au Sénat. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a menacé dimanche de saisir le Conseil constitutionnel si le gouvernement demandait un nouveau report de ces élections, déjà décalées de mars à juin en raison de la crise sanitaire.
Edmond de Rothschild Asset Management a recruté Rupert Pybus en tant que responsable mondial du marketing et des produits. Il devient membre du comité exécutif. L’intéressé vient de Columbia Threadneedle, où il a passé ces dix dernières années, notamment en tant que responsable mondial de la marque et du marketing. Son arrivée fait suite au départ de Gad Amar cet été. Une partie de ses fonctions avaient été reprises par Marie Jacot Cardoen, nommée directrice commerciale. Mais la partie marketing/produits dont il avait aussi la charge était en attente d’un nouveau responsable. Basé à Paris, Rupert Pybus supervisera les équipes marketing, appels d’offres, gestion de produits et spécialistes produits d’Edmond de Rothschild Asset Management. «Il mettra en œuvre une stratégie globale pour améliorer la visibilité de notre savoir-faire et de notre marque en gestion d’actifs, et contribuera à renforcer les relations avec les clients et la croissance de nos activités», détaille la société de gestion. Rupert Pybus sera rattaché à Christophe Caspar, directeur général de la gestion d’actifs. Il prendra ses fonctions le 1er mai.
Cerulli observe une déconnexion entre les attentes des investisseurs particuliers aux Etats-Unis en matière d’ESG et la perception qu’on ont les conseillers financiers. Dans une enquête réalisée en 2020, Cerulli a interrogé les conseillers financiers sur les raisons qui les empêchent d’adopter des stratégies ESG dans les portefeuilles de leurs clients. La réponse la plus fréquente, et de loin, était le manque de demande des investisseurs. Plus de la moitié (58 %) des conseillers interrogés ont déclaré que ce manque de demande des investisseurs était un facteur important qui les empêchait d’adopter des stratégies ESG, et 14 % ont déclaré qu’il s’agissait d’un facteur modéré. Or, une autre enquête de Cerulli sur les investisseurs particuliers américains a révélé que près de la moitié (44 %) d’entre eux préféreraient investir de manière environnementale ou socialement responsable. «D’après nos recherches, les conseillers sous-estiment généralement la demande de leurs clients en matière d’ESG et ne doivent pas interpréter l’absence de questions proactives comme un manque d’intérêt de la part des clients», analyse Matt Belnap, analyste de Cerulli. Une autre idée fausse répandue parmi les conseillers est que l’intérêt pour l’investissement ESG se limite à leurs clients fortunés. Ce sentiment est également partagé par les gestionnaires d’actifs. Dans une enquête de Cerulli, deux tiers (66 %) des gestionnaires d’actifs s’attendent à une forte demande de la part des investisseurs high net worth (HNW, ceux qui possèdent plus de 5 millions de dollars d’actifs investissables). Un autre quart des gestionnaires d’actifs s’attend à une demande modérée de la part des investisseurs HNW. Les attentes des gestionnaires d’actifs et des conseillers financiers ne correspondent pas nécessairement aux préférences des investisseurs particuliers, selon les enquêtes de Cerulli sur le sujet. Plus de la moitié (56 %) des ménages disposant de 100.000 à 250.000 dollars d’actifs admettent qu’ils préfèrent investir dans des entreprises ayant un impact social ou économique positif.
La société de gestion canadienne Manulife Investment Management et le coréen Samsung Asset Management viennent de nouer un partenariat en investissement et en distribution sur le continent asiatique, ont-ils annoncé ce 9 avril. Les deux sociétés vont notamment travailler ensemble sur les actifs privés et l’ESG. Ce mouvement doit notamment permettre à Manulife IM de s’attaquer aux marchés institutionnels et aux particuliers très fortunés (high net worth individuals) sud-coréens, duquel elle était jusqu’ici absente, malgré ses onze bureaux en Asie.
La société de gestion danoise Capital Four, spécialiste du crédit, vient d’ouvrir un bureau à Francfort. Elle a parallèlement recruté Jan Albers en tant que responsable des relations avec la clientèle en Allemagne et en Autriche. L’intéressé était précédemment responsable des ventes institutionnelles de Nordea Investment Management en Allemagne. Chez Capital Four, il aura pour mission de servir la clientèle allemande et de renforcer la présence de la société dans la région auprès des institutionnels. Capital Four est présent auprès des investisseurs allemands depuis longtemps. Elle avait lancé son premier mandat avec un fonds de pension allemand il y a 11 ans et gère plus de 2 milliards d’euros pour le compte des clients locaux. Basée à Copenhague, Capital Four gère 15 milliards d’euros pour le compte d’une clientèle internationale. Elle agit surtout dans le domaine des obligations à haut rendement, des loans senior, du crédit structuré, du crédit multi-asset et de la dette privée Europe du Nord. Avec ce bureau allemand, la société danoise accélère son développement international. Elle a dernièrement recruté Jim Wiant pour piloter son développement aux Etats-Unis.
Muzinich & Co. a recruté Stéphane Rotceig en tant que director, marketing & client services. Basé à Paris, l’intéressé travaillera principalement au développement de la clientèle wholesale français, un nouveau segment dans le pays pour la société de gestion américaine spécialisée dans la dette publique et privée d’entreprise. Stéphane Rotceig a précédemment travaillé chez Blackrock, où il était responsable des multi-gérants et des sélectionneurs de fonds, chargé de développer les comptes clients stratégiques, tier 1 et tier 2. Auparavant, il était responsable des ventes et du marketing pour le département de recherche sur fonds de SG Private Banking.
Le gestionnaire d’actifs Columbia Threadneedle Investments va connaître une expansion significative en Europe puisque sa maison mère, Ameriprise Financial, vient de signer un accord pour l’acquisition des activités de gestion d’actifs du groupe canadien BMO en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA). La transaction, réglée entièrement en cash, est évaluée à 711 millions d’euros.
BlackRock et le véhicule d’investissement coté (Spac) de Jean-Pierre Mustier, Pegasus, font partie des investisseurs qui ont exprimé un intérêt pour la branche de gestion d’actifs du Credit Suisse, ont déclaré trois sources à Reuters, alors que le prêteur suisse explorerait les options possibles pour cette activité après une série de scandales coûteux comme ceux d’Archegos et Greensill.
Le gestionnaire d’actifs finlandais Evli Fund Managementa obtenu l’autorisation de l’Autorité des marchés financiers pour la commercialisation du fonds Evli Swedish Small Cap en date du 30 mars 2021, a appris NewsManagers. Ce fonds lancé en 2008 et géré par Janne Kujala investit dans un portefeuille de 30 à 40 petites et moyennes entreprises suédoises cotées. Ses encours avoisinaient les 164 millions d’euros à fin mars 2021.
La Securities and Exchange Commission a déclaré vendredi qu’elle avait découvert que certaines sociétés de gestion vantant les mérites de l’investissement socialement responsable étaient susceptibles d’induire les investisseurs en erreur, rapporte le Wall Street Journal. Cela s’inscrit dans le cadre de l’examen approfondi par l’agence des fonds qui prétendent soutenir des politiques respectueuses de l’environnement mais ne le font pas. La SEC n’a pas dévoilé les noms des sociétés ni combien d’entre elles ont fait l’objet de l’enquête. Le régulateur a par exemple identifié des cas où les sociétés de gestion faisaient des déclarations potentiellement trompeuses sur leurs processus d’investissement ESG ainsi que sur leur adhésion aux référentiels ESG internationaux. Il a également constaté des situations où les gérants de portefeuille ne divulguaient pas systématiquement leurs stratégies ESG et où leurs votes sur les propositions d’actionnaires ne correspondaient pas à la position affichée par les sociétés de gestion sur les questions de responsabilité sociale.