L’univers du numérique n’en finit pas d’inspirer les fournisseurs d’ETF. Après un fonds sur le sport en ligne créé par HANetf, c’est au tour de Legal & General Investment Management de sortir un ETF sur les paiements digitaux, le L&G Digital Payments Ucits ETF. Ce produit sera focalisé sur «le potentiel de croissance des technologies de paiement digital et la transition mondiale vers une économie sans cash», selon la brochure de présentation de l’ETF. Il sera exposé à l’ensemble de la chaîne de valeur des paiements digitaux: les émetteurs de cartes, les processeurs de paiements, les fournisseurs de technologies de paiements, les fournisseurs de paiements sans carte… Le nouvel ETF suivra l’indice Solactive Digital Payments, qui a été conçu avec l’aide de Payments Cards & Mobile, une société de conseil qui analyse le secteur mondial des paiements depuis 1994. LGIM souligne que le fonds est aligné sur les objectifs du développement durable des Nations Unies en investissant dans des technologies qui favorisent l’inclusion financière. Le nouvel ETF sera coté à Londres, Francfort et Milan. Ses frais sont de 0,49 %. Il vient s’ajouter aux autres ETF thématiques de LGIM, dont un sur l’hydrogène et un autre sur les énergies propres.
Zadig Asset Management a recruté Luc Pez pour cogérer le fonds Oyster Sustainable Europe avec Louis Larere. Il remplace Adrian Vlad, qui a quitté la société. Auparavant fondateur et directeur général de Rare Earth Advisory, Luc Pez a travaillé avec Zadig pendant plusieurs années sur des projets axés sur la recherche et l’ISR. Sa société proposait des services de recherche et de conseil stratégique sur les problématiques ESG, l’approvisionnement en matériaux essentiels, le recyclage et les arbitrages technologiques liés à l’adoption des énergies renouvelables et des véhicules électriques. Luc Pez apporte une expertise thématique à la stratégie Sustainable Europe de Zadig AM. Il sera rattaché à Laurent Saglio, fondateur et CIO de Zadig AM. Oyster Sustainable Europe est l’ancien Oyster European Opportunities, qui était l’un des fonds phare de la gamme Oyster du temps où il était géré par Nicolas Walewski, puis Eric Bendahan. Sa gestion a été confiée à Zadig AM en 2020 après le rachat de la gamme Oyster par iM Global Partners, lequel détient 20 % de Zadig AM.
Depuis ce jeudi 27 mai, les entreprises françaises ont la possibilité de publier sur un site internet lancé par le ministère de l’Economie de renseigner sur la base du volontariat leurs données de performance environnementale, sociale et de bonne gouvernance (ESG). Cette plateforme, baptisée Impact, est ouverte à toutes les entreprises, de la TPE au groupe du CAC 40.
Le président américain Joe Biden s’apprête à présenter un projet de budget pour l’Etat fédéral prévoyant 6.000 milliards de dollars (4.925 milliards d’euros) de dépenses, rapporte jeudi le New York Times, à la veille de l’annonce officielle du premier budget de le nouvelle administration démocrate.
Credit Suisse avance sur le dossier Greensill. La banque suisse a déclaré avoir récupéré pour 5,9 milliards de dollars d’actifs sur les 10 milliards en jeu dans ses fonds exposés à la société britannique d’affacturage en faillite. Une actualisation des sommes récupérées est prévue en mai ou juin, a précisé la société.
La société d’investissement cotée NextStage AM a publié ce 27 mai un actif net réévalué en baisse de 1,2% pour le premier trimestre 2021, à 217 millions d’euros. Cette baisse «est due aux frais de gestion usuels», a expliqué la société de private equity dans un communiqué. L’Actif net réévalué se répartit entre 186,1 millions d’euros de valorisation des 18 participations et 30,9 millions de trésorerie nette disponible. Le conseil de surveillance a par ailleurs enregistré ce 26 mai la démission de son président, Jean-François Sammarcelli, pour motif personnel. Ce dernier reste toutefois membre du conseil. Il a été remplacé par Thierry Ortmans, président-fondateur de la Compagnie Européenne de Prestations Logistiques et actuellement gérant de la société SCPO. NextStage AM a enfin annoncé avoir signé, ce mois-ci, un mandat avec un investisseur institutionnel de premier plan. Ce mandat, d’un montant initial de 150 millions d’euros, «s’inscrit dans le contexte du plan Relance et a pour objet d’investir dans les entreprises pépites de nos territoires». Une part significative du mandat «pourra être allouée à des co-investissements avec NextStage SCA», indique la firme.
Le gestionnaire d’actifs chinois Huarong Asset Managementest sur le point d’avoir un nouveau président en la personne de Liang Qiang, rapporte Bloomberg. Sa nomination a été approuvée par le comité du parti communiste chinois au sein du régulateur bancaire local. Liang Qiang avait déjà été promu président de China Great Wall Asset Management la semaine dernière, afin de lui permettre d’accéder à cette position chez Huarong. La santé financière de Huarong Asset Management fait débat depuis plusieurs mois. Son ancien président, Lai Xiaomin, a été exécuté en janvier pour des crimes incluant la bigamie et l’abus de pouvoir pour allouer du crédit.
Les fonds de fonds espagnols ont atteint un point haut en termes d’encours fin 2020 avec 89,8 milliards d’euros d’encours sous gestion, selon des statistiques publiées par l’autorité des marchés financiers en Espagne CNMV. Le chiffre a augmenté de 10% sur un an et a été multiplié par six sur dix ans (15,7Md€ fin 2010). Environ 90% de ces 90 milliards d’euros d’encours - soit plus de 81 milliards d’euros - étaient investis dans des fonds d’investissements étrangers et seulement 9,5% - soit 8,5 milliards d’euros - dans des fonds d’investissement espagnols.
Les plus grandes sociétés de gestion du monde devraient être contraintes d’annuler la dette des pays pauvres afin que ces derniers puissent faire face à la pandémie de Covid-19 et éviter des troubles majeurs, selon un rapport d’un groupe de de 50 organisations caritatives, le Réseau européen sur la dette et le développement (Eurodad), publié mercredi. Le rapport rappelle que les gouvernements du G20 ont déjà gelé les remboursements des prêts des pays à faible revenu pendant la pandémie dans le cadre de l’initiative de suspension du service de la dette (DSSI), mais que les créanciers privés ont continué de se faire payer, sauf par des pays comme l’Argentine, l'Équateur, le Liban, le Belize et la Zambie qui se dirigeaient de toute façon vers un défaut de paiement. Près de 550 obligations du secteur privé émises par 62 pays à revenu faible ou intermédiaire totalisent 691 milliards de dollars en principal et coûteront environ 330 milliards de dollars en service de la dette au cours des cinq prochaines années, selon le rapport. Les 25 principaux détenteurs connus de cette dette sont les américains BlackRock, Pimco et AllianceBernstein.AllianceBernstein, JPMorgan Chase et Amundi sont particulièrement présentes en Afrique subsaharienne, où les problèmes d’endettement sont les plus aigus.
Le directeur général de l’entreprise de télécommunicationsaméricaine Verizon Communications, Hans Vestberg, a été élu au conseil d’administration de la société de gestion BlackRock, mercredi lors de l’assemblée générale annuelle de celle-ci, rapporte Bloomberg. Il remplaceMathis Cabiallavetta, qui siégeait au conseil d’administration de BlackRock depuis2007 et ne s’est pas représenté. Larry Fink, directeur général et président de BlackRock, a indiqué que l’ajout d’Hans Vestberg était primordialdans la mesure où le plus grand gestionnaire d’actifs du monde continuait de s'étendre dans des marchés clés en Europe et utilisait la technologie pour poursuivre sa transformation et intégrer la durabilité dans ses processus d’investissement.
La société d’investissement Wendel a annoncé mercredi avoir placé une émission obligataire de 300millions d’euros à échéance juin 2031 avec un coupon de 1%. «L'émission (...) a été sursouscrite environ 3fois», a indiqué le groupe dans un communiqué. Les obligations ont été placées essentiellement auprès d’investisseurs français (46%), allemands et autrichiens (37%) et britanniques (10%), a précisé Wendel. L’exercice de cette option est conditionné à la bonne fin du règlement-livraison de l'émission obligataire. Ces deux opérations permettront à Wendel d'étendre la maturité moyenne des dettes obligataires de Wendel à 5,6 ans tout en maintenant son endettement brut nominal à 1,6milliard d’euros, a précisé le groupe.
La société française de private equity LBO France (6,3 milliards d’euros d’encours) va acquérir une participation majoritaire dans Polis Fondi SGR, une société de gestion italienne spécialisée dans la gestion de fonds alternatifs immobiliers et de crédit gérant environ un milliard d’euros. L’acquisition s’inscrit dans le cadre des projets de croissance en Italie de LBO France. Elle représente le premier investissement de la société sur le marché italien de l’immobilier. En Italie, LBO France est actif depuis plus de 10 ans dans le private equity et via des investissements dans les petites capitalisations italienne et le financement d’infrastructures énergétiques. Banca Popolare di Sondrio, BPER Banca, Intesa Sanpaolo, Sanfelice 1893 Banca Popolare, Banca Valsabbina et Unione Fiduciaria restent au capital de Polis Fondi SGR.
Amy Cooper, ex-gérante de portefeuille et responsable de la gestion de portefeuille assurantielle de la société de gestion américaine Franklin Templeton, poursuit son ancien employeur en justice. Legestionnaire d’actifs l’avait licenciée fin mai 2020 suite à une vidéo postée sur Twitterd’une altercation jugée racisteentre elle, femme blanche,etun homme noir survenue lundi dans Central Park, le célèbre parc de New York. L’incident s'était déroulé alors que le mouvement protestataire de la communauté noire, Black Lives Matters, était en plein essor aux Etats-Unis etla vidéo avaitété visionnée plus de 40millions de fois à l'époque. La vidéo montrait Amy Cooper menaçant son interlocuteur Christian Cooper d’appeler la police en faisant référence au fait qu’il était afro-américain alors que celui-ci luidemandait qu’ellemette son chien enlaisse dans le respect des règles de la zone de Central Park dans laquelle ils se trouvaient. Dans sa plainte déposée mardidevant un tribunal fédéral deNew York, Amy Cooper accuse Franklin Templeton d’avoir « alimenté»l’idée que l’altercation avait « le racisme pourpoint de départ» et de l’avoir dépeinte comme « une femme blanche privilégiée insultant verbalement un homme afro-américain pour aucune autre raison possible que sa couleur de peau ». Amy Cooper accuse ainsi Franklin Templeton de discrimination et de ne pas avoir conduit d’enquête avant son licenciement en raison de sa race et de son genre. Elle assure qu’une telle enquête aurait été menée si elle n’avait pas été une femme blanche. Dans sa plainte, elle explique également que ce n’est pas du racisme mais de la peur qu’il l’a amenée à appeler la police au moment de l’incident car elle était seule et se sentait menacée, indiquantavoir été confrontée de manière « agressive » par son interlocuteur. Selon Amy Cooper, Franklin Templeton l’aurait su si la société de gestion avait investigué les faits. Le gestionnaire d’actifs américaina fait savoir dans un communiqué que les circonstances de la situation « parlent pour elles » et qu’il agit de façon « appropriée » à travers le licenciement d’Amy Cooper.« Nous nous défendrons contre ces accusations infondées », a déclaré Franklin Templeton.
L’investisseur activisteCarl Icahn détient environ 400millions de dollars, soit 1% des parts dans l’assureur Allstate, a rapporté mercredi le Wall Street Journal, citant des sources proches. Karl Icahn n’a pas encore fait de demandes alors qu’il soutient la décision de l’assureur de réduire les coûts et de vendre plus de produits directement aux consommateurs, selon le quotidien. Le cours de Allstate a augmenté de plus de 1,4% après publication de l’information. La société a une valeur de marché d’environ 40,46milliards de dollars.
La Securities and Exchange Commission (SEC) envisage de nouvelles protections pour les investisseurs dans les Spac, rapporte le Wall Street Journal. Le président de la SEC, Gary Gensler, a déclaré mercredi devant le House Appropriations Committee que ses équipes étaient en train de réfléchir à des idées pour de nouvelles règles ou directives concernant les Spac. Le dirigeant s’est demandé si la structure Spac protégeait de manière appropriée les petits investisseurs. «Ils se sont répandus comme une traînée de poudre, pourrait-on dire, au cours des six derniers mois», a-t-il déclaré au comité lors d’une séance de questions-réponses. «Il y a de vraies questions sur qui en profite et sur la protection des investisseurs». Citant des études universitaires, Gary Gensler a estimé que les investisseurs néophytes pourraient ne pas comprendre les risques liés à la négociation d’actions de Spac, notamment le potentiel de dilution.
Le directeur mondial du private equity de Credit Suisse, Alois Müller, vient d'être nommé directeur des marchés privés et alternatifs en Asie-Pacifique, un poste nouvellement créé, en sus de ses fonctions actuelles, a appris Finews Asia, sur la base d’un document interne. Le dirigeant va par ailleurs prochainement quitter Zurich pour Hong Kong, et sera rattaché aux directeurs de la banque privée pour l’Asie du Nord François Monnet, et de l’Asie du Sud Benjamin Cavalli, et collaborera avec Fabian Shey, le directeur des solutions et produits d’investissements pour les marchés privés et alternatifs.
Pictet Asset Management vient d'élargir sa gamme de fonds de prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité en Suisse, avec quatre nouvelles stratégies durables multi-actifs. Les véhicules, dénommés Pictet CH Target-LPP Sustainable Multi Asset 10/25/40/60 (en fonction de leur exposition en actions), sont investi dans les actions mondiales, les obligations souveraines, le crédit, le rendement absolu, l’immobilier et les matières premières, y compris l’or et les métaux précieux. Au moins la moitié des encours sont placés dans des actifs durables. Ces fonds sont cogérés par Eric Rosset, Muriel Bise, Farrah De Riz Storni et Romain Peltier. Ils ont déjà attiré en cumulé plus d’un milliard de francs suisses (910 millions d’euros), grâce aux souscriptions anticipées et aux transferts d’actifs.
Banque Heritage vient de recruter Michael Welti pour diriger sa banque privée. Il remplacera Johannes T. Barth, qui a intégré le conseil d’administration. Michael Welti arrive de Reyl, dont il dirigeait la succursale de Zurich. Il a d’ores et déjà été remplacé à ce poste par Christian Bauer, un ex-UBP.
HANetf va lancer un ETF sur les paris sportifs et l’iGaming, c’est-à-dire les jeux en ligne comme le poker, les jeux de casinos virtuels tels que le blackjack, les machines à sous ainsi que les sports «fantasy». Le Sports Betting and iGaming Ucits ETF sera coté à Londres en juin 2021 et sera enregistré à la vente dans toute l’Europe. Cet ETF suivra l’indice Solactive Fischer Sports Betting and iGaming qui est focalisé sur les entreprises qui dégagent la majorité de leur chiffre d’affaires actuel ou attendu via les paris sportifs et l’iGaming. Cet indice a été conçu par le fournisseur d’indices Solactive en partenariat avec Fischer Gaming, une société de conseil spécialisée dans l’industrie mondiale du jeu. Le fondateur et PDG du cabinet, Aaron Fischer, est actuellement directeur financier et stratégique d’une société de jeux en ligne appelée Game Play Network à Los Angeles. Auparavant, il a été le directeur de la stratégie de MGM Resorts International de 2017 à 2020. Il a aussi été analyste de recherche sur les actions chez Goldman Sachs Londres et CLSA/Citic Securities en Asie. Les jeux d’argent en ligne étaient en grande partie illégaux aux États-Unis, mais de récents changements réglementaires ont permis à certains États américains de légaliser les paris sportifs et l’iGaming, ce qui a été un moteur important de croissance pour le marché. Goldman Sachs prévoit une multiplication par 23 du marché américain des paris sportifs et de l’iGaming, de 2,3 milliards de dollars en 2020 à 53 milliards de dollars en 2033, selon une étude de mars 2021. HANetf annonce qu’il s’agit du premier ETF de ce genre en Europe. Dans la même veine, VanEck avait lancé un ETF sur l’e-sport, le VanEck Vectors Video Gaming and eSports Ucits ETF, l’an dernier. Sa couverture est différente, n’incluant pas les paris sportifs, ni les jeux de type poker.
La société de gestion OFI AM vient d’annoncer plusieurs nominations, dans le cadre de son nouveau plan stratégique. Jean-Marie Mercadal, son directeur général délégué, en charge des gestions, va prendre la tête de Syncicap AM, la nouvelle joint-venture hongkongaise qu’OFI AM a formée avec Degroof Petercam AM en février. Il est parallèlement nommé directeur des stratégies d’investissements pour OFI Holding. Jean-Marie Mercadal sera remplacé à la direction des gestions par Eric Bertrand, qui était jusqu’ici son directeur adjoint et directeur général délégué. Le groupe a par ailleurs recruté Luisa Florez pour prendre la direction des recherches en finance responsable. L’ex-directrice des solutions ISR de La Banque Postale AM est par ailleurs présidente de l’Association finance durable et investissement responsable.
Crystal entre en négociations exclusives avec les associés du projet Victoire en vue d’un rapprochement de l’ensemble de ces acteurs pour former «le leader de la gestion de patrimoine française», annonce un communiqué diffusé ce 26 mai. Ce projet a été initié par des acteurs de la gestion de patrimoine française, déjà réunis au capital de la société de gestion WiseAM, également partie prenante de ce rapprochement : Benoist Lombard (Witam MFO), Jean-Luc Delsol (Groupe Financière du Capitole/ Axyalis), Pascale Antkowiak Ringwald et Jean Christophe Antkowiak (Groupe Venice), Isabelle Cacheux (3A Patrimoine) et Claude et Marion Aumeunier (Cofige Patrimoine). Le projet Victoire, piloté par Benjamin Brochet (ex Groupe Edmond de Rothschild), a pour objectif la création d’un acteur de la gestion de patrimoine haut de gamme. Il rassemble des entrepreneurs CGP/multi-family offices.
Un nouvel accord international sur la fiscalité des entreprises pourrait être conclu à temps pour le sommet du G7, qui aura lieu la semaine prochaine, a déclaré mercredi le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire. «Notre priorité est d’aboutir à un accord sur les deux piliers de la nouvelle fiscalité internationale pour le XXIe siècle pour le G7, la semaine prochaine, et pour le G20, en juillet», a-t-il dit lors d’une conférence de presse en ligne commune avec son homologue allemand, Olaf Scholz. Les Etats-Unis ont proposé la semaine dernière un taux minimum mondial d’au moins 15% pour l’imposition des sociétés et la France, l’Allemagne et l’Italie ont déclaré que cette proposition constituait une bonne base.
Bruno Le Maire a déclaré dans un entretien aux Echos que le gouvernement français entendait présenter un plan de 15 milliards d’euros de mesures d’urgence supplémentaires pour aider l'économie à se relever de l’impact de la crise sanitaire du coronavirus. Un projet de loi de finances rectificative sera présenté au Parlement le 2 juin, a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances, s’exprimant au côté du ministre délégué en charge des Comptes publics, Olivier Dussopt. Ces mesures viennent s’ajouter aux aides de près de 100 milliards d’euros déployées l’an dernier. «Sur cette somme totale, nous consacrerons ainsi 4 milliards d’euros de plus pour financer les exonérations de charges afin de continuer à soutenir l’emploi, et près de 3,5 milliards d’euros pour la sortie progressive du fonds de solidarité entre juin et la fin août», précise-t-il. 6,5 milliards d’euros seront alloués au dispositif d’activité partielle.
La France a décidé mercredi de mettre en place une période d’isolement obligatoire pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni, où le variant dit indien du coronavirus se propage de manière accélérée, en amont de la période de vacances estivales. Cette décision s’inscrit dans la lignée de celles prises par l’Autriche, qui a décidé mardi de suspendre les liaisons aériennes directes avec le Royaume-Uni, et de l’Allemagne, qui a instauré vendredi une quatorzaine obligatoire pour les personnes arrivant du Royaume-Uni.
Le principal responsable de la réglementation financière au sein de la Réserve fédérale (Fed), Randal Quarles, a estimé mercredi que le débat sur la baisse des rachats d’actifs de la banque centrale s’ouvrirait dans les prochains mois si l'économie américaine affiche de bonnes performances. Il a déclaré s’attendre à ce que l’inflation dépasse temporairement l’objectif de 2% de la Fed dans un contexte de croissance soutenue et de baisse du chômage. Ce scénario ouvrirait la porte à une réduction des achats d’obligations de la Fed, actuellement de 120 milliards de dollars par mois, mais ne nécessiterait pas un relèvement des taux d’intérêt dans l’immédiat, a-t-il ajouté. Randal Quarles a également mentionné les risques de tensions inflationnistes.
Il y a plusieurs façons de se faire condamner pour entente à Bruxelles sans débourser un centime. La plus sûre est d’aller dénoncer ses petits camarades pour bénéficier de la clémence de l’exécutif européen. La sanction que la Commission européenne a rendue le 20 mai à l’encontre de sept banques pour un cartel sur le marché obligataire dévoile d’autres méthodes. NatWest (RBS) a obtenu une remise de peine en balançant ses confrères, Natixis et BofA ont vu leur délit prescrit. Quant à WestLB, elle aurait dû écoper de 4,9 millions d’euros d’amende. Mais Portigon, le successeur juridique de la banque allemande qui avait explosé en vol durant la crise financière, n’a pas dégagé le moindre revenu lors du dernier exercice. Or les amendes des services de la concurrence ne peuvent excéder 10 % du chiffre d’affaires d’une société.
Dans la finance, où sont les femmes ? Facile de répondre à la chanson, qui sert aussi de titre récurrent pour les articles traitant de la parité : les départements consacrés à l’ESG ont, pendant longtemps, concentré l’essentiel du personnel féminin, lorsque le sujet était encore jugé mineur et sans beaucoup d’intérêt. C’était avant, bien sûr, que l’engouement pour le vert ne vienne rebattre les cartes. Depuis l’an dernier, les grandes institutions financières se sont empressées de développer une expertise au niveau de leurs promesses et recrutent à tour de bras. Mais le manque de spécialistes tire les salaires vers le haut : ils pourraient, selon Bloomberg, dépasser allègrement les six chiffres pour les postes les plus « seniors », très rarement occupés par des hommes. Au-delà de tous les débats sur son impact et de son rôle social, il est au moins à mettre au crédit de l’ESG d’avoir amélioré le sort des banquières.
Après Reddit et Robinhood, les marchés devraient se préparer à la nouvelle vague d’investisseurs particuliers : les 13-17 ans. Fidelity vient de lancer son offre de trading sans frais à destination de cette tranche d’âge, qui pourra donc jouer en Bourse l’argent de ses parents. L’objectif n’est pas de profiter des juteux revenus du courtage, bien sûr, mais d’« apprendre par la pratique la gestion de leurs finances aux jeunes américains ». Un enseignement que n’aurait pas renié Kipling, qui conseillait après tout au fils du poème de « perdre d’un coup le gain de cent parties / Sans un geste et sans un soupir ».