Le gérant de fortune Julius Bär vient de nommer Gilles Stuck comme responsable du marchéSuisse, avec effet au premier novembre. Il remplace Andreas Feller et Emmanuel Debons, qui dirigeaient respectivement les marchés germanophones et francophones. Le premier va quitter la société, tandis que le second est nommé directeur de la branche genevoise. Gilles Stuck est entré chez Julius Bär il y a trois ans pour diriger ses opérations de prêts structurés.
Advenis REIM a annoncé ce 14 septembre la promotion de Cécile de Rosa au poste de directrice de la gestion de fonds. Elle sera chargée de la gestion financière et immobilière des différents véhicules tertiaires et résidentiels paneuropéens de la société de gestion. «Sa mission sera d’optimiser les relations avec nos différentes parties prenantes (locataires, property managers, brokers, …), dans le cadre de notre engagement d’investissement responsable afin de créer de la valeur qui devra être en ligne avec les besoins de nos nouveaux investisseurs et de nos associés sur le long terme» , a précisé Jean-François Chaury, le directeur général d’Advenis REIM, dans un communiqué. Cécile de Rosa reste parallèlement co-gérante de la SCPI Eurovalys et de la SC Advenis Immo Capital. Cécile de Rosa a débuté sa carrière au sein du groupe Auchan. Elle rejoint en 2014 Immochan en tant que responsable contrôle de gestion région. En 2016, elle est nommée gérante d’actifs et devient responsable de la performance financière des actifs propriétaires. Après trois ans passés chez Immochan, Cécile de Rosa intègre en 2017 le pôle SCPI de Primonial et y devient gérante de fonds. Après trois années en tant que responsable de la gestion financière et de la performance de 4 SCPI, Cécile de Rosa intègre finalement Advenis REIM en qualité de gérant de fonds d’investissement immobiliers.
Mandarine Gestion indique avoir obtenu le Label ISR (Investissement socialement responsable) pour trois nouveaux fonds: Mandarine Unique (petites et moyennes valeurs européennes), Mandarine Valeur (actions européennes Value, géré par Marc Renaud le fondateur) et le nouveau fonds Mandarine Global Sport (actions internationales). « Plus de 75% de nos encours sont désormais reconnus par un ou plusieurs labels durables d’Etats européens. Notre objectif de proposer des fonds en phase avec l’économie réelle continue à se concrétiser dans le renforcement permanent de nos analyses extra-financières et le dialogue actionnarial constructif que nous menons avec les entreprises » déclare Adrien Dumas, directeur de la gestion. Mandarine a par ailleurs rejoint cet été l’initiative internationale « Finance for Biodiversity », regroupant des institutions financières engagées dans la préservation et la restauration de la biodiversité. «Cet engagement vient compléter les travaux de Mandarine sur le climat et la transition énergétique, développés notamment pour le fonds Mandarine Global Transition (labellisé Greenfin)», précise un communiqué.
La société de gestion néerlandaise Robeco a annoncé ce 14 septembre le lancement d’un fonds axé sur les tendances technologiques liées à Internet dans les marches émergentes. Dénommé Next Digital Billion Fund, cette stratégie actions sera gérée par Michiel van Voorst et Bryan Satterly. Robeco parie sur les utilisateurs futurs d’Internet, dont la plupart habite dans les pays émergents. La société de gestion néerlandaise prévoit une augmentation forte de la connectivité à Internet dans ces pays malgré le manque d’infrastructures commerciales existantes. Ces facteurs vont entrainer une hausse exponentielle dans l’adoptions des technologies ainsi que des modèles commerciaux, avec la naissance de milliers de nouvelles entreprises pour répondre aux besoins de prochain milliard d’internautes. Au 31 mars 2021, Robeco comptait 188 milliards d’euros d’encours sous gestion, dont 168 milliards d’euros engagés dans l’intégration ESG.
M&G annonce ce 14 septembre avoir renforcé les caractéristiques ESG de son fonds phare M&G (Lux) Optimal Income Fund, dont les encours s’élèvent à 14milliards d’euros d’actifs, afin de se mettre en conformité avec l’article8 de la réglementationSFDR à compter du 29 octobre prochain. Le fonds devra afficher une notation ESG moyenne pondérée supérieure à celle de son indice de référence, notamment en élargissant le spectre de ses exclusions fondées sur des normes ESG à toute entreprise enfreignant les principes du Pacte mondial des Nations Unies et à tout emprunt d’État émis par un pays classé dans la catégorie « non libre » par l’indice de Freedom House. «Le fonds ne subira aucun autre changement et sa gestion sera toujours assurée par Richard Woolnough», précise un communiqué. M&G annonce également avoir obtenu l’approbation de la CSSF pour le lancement d’une nouvelle stratégie au sein de sa Sicav d’ici la fin de l’année. Ce fonds proposera une stratégie obligataire «core» flexible et durable, qui s’appuiera sur l’approche d’investissement «value» flexible existante au sein du fonds M&G (Lux) Optimal Income Fund. Ce nouveau fonds sera également géré par Richard Woolnough, lui-même secondé par Stefan Isaacs et Anjulie Rusius. Il pourra investir dans l’ensemble de l’univers obligataire tout en plaçant le développement durable au cœur de son processus d’investissement, mais contrairement au fonds M&G (Lux) Optimal Income Fund, il ne sera pas exposé aux marchés actions et ne prendra pas de positions sur les devises. Il sera en conformité avec l’article8 de la réglementation SFDR, et veillera à la mise en place de garanties environnementales et sociales et la mesure d’une série indicateurs représentatifs du développement durabl, précise la société de gestion britannique.
Le bénéfice de l’activité européenne de Vanguard a bondi de 168 % en 2020 à 26,1 millions de livres, la société américaine ayant enregistré une hausse des commissions issues de ses fonds et de sa plate-forme d’investissement, selon Financial News. Les revenus ont augmenté d’environ un tiers à 258,1 millions de livres. Vanguard Asset Services, qui regroupe les activités de la société au Royaume-Uni, en Irlande, en France, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse, a aussi étoffé ses effectifs européens de 66 personnes.
Yomoni doit dévoiler ce jour des encours sous gestion ayant dépassé les 500 millions d’euros à fin août 2021. Sur un an, ses encours ont doublé après une hausse de 260 millions d’euros dont 220 millions d’euros de collecte nette. Sur la période, 34.000 nouveaux contrats ont été conclus par le robo-conseiller spécialisé dans la vente de produits d’assurance-vie dotés de gestion pilotée. La fintech, qui fête ses 6 ans, revendique que 40% des nouvelles souscriptions d’assurance-vie l’ont été via des mandats ESG depuis leur création en mai dernier. “40% de nouveaux clients nous ont rejoints grâce à la recommandation d’un client existant. C’est un moteur de croissance extrêmement puissant”, souligne Sébastien d’Ornano, président exécutif de Yomoni. La fintech a fait évoluer récemment ses offres de parrainage et permet désormais à ses clients de parrainer d’autres personnes en leur offrant jusqu'à 350 euros de frais de gestion sous certaines conditions. Elle vise environ 1 milliard sous gestion d’ici 2022 et l’atteinte du point mort l’an prochain.
Finback Investment Partners, une société de private equity co-fondée par Jeb Bush, l’ancien gouverneur de la Floride, a levé 350 millions de dollars pour son nouveau fonds, rapporte le Wall Street Journal. Le véhicule, Finback Investment Partners 2021 Fund, a dépassé son objectif de 250 millions de dollars. Finback investit dans des secteurs tels que les services commerciaux et financiers, l'éducation, les soins de santé, les technologies de l’information et les infrastructures numériques. Il vise également à investir dans des entreprises qui ont un impact sociétal positif. Le fonds doit accueillir 10 à 12 investissements entre 20 et 40 millions de dollars.
Les petites opérations entre sociétés de gestion connaissent leur rythme le plus élevé depuis près de 15 ans, ces dernières recherchant des acquisitions tactiques au lieu de rachats plus importants et plus risqués, rapporte le Financial Times. Sur les neuf premiers mois de l’année, il y a eu plus d’opérations de moins de 1 milliard de dollars entre sociétés de gestion qu’à tout autre moment depuis 2007, selon des données de Refinitiv. Ces opérations sont aussi en hausse de 5 % par rapport à la période correspondante de l’an dernier. Cette tendance devrait continuer, selon Michael Cyprys, un analyste de Morgan Stanley.
Le gestionnaire d’actifsFirst Sentier Investors et son propriétaire, le groupe financier japonais Mitsubishi UFJ Financial Group(MUFG), ont recrutéVelina Karadzhova pour diriger le First Sentier MUFG Sustainable Investment Institute lancé en mai. Cet institut a pour vocation de publier des recherches sur les thèmes émergents de l’investissement durable « qui n’ont pas encore fait l’objet d’une attention particulière de la part du secteur ». Velina Karadzhova supervisera ledéveloppement du programme de recherche de l’institut, qui comprendra des recherches au niveau macro sur les sujets d’investissement durable, les tendances du marché et les pratiques de l’industrie.First Sentier Investors précise qu’elle collaboreraavec le conseil consultatif externe de l’Institut, composé d’universitaires spécialisés dans le développement durable et d’industriels du secteur. L’intéressée occupait les fonctions d’analyste ESG et responsable du secteur des services publics chez MSCI. Elle a également été analyste en notation de crédit chez Moody’s et associée principale en audit chez PwC. « Les rapports à venir mettront en avant les enjeux critiques, urgents et méconnus du développement durable, tout en soulignant les actions que l’industrie et la société au sens large peuvent engager pour aider à résoudre ces problèmes. », précise Will Oulton, en charge au niveau mondial de l’investissement responsable chez First Sentier Investors et président de l’Institut. Le premier rapport de recherche de l’institut portait sur la pollution microplastique, ses causes, conséquences et enjeux pour les investisseurs. Le prochain,sur les émissions de microfibres synthétiques dans l’environnement et les dommages qu’elles causent,doit être publié au cours du quatrième trimestre 2021.
Un rapport de Citgroup juge «excessif» lemouvement de vente d’actions DWS -filiale de gestion de Deutsche Bank -survenu suite aux allégations de greenwashing la visant età l’ouverture d’une enquête du régulateur américain Securities and Exchange Commissionet du département de la justice américaine, rapporte Bloomberg. Selon Citigroup, la SEC aura du mal à prouver que DWS a mal agi en matière d’investissement responsable. Pour le consultant, DWS devrait «surmonter le problème et son focus solide sur l’ESG devrait payer sur le moyen terme».
La société d’investissement Engine No 1, qui a récemment bouleversé le conseil d’administration du géant pétrolier américain ExxonMobil, vient de lancer ce 13 septembre un livre blanc détaillant son nouveau cadre d’évaluation pour prendre ses décisions d’investissements. Dénommé Total Value Framework, ce cadre doit connecter les résultats économiques aux impacts ESG. Cette méthode d’évaluation a été créée en collaboration avec Witold J. Henisz, professeur de management à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie. Le Total Value Framework intègrera les données ESG indépendantes du reporting financier traditionnel, afin de comprendre et anticiper comment la performance ESG influencera les valorisations à l’avenir. Par exemple, les changements dans les réglementations, les préférences des clients ou des salariés, la disruption technologique et d’autres facteurs, peuvent influencer le profil de risque et la croissance d’une entreprise. Muni de ces données, Engine No. 1 pourra se concentrer sur la manière dont la valeur fournie aux parties prenantes affecte la valeur qu’une entreprise fournit à ses actionnaires. Ce cadre d’évaluation dirigera les décisions d’investissement chez Engine No. 1. Il va également permettre d’indiquer les mesures que les entreprises pourront prendre à propos des enjeux sociaux et environnementaux pour accroitre la valeur pour les actionnaires et améliorer leur impact dans l’avenir. «Le Total Value Framework donne enfin un sens à tous ces critères ESG et permettra d’identifier et de maximiser les opportunités d’impact de grande valeur qui conduisent à une amélioration de la valeur financière», a expliqué Jennifer Grancio, la directrice générale de Engine No. 1. Elle a ajouté qu’«il ne devrait pas y avoir de compromis entre l’impact et le rendement, et l’analyse du cadre montre les avantages financiers importants des actions importantes et à fort impact.»
Le gouvernement britannique a annoncé lundi compter sur son plan d’investissement dans les infrastructures, qui prévoit des dépenses de 200 milliards de livres sterling (234 milliards d’euros) d’ici à 2025 - dont la moitié par le secteur privé - pour doper l’emploi lors des quatre prochaines années. La majeure partie de cet investissement serait consacrée aux infrastructures de transport (près de 70 milliards de livres), suivies par l'énergie (plus de 50 milliards) et les réseaux d’utilité publique (plus de 40 milliards). Ce plan permettra de «soutenir 425.000 emplois par an» sur quatre ans, a fait valoir le Trésor britannique dans un communiqué.
La juridiction examine ce mardi une affaire qui oppose le fonds libyen et une société koweitienne. L’indépendance des fonds souverains par rapport à leur Etat d’origine est en jeu.
Les puissances occidentales ont renoncé lundi à présenter à l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) une résolution critiquant l’attitude de l’Iran, Téhéran ayant accepté de prolonger la surveillance de certaines activités nucléaires sans pour autant fournir toutes les explications demandées. La décision prise par les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne de ne pas présenter un projet de résolution lors de la réunion cette semaine du conseil des gouverneurs de l’AIEA évite une nouvelle escalade avec l’Iran, qui aurait compromis la reprise de négociations sur son programme nucléaire.
BlackRock a annoncé ce 13 septembre le lancement du fonds iShares Global Aggregate Bond ESG UCITS ETF (AGGE). Il s’agit d’un ETF ESG exposé à l’indice Bloomberg MSCI Global Aggregate Sustainable and Green Bond SRI. Ce lancement succède à celui annoncé en juillet dernier sur les ETF iShares alignés sur l’Accord de Paris:iShares MSCI Europe Paris-Aligned Climate UCITS ETFetiShares MSCI EMU Paris-Aligned Climate UCITS ETF. Le véhicule est conforme à l’article 8 du règlement européen SFDR.
La société de gestion britannique Jupiter Asset Management vient d’annoncer le lancement d’un fonds dénommé Sicav Jupiter Global Sustainable Equities. Il s’agit d’un fonds miroir du véhicule onshore britannique éponyme, destiné aux investisseurs internationaux. Géré par Abbie Llewellyn-Waters, responsable de l’investissementdurable chez Jupiter AM, ce fonds investira dans lesentreprises mondiales considérées comme leaders dela transition vers un monde plus durable, en intégrant les critères ESG dans le processus d’investissement. Ce véhicule s’alignera également sur les objectifs de développement durable des Nations unies, le Pacte mondial des Nations unies et l’objectif fixé par les Accords de Paris d’une économie neutre en carboned’ici 2050. Au 30 juin 2021, Jupiter AM comptait 60,3 milliards de livres sterling (70,3 milliards d’euros) d’encours sous gestion.
Melissa McDonald, ancienne directrice mondiale de l’investissement socialement responsable (ISR) chez HSBC Global Asset Management et Axa Investment Managers, a rejoint le fournisseur d’indices MSCI, indique un communiqué. Depuis le 7 septembre, elley occupe les fonctions de responsable mondiale des indices climat et intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Basée à Londres, Melissa McDonald est rattachée à Diana Tidd, responsable mondiale des indices et directrice de la responsabilité, ainsi qu'à Remy Briand, responsable mondial du climat et de l’ESG chez MSCI. Elle collaborera avec différentes équipes de MSCI pour assurer l'évolution et l’alignement des produits de MSCI en fonction desbesoins des investisseurs.
Pictet Alternative Advisors, filiale du groupe financier suisse Pictet, a formé une joint-venture avec le promoteur immobilierhispanique Lasabia dans le but de créer une plateforme de développement et redéveloppement d’ensembles immobiliers résidentielssitués dans la capitale espagnole Madrid. Des critères de durabilité seront appliqués aux opérations de développement et de redéveloppement menées par la joint-venture. « Nous voulons accroître notre exposition au marché locatif résidentiel. Malgré la concurrence existante, nous pensons qu’il y a toujours des opportunités d’ajouter de la value au travers d’une plateforme différenciante. C’est un secteur dans lequel les biens de qualité sont rares et pour lequel la demande des investisseurs institutionnels est en forte hausse. Notre joint-venture avec Lasabia est un premier pas », commente Pablo Granell, gérant immobilier pour la péninsule ibérique chezPictet Alternative Advisors, dans un communiqué.
La société de capital-investissement CVC Capital Partners a annoncé ce 13 septembre le rachat de la plateforme d’investissement secondaire en private equity Glendower Capital. L'équipe dirigeante de cette dernière va rester aux manettes, et le nom raccourci à simplement «Glendower». Les modalités financières de la transaction n’ont pas été divulguées. Glendower gère ou conseille environ 8 milliards de dollars d’actifs dans plusieurs fonds pour des clients investisseurs institutionnels et privés. Cela porte les encours totaux de CVC à 113 milliards d’euros. La soixantaine de collaborateurs de Glendower est basée à Londres et à New York. En 20 ans d’exercice, l'équipe a réalisé 130 transactions impliquant plus de 900 participations dans des fonds.
Les puissances occidentales ont renoncé lundi à présenter à l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) une résolution critiquant l’attitude de l’Iran, Téhéran ayant accepté de prolonger la surveillance de certaines activités nucléaires sans pour autant fournir toutes les explications demandées.
La société de gestion alternatives Brevan Howard Asset Management a annoncé ce 13 septembre le lancement d’une nouvelle division dédiée à la gestion d’actifs numériques et crypto, dénommée BH Digital. Au début de cette année, Brevan Howard a commencé à investir davantage dans les actifs numériques, et a également annoncé en mai dernier avoir alloué une part de son fonds Brevan Howard Master Fund aux crypto-actifs. Brevan Howard a aussi nommé Colleen Sullivan pour diriger les activités d’investissement privé et de capital-investissement dans le domaine des crypto-actifs. Elle sera également la présidente du comité d’investissement d’une nouvelle stratégie ciblant les technologies disruptives dans ces classes d’actifs. Elle arrive de CMT Digital, la division spécialisée en crypto-actifs du groupe américaine Capital Markets Trading (CMT) Group, dont elle était dernièrement directrice générale et co-fondatrice.
La société de gestion espagnole Beka Finance s’est adjoint les services de Miguel Arias Cañete, ancien ministre espagnol de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation(à deux reprises), ex-député européenet ex-commissaire européen à l'énergie et à l’action pour le climat de 2014 à 2019. L’intéressé sera président d’honneur du comité d’investissement d’un nouveau fonds de capital-investissement sur la thématique de l’agriculture durable, Beka& Bolschare Iberian Agribusiness Fund. Il sera chargé d’assister l'équipe de Beka Finance sur les thématiquesde changement climatique, de durabilité, de compensation et de commercialisation des crédits carbone, ainsi que dans la recherche et le suivi d’opportunités d’investissement. Le fonds de capital-investissement, lancé en mai,est dédié à la gestion et à l’exploitation de plantations agricoles durables en Espagne et au Portugal, lancé par Beka Asset Management SGIIC en collaboration avec la société agricoleBolschare. Il vise à contribuer à l’optimisation et à la modernisation de la filière, par la création de centres de production performants.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco a procédé à huit nominations au sein de son équipe d’investissement thématique durable. La société de gestion avait vu plusieurs membres de son équipe partir chez Polar Capital en juin. Roman Boner a ainsi été nommé gérant principal de la stratégie RobecoSAM Smart Energy. Il travaillait précédemment chez Woodman Asset Management et a également évolué chez Swisscanto et UBS Global Asset Management en tant que gérant de fonds actions thématiques etdurables. En outre, sept analystes actions ont rejoint ou vont aussi rejoindre la firme. Michael Studer va ainsi être nommé analyste senior avec un focus sur la technologie et sera gérant adjoint de la stratégie RobecoSAM Smart Energy. Il était auparavant gérantau sein d’Acoro AM et a aussi occupé ce poste chez Julius Baer et J.Safra Sarasin. Mutlu Gundogan a rejoint Robeco en qualité d’analyste senior avec un focus sur le secteur des matériaux. Il évoluait précédemment au sein d’ABN Amro - Oddo BHF en tant qu’analyste senior sur le secteur de la chimie. Son travail servira à la gestion de la stratégie Smart Materials dont Pieter Busscher est le gérant principal. Ce dernier a également été promu gérant principal de la stratégie Smart Mobility de Robeco. Dans sesnouvelles fonctions au sein du gestionnaire néerlandais, Sanaa Hakim, auparavant chez Independent Franchise Partners et Capital Group, se concentrerasur l’analyse du secteur des énergies renouvelables et de l’efficience énergétique. Clément Chamboulive, qui a travaillé précédemment chez 2Xideas et Baillie Gifford, analysera de son côté le secteur de la technologie et son rôle dans l'électrification des systèmes de transport. Trois autres analystes vont compléter l'équipe dontAlyssa Cornuz, qui sera analyste sur la stratégieRobecoSAM Sustainable Healthy Living Equities avec un focus sur les secteurs liés au consommateur. Elle était auparavant analyste de fonds et actions chez Credit Suisseet analyste pour des fonds thématiques chez Nordea. Simone Pozzi rejoindra Robeco, en provenance d’Alantra, en tant qu’analyste sur l’automatisation dans l’industrie et les technologies de procédés.Enfin, Diego Salvador Barrero a rejoint la société de gestion en tant qu’analyste sur les énergies renouvelables et la distribution d'énergie. Il occupait précédemment les fonctions de gérant de fonds actions ESGchez BBVA AM. Robeco s'était aussi montré actif en aoûtdans le recrutement de professionnels de la recherche et de l’investissement durable.
La société de gestion genevoise Notz Stucki a recruté Giorgio Rocca au sein de son équipe italienne. L’intéressé était précédemment directeur associé de Vontobel. Il travaillait ces dix-huit derniers mois dans la gestion de la clientèle wealth. Avant cela, il était chez Credit Suisse.
Le gestionnaire d’actifs helvétique Quaero Capital a annoncé le recrutement de Mark Burges Watson en qualité de responsable des investisseurs institutionnels au Royaume-Uni.Il sera chargé de promouvoir les stratégies de la société de gestion auprès des clients institutionnels et des intermédiaires professionnels, en collaboration avec Henry Pollard. Mark Burges Watson était précédemment directeur général et administrateur de Haitong International Securities Group à Londres. Il a commencé sa carrière en tant quevendeur d’actions japonaises et asiatiques chez Barclays Capital et JPMorgan.Ila ensuite cofondé en 2003 la société de conseil spécialisée dans le Japon Japaninvest, rachetée en 2015 par le groupe Haitong.Mark Burges Watson travaille également comme conseiller auprès de petites entreprises de croissance dirigées par des femmes chez Hakuba Advisory.
Le gestionnaire d’actifs Oddo BHF Asset Management a renforcé sa succursale espagnole avec l’arrivée de Cristina García de Sola en tant que directrice de ventes senior dans l'équipe commerciale pour la péninsule ibérique et l’Amérique latine. Elle occupait un poste similaire chez UBP au cours destrois dernières années et a été sales manager et responsable du développement de l’activité en Espagneau sein de M&G Investments.
Patrizia AG va faire l’acquisitionde Whitehelm, un gestionnaire d’infrastructures indépendant créée il y a 23 ans et d’origine australienne. La société de gestion en actifs réels allemande indique avoir signé une convention d’achat pour un montant de 67 millions d’euros, payable en numéraire et en actions Patrizia. L’opération devrait porter ses encours gérés à 50 milliards d’euros et multiplier par trois le montant de ses actifs d’infrastructures pour atteindre environ 5 milliards. Patrizia indique vouloir porter "à moyen terme» ce segment à 15-20 milliards d’euros. «L’offre de produits de Whitehelm et son expertise en matière d’investissement permettront à Patrizia d'étoffer de manière significative son portefeuille de solutions d’investissement, en particulier sur les segments smart cities & infrastructures numériques, décarbonation & transition énergétique, services des eaux et environnementaux, infrastructures sociales et de transport, et à travers les différents types d’investissements: actions, obligations et investissement dans les infrastructures cotées», précise un communiqué. Whitehelm compte 60 salariés entre l’Australie et Londres pour une centaine d’investissements réalisés. Ses actifs sous gestion s'élèvent à 3,2milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 1,6milliard d’euros d’engagements supplémentaires et 22milliards d’euros de fonds conseillés pour le compte d’investisseurs institutionnels, de gouvernements et de clients privés en Australie. Sur son site Internet, il est indiqué que l’entreprise est détenue à 70 % par le management et à 30 % par Challenger Limited, l’un des plus grands prestataires de services financiers d’Australie avec 99,7 milliards de dollars australiens d’actifs au 31 mars 2021, par le biais de sa plateforme de gestion de fonds multi-boutiques Fidante Partners. «Nous sommes très heureux d’accueillir Whitehelm au sein de Patrizia. La mise en commun de nos atouts, de notre expertise et de nos implantations mondiales, tous fortement complémentaires, nous permettra d'élargir considérablement le choix en matière de placement pour nos clients», a déclaré dans un communiqué Wolfgang Egger, directeur général et fondateur de Patrizia. Le communiqué précise que le prix total d’acquisition se fonde sur une structure de earn-out pouvant dépasser la centaine de millions d’euros si les objectifs ambitieux de croissance du chiffre d’affaires à moyen terme sont atteints. Ce complément de prix sera également payé à la fois en numéraire et sous forme d’actions Patrizia. Les actionnaires Whitehelm ont accepté de s’engager, pendant une période donnée, à conserver les titres Patrizia acquis dans le cadre de cette opération, afin de s’aligner avec les intérêts des actionnaires de Patrizia. La clôture de l’opération, soumise aux approbations réglementaires, devrait intervenir au premier trimestre2022.