La Bourse de New York a terminé de manière contrastée jeudi, mais le S&P 500 et le Nasdaq ont inscrit de nouveaux records historiques après de bons résultats d’entreprises et l’annonce d’une baisse des inscriptions au chômage aux Etats-Unis. Le Dow Jones a clôturé en baisse de 0,1%, à 36.124,23 points, et l’indice S&P 500 a gagné 0,4%, pour atteindre un nouveau sommet de 4.680,06 points. Le Nasdaq a avancé de 0,8%, à 15.940,31 points. Mercredi, les indices Dow Jones, S&P500 et Nasdaq Composite avaient terminé la séance à de nouveaux sommets après les annonces de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui a confirmé le lancement du tapering, soit la réduction progressive des achats d’obligations mis en place au début de la crise sanitaire. Sur le marché obligataire, le taux de l’emprunt du Trésor américain à dix ans a cédé 8 points de base, à 1,528%.
Morgan Stanley Investment Management vient de recruter Marte Borhaug comme directrice de la durabilité, a appris Citywire Selector. Elle arrive d’Aviva Investors, où elle occupait un poste équivalent depuis mai 2020. Elle travaillait chez l’assureur britanniquedepuis sept ans. Aviva Investors est en cours de recrutement de son successeur. Celui-ci sera rattaché à Mirza Baig, le directeur des investissements ESG.
HANetf vient de recruter Robin Kooijman comme directeur des ventes au Benelux. Il remplace à ce poste Rick van Leeuwen, qui quitte l’entreprise après un an à ce poste, a appris ETFStream. Robin Kooijman arrive de Lyxor, où il était commercial ETF auprès des institutionnels de la région depuis 2012. Auparavant, il a exercé des fonctions commerciales chez Euroclear, Intesa Sanpaolo Private Banking et Mies Pierson Securities.
Le gérant MainFirst Asset Management a annoncé ce mois-ci la réorganisation de son équipe de gestion de dettes émergentes.Celle-ci va désormais être dirigée par Cornel Bruhin, gérant maison depuis 2012. Il va travailler avec Roman Kostal et Astrid Vogler, qui évoluentchez le gérant allemand depuis 2019 et 2020 respectivement. Un recrutement junior doit venir compléter cette équipe.
La société de gestion américaine T. Rowe Price a annoncé l'élection d’Eileen Rominger en tant que directrice indépendante de la compagnie au sein de son directoire. Eileen Rominger était précédemment conseillère senior de CamberView Partners entre 2013 et 2018. Elle conseillait des entreprises cotées sur leur engagement actionnarial et la gouvernance. Elle avait auparavant occupé le poste de directrice de la division de gestion d’actifs du régulateur américainSecurities and Exchange Commission entre 2011 et 2012. De 1999 à2011, Eileen Rominger a travaillé chezGoldman Sachs Asset Management, notamment en tant que responsable mondial des investissements. Elle a également passé 18 ans au sein d’Oppenheimer Capital, en tant qu’analyste puis gérante actions et a été membre du directoire de du réassureur Swiss Re.
La sociétéde gestion britannique Veritas Asset Management vient d’annoncer ce 4 novembre plusieurs changements au sein de sa structure de gouvernance et de sa direction. Charles Richardson, son fondateur et président exécutif, va désormais occuper un poste de président non-exécutif, et ce jusqu’en juin 2022. Il ne devrait plus intervenir dans le quotidien de la société. A l'été prochain, il prendra le titre de partenaire-fondateur (founding partner) et demeurera conseiller. La firme compte maintenir cette présidence non-exécutive après son retrait, et cherche un profil senior pour occuper cette fonction. Veritas AM a également promu Nicola Smith, jusqu’à présent directrice d’investissements, au poste de directrice des opérations. Elle rejoindra le comité de managing partners, qui comprend Andy Headley (directrice des investissements monde), Ezra Sun (directeur de l’Asie) et Antony Burgess (directeur des spécialistes d’investissement et des relations clients). Elle remplacera Richard Grant, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Nicola Smith est entrée chez Veritas AM en 2017 en tant que business manager. Auparavant, elle a travaillé chez UBS AM pendant près de vingt ans, où elle a occupé plusieurs postes seniors tels que directrice exécutive et directrice des opérations pour la gestion d’actifs au Royaume-Uni.
Omnis Investments, une société de gestion britannique dont les fonds servent le réseau de conseillers en investissement The Openwork Partnership, a décidé de ne pas conserver le gestionnaireSchroders pour la gestion de son fonds Omnis Global Bond (726,1 millions d’euros d’encours à fin septembre 2021). Le fonds était depuis cinq ans géré par Paul Grainger, responsable de la gestion obligataire chez Schroders. Omnis Investments a attribué la gestion du fonds à Western Asset Management, une filiale de Franklin Templeton Investments. Gordon Brown et Richard Booth ont repris la gestion dufonds ce mercredi.
Après avoir alerté une première fois ses clientsfin août sur une usurpation de son identité au Mexique, La Française Asset Management a réitéré son alerte fin octobre mais cette fois-ci pour un nouveau cas de fraude auprès de ses clients français. « La Française constate la proposition par des personnes mal intentionnées de bulletins de souscription frauduleux usurpant l’identité de la société La Française Asset Management, le logo du Groupe La Française », indique la firme sur son site internet, qui rappelle à ses investisseursle danger de recourir à des bulletins de souscription, de partager leurs données personnelles, sans vérification préalable lorsqu’ils sontsollicités directement par e-mail, téléphone ou d’autres moyens. Depuis début septembre, d’autres gestionnaires d’actifs dont Ostrum AM et PhilippeHottinguer& CieGestion ont fait l’objet d’usurpation d’identité par email frauduleux selon la liste noire publiée par l’AMF.
La fintech britannique Finastra, qui propose des solutions technologiques de services aux institutions financières, a annoncé un partenariat avec WTax, une société spécialisée dans la récupération de dividendes et autres taxes retenues à la source. A travers cette alliance, Finastra veut aider les sociétés de gestion à récupérer les dividendes retenus à la source dans leurs fonds d’investissement par les administrations fiscales des pays dont elles ne sont pas résidentes. La technologie de WTax automatise les processus de réclamation. Un rapport de la Commission européenne publié en 2017 estimait que chaque année, quelques 8,4 milliards d’euros de dividendes retenus à la source étaient abandonnés par les investisseurs dans l’Union européenne alors qu’ils étaient en droit d’en demander le remboursement. Goal Group, une autre société de ce secteur, estimait que les investisseurs transfrontaliers européens avaient perdu 6,86 milliards de dollars en 2020. Plus récemment, l’association européenne des marchés financiers (AFME) pointait du doigt que les différences existantes entre les procédures de réduction de la retenue à la source des États membres avaient un impact négatif significatif sur les investissements transfrontaliers, le coût du capital et le PIB. «Dans 10 des 27 États membres de l’UE, il n’existe aucun mécanisme de réduction de retenue à la source, ce qui se traduit souvent par de longs délais dans la récupération de l’impôt, réduisant ainsi les rendements des investisseurs», expliquait notamment l’AFME.
Une recrue de choix pour Eurazeo. Le groupe de capital-investissement, dirigé par Virginie Morgon, vient d’annoncer la nomination de William Kadouch-Chassaing, jusqu’alors directeur financier de la Sciété Générale, comme directeur général finances et stratégie du groupe. Il succédera à Philippe Audouin à la fin de son mandat de membre du directoire en mars 2022. Dans son communiqué, Eurazeo relève que Kadouch-Chassaing, 52 ans, apportera son expérience et sa compétence dans des domaines clés pour la poursuite de sa croissance: pilotage des affaires financières du groupe et de la gestion des fonds, stratégie d’allocation d’actifs, stratégie de croissance organique et externe, relations avec le marché et les actionnaires, trésorerie et financements. Il est décrit comme un «expert» de la gestion des fonds propres dont il avait la responsabilité à la Société Générale, mais aussi comme un connaisseur du marché de l’asset management et de la gestion pour compte de tiers puisqu’il est notamment membre du conseil d’administration d’Amundi depuis 2018. «Cette double expertise contribuera fortement au renforcement du modèle singulier d’Eurazeo, acteur européen de premier plan de la gestion d’actifs doté d’importants capitaux permanents. Fort de son expérience au sein d’acteurs mondiaux de premier plan, il participera également activement à la stratégie d’expansion internationale d’Eurazeo», conclut Eurazeo.
La société de gestion d’actifs réels Patrizia vient d’annoncer ce 4 novembre avoir remporté un mandat en dette immobilière avec un engagement initial de 50 millions de dollars (43 millions d’euros) par un assureur hongkongais. Dénommé PATRIZIA Global Real Estate Debt, ce fonds va réaliser quatre investissements au maximum en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Ce véhicule vise un rendement net annuelle de plus de 8%. Selon Patrizia, l’assureur hongkongais a l’intention d'étendre ce mandat au-delà de la somme initiale engagée. Patrizia gère actuellement plus de 48 milliards d’euros d’actifs.
Eurazeo a annoncé jeudi la nomination de William Kadouch-Chassaing comme directeur général finances et stratégie du groupe. Il était jusqu’à présent directeur financier de la Société Générale. William Kadouch-Chassaing succédera à Philippe Audouin à la fin de son mandat de membre du directoire en mars 2022.
Credit Suisse a publié ce 4 novembre des résultats financiers en hausse pour le troisième trimestre 2021, avec notamment un résultat avant impôt d’un milliard de francs suisses (950 millions d’euros), en hausse de 26% sur une année glissante. Sur la partie gestion d’actifs, la firme a collecté 5,6 milliards de CHF, bien moins que le troisième trimestre 2020, qui avait vu rentrer 18 milliards, mais mieux que le trimestre dernier, qui avait enregistré une décollecte de 4,7 milliards. Au total, les encours s’élèvent à 1600 milliards de CHF, en progression de 10% sur neuf mois. La gestion de fortune a fourni un quart de la collecte nette, pour un encours total qui s’élève désormais à 396 milliards de CHF. La gestion d’actifs a, elle, reçu 1,7 milliard en raison de décollecte sur les produits indiciels et les fonds obligataires et de crédit. Le département compte désormais 475 milliards de francs suisses d’encours. Concernant l’affaire Greensill, le groupe a précisé avoir déjà remboursé quelques 70% de la valeur des actifs évaporés, soit 6,3 milliards de dollars à fin septembre. Officialisation de la nouvelle stratégie Le groupe a par ailleurs présenté sa nouvelle stratégie, qui vise à simplifier son organisation interne. Le principal tournant est la réunification des différentes branches de gestion de fortune en un seul pôle, comme indiqué plus tôt cette semaine. Credit Suisse compte y allouer davantage de capital sur les trois prochaines années, et mieux toucher la clientèle high net worth et ultra high net worth. La firme va embaucher 500 nouveaux chargés de relation clients, mais également quitter 10 marchés. En gestion d’actifs, la société va étendre ses capacités de distribution en Europe, en Asie et dans le Pacifique, en la connectant mieux à son département de gestion de fortune. Les partenariats externes non-essentiels vont être dénoués. Credit Suisse compte atteindre 4% de croissance de collecte nette par an.
Kempen Capital Management a annoncé ce 3 novembre un premier closing pour son fonds Kempen European Private Equity Fund II, avec 173 millions d’euros levés. Le fonds va se concentrer sur le segment des petites et moyennes entreprises du marché européen. Les investisseurs proviennent exclusivement des Pays-Bas, de Belgique et de Suisse.
Le règlement européensur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (SFDR), entré en vigueur le 10 mars dernier, semble changer la donne dans la collecte des sociétés de gestion. Le spécialiste de la notation de fonds Morningstar a analysé les données SFDR de niveau 1 d’environ 87,6% des fonds distribués dans l’Union européenne. Sur cette base, il observe que les flux entrants dans les fonds qui promeuvent des caractéristiques environnementales et/ou sociales (Article 8 de SFDR) ou qui ont un objectif clair d’investissement durable (Article 9 de SFDR) ont représenté 56,8% de la collecte totale de l’univers de fonds analysé au troisième trimestre 2021. Soit une proportion plus élevée qu’au deuxième trimestre 2021 (44,1%). Dans le détail, les fonds catégorisés Article 8 et Article 9 ont respectivement tiré 45,1% et 11,7% de la collecte nette analysée. 37% d’encours SFDR en Europe Morningstar a également établi qu’à fin septembre, 5.079 fonds distribués en Europe étaient classifiés Article 8 (soit 21,7% des fonds européens) et 668 catégorisés Article 9 (soit 2,8% des fonds européens). Les encours des fonds Article 8 et 9 s’élevaient à 3.320 milliards d’euros au 30 septembre 2021, ce qui représente 37% des encours des fonds distribués en Europe (contre 34% au 30 juin 2021). Morningstar prédit que les fonds articles 8 et 9 formeront 50% des encours des fonds en Europe d’ici mi-2022. En attendant, les gestionnaires d’actifs continuent de mettre à jour leurs stratégies et gammes SFDR. Morningstar observe que la moitié des fonds lancés durant le troisième 2021 étaient classifiés Article 8 (93 fonds) ou 9 (53 fonds) contre 42% au deuxième trimestre. Selon l’agence de notation de fonds, Amundi, Nordea et Swedbank continuent de dominer le top 20 des plus gros gérants d’encours SFDR (Article 8 et 9 confondus) même si leurs parts de marchés (respectivement 6,2%, 4,7% et 3,9%) ont légèrement baissé. Morningstar note deux entrées dans ce top 20, celles de Schroders et DWS. UBS entre collecte et décollecte Deux fonds crédit de la gamme Multi Manager Access II d’UBS Fund Management – US Multi Credit et European Credit – se classent dans le top 3 des fonds Article 8 ayant le plus collecté durant le troisième trimestreavec des collectes respectives de 2,1 et 1,1 milliard d’euros. Le fonds actions Macquarie Valueinvest Lux Global enregistre la deuxième meilleure collecte des fonds Article 8 sur le troisième trimestre 2021. Dans la catégorie Article 9, le fonds Pictet Biotech a dominé la collecte au troisième trimestre 2021 (722 millions d’euros) devant les fonds Baillie Gifford Worldwide Positive Change (658 millions d’euros) et Nordea 1 – Global Climate and Environment (643 millions d’euros). Les fonds Article 8 et 9 n’échappent pas aux décollectes. Parmi les produits Article 8, un compartiment de la Sicav Focused d’UBS – US Corporate Bond Sustainable – a observé une décollecte de 1,7 milliard d’euros sur le trimestre et un autre fonds d’UBS sur les actions chinoises - UBS (Lux) Equity Fund - China Opportunity – a connu des sorties d’1,6 milliard d’euros. Le fonds mtx Sustainable Emerging Markets Leaders de Vontobel complete le podium des décollectes Article 8 avec une décollecte de 619 millions d’euros. A noter la présence de Carmignac Patrimoine (-304 millions d’euros) dans le top 10 trimestriel des décollectes de fonds Article 8 établi par Morningstar. Du côté des 10 plus grosses sorties trimestrielles dans les fonds Article 9, le Néerlandais Robeco SAM place quatre fonds dont le fonds Euro SDG Credits (-725 millions d’euros). Le fonds Credit Suisse (Lux) Edutainment Equity et le fonds Federated Hermes SDG Engagement High Yield Credit ont subi respectivement des décollectes nettes de 367 et 262 millions d’euros.
Vontobel a présenté ce 3 novembre quelques chiffres financiers sur les neuf premiers mois de l’exercice 2021. Notamment, ses encours sous gestion ont progressé de 16% à 266 milliards de francs suisses (251 milliards d’euros). La collecte sur la gestion de fortune s’est élevée à 3,9 milliards de francs, contre 2,3 milliards sur les clients institutionnels.
Les investisseurs vont peut-être très bientôt parler la même langue en matière de risque environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). L’IFRS Foundation a annoncé ce 3 novembre, lorsdu sommet de la COP 26 des Nations unies, la création d’un organisme unique chargé de l’homogénéisation mondial du reporting non-financier, effectué pour le moment de manière volontaire par les entreprises. L’entité, dénommée International Sustainability Standards Board (ISSB), a pour objectif de consolider les différentes nomenclatures de reporting extra-financier déjà existantes. Cela doit donner naissance aux normes IFRS Sustainability Disclosure Standards, pour lesquelles aucun calendrier n’a encore été annoncé. Ces normes devront être compatibles avec les différentes juridictions du globe, et les besoins de certaines parties prenantes. Sur ce dernier point, l’IFRS Foundation prend pour exemple le Corporate Sustainability Reporting Directive de la Commission européenne, une directive qui va obliger les entreprises européennes à publier des données non-financières. L’ISSB travaillera par ailleurs en collaboration avec l’International Accounting Standards Board (IASB) afin d’assurer la connectivité et la compatibilité entre les informations financières et non-financières. Un siège à Francfort, un président en cours de recrutement Pour créer sa norme unique, l’ISSB va notamment réunir sous son toit, d’ici juin 2022, deux initiatives internationales qui ont façonné des normes de reporting non-financier : le Climate Disclosure Standards Board (CDSB, une initiative du Carbon Disclosure Project) et la Value Reporting Foundation (VRF). Ce dernier est lui-même le fruit d’une première consolidation dans le domaine, suite à la fusion entre l’International Integrated Reporting Council et le Sustainability Accounting Standards Board il y a cinq mois. Le nouvel organisme a par ailleurs publié, dès son premier jour d’existence, deux documents de travail sur certaines normes extra-financières. Le premier pose des bases globales de reporting, tandis que le second couvre les questions de reporting climatique, en s’appuyant sur les recommandations de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD), avec des propositions spécifiques pour certains secteurs. Ces pistes de réflexion devront être prochainement soumises à une consultation publique. Ces documents ont été rédigé ces six derniers mois par le Technical Readiness Working Group (TRWG), un groupe d’experts venant du CDSB, de l’IASB, de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD), de VRF et du World Economic Forum. Il est soutenu par l’International Organization of Securities Commissions (IOSCO) et son groupe des experts techniques des régulateurs financiers (Technical Expert Group). Côté gouvernance, l’ISSB va installer son siège à Francfort, tandis que le bureau de Montréal sera chargé des activités opérationnelles. Des locaux sont également prévus à Londres et à San Francisco. La sélection du président et du ou des vice(s)-président(s) en est à un stade avancé, précise l’IFRS Foundation, qui cherche également à recruter jusqu'à 14 administrateurs. Les gérants d’actifs européens soutiennent cette volonté d’unification La fragmentation des informations non-financières, la difficile comparabilité et l’absence d’un cadre de reporting unique et obligatoire au niveau mondial sont des raisons qui empêchent les gérants d’actifs d’intégrer les considérations liées au changement climatique dans leurs décisions d’investissement, a déclaré le même jour l’Efama, l’association européenne du secteur de la gestion d’actifs. Celle-ci souhaite que l’ISSB s’engage à élargir l’approche des IFRS en matière de matérialité dans les rapports de durabilité en incluant les impacts climatiques positifs et négatifs des entreprises en plus de l’impact des risques environnementaux sur les entreprises, c’est-à-dire la «double matérialité». Pour l’Irish Funds, l’association des gérants d’actifs irlandais, une base de référence en matière de rapports de durabilité est essentielle afin de permettre aux investisseurs d’accéder à une information liée à la durabilité pour la conformité avec les obligations réglementaires. « Il sera important que l’ISSB favorise la convergence internationale en s’inspirant et en s’appuyant sur les normes et les meilleures pratiques existantes au niveau international», a indiqué Irish Funds.
L’Union Bancaire Privée (UBP) a annoncé cette semaine avoir finalisé le rachat deMillennium Banque Privée, la banque privée en Suisse de Banco Comercial Portugues. Le montant final de la transaction s'élève à un peu plus de 113,2 millions de francs (107 millions d’euros). Quelques ajustements relatifs à l'évolution des actifs sous gestion pourraient modifier à la marge ce prix, a précisé le vendeur dans un communiqué. Avec ce deal, l’UBP voit ses encours sous gestion augmenter de 4 milliards de francs. Ceux-ci s’élevaient à 161,1 milliards de francs à fin juin.
Heureusement pour son image de marque, l’erreur a été décelée en interne. La banque suisse Migros va prochainement indemniser quelques 37.000 clients qui avaient investi dans ses fonds maison, pour des rétrocessions perçues à tord. Le montant de la facture s'élève à 60 millions de francs suisses (57 millions d’euros). La banque zurichoise a perçu par erreur ces émoluments pendant huit ans. La société va ponctionner cette somme sur ses réserves pour risques bancaires généraux, et la créditera aux clients existants en janvier prochain.
CMA CGM se renforce dans la gestion portuaire aux Etats-Unis. Le groupe de transport maritime a annoncé mercredi avoir signé un accord portant sur l’acquisition de 90% du terminal Fenix Marine Services (FMS) de Los Angeles, détenus par EQT Infrastructure III, sur la base d’une valeur d’entreprise de 2,3 milliards de dollars. CMA CGM détenait déjà 10% du capital du terminal. Le fonds suédois EQT était propriétaire du port depuis 2017. FMS est le troisième plus grand terminal des ports de Los Angeles et de Long Beach en termes de capacité, avec environ 2,5 millions d’équivalent vingt pieds, l’unité de mesure du transport maritime. Il est aussil’un des plus importants d’Amérique du Nord. Il bénéficie d’une concession jusqu’en 2043.
Le gérant d’actifs italien Eurizon vient de recruter Richard Mo pour prendre la tête du développement commercial et du marketing en Asie. Il travaillera en étroite collaboration avec le directeur général et des investissements Sean Debow. Richard Mo arrive de Jupiter AM, où il dirigeait le développement commercial pour la Chine et Taïwan. Auparavant, il a travaillé pour J.P. Morgan pendant une quinzaine d’années.
Amundi a publié ce jeudi un résultat net ajusté part du groupe de 333 millions d’euros au troisième trimestre, en hausse de 41,5% par rapport à la même période de 2020. Ces chiffres apparaissent supérieurs au consensus des analystes Factset qui anticipait un résultat net ajusté de 285 millions d’euros pour le trimestre.
Emmanuel Rocher, directeur des affaires internationales, ACPR et Carolina Bocchini, co-head business development - global real estate, Credit Suisse Asset Management