Mainfirst vient de lancer le fonds Mainfirst Megatrends Asia, a appris Das Investiment. La stratégie, qui va être gérée par Frank Schwarz, se concentrera, comme son nom l’indique, sur les mégatendances en Asie. Elle est comparable à celle du fonds Mainfirst Global Equities Unconstrained. Le véhicule compte 90 millions de dollars à l’amorçage, et le portefeuille est concentré sur 30 à 40 valeurs.Le produit est classé article 8 selon la réglementation SFDR.
Tabula Investment Management Limited a annoncé ce 22 novembre avoir listé une part couverte en euros de son ETF UCITS Asia ex-Japan High Yield Corporate USD Bond ESG sur la plateforme allemande Xetra. L’ETF a été coté à la Bourse de Londres au début du mois de septembre et a déjà attiré 100 millions de dollars d’actifs de la part d’investisseurs institutionnels, précise la société. Ce véhicule a été développé en partenariat avec le gérant d’actifs chinois Haitong International Asset Management. Ce fonds est classé sous l’article 8 dans le cadre du règlement SFDR de l’UE.
Amundi a annoncé ce 22 novembre la cotation de deux nouveaux ETF ESG marchés émergents à la Bourse de Londres. Ces deux produits ont été développés et lancés en collaboration avec le gestionnaire d’actifs international AllianceBerstein. Les ETF Amundi MSCI Emerging ex-China ESG Leaders Select UCITS ETF DR et Amundi MSCI China ESG Leaders Select UCITS ETF DR permettent aux investisseurs de s’exposer aux actions émergentes hors Chine et aux actions chinoises. Ces nouveaux ETF intègrent des critères ESG et relèvent de l’article8 de la réglementation SFDR. Ils excluent les entreprises impliquées dans des activités controversées telles que le tabac, les armes et le charbon thermique. Ils suivent égalementune approche «Best in Class», en sélectionnant les entreprises de chaque secteur, dont le score ESG figure dans le Top50%.
Lazard Frères Gestion a annoncé ce 22 novembre la réorganisation de son département obligataire avec la création de trois nouveaux pôles, et trois nominations. Un premier pôle «aggregate/monétaire» sera dirigé par Benjamin Le Roux, un deuxième sur les subordonnées financières par François Lavier, et un troisième sur le haut rendement par Alexia Latorre.La gestion des fonds « Lazard Credit Opportunities » (absolute return) et «Lazard Euro Short Duration High Yield SRI» (High Yield court terme) reste directement assurée par Eléonore Bunel, directrice de la gestion obligataire, précise la société. Du côté des nominations, Adrien Lalanne, jusqu’ici assistant gérant taux, est promu gérant, tandis que Qihang Zhang intègre l'équipe d’Alexia Latorre. Sergio Gallo est lui recruté comme analyste au sein de l’équipe de François Lavier, après un stage de fin d'étude chez Rothschild & Co.Lazard Frères Gestion a également précisé avoir adapté sa stratégie d’investissement obligataire pour se préparer à un mouvement de hausse des taux. La société de gestion privilégie ainsi trois stratégies pour l’an prochain:La construction de portefeuilles à « duration négative » pour bénéficier directement d’une éventuelle hausse des taux.Une flexibilité élevée pour construire une allocation optimale selon les opportunités du marché et l’évolution du contexte économique.Le renforcement des expertises historiques sur des segments de marché à rendement élevés, par nature moins sensibles au risque de hausse des taux.Les encours sous gestion de son pôle obligataire de Lazard Frères Gestion s'élevaient à 7,8 milliards d’euros au 30 septembre 2021.
La résurgence de l'épidémie de Covid-19 et l’accélération de l’inflation ne justifient pas à ce stade un changement dans les plans de la Banque centrale européenne visant à commencer à mettre fin en mars aux achats d’actifs d’urgence dans le cadre du programme PEPP, a déclaré lundi François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la BCE.
Le Suisse Julius Bär a présenté, ce 22 novembre, quelques données financières intermédiaires sur les dix premiers mois de son exercice comptable 2021. Parmi ceux-ci, les encours sous gestion ont progressé de 12% à un rythme annualisé pour atteindre 484 milliards de francs suisses (462 milliards d’euros) à fin octobre. «Cette hausse a été portée par une collecte nette continue (+4,4% annualisé), ainsi qu’une performance positive des marchés et un effet change», indique la société dans un communiqué, sans plus de précision.
Dans le champ de bataille pour les talents au sein du secteur de la gestion d’actifs, les gérants traditionnels de portefeuille sont de moins en moins valorisés. Un constat fort qu’ont effectué plusieurs grands dirigeants lors d’une conférence de l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI) sur une nouvelle ère de pertinence pour la gestion d’actifs. L’industrie traverse un moment de forte disruption avec une augmentation des demandes pour des actifs privés, de la numérisation, de la tokenisation et de la durabilité. «Il y a aujourd’hui une bataille pour [recruter] des collaborateurs digital natives, des experts de la durabilité et des data scientists. Il y a beaucoup moins de demande pour des gérants de portefeuilles. La valeur des gérants de portefeuilles a décliné radicalement», a constaté Peter Harrison, directeur général du groupe Schroders. Cette tendance est désormais présente davantage dans le domaine de la durabilité, qui a déclenché une transition massive dans l’industrie, d’après Nicolas Moreau, le directeur général d’HSBC Asset Management. «En matière du talent, nous avons besoin des experts de la durabilité. Il y a beaucoup de gens qui veulent participer à ce changement, qui ne se produit qu’une fois par génération. Nous sommes en train de travailler avec ces salariés afin de les convertir à ces métiers. En matière de data science, nous n’avons pas de problème car nous avons des ressources transversales sur cette expertise à Bengalore en Inde. Nous voyons également une grande bataille pour les talents dans le secteur des actifs privés car il prend du temps pour former des collaborateurs et les investisseurs valorisent également l’expérience », a-t-il confirmé. Une augmentation de la demande pour des actifs privés La demande pour des solutions de la finance plus personnalisées contribue également aux changements dans le secteur. «Avec la disponibilité de la propriété fractionné et de la tokenisation, les investisseurs veulent posséder une participation dans un immobilier ou même un personnage virtuel parmi leurs épargnes. Avec l’explosion des crypto-actifs, il est clair que les gens ne sont pas satisfaits avec les OPCVM. Est-ce que c’est une tendance de fin de cycle ou d’un pari, ou encore d’un rejet des gammes actuelles de produits de l’industrie? On s’interroge», a expliqué Peter Harrison. Campbell Fleming, directeur général d’AssetCo et président de The Big Exchange, une plateforme d’investissement numérique, constate qu’aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’investisseurs au Royaume-Uni qui possèdent des crypto-actifs que des actions. « Il faut offrir l’accessibilité aux futures classes d’actifs aux investisseurs parmi des options existantes», selon l’ancien responsable global de la distribution et du marketing chez Standard Life Aberdeen. Une autre grande tendance dans l’industrie est le déplacement vers des actifs non cotés, qui va continuer, selon Nicolas Moreau. «Nous constatons un brouillage entre des actifs non cotés et cotés. Avec la tokenisation des actifs non cotés, nous sommes beaucoup plus proches des actifs cotés », a-t-il observé.
GSA Capital, l’un des hedge funds quantitatifs les plus connus à Londres, prévoit de devenir une société de transactions privées et de se concentrer sur les stratégies qui performent le mieux, rapporte le Financial Times. La société, basée à Mayfair et gérant 2,6 milliards de dollars d’actifs, a annoncé qu’elle fermerait son fonds Trend de 750 millions de dollars et rembourserait les investisseurs. Les clients de ses trois autres fonds pourront rester investis, mais la société n’acceptera plus d’argent frais et se séparera de son équipe commerciale. Une source proche de GSA a indiqué que la société voulait se concentrer sur la performance plutôt que de chercher des capitaux externes. Elle pourra aussi accroître ses investissements dans des stratégies risquées. Plusieurs autres sociétés de hedge funds ont décidé ces derniers temps de ne plus servir les clients externes.
La société de gestion Neuberger Berman a annoncé ce 19 novembre le recrutement d’une équipe de placement privé sur le crédit. Celle-ci est dirigée par Frank LaTorraca, qui était jusqu’ici coresponsable de cette classe d’actifs chez Macquarie Investment Management. Il arrive avec deux autres membres de l'équipe, Philip Lee et Nicole Tullo. Ils sont rejoints par Lori Cuneo, en provenance de JPMorgan, etChuck Devereux, qui travaillait précédemment chez T. Rowe Price. Lori Cuneo et Frank LaTorraca se concentreront sur le sourcing de clients et la gestion de portefeuille. Chuck Devereux dirigera les efforts de recherche sur les placements privés. L'équipe sera entièrement intégrée à la plateforme obligataire de Neuberger Berman, qui compte 201 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
Vendredi matin, lors de la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF), la représentante du Collège a demandé une amende de 150.000 euros et un avertissement à l’encontre de la société de gestion Twenty First Capital en raison de la gravité des faits et de la multiplication des manquements (sept) pendant près de 3 ans. Elle relève toutefois que les manquements sont purement formels, n’ont généré aucun profit pour la société, n’ont pas porté préjudice aux investisseurs, et que la société a remédié aux dysfonctionnements notifiés. Dans une première série de griefs, le gendarme boursier reproche à la société de gestion son absence de procédure comptable et le caractère non-opérationnel de la procédure relative au calcul et au suivi des fonds propres réglementaires. Dans une seconde série de griefs, l’AMF relève l’absence de traçabilité des décisions de gestion et des manquements dans le dispositif de gestion des conflits d’intérêts. La société de gestion met en avant la fraude comptable commise par son ancien directeur financier avec la complicité d’un ancien directeur général. Elle a déjà engagé des procédures à l’encontre de ces deux salariés. La société reproche aussi à son commissaire aux comptes d’avoir débutétardivement ses travaux et de ne pas avoir détecté la fraude
L’administrateur de fonds luxembourgeois IQ-EQ a fait l’acquisition de Greyline Partners, une entreprise américaine spécialisée dans la gouvernance et la conformité réglementaire des fonds alternatifs. Il s’agit de sa cinquième acquisition en un an et demi, dont quatre aux Etats-Unis. Fondée en 2016, Greyline emploie 56personnes dans six bureaux situés à San Francisco, Dallas, New York, Chicago, Boston et Londres. IQ-EQ compte désormais 3.700 salariés dans 24pays et revendique l’administration d’actifs dépassant 500milliards de dollars d’encours.
Le gouvernement indien est actuellement en phase d’élaboration d’une législation visant à réglementer l’usage des cryptomonnaies , en interdisant notamment leur utilisation en tant que moyen de paiement. Des discussions sont toujours en cours afin d’en définir le cadre exact. Le gouvernement indien ne semble toutefois pas vouloir totalement bannir ces dernières, et pourrait autoriser leur détention en tant qu’actif. Le projet de loi devant réglementer le trading de cryptomonnaies tout en interdisant l’utilisation de celles-ci pour effectuer des paiements est toujours en cours d’élaboration, le gouvernement travaillant notamment sur les aspects fiscaux. Il pourrait être présenté lors de la prochaine session d’hiver du Parlement. Si rien n’est encore fixé, il est question que le Securities and Exchange Board of India (Sebi) soit désigné comme régulateur.
Vendredi, lors de la commission des sanctions de l’AMF, la représentante du Collège a demandé une amende de 150.000 euros et un avertissement à l’encontre de la société de gestion Twenty First Capital en raison de la gravité des faits et de la multiplication des manquements (sept) pendant près de 3 ans. Elle relève toutefois que les manquements sont purement formels, n’ont généré aucun profit pour la société, n’ont pas porté préjudice aux investisseurs, et que la société a remédié aux dysfonctionnements notifiés.
La France va s’engager aux côtés des Emirats arabes unis dans la lutte contre le réchauffement climatique en développant des projets dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, a annoncé dimanche Bruno Le Maire lors d’une visite à Abou Dhabi. Il est temps de donner une nouvelle impulsion à la coopération économique entre nos deux pays, a déclaré à des journalistes le ministre français de l’Economie et des Finances. Bruno Le Maire devait rencontrer les responsables du fonds souverain ADQ et du fonds Mubadala Investment Co, ainsi que les dirigeants de la compagnie pétrolière nationale ADNOC.
Le Premier ministre Jean Castex a présenté samedi un plan pour le secteur du tourisme d’un montant avoisinant les 2 milliards d’euros pour surmonter les effets de la crise sanitaire et conforter la place de la France comme première destination touristique mondiale. La France a déjà mobilisé 38 milliards d’euros durant la crise pour le secteur à travers des prêts garantis par l’Etat ou encore le dispositif d’activité partielle.
Le niveau d’injection d’argent frais de la part des investisseurs mondiaux s’est quelque peu tari cette semaine, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research.Entre le 11 et le 17 novembre, les fonds actions ont dominé le classement avec une collecte de 13,2 milliards de dollars (11,7 milliards d’euros), en retrait toutefois de 4,3 milliards par rapport à la semaine précédente. Ils sont suivis par les fonds monétaires, qui ont reçu 7,8 milliards de dollars nets (contre 22,8 milliards sept jours plus tôt), et les fonds obligataires, avec 6,2 milliards (15,5 milliards il y a une semaine). Dans la catégorie des actions, les investisseurs ont majoritairement choisi des véhicules axés sur les Etats-Unis (+3,3 milliards de dollars) et l’Europe (+2,7 milliards), et ont délesté ceux sur le Japon (-2,2 milliards). Sur le marché américain, les fonds de grandes et de petites capitalisations s’en sortent avec des collectes positives (+3,6 milliards et +2,1 milliards respectivement), tandis que les stratégies croissance ont rendu 0,9 milliard. Aucun fonds sectoriel américain ne dépasse le milliard de dollars de collecte ou de décollecte. Sur les obligations, les fonds de titres d’entreprises investment grade se classent en première position en termes de collecte, avec +3 milliards de dollars nets. Ils sont suivis par les fonds de titres souverains indexés à l’inflation (+1,9 milliard), et les fonds de dettes bancaires (+1 milliard). A l’inverse, les fonds d’obligations émergentes ont décollecté 0,9 milliard de dollars.
La société de gestion quantitative américaine AllianceBernstein (AB) a officialisé, vendredi 19 novembre, la création d’une division de solutions d’investissement et de perspectives de recherche pour clients institutionnels baptisée AB Institutional Solutions. Cette nouvelle unité, dirigée par Inigo Fraser Jenkins et Alla Harmsworth, doit permettre d’engager des discussions plus profondes avec les investisseurs institutionnels quant à leur allocation d’actifs, leur gestion du passif, la construction de leur portefeuille et l’apport de meilleures solutions d’investissement. L’inflation, l’investissement factoriel, l’alpha et le bêta, ainsi que les investissements alternatifs, figureront parmi les premiers sujets abordés et étudiés par AB Institutional Solutions. AllianceBernstein gérait 765 milliards de dollars (676,4 milliards d’euros) à fin octobre.
Invesco Mutual Fund, filiale d’Invesco en Inde, vient de reporter le lancement d’un nouveau fonds nourricier dédié à la blockchain en Inde. Calé initialement pour le 24 novembre, le lancement a été reporté à cause de l’incertitude à travers les nouvelles règlementations autour des investissements cryptos en Inde. Le pays a récemment lancé une proposition de loi destinée à resserrer l’utilisation des actifs cryptos pour des paiements et des transactions. « D’après les développements de ces derniers jours, les législateurs indiens ont rencontré des participants du secteur des actifs numériques du pays, qui aboutiront probablement à la formulation d’un nouveau cadre législatif. Il est important pour les investisseurs de bien comprendre tous les aspects avant de prendre des décisions d’investissement à long terme», a expliqué Invesco Mutual Fund dans un communiqué. La nouvelle date de lancement sera annoncée prochainement. Dénommé Invesco India - Invesco CoinShares Global Blockchain ETF Fund of Fund, ce véhicule vise à investir dans un ETF domicilié en Irlande, qui se concentre sur des actions des entreprises qui participent à l’écosystème de blockchain dans les marchés développés et émergents. Le régulateur indien, Securities and Exchange Board of India, a donné le feu vert pour ce fonds. La filiale indienne d’Invesco comptait de 7,2 milliards de dollars (6,36 milliards d’euros) d’encours sous gestion en septembre, à travers des OPCVM, des services de gestion de portefeuille et du conseil offshore.
Vendredi matin, lors de la commission des sanctions de l’AMF, la représentante du Collège a demandé une amende de 150.000 euros et un avertissement à l’encontre de la société de gestion Twenty First Capital en raison de la gravité des faits et de la multiplication des manquements (sept) pendant près de 3 ans. Elle relève toutefois que les manquements sont purement formels, n’ont généré aucun profit pour la société, n’ont pas porté préjudice aux investisseurs, et que la société a remédié aux dysfonctionnements notifiés.
Le fournisseur d’indicesS&P Dow Jones Indices a lancé, jeudi 18 novembre, le lancement de deux indices basés sur l’analyse du «sentiment"du réseau social Twitter et mesurant la performance des composants de l’indice américain S&P 500 relative aux opinions partagées sur Twitter à leur égard. L’indice S&P 500 Twitter Sentiment mesure ainsi la performance de 200 composants du S&P 500 ayant les meilleurs scores en termes de sentiment sur Twitter. Leur pondération est ajustée en fonction de leur capitalisation boursière et limitée à 10%. Quant à l’indiceS&P 500 Twitter Sentiment Select Equal Weight Index, il mesure la performance des 50 composants du S&P 500 présentant les meilleurs scores en termes de sentiment sur le réseau social. Les composants de l’indice font tous le même poids.
Janus Henderson a cédé. Le groupe de gestion d’actifs a déclaré jeudi que son directeur général Dick Weil prendrait sa retraite fin mars. C’était une des revendications du fonds activiste Trian Fund Management de Nelson Peltz qui détient plus de 15% du capital du gestionnaire. Dick Weil, âgé de 58 ans, a joué un rôle déterminant dans la fusion en 2017 de Janus Capital Group et d’Henderson. Il quittera également son poste de membre du conseil d’administration de la société en mars mais en restera conseiller jusqu’en juin. Un processus de recrutement a été lancé, aussi bien en interne qu’en externe, mais il pourrait s’écouler plusieurs mois avant qu’un nouveau directeur général prenne la relève.
Le tierce-partie marketeur français Blue Associates a signé un partenariat avec la société de gestion britannique Crux Asset Management pour la distribution de ses fonds en France et à Monaco dont le fonds Crux Asia ex-Japan investi en actions asiatiques hors Japon avec un biais croissance.
Artemis Investment Management a recruté Paras Anand en tant que directeur de la gestion. L’intéressé, qui rejoindra la société de gestion britannique début 2022, arrive en provenance de Fidelity International, où il est actuellement directeur de la gestion pour la région Asie Pacifique. Paras Anand succédera à Matthew Beesley, qui quittera Artemis à la fin de cette année pour rejoindre Jupiter. Paras Anand a intégré Fidelity en Janvier 2012 en tant que directeur de la gestion pour les actions, en Europe, avant de se transférer à Singapour en 2018. Il est membre du comité des opérations monde de Fidelity International, dirige la stratégie du groupe en matière de développement durable et il est le parrain mondial pour la diversité culturelle.
Et si les entreprises payaient leur facture carbone? Alors que la Cop 26 a finalement défini les règles du marché international du prix du carbone, le fameux article 6 des accords de Paris, la facture reste globalement supportée par les Etats. Les dommages associés aux émissions de CO2 ne sont pas supportés par l’entreprise alors qu’elle en est à l’origine, à l’exception de certains secteurs spécifiques (centrales thermiques, cimentiers…). C’est en partant de ce constat qu’Axylia, cabinet de conseil spécialisé dans la finance responsable, a réalisé un travail scientifique permettant de convertir en euros les émissions de CO2 des entreprises présentes dans les portefeuilles des 50 plus gros fonds actions Europe et zone euro immatriculés en France (1). Le constat est sans appel, 72% de ces fonds ne survivraient pas à un prix du carbone supporté par les entreprises. Leurs souscripteurs risqueraient alors gros.. Si tout cela reste hypothétique, la trajectoire actuelle du climat fait peser un réel risque sur le futur. Ce qui est aujourd’hui de la science-fiction pourrait rapidement devenir réalité. 108 euros par tonne de CO2 En partant des travaux du GIEC, qui valorise le prix de la tonne de carbone à 200 euros en 2030, soit 108 euros aujourd’hui, Axylia a calculé la facture pour les entreprises et l’a comparée à leur Ebitda afin de vérifier leur solidité. La réaction à ce stress test a été répartie en six catégories de Score Carbone, un modèle développé par Axylia, allant de A à F. Le score matérialise la capacité d’une entreprise à rester rentable après paiement de la facture carbone. Cette dernière représente les dommages associés aux tonnes d’émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie des produits et services de l’entreprise. Là encore, les résultats sont criants. «Si le législateur décidait d’appuyer sur le bouton, la moitié des entreprises que nous avons étudiées ne survivraient pas», s’alarme Vincent Auriac président d’Axylia. Des chiffres qui auraient donc un impact terrible sur les fonds puisque près des trois-quarts plongeraient avec les sociétés. Ainsi, aucun des 50 fonds n’obtient le score A et seuls 28 % un score positif B ou C. A l’inverse elles sont 38 % avec un score très alarmantde E et F. Pire, les fonds ISR de l’échantillon (2) font à peine mieux que le reste puisque 64 % d’entre eux passeraient également à la trappe. «Le label ISR est un leurre qui nous fait aller dans la mauvaise direction. Il ne permet pas de prendre en compte les émissions, notamment du scope 3», s’insurge Vincent Auriac. Pourtant, les émissions du scope 3, liées à l’usage des produits et service, sont responsables «de près de 80 % des émissions dans de très nombreuses industries et même de 93 % dans le secteur bancaire par exemple», rappelle le dirigeant. Or, ce fameux scope 3 n’est que très peu pris en compte par les gérants de la Place. Les fonds respectant la réglementation SFDR ne font guère mieux puisque 69 % d’entre eux seraient également en très grandes difficultés. Parmi les bons élèves, on retrouve des sociétés de gestion comme Comgest, La Financière de l’Echiquier ou Axa IM. A l’inverse, Métropole Gestion, récemment racheté par Oddo BHF, ou Lazard Frères Gestion sont très en retard. A un pas de la réalité Ces résultats, bien que théorique pour l’instant, doivent amener les gérants à réfléchir sur les critères ESG qu’ils prennent en compte dans leur processus d’investissement. Car la théorie pourrait bien passer à la pratique dans quelques années. «Danone présente depuis deux ans un bénéfice net par action ajusté du prix du carbone (3) et la plupart des entreprises du CAC 40 commencent à prendre en compte le scope 3 car elles savent que cela risque d’arrivée», explique Vincent Auriac, précisant que la plupart font ce calcul pour leurs nouveaux projets et pas forcément sur la globalité de leur activité. Face au risque systémique que pose le changement climatique, Axylia a mis en place une plateforme affichant le «score carbone» des entreprises et des fonds, aidant particuliers et professionnels à identifier les structures qui créent le moins d’externalités climatiques. Une démarche collaborative permettra aux internautes de rendre exploitables les inventaires des fonds pour les importer sur le site scorecarbone.fr. «A terme, avec l’aide des internautes, le site pourra couvrir les 10.000 fonds offerts sur le marché français», estime Vincent Auriac, qui espère que cette initiative permettra de «dire stop au greenwashing». Liste des fonds de l'échantillon (1) Ces fonds représentent 65% des encours sur le marché selon les catégories de l’Autorité des Marchés Financiers. (2) L’échantillon observé est composé de 25 fonds ISR et 25 fonds conventionnels (3) Danone a retenu un prix vraisemblablement sous-estimé à 35 euros la tonne, contre les 60 euros retenus par le quota européen et les 108 euros du GIEC.
La banque privée liechtensteinoise LGT vient d’ouvrir un bureau à Tokyo, a-t-elle annoncé ce 18 novembre. Dénommé LGT Wealth Management Trust (LGT Japan), l’entité est dirigée par Yoshitaka Nagakura, qui est rattaché à Henri Leimer, le directeur général de LGT Private Banking Asia Pacific.
Le directeur du développement commercial de Sanso IS, François L’Hénoret, vient de rejoindre la Financière Arbevel. Il sera chargé de la stratégie marketing et de la communication. François L’Hénoret a précédemment œuvré audéveloppement commercial chez Janus Henderson Investors (2015-2018), Rothschild & Co AM Europe (2012-2015), Tocqueville Finance (2011-2012), Axa IM (2010-2011), et Oddo (2006-2010).
Twenty First Capital a annoncé ce 18 novembre le recrutement de Mathieu Thepault comme responsable de la gestion immobilière.Mathieu Thepault arrive d’EY, où il a commencé sa carrière en 2012 dans le conseil aux directions financières.