La société de gestion américaine Invesco a annoncé la cotation d’un produit indiciel(exchange-traded product ou ETP) sur la cryptomonnaie bitcoin à la Bourse de Francfort. L’ETP Invesco Physical Bitcoin est en réplication physique, dédié aux investisseurs professionnels. Il aura pour objectif d’offrir la performance du prix du bitcoin à travers le suivi de l’indiceCoinShares Bitcoin Hourly Reference Rate auquel sera retranché unecommission annuelle fixe de 0,99 %. Selon un communiqué, les bitcoins de l’ETP seront détenuspar Zodia Custody, un dépositaire d’actifs numériques basé et enregistréau Royaume-Unien tant qu’entreprise de crypto-actifs.Northern Trust, co-investisseur de Zodia Custody administrel’ETP, tandis que le gestionnaire d’actifs digitaux CoinSharesest le sponsor de l’indice - CoinShares Bitcoin Hourly Reference Rate -et agent d’exécution du produit d’Invesco. «Nous avons eu de nombreuses conversations au cours de la dernière année avec des investisseurs institutionnels qui souhaitaient inclure une allocation aux crypto-monnaies dans leurs portefeuilles. Les questions les plus courantes portaient sur les aspects pratiques de l’investissement, tels que la conservation des actifs, la gestion des risques, le trading et l'évaluation. Il est intéressant de noter que les questions étaient les mêmes que sur les produits en or physique, dix ans après, les produits négociés en bourse peuvent encore offrir une réponse naturelle à ces demandes», a commentéGary Buxton, responsable EMEA des ETF et stratégies indicielles chez Invesco.
Nextalia, une société de gestion italienne créée par Francesco Canzonieri vient d’annoncer un premier closing pour la levée de son premier fonds de private equity, Nextalia Private Equity, pour un montant de 563 millions d’euros. Elle indique que cette levée a été réalisée en à peine deux mois après l’autorisation de la Consob. Le closing final du fonds devrait atteindre 800 millions d’euros au cours du premier semestre 2022. Nextalia se veut centrée sur son marché domestique italien.
Cela valait la peine. Attendues, puisretardées, Bercy a enfin annoncé le lancement des obligations Relance, la deuxième jambe du volet du plan de relance visant à renforcer les fonds propres des entreprises. Le fonds «Obligations Relance», qui bénéficiera de la garantie de l’Etat à hauteur de 30% et représentera 90% des obligations subordonnées, a levé 1,7 milliard d’euros auprès de dix-neuf assureurs et de la Caisse des Dépôts. Distribuées par sept sociétés de gestion regroupant trente-trois acteurs de la gestion d’actifs, elles devraient vivre un départ un peu plus animé que les prêts participatifs. Appétit et couverture du territoire «Nous avons dimensionné une enveloppe de 200 millions d’euros en nous disant qu’on la déploierait d’ici le 30 juin 2022, et l’appétit se fait sentir sur le terrain», témoigne ainsi François Rivolier, cofondateur de GeneoCapital Entrepreneur, qui gérera avec Turenne Groupe une enveloppe de 200 millions d’euros. Inbonis Ratings, agence de notation de crédit en Europe spécialisée pour les PME et ETI qui travaille avec trois groupements de sociétés de gestion dans le cadre des obligations Relance, a déjà noté 15 entreprises spécifiquement pour le dispositif pour un total de 150 millions d’euros. 45 ont demandé une proposition de notation. Le délai d’octroi du dispositif a été repoussé à la fin 2023, laissant espérer que les montants levés pourraient même être dépassés d’ici-là. Une potentielle deuxième levée de fonds n’est pas exclue, rapportent plusieurs sources à L’Agefi. «Nous nous sentions confiants concernant notre capacité à distribuer d’ici au 30 juin 2022 les montants alloués. Il s’agit d’une première étape pour montrer que nous pouvons déployer plus selon l’appétence des émetteurs dont les premiers retours sont très positifs», confirme Cédric James, directeur général délégué d’Audacia. La société de gestion fait partie du groupement que pilotera Tikehau Capital (300 millions d’euros) et qui traduit bien la volonté de couvrir le territoire. Tandis que Tikehau s’occupera plutôt des ETI, Audacia distribuera auprès des PME dans la région parisienne et ailleurs (Nord, Auvergne-Rhône-Alpes). Epopée Gestion, société de gestion fondée par l’ancien directeur généraldu Crédit Mutuel Arkéa, Ronan Le Moal, et dont le siège social est située dans le Finistère à Guipavas, distribuera le dispositif dans le Grand Ouest. La société toulousaine M Capital Partners s’occupera du Sud-Ouest. Délai et complémentarité L’appétit s’explique par les caractéristiques du dispositif. «Les obligations Relance et les prêts participatifs jouissent du même régime et constituent deux instruments qui s’insèrent entre les fonds propres et la dette. La vraie différence se situe dans le délai de remboursement, de huit ans in fine pour les obligations Relance contre quatre ans, voire désormais six ans, pour les prêts participatifs. Cela permet de renforcer la solvabilité de l’entreprise sans obérer ses capacités de financement», analyse Laurent Jourdan, avocat associé gérant du cabinet Racine Paris. Subordonnées, les obligations relance visent aussi les entreprises de taille un peu plus importante. Leur montant est compris entre 2 et 100 millions d’euros et est plafonné à 12,5% du chiffre d’affaires 2019 pour les PME et 8,4% pour les ETI avec un taux d’intérêt compris entre 5% pour les PME et 6% pour les ETI. «Avoir une dette subordonnée à huit ans à un taux quasiment comparable à de la dette senior est une belle opportunité», analyse Mathilde Paoli, directrice associée de Geneo. Surtout, le dispositif apparaît plus simple selon l’associée à la tête de la stratégie mezzanine de la société de gestion: «C’est une dette normée, facile à mettre en place car bien packagée». «L’aspect non dilutif de ce financement est très apprécié par les entrepreneurs. C’est un argument majeur d’expliquer que cette source de financement s’assimile à des quasi-fonds propres dans la mesure où elle ne sera remboursée qu’au bout de huit ans», abonde Cédric James. Là où les premiers retours concernant les prêts participatifs font égard d’une certaine concurrence avec les dettes bancaires plus classiques, les obligations Relance se distinguent aussi par leur complémentarité. «C’est une solution pour diversifier les sources de financement, là où les prêts participatifs se rapprochent des prêts bancaires plus classiques, et qui permet un conseil spécifique», explique Cédric James. Critères ESG et de fonds propres Contrairement au changement de philosophie des prêts participatifs, les obligations Relance devraient bien se focaliser sur le financement du développement des entreprises. Les sociétés de gestion rapportent par exemple un intérêt fort des émetteurs pour financer de la croissance externe. Preuve de leur inscription dans ce développement, elles pourront bonifier leur taux d’emprunt selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), mais aussi de fonds propres. Une dégressivité de 15 points de base sera appliquée sur la base d’une liste définie concernant l’ESG, mais que les sociétés de gestion peuvent amender, et de 10 points de base selon le critère ratio de dette nette sur fonds propres. Ce mécanisme d’incitation à renforcer les fonds propres par d’autres moyens aurait été voulu par Bercy. Comme les prêts participatifs, l’octroi des obligations Relance est conditionné à une évaluation de crédit. Les sociétés de gestion, qui se reposeront en grande partie sur la banque de données Fibende la Banque de France, peuvent aussi faire appel à un instrument interne ou des agences de notation externes. La notation retenue est BB- inclus. C’est aussi une source de sûreté pour les gérants qui doivent apporter 2% de fonds propres dans un fonds d’alignement d’intérêt qui devra porter les 10% restants des obligations Relance. Imposé par Bruxelles, il sera abondéà hauteur de 2% par des assureurs ayant participé à la levée. Les sociétés de gestion doivent trouver les 6% restants via des investisseurs tiers.
La société de gestion Sienna Investment Managers va prochainement lancer ses propres fonds dans l’immobilier, le digital ou la croissance, a déclaré Ian Galienne, le patron de la holding belge cotée d’investissement GBL qui la détient, dans des entretiens accordés aux Echos et à L’Echo en Belgique. Le dirigeant n’a pas détaillé davantage l’offre à venir. La structure dédiée au capital-investissement, qui a récemment racheté trois sociétés de gestion (L’Etoile Properties, Malakoff Humanis Gestion d’Actifs et Acofi) et multiplié ses encours par dix, pourrait à l’avenir se coter en Bourse, a également précisé Ian Galienne. Celui-ci compte d’ailleurs davantage axer la stratégie de GBL sur les actifs privés, pour atteindre 40% des encours sur cette classe dans un horizon proche.
Mélodie Blondel a annoncé en fin de semaine dernière sur Linked-In avoir rejoint H2O Asset Management en tant que responsable communication et marketing. Elle a intégré en octobre le département sales & marketing de Babak Abrar «pour un nouveau challenge avec des équipes expertes, impliquées et soudées», écrit-elle.Babak Abrar a rejoint récemment H2O AM après plus de 13 ans chez Natixis Investment Managers. Il est aussi membre du comité exécutif global de H2O AM. Mélodie Blondel vient du groupe Primonial où elle a passé six années, dernièrement au poste de responsable communication externe. Entre 2012 et 2015, elle était marketing communications manager chez Natixis Global Asset Management.
Marielle-Cohen-Branche a été reconduite au postedemédiateur de l’Autorité des marchés financiers (AMF),pour un mandat de trois ans, a annoncé le régulateur. L’intéressée a entamé son quatrième mandat en qualité de médiateur le 12 novembre. Elle avait été désignée à ce poste pour la première fois le 16 novembre 2011. Le médiateur de l’AMF peut être saisi par tout épargnant ou investisseur, consommateur, personne physique ou personne morale telle que société, association, caisse de retraite, ayant un différend individuel avec un intermédiaire financier ou un émetteur. Il peut intervenir notamment dans les litiges liés à la commercialisation de produits financiers et de la gestion de portefeuille. En 2020, les recommandations du médiateur ont été suivies à 95%par les deux parties lorsqu’elles étaient favorables aux demandeurs et contestées dans 4 % des cas seulement quand elles étaient défavorables aux épargnants. Marielle Cohen-Branche note par ailleurs une hausse des demandesde médiation de 50 % à la fin du premier semestre. L’arrivée de nouveaux investisseurs sur les marchés d’actions ces deux dernières années et l’usage accru des formulaires en ligne de saisine expliquent en grande partie cette augmentation, explique l’AMF dans un communiqué.
Deutsche Bank vient de recruter Dan Ingvarson pour être son nouveau responsable de la banque privée internationale en Europe du Nord, rapporte Realtid.se. L’intéressé succède à Pontus Gronlund, qui a quitté la banque allemande. Dan Ingvarson vient de Credit Suisse à Zurich. A son nouveau poste, il sera basé à Stockholm. D’autres personnes seront recrutées dans la capitale suédoise dans les mois qui viennent. «Stockholm deviendra le centre pour l’Europe du Nord pour la gestion de fortune», indique Jan Olsson, directeur général de Deutsche Bank en Europe du Nord, à Realtid.
Des taux historiquement bas et des valorisations actions élevées conduisent les investisseurs en quête de rendement à se ruer sur le non coté, rapporte le Financial Times. Les actifs non cotés sous gestion devraient croître de 60 % entre 2020 et 2025. Les placements alternatifs (incluant le private equity, la dette privée, les hedge funds, l’immobilier, les infrastructures et les ressources naturelles) devraient dépasser les 17.000 milliards de dollars d’encours sous gestion sur les quatre prochaines années. Le private equity et la dette privée seront les principaux moteurs de cette croissance, selon Preqin. L’explosion de la demande provoque la concentration du secteur, dont la récente acquisition d’Oak Hill Advisors par T Rowe Price.
Le gérant de fortune luxembourgeois Spirit AM vient de recruter quatre collaborateurs de Banque Privée Edmond de Rothschild Europe. Pierre Ruhl, jusqu’ici responsable de desk banque privée et membre du comité de direction banque privée (2014-2021), est nommé associé. Thomas Veit, qui gérait des portefeuilles obligataires (2015-2021), est désormais gérant senior chez son nouvel employeur. Le responsable de clientèle Franck Lortilloir (2008-2021) conserve un poste équivalent chez Spirit AM. Enfin, Valérie Manzoni est nommée assistante de direction. Spirit AM a été lancé en 2014 par des anciens d’EFG Bank (Luxembourg) S.A. La structure compte notamment deux fonds internes, pesant respectivement 175 millions et 19 millions d’euros d’encours, gérés par Axxion S.A.
Pictet Asset Management,branche de gestion d’actifs de la banque suisse Pictet, va restreindre davantage les limites d’investissement dans les fonds long/short actions internationales Pictet Total Return Atlas et Pictet Total Return Atlas Titan mises en place depuis le 15 juillet dernier. A compter du 1er décembre, les investisseurs pourront investir jusqu'à deux millions d’euros par mois, là où la limite était fixée à 250.000 euros par jour soit 5 millions d’euros par mois depuis juillet.Le fonds Pictet TR Atlas, lancé en 2016, présente des encours de presque trois milliards d’euros. Le fonds Pictet TR Atlas Titan, lancé en octobre 2020, compte, lui, 257 millions d’euros d’encours sous gestion.
La banque allemande Deutsche Banque vient de recruter une équipe chez HSBC pour sa division de la banque privée internationale en Afrique, afin de renforcer la couverture des clients Ultra High Net Worth Individuals (UHNWI), selon Finews. Deutsche Bank a nommé Paul Sayers au poste de responsable de la banque privée internationale en Afrique à partir du 1er décembre. Il sera basé à Zurich. Il arrive de HSBC, où il était managing director pour l’Afrique du Sud. Trois cadres senior de HSBC, dont des responsables clients et des gérants, ont suivi Paul Sayers. La nouvelle équipe sera renforcée par l’addition de banquiers de Deutsche Bank, Daniel Crafford et Kevin Boux, ainsi que le gérant David Dizerens.
Le gestionnaire d’actifs helvétique Bellevue Asset Management a annoncé, vendredi 26 novembre, quelques modifications pour son fonds BB Entrepreneur Europe, investi dans des sociétés européennes cotéesdétenues par des familles ou leurs fondateurs. Le fonds a été renommé Bellevue Sustainable Entrepreneur Europe dans la mesure où la société de gestion a décidé de mettre l’accent sur les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) du fonds. Ainsi, l’ESG a été complètement intégré à tous les niveaux du processus d’investissement du fonds géré principalement par Birgitte Olsen. La firme s’appuie tant sur de la recherche externe (MSCI ESG Research) que sur sa propre recherche et exclut l’approche best-in-class. Le nouveau focus ESG du fonds vise à identifier les futures «stars"de l’ESG parmi les sociétés européennes familiales ou détenues par leurs fondateurs. Le fonds est classé article 8 selon la réglementation européenne SFDR.
La société de gestion américaine BlackRock propose de rembourser certains de ses employés de Hong Kong et de Singapour à hauteur de 2.000 dollars pour les aider à faire face aux coûts des frais de la quarantaine imposéedans ces territoires, rapporte Bloomberg. A Hong Kong, en raison des restrictions de déplacement liées à la résurgence de l'épidémie de Covid-19, les voyageurs en provenancede pays autres que Macao et la Chine continentale doivent réserver des chambres dans des hôtels désignés par le gouvernement chinois. BlackRock conditionne néanmoins son soutien financier qui ne concerne que les séjours de quarantaine limités à trois semaines maximum. Seuls les employés permanents des bureaux de Hong Kong et de Singapour, étant vice-présidents ou ayant un poste inférieur et plus de 12 mois de service continu au sein de BlackRock y sont éligibles, selon un document interne consulté par Bloomberg. Cette aide financière, entrée en vigueur début novembre,devrait compenser la moitié des coûts de quarantaine dans les hôtelsdes employés de BlackRock. Morgan Stanley et JP Morgan figurent aussi parmi les institutions financières compensant les coûts de quarantaine de leurs salariés à Hong Kong.
Le président tchèque Milos Zeman a officiellement désigné dimanche Petr Fiala, chef d’une alliance de centre droit, au poste de Premier ministre de la République tchèque. Petr Fiala est à la tête d’un bloc de cinq partis du centre et du centre droit vainqueurs des élections législatives d’octobre dernier. Il devra s’atteler à régler deux problèmes urgents : la crise du coronavirus alors qu’une nouvelle vague de contaminations menace de submerger le système hospitalier, et une crise de l'énergie, après la faillite d’un grand fournisseur d'électricité. Le nouveau cabinet prévoit également de revoir le projet de loi de finances 2022 afin de réduire un important déficit public.
Un avion européen Frontex sera déployé au-dessus de la Manche à partir du 1er décembre, a déclaré dimanche le ministre français de l’Intérieur à l’issue d’une réunion européenne à Calais sur le trafic migratoire. «Il a été décidé aujourd’hui, cette réunion a servi à cela, qu'à partir du 1er décembre, un avion - qui ne sera pas ni de technologie britannique, ni avec du personnel britannique, ni sous pavillon britannique - un avion européen allait jour et nuit pouvoir aider la police française, la police néerlandaise, la police belge», a déclaré Gérald Darmanin. «A partir du 1er décembre, cet avion de Frontex nous aidera très fortement à voir les réseaux de passeurs avant la traversée», a-t-il poursuivi.
L’Autorité des services et marchés financiers, le régulateur financier belge, a présenté ce 26 novembre ses premières statistiques concernant les encours gérés par des fonds logés outre-Quiévrain. Le montant s’élève à 205 milliards d’euros au 22 octobre, soit quelques petits milliards de plus que les 199,7 milliards du 30 septembre, date du dernier relevé trimestriel resté jusqu’ici confidentiel. La collecte nette sur un an, au 30 septembre, s’élevait à 17 milliards d’euros, précise le régulateur. Le nombre de fonds est lui en déclin, passant de 774 au troisième trimestre 2020 à 681 un an plus tard. La plupart des encours sont logés dans des fonds classés Article 8 selon la réglementation européenne SFDR, avec 103 milliards d’euros. Les fonds Articles 9 réunissent pour leur part huit milliards d’euros.
La société de gestion alternative allemande Golding Capital Partners vient d’annoncer la nomination de Christian Schütz au poste nouvellement créé de directeur ESG (Environnement, social et gouvernance). Il sera chargé d’être le point de liaison pour l’entreprise afin d’intégrer les critères de durabilité aux investissements ainsi qu’en interne. Christian Schütz arrive de Pimco, où il était senior vice-président pour la recherche crédit depuis 2015 pour des secteurs des utilities européens et de l’énergie, dont le pétrole et le gaz, en Europe et dans les marchés émergents. Il était également responsable de la définition de la stratégie ESG du groupe sur le crédit. Il a, par ailleurs, fait partie de l’initiative de durabilité globale de Pimco, où il s’est engagé au sein des analyses des risques climatiques et des stress tests liés au dioxyde de carbone et du climat. Il est entré chez Pimco en 2007 comme analyste de la recherche crédit, avant d’être promu au rang de vice-président pour la recherche crédit en 2010, d’abord à Munich et ensuite à Londres. Golding Capital Partners est en train de renforcer ses capacités dans les actifs durables.La société de gestion alternative allemande a créé en mai dernier son équipe d’investissement à impact, après l’acquisition et la fusion de Sonanz, une société de gestion à impact dirigée par Andreas Nilsson et Nina Freudenberg. Golding Capital Partners compte 11 milliards d’euros d’encours sous gestion.
Trusteam a annoncé ce 25 novembre l’obtention du Label ISR pour le fonds Trusteam Obligations Court terme. L’homologation a été effectuée par EY. Il s’agit du cinquième fonds labellisé de la société.
La filiale luxembourgeoise de la banque privée J. Safra Sarasin, qui compte prochainement s’installer en Espagne, vient de recruter Francisco Gómez-Trenor pour diriger sa succursale à Madrid, a appris l’agence de presse helvétique AWP. La banque suisse a récemment enregistré une succursale, selon le média El Español, qui se base sur le registre du commerce local. La société doit encore attendre un agrément de la Banque d’Espagne, qui doit être délivré d’ici la mi-décembre. Les opérations devraient commencer en 2022. Le patron de cette future succursale, Francisco Gómez-Trenor, était responsable du marché espagnol pour Mirabaud entre 2012 et l'été 2021. Cet autre groupe bancaire genevois est empêtré dans un scandale d’évasion fiscale impliquant l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos, précise AWP.
Des paroles aux actes. Bercy a annoncé confier «une mission de coordination des acteurs financiers en France dans leur alignement avec l’accord de Paris» à Yves Perrier. Le président d’Amundi et vice-président de Paris Europlace devra rendre fin février 2022 un premier rapport sur l’engagement des acteurs financiers concernant leur trajectoire de financement du charbon et des hydrocarbures non conventionnels selon les objectifs de l’accord de Paris. Mais aussi la réduction de «l’intensité carbone des projets et des entreprises financés». «Cette trajectoire doit être objectivable et mesurable, efficace et transparente et accompagnée d’un échéancier graduel contraignant», précise un communiqué.
En première impression, le marché des fonds durables grandit à vive allure, poussé notamment par l’appétit des investisseurs institutionnels. Dans sa dernière étude sur l’offre de fonds à dimension environnementale, Novethicrecense 381 fonds «verts» représentant 202 milliards d’encours en juin 2021 contre 227 fonds et 59 milliards d’encours en décembre 2019. Mais ils ne représentent que 1,3% des encours sous gestion en Europe. Il ressort également de l’étude queles fonds verts peinent «à démontrer clairement leur performance environnementale et au-delà, leur participation à la transformation de l’économie». La réglementation européenne commence à peine à se déployer et laisse souvent place à la confusion quant aux objectifs des fonds. Des fonds thématiques dominants mais discutables En optant pour une démarche assez stricte, Novethic catégorise les fonds. Les fonds thématiques représentent la plus grosse part du gâteau avec 171 milliards d’euros investis (241 fonds). Mais la promesse de ces fonds n’est pas toujours au rendez-vous. «Les fonds qui promettent dans leur documentation une part minimum de l’encours du portefeuille qui devra correspondre à la thématique sont encore largement minoritaires soit une vingtaine, pour un pourcentage moyen annoncé autour de 75%», constate Nicolas Redon, expert finance verte chez Novethic. L’empreinte carbone des fonds thématiques est parfois similaire à celles des fonds classiques en prenant en compte le scope 3 des émissions, car les fonds peuvent investir dans une vaste chaine de valeur industrielle. Investis à 95% en actions, les fonds thématiques souffrent également d’une forte concentration dans les entreprises vertes cotées, «chouchous» des investisseurs, (Vestas, Schneider, Danaher, American Water Works..). Le top 20 des entreprises les plus investies par les fonds verts représentent 16% de leur encours total. Ce qui pose la question de l’impact réel de ces fonds dans le monde. Novethic s’interroge également sur les fonds à la thématique «Eau» car peu d’entreprises cotées sont spécialisées dans les solutions durable de l’eau ou dans la gestion de l’eau. On peut retrouver des entreprises avec une part marginale de revenus liés à l’eau. Des fonds bas carbone utilisant les indices PAB et CTB Novethic identifie une deuxième catégorie de fonds verts, à travers les fonds à l’approche plus quantitative, «de réduction des émissions carbone», centrés sur l’empreinte carbone des entreprises et leurs évolutions. Novethic retient 91 fonds «bas carbone» (49 milliards d’euros d’encours) qui visent une baisse au moins équivalente à celle de l’indice de référence de la Commission européenne (-30% de leur empreinte carbone ou -7% des émissions par an) des PAB (pour Paris-Aligned Benchmark) et CTB (pour Climate Transition Benchmark), compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris. Au sein des fonds bas carbone, Novethic dénombre 11 fonds qui répliquent un indice PAB (pour 2,2 milliards d’euros d’encours) et 4 fonds CTB (1,6 milliard). Novethic constate d’ailleurs que, dans les fonds verts étudiés, la part des fonds indiciels s’est fortement accrue, représentant désormais 21% des encours. Peu d’entreprises «vertes» cotées Mais les fonds de réduction carbone, n’ont pas forcément des impacts importants, car ils détiennent en portefeuille en grande partie les entreprises de la tech (Microsoft, Apple, Alphabet, Amazon, Samsung, Facebook), à cause de leur règle de construction. «Ces entreprises n’ont pas de problème d’accès au capital, mais les investisseurs les choisissent car leur trajectoire de décarbonation sur le Scope1 et 2 sont bien établies et validées.Pour avoir un réel impact, les investisseurs devraient avoir un pied dans les entreprises les moins bien notées », commente Augustin Landier, professeur de finance à HEC. Enfin,l’étude de Novethic prend en compte 65 fonds d’obligations vertes, totalisant 20 milliards d’euros d’encours à fin juin 2021. Les obligations vertes représentent 1.000 milliards d’encours auxquels s’ajoutent 1.000 milliards d’obligations durables. Les fonds se basent sur des «stratégies environnementales les plus directes et offrant le plus de garanties environnementales». Les obligations vertes controversées n’apparaissent pas dans les fonds des gérants (Aéroport de Rome, State Bank of India, RWE, Air Liquide, Telefonica).
Atream, société de gestion indépendante spécialisée dans la gestion d’actifs et de fonds immobiliers hôteliers, vient d’obtenir le label ISR immobilier pour sa SCPI Atream Hôtels. Cette certification a été délivrée par l’AFNOR. Créée en 2016, la SCPI Atream Hôtels a été la toute première société civile de placement immobilier exclusivement dédiée à l’investissement dans des structures d’hébergements touristique, d’affaires et de services. Elle compte aujourd’hui 19 actifs et une participation, répartis entre la France et des pays de la zone euro, - Allemagne, Pays-Bas et Belgique.
La Commission européenne a publié, ce jeudi, ses propositions d’amendements aux directives européennes sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) et Ucits. Les modifications englobent plusieurs domaines: arrangements de délégation de gestion dans l’Union européenne, gestion du risque de liquidité, publication d’information prudentielle, fourniture de services de dépôt et de conservation et octroi de prêts (loan origination) par les fonds alternatifs. Concernant la délégation de gestion, la Commission européenne propose notamment l’introduction d’un minimum de personnel pour les fonds alternatifs et les management companies (ManCo) conformes au régime Ucits opérant dans l’UE. Soit au moins deux personnes à plein temps ou deux personnes qui, même si elles ne sont pas employées par les acteurs concernés, doivent assurer la conduite de ces activités à plein temps et être basées dans l’UE. Un nouvel article donne pouvoir à la Commission d’adopter un acte délégué spécifiant les conditions de délégation de gestion et les conditions qui permettraient d’identifier une ManCo Ucits comme une boite aux lettres et non plus comme le gestionnaire du fonds Ucits. Un autre amendement proposérequiertla conduite par l’Esma d’une revue des pratiques de surveillance utilisées par ses pairsau sujet de la délégation en se focalisant sur l’empêchement de création de boites aux lettres. Au sujet de la gestion du risque de liquidité, des amendements sont introduits pour permettre aux FIA d’avoir accès à l’ensemble des outils nécessaires pour gérer ce risque dans les circonstances exceptionnelles. Outre la suspension des rachats, la Commission européenne propose qu’il soit demandé aux FIA de choisir au moins un autre outil de gestion de liquidité. Un autre article prévoit que l’Esma développe un projetdes standards techniques réglementaires fournissant les définitions et spécifiant les caractéristiques de ces outils de gestion de liquidité et d’en développer aussi sur la sélection et l’utilisation appropriée des outils de gestion de liquidité par les FIA.Un amendement de la Commission européenne prévoit de donner les pouvoirs aux régulateurs compétents d’ordonner à un FIA, qu’il soit européen ou non-européen,d’activer ou désactiver un outil de gestion de liquidité.
Le hedge fund new yorkais Millennium Management Global Investment (Millennium) a fait évoluer ces derniers mois sa structure française, a appris NewsManagers. Créée en avril 2019 aux fins de recherche et d’analyse pour le groupe Millennium et précédemment nommée Millennium Advisory France, cette structure a pris une nouvelle dénomination en juillet dernier, à savoirMillennium Capital Management France. Elle a également changé son activité à la mi-novembre selon les informations deNewsManagers. La structure a désormais pour activité l’exercice d’une activité de gestion de portefeuille pour le compte de tiers et la gestion de fonds d’investissements (fonds d’investissement alternatifs (fia) français ou étrangers et directement ou par délégation). Ce qui suggère qu’elle est en voie d’obtention d’une licence en tant que société de gestion de portefeuille auprès de l’Autorité des marchés financiers. En outre, la gouvernance de Millennium Capital Management France a changé mi-novembre. Emilie Aye, qui évolue chez Millennium Management depuis 2016 en qualité de responsable du risque sur les matières premières et futures systématiques, a été nommée présidente de la filiale française.Grégoire Thomas a pris les fonctions dedirecteur général en lieu et place de Martin Pabari. Ila rejoint la firme en juillet en tant que gérant de portefeuilleaprès quatre années passées chez Bank of America en tant que responsable des instruments synthétiques actions et du prêt de titreset plus de quinze ans chez Société Générale. Millennium Management gère quelque 57,1 milliards de dollars.
Les députés du Parlement européen ont voté mardi en session plénière un accord définitif de correction rapide (quick fix) visant à étendre jusqu’au 31 décembre 2022 le délai par lequel les sociétés de gestion doivent présenter un document d’informations clés (DIC) aux investisseurs de détail avant de leur proposer un produit financier. La Commission européenne avait initialement préconisé une extension jusqu'à fin juin 2022. Ce texte s’inscrit dans le cadre du régime transitoire prévu par le règlement sur les produits d’investissement de détail «packagés» et fondés sur l’assurance (Priips). Les eurodéputés ont également adopté le texte de correction rapide sur la directive visant à supprimer l’obligation pour les gérants de fonds d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) de fournir les informations clés pour l’investisseur. Les OPCVM devront désormais produire un document d’information clé (DIC) pour les Priips à partir du 1er janvier 2023.
Bettina Ducat, directrice générale de La Financière de L’Echiquier (LFDE), a gagné le Prix AM Leader 2021 de L’Agefi. Celui-ci lui a été décerné à l’occasion du dîner Grand Prix de la Gestion d’Actifs (GPGA) organisé à Paris par L’Agefi mercredi. Elle succède au palmarès à Vincent Levita, fondateur d’Infravia. Après un parcours chez Axa IM qui l’a mené à la direction de la distribution monde du groupe, Bettina Ducat est devenue directrice générale de LFDE en 2020. Sous sa houlette, la boutique de gestion d’actifs, filiale de Primonial, a retrouvé le chemin d’une forte croissance. Ses encours sont passés à 15 milliards d’euros au 30 septembre.
Le gouvernement français a présenté jeudi plusieurs mesures destinées à tenter d’endiguer la récente recrudescence de l'épidémie de Covid-19, comme attendu. Il a notamment annoncé un élargissement à l’ensemble des adultes de la campagne de rappel vaccinal avancé à 5 mois dès ce samedi, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Autre volet, un durcissement du pass sanitaire, avec une validité des tests PCR réduite à 24 heures, contre 72 heures précédemment. A ce sujet, la Commission européenne a recommandé jeudi aux 27 pays de l’UE d’administrer une dose de rappel anti-Covid au plus tard neuf mois après une première vaccination complète, afin de renforcer la validité du pass sanitaire européen. Le port du masque va être de nouveau rendu obligatoire dans tous les lieux publics fermés et pourra être imposé en extérieur pour certains événements sur arrêté préfectoral.
Les pêcheurs français procéderont vendredi à des opérations de blocage dans les ports de Saint-Malo, Ouistreham et Calais et au niveau du Tunnel sous la Manche, a déclaré vendredi une porte-parole du Comité national des pêches. Les pêcheurs français comptent ainsi faire respecter les accords conclus avec Londres le 24 décembre 2020. A Calais, le port sera paralysé de 12 heures à 13h30 tandis que le tunnel sous la Manche sera bloqué aux entrées et aux sorties au moyen de camionnettes, a précisé Olivier Leprêtre, président du comité régional des pêches pour les Hauts-de-France. A Saint-Malo, le port sera quant à lui bloqué de 8 heures à 9 heures, a dit son homologue breton, Olivier Le Nézet.