Le multi-family office Belge August compte lever des encours en externe pour un fonds dédié qu’il va prochainement lancer, a appris L’Echo. La structure, fondée en 2009 et qui réunit quatre familles entrepreneuriales du secteur portuaire, a déjà réuni 20 millions d’euros pour un objectif final de 50 millions. Le véhicule va investir dans une quinzaine de fonds de capital-risque «de premier plan» et va réaliser une dizaine de coinvestissements, avec des entrepreneurs de renom, dans des start-ups à fort potentiel de croissance. La direction du fonds a été confiée à João Vale de Almeida, un ancien de la holding cotée belge Sofina. Celui-ci est par ailleurs le fils de l’Ambassadeur de l’Union européenne auprès du Royaume-Uni, qui porte le même nom.
Une table ronde de la Journée nationale des investisseurs (JNI) de L’Agefi a montré que les besoins de solutions technologiques simples et efficaces restaient entiers.
Les gouvernements des pays de la zone euro doivent continuer de soutenir la reprise économique de manière plus ciblée, la consolidation de leurs finances publiques pouvant attendre que le rebond soit fermement engagé, a déclaré lundi le Fonds monétaire international (FMI). Dans un rapport présenté aux ministres des Finances des 19 pays ayant adopté la monnaie unique, le FMI ajoute que même si l’assainissement budgétaire doit encore attendre, des annonces crédibles sur sa mise en place doivent être faites dès à présent. Le FMI note également que la hausse de l’inflation, qui a atteint un niveau record de 4,9% en glissement annuel en novembre, est temporaire et ne constitue donc pas une menace grave car elle ne s’est pas traduite jusqu'à présent par des effets de second tour sur les salaires.
La Russie et l’Inde ont signé lundi une série d’accords commerciaux et d’armement à l’occasion d’une rencontre à New Delhi entre le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi. Tous deux ont signé un pacte de coopération militaire jusqu’en 2031 et un engagement à porter les échanges commerciaux annuels à 30 milliards de dollars (29,6 milliards d’euros) d’ici 2025. En plus d’un accord en vertu duquel l’Inde produira plus de 600.000 fusils d’assaut AK-203, la Russie a indiqué qu’elle souhaitait continuer à fournir des systèmes de missiles de défense aérienne S-400. Le ministre indien des Affaires étrangères, Harsh Vardhan Shringla, a déclaré que les deux pays avaient signé 28 pactes d’investissement, notamment des accords sur l’acier, la construction navale, le charbon et l'énergie. Cet accord avec Moscou fait courir à l’Inde le risque de voir les Etats-Unis appliquer des sanctions à son égard en vertu d’une loi américaine de 2017 visant à dissuader les pays d’acheter du matériel militaire russe.
Les Etats-Unis ont annoncé lundi qu’ils n’enverraient pas de représentants officiels aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin en février prochain en raison de la situation des droits de l’homme en Chine. Les Etats-Unis accusent la Chine d’opprimer la minorité musulmane des Ouïghours dans le Xinjiang, ce que Pékin dément. Avant l’officialisation de cette décision, le ministère chinois des Affaires étrangères avait déclaré que les responsables américains devaient cesser d’appeler au boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver de Pékin s’ils voulaient éviter une détérioration de leurs relations avec la Chine. Les athlètes américains participeront bien aux Jeux olympiques, qui se dérouleront du 4 au 20 février, et bénéficieront de tout le soutien du gouvernement.
La société néerlandaise de services de fiducie Intertrust N.V. vient d’accepter l’offre publique de rachat de la part de l’Américain Corporation Service Company (CSC), qui s'élève à 1,8 milliard d’euros, ont annoncé ce lundi les deux groupes dans un communiqué. L’offre de CSC valorise l’action Intertrust à 20 euros, soit une prime de 53% par rapport à la valorisation moyenne pondérée par les volumes de ces 30 derniers jours. La société américaine de services aux entreprises, juridiques et financiers, réussit à faire plier le fonds de capital-investissement CVC Capital Partners, qui avait fait une offre à 18 euros le 11 novembre dernier. Les accords conclus par les deux parties prenantes garantissent notamment le maintien du siège d’Intertrust à Amsterdam, et le blocage de toute cession ou désinvestissement important des actifs d’Intertrust dans les deux prochaines années.
La mise en bouche de BNP Paribas, au moment de présenter sa nouvelle plateforme «Mondemain» le 3 novembre, était pour le moins convenue.En résumé, la pression sur notre régime par répartition s’accroit au fur et à mesure que notre pyramide des âges s’inverseet les fondamentaux économiques sont structurellement favorables au développement de l’épargne retraite complémentaire. «Lesépargnants envisagent le sujet vers 40 ans de manière angoissante, mais tout en l’associant à un projetpositif»,introduitNicolasVillet, directeur de BNP Paribas épargne retraite et entreprises. Une allocation à composersoi-même Bâti en partenariat avecGambit Financial Solutions (une fintech dont BNP Paribas est actionnaire),Mondemainse présente sous la forme d’une interface digitalequipermet au client d’estimer ses besoins avant de souscrire des produits de manière autonome.Un simulateur lui permetde calculer sa retraite légale,le patrimoine dont il disposeraet ainsi,de calculer le surplus de revenus nécessaireajusté de la fiscalité prévisible.Les futurs projets de vie peuvent être pris en compte danscetteestimation.A partir de là, le prospect conquis peut composer sa propre allocation, en mélangeant PEA, PER, pierre-papieret assurance vie.Les préférencesd’investissement peuvent être indiquées,pour que soit par exemple la priseen compte d’unesensibilitésur le durable.Au besoin, le parcours clientpeut passer par un contact « humain », grâce à un système de mise en relation digitalisée avec un conseiller.«Leclient bénéficie d’une visite guidée et d’une expertise tout en conservant la liberté de choix sur lessolutions», résume NicolasVillet. Le dirigeanten est convaincu,«lesite deviendra la placede marché digitaledédiéeà ceux qui préparent leurretraite».A terme, son fonctionnement est prévu en architecture ouverte.Mondemain devrait continuer d’évoluer à la faveur des parcours transactionnels intégréspour s’enrichir de nouvelles fonctionnalités.Des services complémentaires sont actuellement à l’étude, comme unservice d’aide aux formalités administratives lors du départ à la retraite ouun simulateur de rachat de trimestres. La plateformeest présentée comme l’un des axes majeurs du plan stratégique de BNP Paribas qui sera dévoilé début 2022.
La Hong Kong Exchanges & Clearing (HKEX) envisage d’ouvrir un bureau représentatif à New York, afin de promouvoir ses offres aux Etats-Unis, selon Bloomberg. Il s’agit d’un premier bureau sur le continent, après avoir élargi sa présence à Singapour, à Shanghai et à Londres. Le nouveau bureau de la Bourse hongkongaise comprendra cinq salariés avec une date d’ouverture au début de l’année prochaine, suite à la réalisation des démarches administratives et réglementaires. L’expansion à l’international, notamment aux Etats-Unis, est consécutive à la nomination de Nicholas Aguzin, un ancien banquier de JP Morgan Chase & Co, au poste de directeur général de HKEX cette année. La Bourse hongkongaise veut renforcer sa présence à l’international en raison de l’instabilité de la situation politique du pays, qui a posé des questions sur la réputation de Hong Kong comme hub financier international.
L’Inde rejoint la lutte contre le greenwashing. Alors que le nombre de fonds ESG continue de croître dans le pays, la Securities and Exchange Board of India (SEBI), le régulateur local, compte renforcer la transparence de ces produits financiers verts. Aujourd’hui, les fonds ESG doivent y dévoiler des informations importantes comme l’objectif d’investissement, l’allocation d’actifs, la stratégie d’investissement et les exclusions à travers le Scheme Information Documents, c’est-à-dire la documentation de fonds. «Cependant, ces informations ne font pas toujours ressortir clairement tous les aspects liés à l’investissement ESG, y compris la stratégie d’investissement, l’utilisation de scores propriétaires/tiers dans la prise de décision d’investissement, le suivi des investissements ESG, parmi d’autres. SEBI est en train de stipuler des divulgations spécifiques aux fonds ESG», a annoncé Ajay Tyagi, le président de SEBI, lors d’un discours tenu lors de l’ouverture d’un centre de recherche ESG à l’Indian Institute of Management d’Ahmedabad, une prestigieuse école de management située dans l’Etat du Gujarat, au Sud-ouest de New Delhi. Ajay Tyagi a ajouté que le régulateur indien était également en train d’examiner les informations ESG obligatoires dans le cadre des méthodologies des agences de notation, en raison de l’augmentation de la demande pour les données ESG de la part des gérants d’actifs indiens. «Il y a toujours un manque de clarté sur ce que les notations ESG entendent mesurer, et les méthodologies de notation sont souvent peu transparentes. Par conséquent, les notations ou scores ESG d’une entreprise peuvent varier de manière significative entre les différents fournisseurs de notation», a-t-il souligné, en évoquant une problématique mondiale. Récemment, l’association des régulateurs mondiaux Iosco a prescrit une supervision réglementaire des fournisseurs de données ESG et des agences de notations, pour renforcer la protection des investisseurs. «Conformément aux tendances mondiales, SEBI examine quelles pourraient être les approches réglementaires et de surveillance pour les fournisseurs de notation ESG», a précisé Ajay Tyagi. Vers un reporting obligatoire pour les entreprises cotées Le sous-continent comptait 1,5 milliard d’euros d’encours sous gestion sur la thématique ESG au 31 octobre. Pour faire face à davantage d’intérêt de la part des investisseurs pour les produits financiers ESG, SEBI a durci en mai dernier les critères de reporting ESG pour les entreprises cotées indiennes. Ces dernières sont désormais obligées de publier un rapport dénommé «Business Responsibility and Sustainability Report, BRSR ». Le BRSR est un format de reporting basé sur les résultats à travers neufs principes couvrant des critères environnementaux et sociaux, comme l’action contre le changement climatique, les conditions de travail,l’égalité entre les hommes et des femmes, et la consommation de matière première responsable. Selon Ajay Tyagi, « le BRSR vise à garantir la divulgation des risques et des opportunités ESG importants de l’entité cotée, ainsi que l’approche visant à atténuer les risques ou à s’y adapter, avec leurs implications financières. » Le BRSR sera applicable pour les 1.000 premières entreprises cotées, sur la base du volontariat en 2021-2022, avant d’être obligatoire à partir de 2022-2023.
Les valeurs biotechnologiques ont dégringolé en 2021, après avoir grimpé en flèche l’année dernière, entraînant de lourdes pertes pour certains hedge funds, rapporte le Wall Street Journal Perceptive Advisors, un hedge fund de biotechnologie qui gère environ 9 milliards de dollars, a perdu environ 30 % cette année à fin novembre dans son fonds principal, selon les investisseurs. Un hedge fund géré par OrbiMed Partners, qui investit plus de 18 milliards de dollars dans les soins de santé sur les marchés cotés et non cotés, a perdu plus de 40 % cette année à fin novembre, selon des sources bien informées. Les deux fonds avaient enregistré des gains importants au cours des deux dernières années. Parallèlement, un hedge fund géré par Logos Capital, qui gère environ 1,4 milliard de dollars, a perdu plus de 25 % sur la période, selon d’autres sources. Cormorant Asset Management a perdu 10 % rien qu’en novembre. L’ETF SPDR S&P Biotech a chuté d’environ 22 % depuis le début de l’année jusqu'à vendredi, et a perdu 37 % depuis son sommet du 8 février. L’ETF a abandonné près de 9 % depuis Thanksgiving. Consonance Capital a décidé de fermer un hedge fund d’un milliard de dollars en octobre après avoir subi des pertes importantes, selon des sources.
Qui sont les souscripteurs de fonds en Italie? Assogestioni, l’association italienne de la gestion d’actifs, en a dressé le portrait dans son nouvel observatoire publié la semaine dernière. Pour la première fois, cette étude couvre les fonds de droit étranger commercialisés en Italie en plus des fonds de droit italien. Les investisseurs dans les fonds sont au nombre de 11,5 millions, soit un Italien sur cinq. Quarante et un pour cent d’entre eux appartiennent à la génération des baby-boomers, soit les personnes nées entre 1946 et 1964. Les Millenials (1981-1996) et la génération Z (après 1997) ne représentent ensemble que 11 % des souscripteurs de fonds. La parité est presque atteinte, puisque les femmes constituent 47 % des investisseurs dans les fonds. En termes de montant investis, l’équilibre n’est pas respecté, puisque les femmes ne représentent que 45 % des encours. Les banques monopolisent la distribution des fonds italiens Les investisseurs placent en moyenne 47.000 euros dans les fonds. Ce montant varie en fonction de l’âge et du genre. Plus les investisseurs sont âgés, plus ils investissent de grosses sommes. Et l’apport est plus faible lorsqu’il s’agit de femmes (45.000 euros). En termes de classes d’actifs, les Italiens privilégient les fonds flexibles (33 %) et les fonds obligataires et monétaires (32 %). Les fonds actions sont choisis par 20 % des investisseurs et les fonds diversifiés, par 15 % d’entre eux. Enfin, l’étude s’intéresse aussi aux modalités de distribution des fonds. Force est de constater que les banques monopolisent le secteur des fonds de droit italien. Ainsi, 95 % de ces fonds sont distribués via des agences bancaires et seulement 5 % par des conseillers financiers. Ces derniers jouent un plus grand rôle auprès des fonds de droit étranger, qui sont à 32 % distribués par des conseillers. Cette part monte à 43 % pour les fonds transfrontières.
UBS Asset Management vient de recruter Lucy Thomas comme directrice de l’investissement durable, a appris Finews. Basée à Zurich, elle sera rattachée à Barry Gill, le directeur des investissements. Lucy Thomas était dernièrement directrice du stewardship chez TCorp, le partenaire financier de l'état australien de Nouvelle Galles du Sud.
La société de gestion américaine BlackRock a enregistré un investissement de 1 milliard de couronnes danoises (134millions d’euros) du fonds de pensionDanica Pension dans une version personnalisée du fonds BlackRock Global Impact, selon un communiqué de l’investisseur institutionnel danois. La stratégie du fonds, classifié comme article 9 au sens de la réglementation européenne SFDR, investit dans 50 à 80 sociétés dont les produits et services s’attaquent aux problématiques liées à la durabilité, tout en soutenant des objectifs de développement durable des Nations Unies. Le directeur général de Danica Pension, Ole Krogh Petersen, a indiqué que cette collaboration avec BlackRock faisait partie de son plan d’investissement de 100 milliards de couronnes danoises (13,4 milliards d’euros) dans la transition verte d’ici 2030 et son objectif de neutralité carbone dans ses investissements d’ici 2050.
Après VanEck mi-novembre, la société de gestion passive WisdomTree a vu sa demande d’agrément pour un fonds indiciel coté (ETF) physique sur le bitcoin être rejetée par le régulateur américain des marchés financiers Securities & Exchange Commission (SEC). La SEC a donné les mêmes raisons pour motiver son refus d’agrément, à savoir que l’ETF ne répondait pas à sesexigences visant à prévenir lesactes frauduleux et de manipulation sur le marché du bitcoin et à protéger les intérêts des investisseurs. Une dizaine de demandes d’agréments pour des produits similairessont encore en cours aux Etats-Unis.
La société de gestion espagnole Metagestión a nomméAlberto Roldán en tant que directeur des investissements et responsable de la stratégie des six fonds d’investissement ainsi que du plan de pension de la firme. Il a auparavant travaillé chez Bestinver,Inverseguros, Lloyds Bank, BBVA AM ou encore GBS Finance. En septembre, Carlos Flores avait pris les rênes de Metagestión en tant que directeur général. La firme gère 550 millions d’euros d’encours.
L’autorité allemande de régulation des marchés financiers BaFin a sanctionné la société de gestion passive américaine Vanguard d’une amende de 290.000 euros le 22 novembre, a-t-elle indiqué le 2 décembre dans un communiqué. Selon le régulateur, Vanguard a échoué à lui soumettre des notifications de droits de vote dans le temps imparti.
Le groupe Lombard Odier annonce dans un communiqué sa prise de participation dans Systemiq, «une société (....) qui vise à intégrer la durabilité dans les systèmes économiques mondiaux au travers de partenariats stratégiques avec des représentants des affaires, de la finance, de la politique et de la société civile.» Aucun montant n’est précisé. Lombard Odier est le premier groupe bancaire à devenir un associé stratégique au capital de Systemiq avec qui la banque travaille depuis deuxans notamment pour des services d'évaluation des méthodologies d’investissement durable que Lombard Odier développe en interne. La banque privée suisse espère ainsi optimiser son offre d’investissement durable pour ses clients.
Les adhérents du FDP, le parti libéral allemand, ont largement approuvé dimanche l’accord de coalition conclu avec le Parti social-démocrate (SPD) et les Verts, ouvrant la voie à la formation dès mercredi d’un nouveau gouvernement en Allemagne. L’arrivée au pouvoir de cette alliance, la première entre ces trois formations, dirigée par le social-démocrate Olaf Scholz, mettre un terme aux 16 années de pouvoir de la chancelière sortante Angela Merkel. Les militants du SPD ont approuvé samedi l’accord de coalition et les Verts doivent annoncer lundi le résultat de leur consultation interne.
Au cours d’une soirée pour les 10 ans des Couronnes, Instit Invest, une publication de L’Agefi, a remis jeudi soir neuf prix à des investisseurs institutionnels français. L’Ircantec, fonds géré par la Caisse des Dépôts, a reçu le prix de la Meilleure initiative en faveur de la prise en compte des objectifs de développement durable dans la politique d’investissement responsable. Romain Durand, directeur des Investissements de Relyens, a reçu le prix de la personnalité Instit masculine la plus marquante de la nouvelle génération. Sabine Castellan Poquet, directrice des investissements du groupe Macif Assurances et Sophie Elkrief, directrice générale d’Aesio Mutuelle, ont gagné le prix de la personnalité Instit féminine la plus marquante de la nouvelle génération. Philippe Taffin, directeur des investissements d’Aviva France, a été couronné pour le prix de la personnalité instit masculine la plus inspirante.
Les marchés financiers continueront à surveiller de près la propagation du redouté variant Omicron du Covid-19 cette semaine, craignant sa dangerosité sur la santé et son impact sur l'économie. Les investisseurs seront également attentifs aux chiffres de l’inflation américaine, qui sera au premier plan de l’agenda macroéconomique, tandis que se réunira l’Eurgroupe. La publication vendredi 10 décembre de l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis pour le mois de novembre est aussi très attendue. Les investisseurs suivront aussi vendredi l’estimation préliminaire de décembre de la confiance des ménages selon l’enquête de l’Université du Michigan. Par ailleurs, les ministres des finances de l’Union européenne se réuniront lundi pour leur réunion mensuelle au sein de l’Eurogroupe.
Le Parlement portugais a été dissout et des élections législatives anticipées se tiendront le 30 janvier, a annoncé dimanche la présidence portugaise. Le président Marcelo Rebelo de Sousa a signé le décret autorisant la dissolution du parlement monocaméral portugais approuvée le 3 novembre dernier par le Conseil d’Etat après le rejet par les députés du projet de budget 2022.
Karl Nemmaher, le chef de file du parti conservateur ÖVP, devient ce lundi le nouveau chancelier autrichien, fonction à laquelle il succédera à Alexander Schallenberg qui a assuré un bref intérim après la démission de Sebastian Kurz, a annoncé samedi la présidence. Ancien militaire, âgé de 49 ans, Karl Nehammer a été l’exécutant de la ligne dure sur l’immigration définie par l’ex-chancelier et dirigeant sortant du parti conservateur Sebastian Kurz. Sebastian Kurz, 35 ans, a annoncé jeudi son retrait de la vie politique. Il avait quitté en octobre son poste de chancelier après l’ouverture d’une enquête pour corruption à son encontre, tout en conservant la présidence de l'ÖVP.
Pictet Asset Management vient d’annoncer la nomination de Martin Matsui en tant que directeur non-exécutif au sein de son conseil d’administration depuis le 1er décembre. Martin Matsui arrive de la Hong Kong Monetary Authority, où il était dernièrement directeur stratégique pour l’allocation d’actifs, ainsi que conseiller pour le directeur général de l’Exchange Fund Investment Office. Auparavant, il y fut également responsable de la division des managers externes. Depuis le 1er décembre, le conseil d’administration de Pictet AM comprend huit membres: Renaud de Planta (président), Laurent Ramsey (codirecteur général), Xavier Barde (responsable des risques) et les directeurs non-exécutifs Rolf Banz, Nobel Gulati, Susanne Haury von Siebenthal, Jacques de Saussure et Martin Matsui. Il inclura également un membre invité permanent, Sébastien Eisinger, qui est également codirecteur général.
Le gérant norvégien DNB AM vient de retenir la société de conseil ISS ESG, la branche spécialisée d’Institutional Shareholder Services (ISS), pour vérifier la durabilité des fonds de catégorie article 9 selon la réglementation SFDR, a appris AMWatch.
Après les fonds actions, c’est au tour des fonds obligataires de connaître une de ses rares décollectes hebdomadaires au cours de cette année 2021. Selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research, les fonds obligataires ont rendu 4,5 milliards de dollars (4 milliards d’euros) entre le 26 novembre et le 1er décembre, soit une première décollecte depuis mars dernier. Les fonds actions, qui avaient connu la semaine dernière leur seconde décollecte de l’année, ont cette fois-ci reçu 9 milliards de dollars en net. La majorité des flux des investisseurs se sont dirigés vers les fonds monétaires, avec +27,1 milliards de dollars. Dans l’obligataire, peu de catégories ont échappé au désamour des investisseurs. Les fonds de titres d’entreprises investment grade ont rendu 2,4 milliards de dollars, ceux de titres high yield -3,9 milliards, et les fonds de titres émergents -1,8 milliard. Seuls les fonds d’obligations souveraines ont tenu, avec une collecte nette positive de 4,1 milliards de dollars, dont 0,9 milliard indexé à l’inflation. Sur les fonds actions, les flux se sont dirigés en grande partie vers les véhicules investis sur les actions américaines, avec +10,2 milliards de dollars. Les fonds en actions émergentes et japonaises ont également connu une collecte positive, avec respectivement +2,4 milliards et +1 milliard de dollars. A l’inverse, les fonds actions européennes ont décollecté 2,8 milliards de dollars. Sur les fonds en actions américaines, seuls ceux des grandes capitalisations et sur la tech ont reçu des montants net d’argent conséquents, avec 11 milliards de dollars pour les premiers, et 3,6 milliards pour les seconds. Les fonds de petites capitalisations, de stratégies croissance ou value, et du secteur des financières, ont pour leur part rendu entre 1,1 et 1,4 milliard de dollars.
Les marchés financiers continueront à surveiller de près la propagation du redouté variant Omicron du Covid-19 à travers le monde la semaine prochaine, craignant sa dangerosité sur la santé et son impact sur l'économie. Les investisseurs seront également attentifs aux chiffres de l’inflation américaine, qui sera au premier plan de l’agenda macroéconomique, tandis que se réunira l’Eurgroupe.
Au cours d’une soirée exceptionnelle pour les 10 ans des Couronnes, Instit Invest, une publication de L’Agefi, a remis jeudi soir neuf prix à des investisseurs institutionnels français