Amundi veut, avec son plan «Ambitions 2025», engager un maximum d'entreprises à définir des stratégies d’alignement crédibles sur l’objectif Net Zero 2050.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mercredi un durcissement des restrictions afin d’enrayer la propagation du variant Omicron du coronavirus au Royaume-Uni, dont le retour au télétravail dès lundi. En outre, il a déclaré que le port obligatoire du masque serait élargi à la plupart des lieux publics en Angleterre, tandis qu’un pass sanitaire sera nécessaire pour les lieux accueillant un public important.
Les cours du baril de brut ont terminé sur une nouvelle hausse mercredi à New York, inscrivant en pic à deux semaines, malgré une baisse un peu moins marquée que prévu des stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis. Les opérateurs semblent considérer que le recul récent des cours en raison des craintes liées au variant Omicron a été «exagéré», selon Tyler Richey, co-éditeur chez Sevens Report Research. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en janvier a gagné 31 cents, soit 0,4%, 72,36 dollars, sur le New York Mercantile Exchange. Il s’agit du plus haut niveau du contrat depuis le 24 novembre, selon Factset.
Dans sa première interview après sa prise de fonction sur la chaîne de télévision Welt TV, le nouveau chancelier allemand a menacé de possibles « conséquences » pour le gazoduc controversé Nord Stream II reliant la Russie à l’Allemagne en cas d’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. Mercredi, la France, après les Etats-Unis notamment, a également averti la Russie des «conséquences stratégiques et massives» qu’aurait une agression à l’encontre de l’Ukraine. Les pays occidentaux et Kiev accusent Moscou d’avoir massé des dizaines de milliers de soldats et des chars aux frontières de l’Ukraine en prévision d’une invasion imminente, ce que Moscou dément. Le président Joe Biden avait après son élection fini par se résigner au gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie et l’Allemagne, via la mer Baltique.
Generali Patrimoine, la branche de l’assureur éponyme dédiée à la gestion de patrimoine, vient de nommer Corentin Favennec au poste de directeur des partenariats. Il arrive de la maison-mère Generali France, où il était dernièrement directeur des partenariats grands comptes. Entré dans la société en 2008, il y a été successivement responsable du département gestion de la relation client et pilotage au sein de la direction innovation et outils, puis directeur des opérations d’assurance de l’univers clients patrimoniaux. Auparavant, il a travaillé chez Faurecia comme chef de projet puis directeur de projet international (1997-2002), puis manager au sein de l'équipe services financiers chez le cabinet de conseil en management Unilog Management (2002-2008).
TwentyFour Asset Management a annoncé ce 8 décembre la nomination de Ben Hayward, l’un de ses associés-fondateurs, au poste de président-directeur général. Il remplace Mark Holman, qui occupait ce poste depuis la création de la boutique de Vontobel en 2008. Ben Hayward est membre du comité exécutif depuis six ans. Pour remplir sa nouvelle mission, il se mettra en retrait de la gestion des fonds de titres adossés à des actifs (Asset-backed securities, ABS). Il reste toutefois membre du comité d’allocation d’actifs de la société. Mark Holman va, pour sa part, se concentrer sur la gestion du fonds paquebot de la société,TwentyFour Strategic Income. TwentyFour AM accueille par ailleurs deux nouveaux membres au sein de son comité exécutif : Eoin Walsh et Sujan Nadarajah, deux associés du groupe.
Amundi a présenté mercredi son plan « Ambitions ESG 2025 » qui s’inscrit dans le cadre de la Net Zero Asset Management Initiative que le gérant d’actifs a rejointe en juillet 2021, et des engagements que cette coalition a présentés lors de la COP26 de Glasgow.
Plusieurs hedge funds pourraient avoir été affectés par leurs investissements dans le chinois Didi Global Inc, selon des documents officiels consultés par Reuters. Les actions Didi Global ont dégringolé depuis que la société chinoise de transport par taxi a annoncé son intention de se retirer de la Bourse de New York. Elles ont chuté de 56,8 % par rapport à leur prix d’introduction en bourse du 30 juin. La chute s’est accélérée après que la société a déclaré vendredi qu’elle prévoyait de se retirer de la Bourse de New York et de poursuivre sa cotation à Hong Kong, se pliant aux demandes des régulateurs chinois. Les hedge funds cités par Reuters sont notamment Bridgewater Associates, Penserra Capital, Owl Creek Asset Management, Seven Eight Capital , Paulson & Co.,Tiger Global Management et le milliardaire George Soros. L’agence cite également Temasek, le Canada Pension Plan (CPP), la Caisse de dépôt et placement du Québec et le California Public Employees’ Retirement System (CalPERS).
Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont de plus en plus considérés et intégrés par les sociétés de gestion mais leur prise en compte dépend avant tout de leur matérialité aux yeux des gérants, constate Russell Investments dans son étude annuelle sur la relation des gestionnaires d’actifs à l’ESG. La société de gestion américaine publie, ce mercredi, sa septième recherche sur le sujet après analyse des pratiques et opinions de 369 sociétés gérant 79.600 milliards de dollars d’encours. Parmi les répondants de cette édition, 56% étaient basés aux Etats-Unis, 15% au Royaume-Uni, 9% en Europe continentale et les 20% restants dans le reste du monde.Selon le sondage, la part des sociétés de gestion incorporant explicitement des considérations ESG (quantitatives ou qualitatives) dans leurs processus d’investissement a augmenté partout sauf en Europe continentale où elle est restée stable (97% des répondants d’Europe continentale). Matérialité, l’élément-clé L’étude suggère un changement significatif dans l’estime portée à l’ESG parles gérants. En 2019, ils étaient encore 45% à indiquer que les facteurs ESG n’influençaientpas leursdécisions d’investissement contre 36% en 2020 et seulement 23% en 2021. Pour 75% des gérants interrogés (63% en 2019), certaines considérations ESG spécifiques influencent leurs décisions d’investissement dans la mesure où leur matérialité apporte davantage de sécurité en termes de risques ou de rendement positif. Ce qui suggère pour Russell Investments que les gestionnaires d’actifs voient davantage l’évaluation de l’impact des considérations ESG sur une entreprise comme un exercice de gestion des risques. La matérialité des risques climatiques, elle, n’est citée que par 2% des gérants comme facteur d’influence dans leurs décisions d’investissement alors même que les risques climatiques et environnementaux sontla plus grosse crainte des clients des sociétés de gestion sondées selon l’étude de Russell Investments (60% dans le monde, 97% en Europe, 46% aux Etats-Unis). «Nous pensons que cela est dû au fait que les gérants évaluent la matérialité des considérations ESG dans leur ensemble, risque climatique inclus, et non celle du risque climatique comme facteur unique», note Russell Investments. Pour la firme, une incertitude persiste sur le vrai rôle de l’ESG dans les décisions d’investissement des gérants: outil de surveillance du risque ou facteur d’influence réel? Gouvernance, facteur majeur La gouvernance demeure à 80% le facteur le plus impactant sur les décisions d’investissement des gérants – un chiffre en baisse constante depuis 2018 – tandis que l’environnement et le social sont cités respectivement à 14% et 6% comme facteurs les plus impactants. C’est en Europe continentale que le pourcentage de gérants citant l’environnement comme facteur numéro un est le plus élevé (30%) et aux Etats-Unis qu’il est le plus bas (11%). «Ce n’est pas une surprise que la gouvernance reste le facteur le plus considéré dans la mesure où il se matérialise dans l’ensemble des entreprises, là où la matérialité du facteur environnemental est visible dans des secteurs comme l’énergie ou les services mais moins d’autres comme la banque», explique Yoshie Philips, directrice de la recherche d’investissement obligataire chez Russell Investments et co-autrice de l'étude,à NewsManagers. Autre enseignement de l’étude, le pourcentage de gestionnaires d’actifs disposant d’une équipe dédiée à l’ESG (passant plus de 90% de son temps sur des problématiques ESG) a augmenté de 12% sur un an passant de 43% en 2020 à 55% en 2021. Ce pourcentage est en hausse dans toutes les régions du globe excepté en Europe continentale qui reste malgré tout leader dans ce domaine (88% des répondants). Les plus grosses progressions ont été observées au Canada (52% en 2021 contre 26% en 2020), au Japon (88% contre 67%) ou encore en Asie hors Japon (60% contre 33%). Data mixte Pour se forger leur propre opinion ESG, les gérants sont de plus en plus nombreux à s’appuyer sur des données quantitatives internes et à utiliser de la data externe en complément (55% contre 46% en 2020 et 40% en 2019). La part des gérants se basant uniquement sur de la data interne est en baisse (6% contre 9% en 2020 et 14% en 2019), celle se basant uniquement sur de la data externe se stabilise (10% contre 9% en 2020 et 15% en 2019).«Il y a de plus en plus de données ESG disponibles. Les gérants qui n’y prêtent pas attention seront laissés sur le bord de la route.Nous observons une hausse des souscriptions de gérants aux données de fournisseurs de data ESG externes. Certains fournisseurs comme MSCI Research ou Sustainalytics continuent de dominer le marché et dans le même temps,de plus en plus de fournisseurs niches émergent etla consolidation se poursuit», observe Yoshie Philips. Riccardo Stucchi, responsable de Russell Investments pour la France, souligne que pour l'évaluation des données ESG desmarchés privés et des actifs réels, des sociétés autres que les fournisseurs de données traditionnels sont privilégiées à 62% et 65%. Pour l’obligataire, cette part s'élève à 58% là où celle de MSCI Research se trouve à 61%. Un des enjeux de la data ESG, selon lui, demeure l’amélioration de l’intégration de celle-ci sur un plan technologique pour une utilisation plus efficace par les gérants.
La Banque des règlements internationaux (BRI) prescrit une expansion du cadre macro prudentiel, afin de limiter les risques systémiques des institutions financières non-bancaires( «Non-Banking Financial Institutions, NBFI»). Ces dernières, qui comprennent les fonds d’investissements, les asset managers et les investisseurs institutionnels, ont eu une croissance plus rapide que le secteur bancaire, et comptent 200.000 milliards de dollars d’encours sous gestion fin 2019. «Les NBFI fournissent des nouveaux canaux de financement mais ils engendrent également des nouvelles instabilités financières», a commenté Claudio Borio, chef du département monétaire et économique de la BRI, lors d’une conférence sur le rapport trimestriel de l’organisation. La BRI craint des risques systémiques et des implications sur les politiques provenant des fonds d’obligations ouverts, qui détiennent des actifs dont la liquidité varie intrinsèquement, alors qu’ils offrent aux investisseurs une liquidité immédiat, a souligné Claudio Borio. Lors de la période de stress en mars 2020, les rachats et les ventes d’actifs par ces fonds ont affaibli la liquidité du marché à l’échelle du système. «Les rachats importants peuvent alors donner lieu à un avantage au premier arrivé au niveau du fonds (...). Comme les acheteurs sont peu nombreux dans un tel scénario, la liquidité des actifs sous-jacents est altérée, avec des retombées négatives», souligne le rapport. Des outils pour mieux gérer les risques systémiques Pour ces fonds, la BRI prescrit une introduction de conditions de rachat plus alignées avec le profil de liquidité de cette classe d’actifs. De plus, les paramètres de swing pricing peuvent être recalibrés afin de prendre conscience des volumes des ventes potentielles dans les marchés. Le swing pricing peut être élevé pendant les périodes de stress du marché pour équilibrer l’impact des ventes concertées. La BRI recommande également une supervision règlementaire au niveau national et international, afin de renforcer la résilience de ces fonds et d’autres NBFI. Ces outils macro prudentiels doivent être rigoureux pour mieux gérer les décalages de liquidité et aider à identifier et s’attaquer aux risques systémiques, indique le rapport.
La société de gestion américaine TCW a choisi Nordicus pour l’aider à développer son activité institutionnelle en Europe du Nord. Nordicus est une société de services de représentation et de services (distribution de fonds, marketing) pour des sociétés de gestion et fournisseurs d’indices en Europe du Nord. ELLE a été fondée en 2015 par trois associés: Henrik Norén (l’ancien managing director de Xact), David Ardred (ancien responsable de la distribution européenne d’Old Mutual Global Investors) et Peter Wölger (qui avait sa propre société de conseil). La société dispose de bureaux à Stockholm et Cambridge.
AXA Investment Managers vient d’annoncer la nomination de deux directeurs des ventes institutionnelles en Asie: Daniel Cao pour l’Asie du Nord basé à Hong Kong et Sharon Tan en Asie de Sud-est à Singapour. Ils seront rattachés à Carmen Lai, responsable des ventes institutionnelles en Asie.
La Banque de France a très légèrement révisé à la baisse sa prévision de hausse du produit intérieur brut (PIB) pour la France au quatrième trimestre, selon sa dernière note de conjoncture publiée mardi. La croissance par rapport au 3ème trimestre devrait être «un peu inférieure» à 0,75%, et non plus atteindre ce niveau, comme la banque centrale le prévoyait il y a un mois, alors que les incertitudes se sont renforcées quant à l'évolution de la situation épidémique. En décembre, le niveau d’activité devrait néanmoins reprendre sa progression pour se situer à 0,75 point de pourcentage au-dessus de l’avant-crise, selon la note.
La croissance du crédit à la consommation aux Etats-Unis a ralenti davantage que prévu en octobre, selon l’enquête publiée mardi par la Réserve fédérale (Fed). L’encours des prêts à la consommation a augmenté de 16,9 milliards de dollars en octobre, contre un gain de 27,8 milliards de dollars en septembre. La croissance de l’encours a ainsi ralenti à 4,7% en rythme annuel ajusté des variations saisonnières, contre 7,7% le mois précédent, en donnée révisées, selon la Fed. Le consensus du Wall Street Journal s’attendait à une croissance du crédit de 25 milliards de dollars en octobre. Au cours du premier mois du dernier trimestre, les crédits renouvelables ont notamment progressé de 7,8%, après un bond de 11,7% en septembre. Ces données de la Fed n’incluent pas les prêts immobiliers.
Lyxor Asset Management se montre positif pour les matières premières en 2022, avec un «super-cycle» pour certains métaux industriels à la faveur de la transition énergétique et un marché du pétrole équilibré. Dans ses perspectives pour 2022, Lyxor juge que l’effet du variant Omicron du coronavirus est «excessif» sur le marché du pétrole sur lequel il est repassé à l'«achat» la semaine dernière. Pour ses stratégistes, les matières premières sont devenues un thème central, utilisées comme jauge de l’activité économique et comme reflet du risque perçu lié à l’inflation et au variant Omicron du coronavirus. La société de gestion table sur un baril de Brent entre 75 et 80 dollars, voire 90 dollars en cas d’hiver difficile. Dans les dix ans à venir, la demande pour le cuivre destiné aux véhicules électriques et aux énergies solaire et éolienne devrait quintupler pour atteindre cinq milliards de tonne, estiment les équipes de Lyxor.
Le secrétaire général adjoint chargé de la direction de la gestion d’actifs à l’AMF apporte ses éclairages sur les évolutions réglementaires en matière de durabilité.
Amundi US a annoncé ce lundi le recrutement d’Annie Chor Joyce comme directrice ESG. Elle sera rattachée à la présidente-directrice générale de la filiale Lisa Jones, et à la directrice des investissements responsables du groupe Elodie Laugel. Annie Chor Joyce arrive de la recherche ESG de MSCI, dont elle était vice-présidente, chargée du conseil ESG. Auparavant, elle a notamment travaillé pour la société de conseil bénévole Social Finance, pour la start-up à impact Eclat Impact, le Forum économique mondial, et Barclays Capital.
La concentration du secteur britannique de la gestion d’actifs se poursuit. La société de gestion Liontrust Asset Management a annoncé mardi l’acquisition de sa concurrente Majedie Asset Management pour 120 millions de livres. Cela va lui permettre de s’adjoindre les 5,8 milliards de livres gérés par Majedie dans des stratégies actions, et de porter ses encours à plus de 42,3 milliards de livres. La société de gestion cotée en Bourse va aussi se renforcer auprès de la clientèle institutionnelle. «Majedie est une acquisition importante pour Liontrust en raison de sa présence et de sa réputation solides sur le marché institutionnel», souligne John Ions, directeur général de Liontrust, cité dans un communiqué. Toute l’équipe de gestion de Majedie est censée rejoindre Liontrust au moment du bouclage de l’opération, prévu pour avril 2022. Elle sera renommée Liontrust Global Fundamental, mais conservera son processus d’investissement et continuera d’être dirigée par James de Uphaugh. La marque Liontrust sera utilisée pour tous les fonds de Majedie. La société de gestion gère uniquement des stratégies actions, sur différents univers (Royaume-Uni, Etats-Unis, monde). Le directeur général de Majedie, Rob Harris, deviendra quant à lui responsable de l’activité institutionnelle mondiale de Liontrust. Créée en 2002, Majedie était jusqu’à présent détenue à 70 % par ses employés.
Yngve Slyngstard prend la tête de la nouvelle société de gestion Aker AM, qui compte investir 100 milliards d'euros dans la transition énergétique et climatique.
Le conseil d’administration de la filiale suisse d’UBS va proposer le nom de Markus Ronner pour prendre sa présidence, a annoncé ce lundi la société. Le directeur de la conformité et de la gouvernance du groupe va remplacer à ce poste Lukas Gähwiler, qui a été nommé vice-président du groupe. Le vote doit être effectué lors de l’assemblée générale du 5 avril prochain. Dans le même temps, Barbara Lambert sera proposée comme nouveau membre indépendant du conseil. Cette membre du conseil d’administration de Pictet et de Deutsche Boerse remplacerait Hubert Achermann, qui n’a pas souhaité se représenter, après six années de mandats.
La finance décentralisée qui s’approvisionne en crypto-monnaies pourrait nuire à la stabilité financière si elle gagnait en popularité et davantage de garanties sont nécessaires, a déclaré la Banque des règlements internationaux dans son examen trimestriel lundi. Les plateformes dites «DeFi» permettent aux utilisateurs de prêter, d’emprunter et d'épargner, généralement en crypto-monnaies et en monnaies stables, tout en contournant les «gardiens» traditionnels et centralisés de la finance tels que les banques. DeFi a le potentiel de compléter les activités financières traditionnelles, mais il a actuellement peu d’utilisations dans l'économie réelle et, pour l’essentiel, soutient la spéculation et l’arbitrage entre de multiples crypto-monnaies, a déclaré la BRI dans son examen trimestriel. L’application limitée des règles de lutte contre le blanchiment d’argent et des contrôles des clients, ainsi que l’anonymat des transactions, exposent DeFi à des activités illégales et à la manipulation du marché, selon le forum mondial des banques centrales basé en Suisse. Le principal objectif de DeFi, qui est de réduire les coûts en supprimant les intermédiaires, ne semble pas encore se réaliser, ajoute la BRI.
Cathie Wood se prépare à lancer cette semaine son deuxième nouvel ETF aux États-Unis en près de trois ans, alors que sa gamme existante est frappée par les turbulences du marché liées à la technologie, rapporte l’agence Bloomberg. L’Ark Transparency ETF sera le neuvième ETF d’Ark Investment Management et le troisième à suivre un indice avec des orientations ESG (il exclut plusieurs secteurs comme l’alcool ou le gaz). Le fonds devrait commencer à se négocier mercredi, selon le site web de la société. L’arrivée de ce fonds s’inscrit dans un contexte de test important car ses véhicules d’Ark ont été affectés par la volatilité du marché, les investisseurs abandonnant le type de paris technologiques non rentables que la société affectionne. Le fonds phare Ark Innovation vient d’enregistrer sa pire semaine depuis février, avec une baisse de 12,7 %, son plus bas niveau depuis plus d’un an. Six des huit stratégies de la société sont en retrait en 2021, la moins performante étant l’ETF Ark Genomic Revolution qui perd 37 %.
Peter Lynch, jugé comme l’un des meilleurs stock-pickers du siècle dernier, a donné 27 peintures et trois dessins au Musée McMullen of Art du Boston College aux Etats-Unis, rapporte le Wall Street Journal. Parmi les artistes de ces œuvres appartenant à sa collection privée figurent Pablo Picasso, Winslow Homer, Mary Cassatt et Diego Rivera. Le don représente 20 millions de dollars. Le parcours de Peter Lynch en tant que gérant du fonds phare Magellan de Fidelity a été l’un des plus célèbres de l’histoire de Wall Street. Sous sa direction, Magellan a enregistré un rendement annuel moyen de près de 30 %, dépassant l’indice S&P 500 pendant 10 de ses 13 années d’activité. Les succès de Peter Lynch ont aidé Fidelity à se remettre d’un marché baissier qui a duré une décennie, et il s’est retiré de la gestion en 1990, rappelle le WSJ.
BlueBay Asset Management, société de gestion de taux de RBC Global Asset Management, a recruté James Rous en tant que gérant de portefeuilles institutionnels et Giovanni Galvani en tant qu’analyste au sein de l’équipe situations spéciales. Basé à Londres, le duo sera rattaché à Adam Phillips, responsable des marchés développés au sein de l’équipe mondiale de leveraged finance. De nouvelles stratégies seront lancées dans les mois qui viennent, notamment sur le crédit stressed et distressed. Avant de rejoindre BlueBay, James Rous était responsable marketing et relations investisseurs de Caius Capital. Giovanni Galvani, quant à lui, était analyste dette distressed et situations spécialies de SC Lowy.
Swedbank Robur a recruté Fredrik Stenkil en tant que nouveau gérant pour le fonds tech Ny Teknik. Il remplacera Henrik Nyblom, qui est parti récemment pour créer un fonds au sein de Brummer & Partners. Fredrik Stenkil vient de Nordea où il était analyste actions. Il couvrait les petites et grandes valeurs technologiques. Il prendra ses nouvelles fonctions chez Swedbank Robur le 1er février. Il sera rattaché à Henrietta Theorell, responsable des actions suédoises et nordiques au sein de la société de gestion suédoise.
Neva Sgr, la société de capital risque du groupe Intesa Sanpaolo, a lancé le fonds Neva First Italia, entièrement dédié au marché italien et souscrit à 100 % par le fonds de fonds FoF VenturItaly et par le fonds de co-investissement Mise entièrement géré par Cdp Venture Capital Sgr. Ce dernier a investi 10 millions d’euros dans le nouveau fonds. L’objectif de Neva First Italia est d’investir dans des entreprises italiennes à haut contenu technologique, des fintech et des deeptech, en phase de croissance et d’expansion. Ce nouveau fonds vient s’ajouter au fonds Neva First, créé par Neva en août 2020 et qui a investi plus de 60 millions d’euros dans des startups italiennes et internationales. Ce fonds a été doté de 200 millions d’euros et vise à lever 250 millions d’ici à 2022. Le fonds sera géré par Mario Costantini et Antionio Chiarello.
Le groupe financier Exane, qui a compté jusqu'à trois sociétés de gestion en début d’année, pourrait bientôt n’en compter plus qu’une seule, a apprisNewsManagers. Avec l’annonce de la reprise totale des activités d’Exane par BNP Paribas en mars dernier s’est posée la question de l’intégration d’Exane Asset Management, d’Ixios Asset Management et d’Ellipsis Asset Managementau sein dela gestion d’actifs de BNP Paribas. Pour le spécialiste des convertibles Ellipsis AM, la réponse a été apportée en octobre avec son rachat par Kepler Cheuvreux. Le message était limpide, pas question pour BNP Paribas de se retrouver avec des doublons dans son offre comme cela aurait pu être le cas avec Ellipsis AM. La problématique de doublonsse pose probablement aussi mais unpeu moins pour les fonds d’Ixios AM. L’avenir dela société de gestion thématique d’Exanen’est pas encore connu.Cependant, Ixios AMpourrait sortir du giron d’Exane dans les prochains mois, notamment à la faveur d’un rachat de la société parune partie de l’équipe actuelle.NewsManagers a ainsi pris connaissance d’un projet de rachat porté parle directeur général de la firme David Finch, le responsable des opérations et de la conformité Charles-Erwan de Faÿ,et le gérant de portefeuille Laurent Rousselvia une structure tiers. Le trio aétabli en juilletles statuts d’unesociété par actions simplifiée (SAS) baptisée Ixios Partners et a priori sans lien avec BNP Paribas.Cette nouvelle sociétéa pour principal objet «l’acquisition et la gestion de la participation dans Ixios Asset Management». Elle a en outre enregistré une augmentation de capital début octobre portant de fait son capitalà 500.000 euros. Sollicitées, les différentes partiesn’avaientpas répondu à nos questions au moment de la publication de cet article. Ixios AM, qui gère quatre fonds actifs (Ixios Gold, Recovery, Smart Manufacturing et Global Mining),demeure une jeune société de gestion, ayant été fondée en février 2019. Après une première année soldée par une perte nette de 501.000 euros, la firme affichait un résultat net de 727.000 euros pour l’exercice 2020. Aussi a-t-elle vu un changement de présidence à son conseil d’administration en septembre 2021puisque le directeur général délégué d’Exane, Benoit Catherine, a remplacé Nicolas Chanut à ce poste. Pour l’heure, les fonds et la structure d’Ixios AM restentpropriétés d’Exane et par extension, celles de BNP Paribas.
Eurizon franchit une nouvelle étape dans le processus de changement de marque de ses filiales étrangères, rapporte Funds People Italia. Ainsi, PBZ Invest Ltd va devenir Eurizon Asset Management Croatia Ltd. Privredna Banka Zagreb Plc, qui fait aussi partie du groupe Intesa Sanpaolo, restera le principal distributeur de fonds d’investissement gérés par Eurizon AM Croatia. Les clients de la société continueront à pouvoir négocier les actions par le biais des canaux de distribution existants de PBZ, ainsi qu’au travers de Hrportofolio Ltd, à qui Eurizon Asset Management Croatia a délégué les opérations de distribution. Les fonds gérés par Eurizon AM Croatia Ldt changeront également de dénomination. PBZ Invest est entré dans le giron d’Eurizon en 2013. Aujourd’hui, elle est la deuxième société de gestion de fonds Ucits en Croatie, avec une part de marché supérieure à 23 % et environ 718 millions d’euros d’encours dans 13 fonds et 173 portefeuilles individuels. Eurizon a déjà modifié le nom de certaines de ses filiales. Ainsi, en 2020, la slovaque VUB AM spràv Spol, qui détient 100 % de la succursale hongroise d’Eurizon, est devenue Eurizon AM Slovakia. En avril, l’activité de Budapest a pris le nom d’Eurizon AM Hungary.