La société de gestion françaiseDelubac Asset Management, filiale de Banque Delubac & Cie, a signé les principes pour l’investissement responsable des Nations Unies (UN PRI) début décembre, a appris NewsManagers. Ce qui porte à 307 le nombre de gestionnaires d’actifs français faisant partie des signataires des PRI.
Norma Capital annonce la nomination de son nouveau directeur administratif et financier, Alban Liabeuf. Reportant directement àFaïz Hebbadj, président de Norma Capital, il sera chargé de la gestion administrative, financière et comptable de la société de gestion ainsi que celles des fonds gérés, notamment les SCPI Fair Invest et Vendôme Régions. Sonmaster comptabilité contrôle audit (CCA) à l’Université Paris Dauphine-PSL en poche,Alban Liabeuf commencesa carrière comme manager comptable immobilier chez Tishman Speyer, où il suit particulièrement les opérations exceptionnelles des fonds et le property management. Il rejoint ensuite le cabinet Deloitte comme assistant manager immobilier avant d’intégrer Hines SGP comme contrôleur et évaluateur sur la gestion d’actifs financiers et l’environnement réglementé.
Mandy Chiu, directrice des fonds indiciels cotés (ETF) de State Street Global Advisors (SSGA) pour l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie-Pacifique, a quitté l’entreprise après y avoir passé près de six ans, a fait savoir l’intéressée sur son profil du réseau social LinkedIn. Elle indique que l’activité européenne des ETF de SSGA est passée de 13 milliards de dollars quand elle l’a rejointe en 2015 à 61 milliards de dollars aujourd’hui. SSGA n’a pas communiqué sur le successeur de Mandy Chiu, qui a aussi travaillé chez ETF Securities et dans le département ETF de HSBC Asset Management ainsi que chez Yuanta Securities.
Dans un entretien au Financial Times, Marcie Frost, directrice général de Calpers, le plus grand fonds de pension des Etats-Unis, ne cache pas son aversion envers les hedge funds et les tarifs qu’ils appliquent alors même que le fonds de pension a récemment décidé d’accroître la part de ses investissements au private equity. «Nous devons tous faire attention aux frais. (...) Tout ce que nous payons à un gérant externe est de l’argent qui n’est pas disponible pour payer les prestations de retraite», commente-t-elle. Dans la dernière politique d’investissement que Calpersrevoit tous les quatre ans, il a été décidé notamment que la poche de dette privée devra gonfler de 1% à 5% et les investissements en private equity devraient pour leur part grimper de 8% à 13%. L’exposition aux actions cotées devrait quant à elle passer de 50% à 42% dans les quatre ans à venir. Mais Calpers préfère construire une expertise interne pour éviter de déléguer trop fortement ses investissements et réduire ainsi les coûts.
Patrik Brummer, le fondateur du plus gros et plus ancien hedge fund suédois Brummer & Partners, vit sa pire année depuis 2003, ayant perdu 0,4% en 2021 tandis que son indice de référence a gagné 7,4% sur la même période, rapporte Bloomberg qui évoque des pertes sans précédent pour le gestionnaire alternatif. Pour se relever de cette année difficile et éviter de nouvelles pertes en 2022, Brummer entend recruter de nouveaux traders actions et ajouter de nouvelles stratégies actions long-short à son fonds phare, le fonds Bummer Multi-Strategy, indique Bloomberg.
Allianz Real Estate, la branche de gestion immobilière de l’assureur allemand Allianz, vient d’accorder un prêt de 466 millions d’euros à un consortium d’emprunteurs sponsorisé par GH Group, un investisseur immobilier spécialisé sur les commerces de luxeet actifs à usage mixte. Ce prêt vise au refinancement d’un portefeuille de 12 actifs commerciauxde premier plan loués sur le long terme. Sept d’entre eux sont situés à Paris - principalement dans le Triangle d’Or et dans le Marais - trois dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (notamment sur la Croisette à Cannes)et deux dans la zone commerciale du centre-ville de Bruxelles. Allianz Real Estate gérait 10,9 milliards d’euros d’encours à fin septembre 2021, en hausse de 16% par rapport à septembre 2020.
La société de gestion britannique River and Mercantile a indiqué, ce mardi, avoir repoussé que la date limite à laquelle AssetCo, firme présidée par Martin Gilbert,et Premier Miton Group devront avoir formalisé ou nonleur offre pour acquérirla firme. La date limite pour la déclaration d’offres avait été originellement fixée au 21 décembre et a été reportée au 18 janvier 2022, avec possibilité d’une nouvelle extension de cette date limite. Le directeur général d’AssetCo, Campbell Fleming, a expliqué que l’extension de la date limite devrait donner suffisamment de tempsà AssetCo pour finaliser une éventuelle offre d’acquisition pour River and Mercantile. Cette future transaction exclut le pôle solutions de River and Mercantile,racheté en octobre par Schroderspour un montantde 230 millions de livres. Une opération qui lui avait ramené 42 milliards de livres d’encours sous gestion.
Le Royaume-Uni et la Norvège ont conclu un accord de pêche bilatéral, le premier entre les deux nations depuis le Brexit, prévoyant un accès réciproque à leurs eaux et des échanges de quotas, a annoncé le gouvernement norvégien. La pêche est une des principales pommes de discorde entre le Royaume-Uni et l’Union européenne depuis que Londres a quitté le bloc européen mais aussi entre la Norvège, qui n’est pas non plus membre du bloc européen, et l’UE. L’accord donne la possibilité aux pêcheurs britanniques de prélever jusqu'à 6.550 tonnes de cabillaud autour de l’archipel du Svalbard dans les eaux arctiques de la mer de Barents. Ces eaux sont au cœur d’un différend entre l’UE et la Norvège
La société de gestion Twenty First Capital a été condamnée par l’Autorité des marchés financiers à un avertissement et une sanction pécuniaire de 100.000 euros, selon une décision publiée mardi. La représentante du Collège avait demandé une amende de 150.000 euros. La commission des sanctions a retenu deux séries de manquements à l’encontre de cette société de gestion. D’une part, il est reproché à la société l’absence de procédure comptable à l'époque des faits. Elle n’a pas pu justifier de l’obligation pesant sur les sociétés de gestion de portefeuille de disposer d’un montant minimum de fonds propres réglementaires. D’autre part, l’AMF a sanctionné l’insuffisante traçabilité des décisions de gestion et les carences du dispositif de gestion des conflits d’intérêts de Twenty First Capital.
Ostrum Asset Management, le principal affilié de Natixis Investment Managers, a annoncé mardi sa sortie complète, d’ici 2030, des activités d’exploration et de production pétrolières et gazières non conventionnelles et/ou controversées. Sont concernées les activités «qui s’appuient sur des procédés de fracturation (pétrole et gaz de schiste, liquides et gaz étanches) ou qui reposent sur les forages offshore ultra-profond, des forages en Arctique, ainsi que sur l’extraction de sables bitumineux, de méthane de houille et de pétrole extra-lourd», affirme le gestionnaire français dans un communiqué. Dès 2022, le gérant s’engage à ne plus faire de nouveaux investissements dans des sociétés dont plus de 10 % de la production concerne ces activités. Cette politique s’étend aux entreprises impliquées dans toute la chaîne de valeur de la production et ce seuil pourra encore être abaissé à l’avenir. Ostrum AM appliquera ces règles à l’ensemble des fonds ouverts qu’elle gère, mandats et fonds dédiés, sauf avis contraire de ses clients.
La Commission européenne a accordé mardi à Microsoft une approbation antitrust inconditionnelle pour son offre de 16 milliards de dollars (13,4 milliards d’euros) sur la société d’intelligence artificielle et de technologie vocale Nuance Communications. Au total, la transaction était évaluée à 19,7 milliards de dollars, en incluant la dette nette de Nuance. Microsoft avait déjà obtenu le feu vert des autorités antitrust aux Etats-Unis et en Australie. C’est la deuxième acquisition la plus importante de Microsoft après son rachat du réseau social professionnel LinkedIn pour 26,2 milliards de dollars en 2016. L’acquisition de Nuance renforcerait sa présence dans les services cloud pour les soins de santé. La société, basée aux Etats-Unis, dessert 77% des hôpitaux américains et a contribué au lancement de l’assistant virtuel Siri d’Apple.
L’ancien président américain Donald Trump a annoncé ce mardi qu’il tiendrait une conférence de presse le 6 janvier, le jour du premier anniversaire de l’assaut mené contre le Capitole par ses partisans. Dans un communiqué, le milliardaire républicain a affirmé qu’il évoquerait depuis Mar-a-Lago, en Floride, l'élection présidentielle de novembre 2020, en répétant, sans fondement, qu’elle lui aurait été volée. Donald Trump, qui a perdu l'élection de 2020 par plus de sept millions de voix face au démocrate Joe Biden, a laissé entendre ces derniers mois qu’il pourrait briguer un autre mandat en 2024.
La Pologne a rejeté ce mardi les accusations selon lesquelles elle aurait utilisé le logiciel d’espionnage Pegasus à des fins politiques, après qu’un avocat connu opposé au gouvernement national-populiste et une procureure ont déclaré avoir été pris pour cible. Citizen Lab, un laboratoire de surveillance de la cybersécurité dont le siège est au Canada, a confirmé l’utilisation de Pegasus contre Roman Giertych et Ewa Wrzosek.
La cour donne tort à plusieurs fonds qui s’estimaient lésés par le refus du Conseil de résolution unique d’effectuer une valorisation de la banque après sa reprise par Santander.
Il n’y a pas de consensus sur la nécessité d’instaurer en France un pass sanitaire en entreprise, a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement, soulignant toutefois que l'épidémie de coronavirus «repart à la hausse» dans le pays du fait de la propagation du variant Omicron, qui serait responsable de 20% des nouvelles contaminations. Plus tôt dans la journée, Gabriel Attal avait fait savoir que le gouvernement avait décidé d’accélérer la mise en place du pass vaccinal face à la résurgence de l'épidémie provoquée par le variant Omicron. Un projet de loi sera présenté dès lundi en conseil des ministres extraordinaire en vue d’une adoption définitive du texte par le Parlement d’ici mi-janvier. Il y a «consensus» sur la «possible nécessité de prendre d’autres mesures» si la situation sanitaire venait à se dégrader dans le pays, a dit Gabriel Attal en début de soirée.
Les fonds de droit français sont en petite forme. Malgré des performances globales des marchés actions très positives à fin octobre 2021, les organismes de placements collectifs (OPC) en actions de droit français n’ont pas attiré les investisseurs. Selon les derniers chiffres publiés par l’Association française de la gestion (AFG), ceux-ci enregistraient des souscriptions nettes négatives de 4,4 milliards depuis le début de l’année à fin octobre. Sur le mois, ils ont enregistré 400 millions nets de collecte. Ce sont les fonds obligataires qui depuis le début de l’année attirent les investissements, à +8,3 milliards d’euros. Les fonds diversifiés ont attiré 4 milliards net sur 10 mois quand les fonds monétaires décollectaient pour le même montant. A noter qu’en octobre, les fonds monétaires ont attiré 30 milliards d’argent frais en net. Depuis le début de l’année, la collecte globale des OPC français s'établit à 4,1 milliards d’euros. L’AFG indique que les OPC de droit français affichaient un encours de 2.213 milliards d’euros à fin octobre. Ce montant inclut les fonds «spéciaux» comme les fonds à formule, les FCPE, FCPR et OPCI qui comptent pour 760 milliards d’euros.
Après avoir confirmé des discussions exclusives, Schroders confirme l’opération. Le gérant britannique a annoncé ce 21 décembre l’acquisition d’une part de 75% du capital du gérant en infrastructures renouvelables, Greencoat, pour un montant initial de 358 millions de livres (419 millions d’euros) en cash. Schroders dispose d’une " série d’options d’acquisition» pour les 25% restants, exerçables «au fil du temps». Par une telle opération, le groupe britannique, coté en Bourse, fait d’une pierre deux coups dans des secteurs en très forte expansion auprès des investisseurs : celui de l’investissement privé et celui des énergies renouvelables alors que la transition climatique bat son plein. Pour construire son expertise sur l’investissement durable, il avait par exemple annoncé en juillet dernier une opération originale visant à investir dans Natural Capital Research, une organisation qui mesure le capital naturel et conseille les sociétés en la matière. Greencoat sera donc intégré à sa division dédiée aux marchés privés, Schroders Capital, et sera rebaptisé Schroders Greencoat. La firme britannique a été créée en 2009. Elle gérait 6,7 milliards de livres d’actifs à fin novembre 2021, faisant d’elle un des plus gros opérateurs européens dans les énergies solaires, les éoliennes ou encore les bio-énergies. Après l’opération, Schroders espère en faire un leader international en profitant de ce secteur en pleine expansion. L’accord comprend toutefois quelques conditions comme par exemple le maintien de l'équipe de direction dans l’activité Greencoat et un complément de prix supplémentaire potentiel plafonné à 120 millions de livres sterling, payable dans trois ans. Le prix d’achat sera réglé en espèces. Greencoat revendique une forte croissance de ses actifs sous gestion, de l’ordre de plus de 48% par an au cours des quatre dernières années (à fin mars 2021), et une croissance des revenus de 36% sur la même période. Ses revenus et bénéfices avant impôts sur douze mois au 31 mars 2021 étaient respectivement de 38,2 millions de livres sterling et de 20 millions de livres sterling. La société gère aussi le fonds Greencoat UK Wind Plc, coté à la Bourse de Londres sur le FTSE 250 et qui affiche une capitalisation boursière de plus de 3 milliards de livres.
Le groupe financier chinois Haitong International a nommé Cayla Fan pour développer l’activité de son unité de gestion d’actifs, indique un communiqué. Cayla Fan sera entre autres responsable pays pour Hong Kong, la Chine continentale et Singapour. Elle travaillait précédemment chez Pictet Asset Management à Hong Kong où elle supervisait les relations avec les intermédiaires financiers chinois. Elle a également travaillé chez Goldman Sachs et Wellington Management à Hong Kong.
La société de gestion américaine Northern Trust Asset Management (NTAM) a recrutéAlan Keating pour diriger sa ManCo domiciliée à Dublin qui s’occupe de la gouvernance de sa gamme de fonds Ucits. Alan Keating est rattaché à Marie Dzanis, responsable de NTAM pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Il travaillait précédemment chez Duff & Phelps en tant que managing director mais aussi directeur général de la ManCo Ucits et AIFM de la société. Alan Keating a également occupé les fonctions de directeur général dela firme irlandaise MUFG Alternative Fund Services.
La performance annuelle des fonds non monétaires de droit français, portée par celles des fonds actions (+37,3% dont +40,8% pour les fonds indiciels cotés sur les actions), atteint un niveau élevé en octobre (+16,1% après +12,4% en septembre) proche du pic de mars 2021 (+17,1%), selon les derniers chiffres agrégés par la Banque de France. La performance mensuelle est également à nouveau positive (+1,7%) après la baisse en septembre (-1,3%), seuls les fonds obligations affichent une performance négative (-0,3% en octobre après -0,4% en septembre). La performance annuelle des fonds monétaires varie peu (-0,49% après -0,5%). Les encours des fonds non monétaires atteignaient 1.458 milliards d’euros fin octobre dont 400 milliards en fonds actions et 297 milliards pour les fonds obligataires. Les fonds monétaires pesaient quant à eux 388 milliards.
Le Forum économique mondial de Davos, prévu du 17 au 21 janvier 2022, a été reporté au début de l'été en raison des conditions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 et à la propagation du variant Omicron, ont annoncé lundi ses organisateurs. Il réunit chaque année à Davos, en Suisse, des chefs d’entreprise et responsables politiques mondiaux. «Les conditions actuelles de pandémie rendent la tenue d’une réunion mondiale en personne extrêmement difficile», écrivent les organisateurs dans un communiqué. Des sessions en ligne seront néanmoins organisées aux dates initialement prévues. Le Forum économique mondial (WEF, en anglais), organisateur du sommet annuel des puissants chaque mois de janvier depuis 50 ans dans la station de ski de Davos, avait déjà repoussé son édition 2020, donnant lieu àun forum spécial en mai à Singapour.
Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont exprimé lundi dans un communiqué commun leur «vive inquiétude» face à l'érosion des éléments démocratiques du système électoral après les élections au conseil législatif de Hong Kong. «La série de changements apportés au système électoral à Hong Kong au cours de cette année, notamment la réduction du nombre de sièges faisant l’objet d’une élection directe et la mise en place d’un nouveau processus de validation pour restreindre sévèrement le choix des candidats sur le bulletin de vote, a affaibli le haut niveau d’autonomie dont jouissait Hong Kong», écrivent les ministres dans un communiqué commun. Les membres du G7 ont également réitéré leur appel à la Chine à respecter les droits et les libertés fondamentales à Hong Kong. Les élections législatives de dimanche à Hong Kong, pour lesquelles seuls les «patriotes» pouvaient se porter candidats ont été marquées par une abstention record.
La société de gestion alternative genevoise Iteram Capital a établi un partenariat stratégique avec Menara Capital, firme britannique spécialisée dans le conseil sur le marché de la dette privée et disposant d’une antenne à Paris. Ce partenariat aura pour vocation d’accélérer la croissance des activités de prêt et de financement des deux entités, en particulier sur le segment de la dette privée. Les deux sociétés ont été fondées en 2015.
Les investisseurs reviennent sur le marché des actions chinoises malgré les turbulences de ce derniers mois qui ont faitperdre près d’un tiers de sa valeur au marché depuis son pic de février. Ainsi, trois fonds indiciels cotés (ETF)axés sur la Chine, ChinaAMC MSCI China A 50 Connect, E Fund MSCI China A 50 Connect ETF et China Universal MSCI China A 50 Connect ETF, figuraient parmi les 15 premiers ETF au monde en termes de collecte netteen novembre, selon les données d’ETFGI citées par le Financial Times, avec un total de 4,6 milliards de dollars. Plus frappant encore, l’ETF KraneShares CSI China Internet (KWEB) a enregistré 7,8 milliards de dollars d’entrées nettes depuis la mi-février, soit plus du double de tous les autres ETF thématiques cotés aux États-Unis, selon Goldman Sachs. Le journal note aussi que l’ETF obligataireiShares China CNY Bond Ucits ETF est devenu en deux ans le deuxième plus important ETF en Europe à peine deux ans après son lancement avec plus de 12 milliards de dollars d’encours.
Deux années se sont écoulées depuis la nomination d’Yves Desjardins à la tête de Schroders France. Cet ancien de HSBC Asset Management a succédé à Karine Szenberg comme patron de la France pour Schroders en pleine incubation de la crise du Covid-19 et alors que le pays s’apprêtait à être confiné. Celui qui était jusqu’alors responsable institutionnels de la société de gestion britannique à Paris a été promu fin décembre 2019, un an environ après que Karine Szenberg - qui l’avait recruté - a pris la direction des activités européennes. Les débuts ont donc constitué un défi, même si Yves Desjardins connaissait les équipes depuis 2015, date de son arrivée chez Schroders. «J’étais en terrain connu, mais pas conquis!», résume-t-il. Alors que les équipes parisiennes ont pu revenir au bureau, Yves Desjardins fait le bilan de l’activité de Schroders en France pour NewsManagers. Malgré un contexte encore chaotique sur le plan sanitaire, l’année 2021 qui s’achève s’est bien passée pour la société. Sur les six premiers mois de l’année, les encours en France sont passés de 10,4 milliards d’euros à 11,2 milliards d’euros (sachant que le groupe en gère environ 700 milliards d’euros au total). Une augmentation de 800 millions d’euros due pour moitié à un effet marché et pour autre moitié à de la collecte. La collecte s’est faite principalement sur quelques fonds thématiques, notamment le Global Climate Change et le Global Energy Transition.Elle a aussi concerné les activités d’actifs privés(Infrastructure & Hotels). 20 ans de présence en France Schroders continue donc de croître en France, 20 ans après l’ouverture de son bureau à Paris. Une croissance qui s’est accélérée ces dernières années. Lorsque Karine Szenberg a pris les commandes en 2014, la société ne gérait que 4 milliards d’euros et ne comptait qu’une douzainede collaborateurs.Aujourd’hui, les encours ont plus que doublé, et le nombre de collaborateurs est passé à 70! D’ailleurs, la structure parisienne a recruté une responsable des ressources humaines pour faire face aux nouveaux enjeux qu’une telle taille engendre. «Quand Karine Szenberg est arrivée, il y a clairement eu une phase de redynamisation de la société», confirme Yves Desjardins.«Je me suis donné pour mission de poursuivre, développeret adapterla stratégie qu’elle a mise en place,dans un environnement en constante évolution», ajoute-t-il. Derrière les chiffres se cache une véritable mutation. En effet, Schroders France a développé un pôle de financement d’infrastructures en dette et actions, devenu société de gestion, et une activité d’immobilier hôtelier avec l’acquisition du spécialiste Algonquin Management Partners en 2018. Les infrastructures représentent près de 20 personnes et 4,4 milliards d’euros d’actifs et l’hôtellerie et l’immobilier une trentaine de personnes, pour presque 3 milliards d’euros. Le reste est représenté par l’activité historique de distribution de fonds. Schroders France est ainsi devenu un centre d’expertise européen pour ces deux savoir-faire. Si lors de leur lancement, ils étaient surtout achetés par les clients français, ils intéressent de plus en plus des clients internationaux.«Quand on lance l’infrastructure en 2015, nos clients sont 100 % français. En 2017,98 % des clients sont français. En 2020, on tombe à 68 % de clients français, ce qui est très positif», illustre Yves Desjardins.«Nous avons des clients allemands, belges, italiens, autrichiens, slovènes, japonais, coréens…», détaille-t-il. «Notre croissance passera par ces deux axes», assure encore Yves Desjardins. Démocratiser les actifs privés Yves Desjardins croit au développement des actifs privés et mise sur ces expertises pour les années qui viennent.Les équipes vont d’ailleurs être renforcées dansles investissements equityinfrastructures, avec une personne qui doit arriver prochainement et trois autres plus tard. Dans cet univers, Schroders veut notamment développer des fonds collectifs sur les actions infrastructures. Pour le moment, cette offre d’actifs privés intéresse plutôt une clientèle professionnelle, pour des raisons de sophistication des produits, mais aussi parce qu’il reste difficile de trouver le bon véhicule pour la commercialiser aux particuliers. La question du conseil et de l’éducation des investisseurs est aussi primordiale dans ce domaine. Quoi qu’il en soit, Yves Desjardins veut participer à la démocratisation des actifs privés. «Dans le cadre de la démocratisation des actifs privés, nous explorons différentes pistes aussi bien sur les classes d’actifs que sur les structures. Les ELTIF sont évidemment un axe important en France mais également en Europe. Nous analysons avec intérêt le nouveau texte proposé par la Commission européenne», précise à cet égard Yves Desjardins. «La compatibilité avec les unités de comptes avec les assureurs est aussi un axe important et peut favoriser des structures de type FCPR. Par ailleurs, le développement d’une offre en dette privée pour le plus grand nombre pourrait nécessiter une évolution réglementaire. Autant de sujets que nous regardons avec intérêt», complète-t-il. Sur la gestion plus traditionnelle, Schroders souhaite aussi continuer à mettre en avant les thématiques et la gestion ESG. Yves Desjardins parie aussi sur le succès du fonds Global Sustainable Food and Water, sur l’alimentation et l’eau, qui vient tout juste d’être lancé. L’année 2022 s’annonce donc bien remplie.
La boutique de gestionespagnole azValor a fait savoir dans deuxcommunications séparéesau régulateur hispanique des marchés financiers CNMV qu’elle avait récupéré la sommede 10.447 euros auprès du fisc norvégien pour le compte de son fonds investi en actions internationales, azValor International. Ce montant avait été taxé à la source illégalement par l’administration fiscalenorvégiennesur les dividendes versés au fonds par des entreprises norvégiennes dans lesquelles il était investi.La société de gestion avait entamé les démarches judiciaires en mars 2021 pour récupérer son argent.
Bitwise, société de gestion américaine indicielle spécialisée sur les crypto-actifs, a lancé le fonds Bitwise Blue-Chip NFT Index dont la stratégie permet aux investisseurs de s’exposer aux 10 plus grandes collections d'œuvres artistiques virtuellesdisponibles via des jetons non fongibles (NFT). Le produit suit l’indiceBitwise Blue-Chip NFT Collections Index. Le fonds achètera et détiendra des NFT de ces collections dont la valorisation s'élève à plus de 6 milliards de dollars.