La MACSF vient de sélectionner le fonds Lazard Convertible Global pour son offre en assurance vie et son plan épargne-retraite (PER). Le nouveau support est intégré au sein du profil Libre des contrats RES Multisupport et RES Retraite. Lancé en 1985, ce fonds compte aujourd’hui plus de 5 milliards d’euros d’encours. La gestion du portefeuille est réalisée par une équipe dédiée de 6 personnes et intègre des critères ESG.
Lors de la présentation de ses résultats annuels il y a deux semaines, AssetCo, la société d’investissement britannique présidée par Martin Gilbert, affirmait vouloir développer cinq à sept capacités de gestion d’actifs et de fortune distinctes et différentes«dans certains segments du secteur en croissance rapide ou sous-évalués». AssetCo a annoncé, ce lundi, sa cinquième acquisition, celle de la société de gestion écossaise Revera Asset Management pour la somme de 2,8 millions de livres sterling, dont 1,9 million en cash et le reste en actions. Revera AM, fondé en 2003 et basé à Edimbourg, est une société de gestion indépendante qui opère la gestion d’un fonds (environ 108 millions de livres sous gestion) et d’un trust (environ 10 millions de livres sous gestion). L’acquisition est soumise à l’autorisation de la Financial Conduct Authority, le régulateur britannique des marchés financiers, et à l’admission des actions visant à financer l’opération sur le marché AIM de la Bourse de Londres, ce qui devrait intervenir d’ici fin mai 2022. Une fois la transaction clôturée, Revera travaillera aux côtés de Saracen Fund Managers, autre gérant basé à Edimbourg acquis par AssetCo en 2021.Peter McKellar et Gary Collins, respectivement président adjoint et responsable de la distribution d’AssetCo, siègeront au conseil d’administration de Revera. Le conseil d’administration d’AssetCo estime qu’il existe des opportunités significatives d’amélioration de la distribution et de l’attrait du fonds principal de Revera. «Revera abrite un couple de gestionnaires de fonds très estimés et expérimentés en la personne de Glen Nimmo et Stephen Grant. Cette transaction démontre l’attrait de la mission et du modèle commercial d’AssetCo. L’acquisition de Revera est la prochaine étape de notre plan visant à établir une plateforme de gestion actions active dans le cadre de notre stratégie globale visant à bâtir une société de gestion d’actifs et de patrimoine qui répond aux besoins des investisseurs au XXIe siècle. Notre plateforme fournira une gamme de produits et de styles d’investissement pour répondre aux besoins évolutifs des clients», a commenté Campbell Fleming, directeur général d’AssetCo, dans un communiqué. Campbell Fleming indique par ailleurs que cette transaction témoigne de la volonté d’AssetCo d'être présent en Ecosse. «Nous prévoyons qu'Édimbourg accueillera une proportion importante et croissante des capacités d’investissement d’AssetCo, en ajoutant de nouvelles équipes et de nouvelles activités au fur et à mesure que les opportunités se présentent», dit-il.
La société de capital-investissement espagnole Inveready a acquis une part majoritaire à hauteur de 50,01% du capital de True Value, une boutique de gestion espagnole spécialisée sur la gestion actions de style value, selon le média Expansion.Le montant de la transaction, soumise à diverses autorisations réglementaires, n’a pas été dévoilé. Les 49,99% restants seront détenus par les associés fondateurs de True ValueJosé Luis Benitoet Alejandro Estebaranz. True Value, établi en 2013, gère environ 300 millions d’euros pour plus de 20.000 investisseurs. Avec Inveready, ils formeront un groupe à plus d’un milliard d’euros d’encours. Les fondateurs de True Value ont expliqué que de nouveaux services pour les investisseurs allaient être explorés comme les investissements alternatifs.
Le gestionnaire d’actifs britannique Sanlam Investments a annoncé l’ouverture de son fonds Sustainable Global Dividend aux investisseurs externes après que celui-ci a été catégorisé article 8 au sens du règlement européen SFDR. Le fonds, géré parMark Whitehead et Alan Porter, a plus d’un an d’historique de gestion et a été amorcé en interne avec 200 millions de livres sterling.
Le gestionnaire d’actifs américain Russell Investments et la banque privée du groupe italien Mediobanca ont lancé un nouveau fonds de capital-investissement conjoint, qui se focalise sur les start-ups technologiques basées aux Etats-Unis. Le fondsMediobanca Venture Capital sera distribué par la banque privée de Mediobanca en Italie jusqu’au 25 mars et investira dans les fonds de sociétés tech non-cotées. Les deux entités ont déjà lancé trois fonds sur les marchés privés ensemble, levant plus de 400 millions de dollars au total.
La société de gestion américaine BlackRock vient d’embaucher Ervin Zaljević au poste de vice-président chargé de la gouvernance des fonds, a appris NewsManagers. Ervin Zaljević arrive de RBC Investor & Treasury Services, où il était directeur associé au sein des services aux fonds d’investissements depuis janvier 2021. Il est entré chez RBC en 2017 comme manager, avant d’être promu à son poste actuel. Auparavant, il a travaillé comme avocat pour des fonds d’investissement chez NautaDutilh et pour des entreprises chez Arendt & Medernach.
Des bureaux, la société de gestion américaine Principal Global Investors en ouvre, en achète aussi pour elle et pour les autres. Le gestionnaire multi-boutiques en compte huit en Europe: Londres, Francfort, Amsterdam, Milan, Madrid, Lisbonne, Luxembourg et Paris. La filiale du groupe financier Principal, basé à Des Moines dans l’Etat de l’Iowa, revendiquait 546,5 milliards de dollars (481 milliards d’euros) d’actifs sous gestion fin décembre 2021 selon ses résultats annuels publiés début février. Sa plateforme de gestion immobilière, Principal Real Estate, en gérait plus de 100 milliards à l’international dont 5 milliards en Europe pour le compte de divers clients, entre autres des investisseurs institutionnels allemands et français. Et le bureau de Paris, que Principal Global Investors a récupéré en 2018 après l’acquisition du gestionnaire immobilier pan-européen Internos Global Investors, s’avère un hub de premier plan pour le développement de cette plateforme. «Principal connaît une forte croissance en France, portée par le dynamisme de nos équipes en Europe et l’excellente image de notre groupe qui fait partie du top 10 des sociétés de gestion immobilière dans le monde. En France, nous accompagnons plusieurs sociétés de gestion de SCPI pour leurs investissements à l’étranger pour plus d’un milliard d’euros d’actifs gérés. Par ailleurs, nous nous appuyons sur plusieurs équipes expertes sur des secteurs très spécialisés avec, par exemple, un positionnement sur des classes d’actifs émergentes telles que les data centers », explique Guillaume Masset, directeur général de Principal Real Estate Europe, à NewsManagers. 450 millions d’euros visés pour les centres de données européens Principal investit sur l’ensemble des classes d’actifs immobilières (logistique, immobilier de bureaux, hôtellerie, santé, …). Dans ce paysage, le dirigeant entrevoit un avenir prometteur au segment desdata centers. «La consommation et le stockage de données dans le monde connaissent une croissance exponentielle, alors que dans le même temps la capacité du parc existant de data centers est limitée. Le rythme de construction de nouveaux sites ne suivant pas aussi rapidement la demande, cela ouvre une fantastique fenêtre d’opportunité d’investissement dans ce secteur », développe-t-il. Principal Global Investors a d’ailleurs réaliséle 18 février le premier closing de son fonds fermé dédié aux centres de données en Europe, levant 155 millions d’euros. Sept investisseurs ont participé à la souscription, dont des sociétés de gestion, des fonds de pension et des compagnies d’assurance situés en France - parmi lesquels Primonial REIM et Theoreim - en Allemagne, en Espagne et en Malaisie. La société de gestion américaine espère lever un total de 450 millions d’euros. Un minimum de 60% du véhicule sera alloué aux principaux marchés européens que sont l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, le Royaume-Uni et l’Irlande, et jusqu'à 40% ira aux marchés secondaires tels que l’Espagne, l’Italie et la Suisse. Principal Real Estate avait déjà clôturé son premier fonds fermé sur les centres de données aux États-Unis en juin 2021 avec une levée de 471,4 millions d’euros. «Depuis son entrée sur le marché des data centerss en 2007, Principal Real Estate a engagé plus de 1,75 milliard d’euros dans des acquisitions et développements de telles structures et détient plus de 1,18 milliard d’euros dans des FPI de data centerss», indique la firme dans un communiqué sur le lancement de son fonds. Développement au Nord et à l’Est Pour Guillaume Masset, la France tient«une place prépondérante»dans le développement de Principal Global Investors en Europe, notamment du fait que la gestion des principaux fonds immobiliers paneuropéens de la firme soit basée à Paris. Le gestionnaire a plusieurs projets de nouveaux produits et travaille actuellement au renforcement de ses partenariats avec des sociétés de gestion immobilière françaises pour leurs investissements dans les pays où Principal Global Investors est présent à l’étranger.«Les pays nordiques et l’Europe de l’Est, entre autres la Pologne, sont aussi des marchés qui intéressent Principal pour son développement futur»,dit-il. Sur la partie cotée, Principal Global Investors compte quinze fonds Ucits domiciliés en Irlande et enregistrés en France. La société travaille à la catégorisation de ses produits selon la classification du règlement européen sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (Sustainable Finance Disclosure Regulationou SFDR).Une catégorisation qui n’est pas toujours simple pour les gestionnaires non-européens. «Nous sommes parfaitement conscients du rôle que les secteurs de la finance et de l’investissement peuvent jouer pour soutenir un monde et un avenir plus durables, et c’est pourquoi Principal a rejoint le groupe de travail des directeurs financiers du Pacte mondial des Nations Unies l’année dernière. La catégorisation des fonds dans le règlement SFDR est une étape positive visant à aligner les initiatives de développement durable sur les exigences des clients institutionnels européens. Nous avons déjà obtenu la classification Article 8 ou 9 pour certains de nos fonds (dont Principal Global High Yield et Principal Preferred Securities) et continuerons à améliorer les stratégies de fonds actuelles tout en développant de nouveaux produits qui répondent à l'évolution des besoins de nos clients»,indique Helly Pilavachi, directrice Europe de la distribution chez Principal Global Investors.
Les dotations publiques allouées aux Ehpad devraient augmenter de 12 à 17% pour améliorer la prise en charge des résidents âgés et mettre fin à des «disparités territoriales», préconise la Cour des comptes dans un rapport publié lundi. Ces réformes représenteraient une «dépense supplémentaire comprise entre 1,3 et 1,9 milliard d’euros, soit une croissance de 12 à 17% du montant global des dotations», indique cette étude adressée à la commission des Affaires sociales du Sénat. Les dépenses publiques consacrées aux soins et à l’aide à l’autonomie dans les Ehpad ont progressé de 30% entre 2011 et 2019, mais cela «n’a pas suffi à répondre aux besoins d’une population de plus en plus fragile», estiment les auteurs du rapport. Ils préconisent de mettre fin à la distinction entre les dépenses de soins (actuellement à la charge de la Sécu, via les agences régionales de Santé) - et de dépendance (à la charge des départements): le responsable unique devrait être les ARS, selon eux.
Le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio s’est rendu lundi en Algérie pour s’entretenir avec son homologue d’une augmentation des fournitures de gaz en provenance de ce pays nord-africain pour compenser une éventuelle baisse côté russe. Le géant public algérien des hydrocarbures Sonatrach s’est déclaré dimanche prêt à fournir davantage de gaz à l’Europe, en l’acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie. Sonatrach «dispose d’une capacité non utilisée sur le gazoduc Transmed», qui pourrait servir à «augmenter les approvisionnements du marché européen», a assuré son PDG, Toufik Hakkar. L’Italie, qui importe environ 95% du gaz qu’elle consomme, est l’un des pays européens les plus dépendants du gaz russe.
Le groupe de hackers «Anonymous» a revendiqué lundi une cyberattaque qui paralysait plusieurs sites officiels russes, dont ceux du gouvernement, d’agences d’État et de médias. Pendant quelques minutes ce lundi, les sites des agences de presse d’État TASS et RIA Novosti, du journal Kommersant, du quotidien pro-Kremlin Izvestia et du magazine Forbes Russia ont affiché un message sommant de « mettre fin » à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Lundi après-midi, les sites du Kommersant et du gouvernement russe étaient encore inaccessibles. Ces attaques font suite à celles menées le 24 février par le même groupe contre les sites du réseau de la chaîne de télévision publique russe RT (ex-Russia Today).
La principauté de Monaco a adopté des sanctions économiques en réaction à l’opération militaire conduite en Ukraine par l’armée russe, annonce lundi un communiqué du Palais princier. «Conformément à ses engagements internationaux, la Principauté a adopté et mis en œuvre, sans délai, des procédures de gel de fonds et de sanctions économiques identiques à celles prises par la plupart des Etats européens», dit ce communiqué sans plus de détails.
La Finlande et la Norvège ont déclaré lundi qu’elles enverraient des armes à l’Ukraine après l’invasion de son territoire par la Russie. La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, a annoncé lundi que Helsinki enverrait des armes et des munitions à l’Ukraine. Le ministre de la Défense finlandais, Antti Kaikkonen, a précisé que 2.500 fusils d’assaut, 150.000 munitions, 1.500 armes antichars et 70.000 colis alimentaires, seraient livrés en Ukraine. Le gouvernement norvégien a également annoncé lundi qu’Oslo enverrait des armes à l’Ukraine. Ces décisions marquent un tournant dans les politiques de la Finlande, qui demeure un pays non aligné militairement, et de la Norvège, dont un principe en vigueur depuis les années 1950 empêchait la livraison d’armes au pays en guerre ne faisant pas partie de l’Otan.
VIA AM a annoncé ce 28 février la promotion de Jordan Alloun, jusqu’ici analyste financier, comme directeur de la recherche actions et de la technologie. Avant de rejoindre VIA AM en 2015, Jordan Alloun a travaillé chez Goldman Sachs, Morgan Stanley, et Lutetia Capital.
La société de gestion américaine VanEck vient de lancer un fonds indiciel coté (ETF, «Exchange-Traded Fund») qui vise à investir dans des entreprises qui jouent un rôle clé sur la digitalisation en Inde. Dénommé VanEck Digital India ETF, ce fonds indiciel suivra l’indice MVIS Digital India Index. Ce dernier offre une exposition aux entreprises domiciliées en Inde dont au moins 50% des revenus proviennent des secteurs digitaux comme les logiciels, les services et conseils en matière de technologies de l’information, les infrastructures et services de télécommunications, les applications Internet, les paiements électroniques et les services financiers numériques. Il inclura également le Top 10 des entreprises de télécommunications en termes de revenus annuels. Coté à la Bourse new-yorkaise Arca, ce véhicule aura un ratio de dépenses nettes de 0,75%. Avec ce lancement, VanEck souhaite profiter de la digitalisation rapide en Inde, portée par l’augmentation des usagers d’Internet de 622 millions à 900 millions d’ici 2025, et la croissance des licornes indiennes cotées en Bourse ainsi que l’augmentation de capital privé pour les financer. VanEck comptait 78,6 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 31 janvier 2022.
La banqueLiechtensteinische Landesbank (LLB) a annoncé ce lundi avoir réalisé un bénéfice net de 137,9 millions de francs suisses (133,9 millions d’euros) sur l’exercice 2021. L'établissement liechtensteinois a également fait état d’une collecte nette de 7,2 milliards de CHF, soit plus du double des 3,3 milliards nets de 2020. Ces encours proviennent majoritairement des principaux marchés couverts par la banque, comme le Liechtenstein, l’Autriche, l’Europe centrale et orientale, ainsi que le Moyen-Orient. Les encours sous gestion s'élèvent désormais à 91,9 milliards de francs (+15%).
Le gestionnaire d’actifs américain Wellington Management va ouvrir un bureau de représentation à Madrid pour renforcer sa présence dans la péninsule ibérique. Le gérant de portefeuille Alvaro Llavero est indiqué comme représentant légal de la succursale qui inclut aussi le gérant Alonso Pérez-Kakabadse, le responsable de la distribution pour l’Europe du SudErich Stock et le commercialAndrés Pedreño. La firme avait ouvert un bureau à Milan en Italie l’année dernière.
Le changement climatique est en cours et l’humanité est loin d'être prête, a averti le groupe d’experts des Nations unies sur le climat (Giec) dans un nouveau rapport publié lundi. Il appelle à une action drastique à grande échelle alors que près de la moitié de la population mondiale est déjà vulnérable à des impacts climatiques de plus en plus dangereux.
Le groupe de hackers «Anonymous» a revendiqué lundi une cyberattaque qui paralyse plusieurs sites officiels russes, dont ceux du gouvernement, d’agences d’État et de médias.
Le cofondateur et directeur général de Blackstone, Stephen Schwarzman, a empoché la somme record de 1,1 milliard de dollars en 2021, écrit le Wall Street Journal. Les dividendes sur sa participation de 19 % dans Blackstone ont représenté la plus grande partie du butin avec un total de 941,6 millions de dollars pour l’année. Il a également perçu 160,3 millions de dollars de rémunération, composés de bénéfices liés à la performance des investissements et d’un salaire de base de 350 000 dollars, selon une déclaration réglementaire déposée vendredi dernier. Ces chiffres impressionnants, les plus importants jamais enregistrés par Stephen Schwarzman, font de lui l’un des cadres les mieux payés de Wall Street, si ce n’est le plus élevé, estime le WSJ. En incluant les dividendes, les actions de Blackstone ont plus que doublé depuis le début de l’année 2021, contre un rendement total de 19 % pour le S&P 500. La capitalisation boursière de l’entreprise s'élève désormais à 155 milliards de dollars, soit plus de quatre fois celle d’Apollo Global Management - son homologue le plus proche dans le domaine du capital-investissement - et bien au-delà de celle du poids lourd de Wall Street, Goldman Sachs Group Inc.
La Cour d’appel de Paris vient de repousser une nouvelle fois son verdict dans l’affaire opposant le hedge fund Elliott et l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), a appris Les Echos. Il doit désormais être prononcé le 24 mars prochain. Le jugement est en suspend depuis juillet dernier. Le fonds de Paul Singer s’oppose à la sanction de 20 millions d’euros de la part du régulateur français pour déclarations inexactes et tardives puis entrave à enquête dans le cadre du rachat de Norbert Dentressangle par XPO. Le dernier point, concernant l’enquête, représente la moitié de la sanction. Or, le Conseil Constitutionnel a récemment abrogé le manquement d’entrave. De même, la montée au capital de Norbert Dentressangle, qui s’est faite via des dérivés, est au coeur des débats concernant la déclaration de dépassement de seuil. La Cour devra notamment estimer quels produits dérivés, CFD ou equity swaps, ont permis à Elliott de prendre position, et si la mauvaise déclaration d’instruments leur a permis de tromper sciemment le marché.
Le gestionnaire Direxion a déposé une demande auprès de la US Securities and Exchange Commission pour lancer 21 fonds qui présentent une innovation: chacun de ces fonds offre une exposition aux rendements quotidiens inversés ou à effet de levier d’une seule et unique action, en l’occurrence issue du secteur technologique et qui se veut parmi ses leaders. Selon le Financial Times, le gestionnaire d’actifs alternatifs AXS Investments a déposé une demande pour 18 ETF similaires courant février. Chez ce dernier, chaque ETF est conçu pour répliquer deux fois la performance quotidienne ou la performance inverse quotidienne de neuf actions connues, mais pas toutes axées sur la technologie. Les deux sociétés ont inclus le fabricant de puces Nvidia parmi leurs actions cibles. Parmi les autres actions cibles de Direxion figurent Meta Platforms, Netflix, Apple, Microsoft, Amazon et Google. Les fonds d’AXS investissent également dans Tesla, ConocoPhillips, Boeing, PayPal, Wells Fargo, Pfizer, Salesforce et Nike.
Grands gagnants de la pandémie de Covid-19, les laboratoires d’analyses médicales ont le vent en poupe. L’un de ses principaux acteurs en France, le groupe montpelliérain Inovie, avait profité de l’année 2020 pour confier à Ardian la minorité du capital de sa structure de tête, Labosud. Le fonds de la place Vendôme, alors accompagné des fonds souverains GIC et Mubadala, ainsi que du fonds de pension APG (pour un total de près de 60% des fonds propres de l’opération), avait valorisé Inovie près de 1,5 milliard d’euros. Quinze mois plus tard, un réaménagement de l’actionnariat, comprenant notamment 380 biologistes, est bel et bien d’actualité. Selon nos informations, Rothschild & Co va travailler sur ce processus, sachant qu’une deuxième banque devrait être appelée dans les prochaines semaines. La vitesse avec laquelleInovie signe son retour sur la scène du private equity surprend. Mais la croissance du groupe a été exceptionnelle et tous les voyants sont aujourd’hui au vert. «In fine, Inovie a atteint en un an les objectifs qu’il s’était fixés sur un horizon de cinq ans, et souhaite donc se projeter vers de nouvelles ambitions pour asseoir sa position de moteur de l’innovation en biologie médicale», explique un proche du dossier. Lors de son LBO avec Ardian, le groupe affichait près de 560 millions d’euros de chiffre d’affaires et espérait atteindre 800 à 900 millions d’ici cinq ans. L’intense politique de croissance externe – neuf acquisitions menées – et la crise sanitaire lui onttoutefois permis de porter ses revenus à 1 milliard d’euros en 2021. L’Ebitda serait quant à lui compris entre 350 et 400 millions d’euros. De quoi faire tourner la tête des actionnaires d’Inovie, les transactions dans ce secteur se nouant régulièrement au-dessus de 12 fois l’Ebitda. Dans l’attente de Bioclinic «Signe de la confiance d’Ardian dans le potentiel de croissance de sa participation, le fonds serait prêt à conserver une participation minoritaire aux côtés des prochains partenaires financiers du groupe», explique une source. Le timing de cette opération majeure dans le private equity tricolore est d’ores et déjà défini. «Pour le moment, il n’y a pas d’informations arrêtées sur cette réflexion autres que calendaires: en vue de pouvoir entrer pleinement dans une nouvelle temporalité – avec des objectifs fixés pour 2027 – Inovie avancera sur ce projet de renforcement de son actionnariat de telle sorte qu’il puisse aboutir cette année», confie un connaisseur du dossier. Rien ne devrait cependant avoir lieu avant la vente de Bioclinic. Révélé par L’Agefi en janvier, le processus de cession de ce réseau parisien de laboratoires d’analyses médicales vient de démarrer formellement. Inovie, au même titre que Cerba Healthcare ou Biogroup, bataillent pour acquérir cet actif jugé stratégique en raison de sa taille (35 millions d’euros d’Ebitda) et de sa forte implantation francilienne. En décembre, Inovie avait déjà jeté son dévolu sur la soixantaine de sites de prélèvement de Biofutur, également basé en Ile-de-France. La consolidation du secteur n’a jamais été aussi forte.
FE fundinfo, fournisseur britannique de données et de technologies pour les fonds d’investissement, a annoncé, jeudi 24 février, l’acquisition de Fundsquare, une plateforme de services réglementaires et d’enregistrement-distribution de fonds luxembourgeoise et filiale de la Bourse de Luxembourg (LuxSE) établie en 2013. En contrepartie de cette acquisition, LuxSE va investir dans FE fundinfo. En rachetant Fundsquare, FE fundinfo entend devenir un «champion pan-européen» dans les données, le reporting et l’infrastructure des fonds d’investissement. FE fundinfo établira un centre «d’excellence» pour le reporting réglementaire au Luxembourg. La firme explorera avec LuxSE d’autres opportunités dans le domaine des services et produits relatifs aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). FE fundinfo avait procédé à deux acquisitions en 2021, celles du fournisseur de données danois FundConnectet de la société de conseil ESG CSSP. La société avait en outre passé un accord avec MSCI en matière de données ESG.
Les performances des fonds indiciels cotés (ETF) suivant les indices d’actions russes ont été touchées de plein fouet par les derniers développements du conflit entre la Russie et l’Ukraine.Tous ont atteint des points bas en termes de valeur liquidative et observent une baisse conséquente de leurs encours sous gestion. Ceux de Lyxor, les ETFLyxor PEA Russie (MSCI Russia IMI Select GDR) Ucits – Capi et Lyxor MSCI Russia Ucits ETF, ont respectivement perdu 38% et 37% de leurs encours sous gestion entre les clôtures des séances de mercredi 23 février et du jeudi 24 février. Le premier affichait 16,8 millions d’euros d’encours contre 26,7 millions la veille tandis que le second a vu ses encoursbaisser de 248,5 à 152,7 millions d’euros. La seconde vie de l’ETFLyxor PEA Russie (MSCI Russia IMI Select GDR) Ucits – Capi s’avère donc quelque peu difficile car le produit était initialement voué à être liquidé le 27 janvier dernier avant que Lyxor, racheté depuis par Amundi, ne change d’avis «suite à uneune évolution favorable des perspectives commerciales» du produit constatée depuis le 27 décembre 2021 par la firme. La décrue d’encours s’est aussi répercutée sur le plus gros ETF Russie du marché, VanEck Russia, qui, avant l’intervention militaire russe sur le sol ukrainien, avoisinait 1,2 milliard de dollars d’encours mercredi. Montant qui a chuté à 865,8 millions de dollars à la clôture de la séance du jeudi 24 février. L’ETF iShares MSCI Russia de BlackRock a perdu près de 18% de ses encours en une journée passant de 375 à 308 millions de dollars quand celui d’HSBC, l’ETF HSBC MSCI Russia Capped Ucits, a rendu quasiment 30% de ses encours entre le 23 et le 24 février 2022 (de 98 à 69 millions de dollars). «Sanctions brutales» Les encours de l’ETF DWSMSCI Russia Capped Swap UCITS ETF 1C, commercialisé par le gestionnaire d’actifs de Deutsche Bank DWS, sont, eux, descendus à 48,5 millions d’euros le 24 février contre 77 millions la veille.«Nous nous référons aux tensions grandissantes entre la Russie et l’Ukraine et à l’imposition potentielle de sanctions supplémentaires s’agissant de certaines entités russes et de l’impact que ces sanctions pourraient avoir sur des composantes actuelles de l’indice sous-jacent de l’ETF. DWS suit de près la situation et son impact potentiel sur l’ETF. Les investisseurs sont priés de noter que l’imposition de nouvelles sanctions pourraient affecter les conditions de négociation avec les contreparties, ainsi que la liquidité, la performance et le suivi de l’ETF», indique DWS sur la page de son ETF exposé aux actions russes, a constaté NewsManagers. L’intervention militaire russe ainsi que les sanctions américaines, européennes et britanniques qui en ont découlé ont aussi eu un impact sur l’activité du principal gestionnaire d’ETF sur le marché russe, FinEx.Le gestionnaire évoque des sanctions «brutales pour la Russie et le secteur financier russe» mais assure qu’elles n’ont «pas affecté» ses ETF européens (domiciliés en Irlande). Cependant, il déconseillait fortement, vendredi sur son site internet, aux investisseurs de négocier des parts de ses ETF «en raison de l’environnement géopolitique actuel et du manque de liquidité des actifs sous-jacents». «Dans la situation actuelle, le teneur de marché n’a pas la même capacité à coter les parts d’ETF qu’habituellement en raison de difficultés à évaluer la juste valorisation des actifs», prévient le gestionnaire dont l’ETF FinEx Russian RTS Equity Ucits affichait des encours de 43 millions de dollars le 25 février. Malgré la situation, FinEx appelle ses clients à rester calmes et «cool».
Jupiter a enregistré des rachats nets de 3,8 milliards de livres en 2021, soit quasiment le même niveau que la décollecte de 2020 (4 milliards de livres). Ses encours sont ressortis à 60,5 milliards de livres, un niveau également quasi-stable (+3 %), alors qu’il s’agissait du premier exercice à intégrer Merian, société de gestion acquise en 2020. «Bien qu’il soit décevant d’annoncer des sorties nettes, celles-ci restent concentrées sur des stratégies pour lesquelles la demande des clients reste plus faible dans le marché, comme les actions britanniques et européennes, et dans des domaines présentant des problèmes plus structurels», a commenté Andrew Formica, le directeur général de Jupiter. Il souligne que la société a enregistré «une forte collecte brute» (16,5 milliards de livres) et qu’elle a engrangé des flux sur ses nouveaux produits. De plus, «nous constatons des progrès dans des domaines tels que les actions durables et, à l'échelle internationale, dans nos partenariats avec NZS Capital aux États-Unis et dans notre volonté de pénétrer le marché australien», se félicite-t-il. L’international représente 17,5 milliards de livres d’actifs sous gestion. Ce chiffre a connu une croissance de près de 70 % depuis 2018, note Jupiter. Malgré la décollecte, Jupiter a enregistré une hausse de 21 % de son bénéfice sous-jacent avant impôts à 216,7 millions de livres. Les revenus nets avant éléments exceptionnels ont augmenté de 27 % à 568,6 millions de livres. Cela vient principalement des frais de gestion nets, qui ont augmenté de 69,7 millions de livres à 453,7 millions.
Abrdn vient de réaliser un premier closing pour son troisième fonds d’infrastructure, dénommé Aberdeen Standard Core Infrastructure Fund III. Ce véhicule vise à investir directement dans des infrastructures «core» en Europe, c’est-à-dire des projets d’infrastructure publique primordiale. Il se concentrera dans des secteurs tels que les utilities, l’énergie, la transportation et le digital. Il sera catégorisé «Article 8» selon le règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). Le fonds a ainsi levé 326 millions d’euros, et vise une levée finale d’un milliard d’euros. La société a notamment collecté auprès de fonds pensions locaux, de fonds de fonds, d’entreprises et de fondations non-lucratives du Royaume-Uni, d’Europe, du Japon et d’Amérique du Nord. Le fonds sera géré par Dominic Helmsley, directeur d’infrastructure core, et épaulé par les directeurs d’investissement Roger Pim et Graeme Dunbar. Le closing final est prévu pour le quatrième trimestre 2022.
Le fournisseur d’indices MSCI a décidé d’appliquer un «traitement spécial» pour les titres russes inclus dans ses différents indices actions dès sa révision trimestrielle des indices de février 2022. MSCI avait planifié des changements concernant le poids de trois titres dans l’indice MSCI Russia Investable Market dès cette révision de février mais ils ne seront pas mis en œuvre, explique le fournisseur, qui envisage leur mise en application au plus tôt en mai lors de la révision semi-annuelle de ses indices bien que cela serait sujet à la suppression du traitement spécial pour les actions russes. MSCI indique également qu’il n’effectuera aucun changement (addition, suppression, facteur contraignant) vis-à-vis des titres russes présents dans ses indices MSCI Factor, ESG, Thematic et Capped. Le fournisseur d’indices explique par ailleurs qu’il remettra à plus tard la prise en compte d'événements d’entreprises ne nécessitant pas de facteur d’ajustement des prix (placements, ventes de blocs, recapitalisations, introductions en bourse importantes) dans les indices MSCI Russia en précisant qu’il «gèlera exceptionnellement les migrations potentielles dues aux événements d’entreprise jusqu'à nouvel ordre». MSCI va cependant de continuer de prendre en compte les événements d’entreprise nécessitant un ajustement des prix tels que les consolidations, les émissions de droits, les divisions de titres, les rachats d’actions ainsi que les suppressions résultant de la radiation de la cote, les faillites, les fusions et acquisitions ainsi que les suspensions prolongées au moment de l'événement. «MSCI continuera à suivre de près les développements en Russie/Ukraine et invite les participants du marché à lui faire part de leurs commentaires sur l’impact des nouvelles sanctions annoncées par les États-Unis sur leurs processus d’investissement, y compris les implications pratiques sur l’utilisation des indices MSCI et si des changements aux indices MSCI en plus du traitement spécial peuvent être nécessaires ou utiles pour faire en sorte que les indices MSCI pertinents demeurent investissables»,indique un communiqué. La firmerappelle en outre aux utilisateurs de ses indices qu’ils sont responsables du respect de toutes les sanctions applicables et de toutes les autres règles, réglementations, interdictions, lois et autres restrictions applicables à leurs portefeuilles, à leurs transactions et à toute autre activité d’investissement.
La banque d’investissement japonaise Nomura a élargi ses équipes de gestion du fortune à Singapour et Hongkong, selon Reuters. Nomura a déjà recruté une cinquantaine de responsables clients depuis l’arrivée du nouveau responsable de l’activité Ravi Raju. Les nouveaux arrivants se concentreront sur les marchés chinois, taïwanais, hongkongais et à Macao. L’année dernière, le département de gestion de fortune de Nomura a acquis 600 nouveaux clients, selon Ravi Raju. La société souhaite également élargir sa présence à Dubaï afin d’établir un centre de marketing pour le Moyen-Orient.