En amont de sa future assemblée générale des actionnaires qui se tiendra à distance le 29 avril prochain et ne permettra pas d'échanges avec ces derniers, Credit Suisse a publié ses réponses écrites à certaines questions envoyées par la fondation Ethos et d’autres investisseurs à propos des fonds «supply chain» de Greensill dans lequel le groupe avait 10 milliards d’euros d’encours pour le compte de ses clients, avant que celui-ci ne soit liquidé en 2021. On y apprend notamment que 1.200 investisseurs étaient investis dans ces fonds au nombre de quatre et pour lesquelles les procédures judiciaires pourraient prendre jusqu'à cinq ans: ▪ Credit Suisse (Lux) Supply Chain Finance FundEncours au 25.02.2020: 7,25 milliards de dollars▪ Credit Suisse Nova (Lux) Supply Chain Finance High Income FundEncours au 25.02.2020: 1,83 milliard de dollars▪ Credit Suisse Supply Chain Finance Investment Grade FundEncours au 25.02.2020: 0,67 milliard de dollars▪ Credit Suisse Nova (Lux) Supply Chain Finance Investment Grade FundEncours au 25.02.2020: 0,26 milliard de dollars Environ 12% des encours des fonds étaient au 25.02.2021 gérés par le groupe dans le cadre de mandats discrétionnaires. Le groupe explique que ces fonds SCF (Supply Chain Finance) ont obtenu la quasi-totalité des notes dans lesquels ils ont investi par l’intermédiaire de Greensill Capital UK. Greensill était considérée comme la principale société de titrisation de créances commerciales à l'époque. Greensill a continuellement acquis des créances et les a titrisées en notes qu’elle a placés auprès de diverses banques, d’investisseurs institutionnels et de fonds. Le processus de titrisation était structuré de manière à ce que les notes comportent toujours des créances sur des tiers - les fonds SCF et, en fin de compte, leurs investisseurs ne supportaient donc aucun «risque de crédit Greensill», mais investissaient dans des créances sur des tiers garanties par des créances commerciales. Dans le cadre de la titrisation, Greensill a également pris des dispositions pour que les créances commerciales soient assurées en vertu d’une police d’assurance-crédit qu’elle avait avec Tokio Marine et d’autres assureurs, si les acheteurs le demandent. Le 23 février 2021, Greensill a annoncé de manière inattendue que Tokio Marine n’avait pas renouvelé sa police d’assurance-crédit et que Greensill n'était donc plus en mesure d’assurer de nouvelles notes. L’expiration de la police d’assurance n’a pas affecté les notes qui avaient été émis avec une couverture d’assurance jusqu'à ce moment-là. Cependant, sans couverture d’assurance, il était impossible pour Greensill de poursuivre ses activités, car la majorité des notes avaient été vendus avec une couverture d’assurance, explique Credit Suisse. Greensill a donc cessé ses activités à la fin du mois de février 2021. Cela a d’abord contraint les fonds SCF à cesser d'émettre et de racheter des parts de fonds, puis à lancer la liquidation, car ils ne pouvaient plus acheter de nouveaux notes, mais seulement liquider ceux qu’il avait précédemment achetés et payer leurs investisseurs en conséquence. Au cours de la liquidation, il est apparu que certains des débiteurs n'étaient pas en mesure de payer les créances sous-jacentes aux notes à la date d'échéance. Le groupe bancaire indique que sa filiale Credit Suisse Asset Management a pris toutes les mesures nécessaires pour recouvrer les montants en souffrance depuis mars 2021.A ce jour, Credit Suisse a remboursé environ 6,5 milliards de dollars (5,9 milliards d’euros) aux souscripteurs des fonds Greensill sur un total de 10 milliards. Dans certains cas, cependant, le refinancement ou la vente d’actifs ne sont pas encore possibles. Pour d’autres entreprises, des plans de paiement doivent être élaborés et des compromis financiers doivent être conclus ou des garanties exigées. CSAM a également signalé les défauts de paiement à son assureur-crédit et déposé les demandes correspondantes. On s’attend à ce qu’un procès soit nécessaire pour faire valoir les droits des débiteurs individuels et des compagnies d’assurance, ce qui pourrait prendre environ cinq ans, indique la lettre. L’intégralité de la réponse peut être lue en cliquant ici.
La sortie du marché suisse aura coûté cher à Quintet. La banque privée luxembourgeoise a présenté ce vendredi un résultat net annuel négatif de 110 millions d’euros, malgré une hausse de 3% de ses revenus, à 461 millions d’euros. La faute à un élément exceptionnel de -70 millions d’euros résultant de la liquidation prochaine de sa filiale suisse, issue du rachat de Bank am Bellevue à l'été 2019. Le résultat opérationnel du groupe s’améliore toutefois, passant de -17,2 millions à -5,9 millions d’euros. Les encours sous gestion ont augmenté de 14% à 96,6 milliards d’euros, dont 11,7 milliards sur le durable (+98%). Les frais et commissions sont en progression de 11% à 348 millions d’euros.
Les investisseurs d’un fonds dette émergente de BlackRock qui suit un indice ESG de JPMorgan ont perdu 4,74 % depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, contre une perte de 3,78 % pour les investisseurs d’un fonds émergent traditionnel, rapporte le WSJ, citant des données de S&P Capital IQ. Le fonds ESG a sous-performé en raison de son exposition relativement importante aux obligations russes et ukrainiennes. L’indice dette émergente ESG de JPMorgan avait 3,2 % de son panier dans des obligations russes et 2,1 % en Ukraine en février. Son indice obligataire traditionnel était investi à hauteur de 2,7 % en Russie et 1,8 % en Ukraine. Les deux pays sont connus pour leur corruption et leur faible gouvernance, note le WSJ.
SoftBank a liquidé presque toutes les positions de son hedge fund interne SB Northstar après avoir subi des pertes entre 6 et 7 milliards de dollars au sein du pôle à l’origine des transactions de «la baleine du Nasdaq», rapporte le FT. L’avenir de l’aventureux département de trading du conglomérat japonais était incertain depuis novembre, lorsque le fondateur de SoftBank, Masayoshi Son, a déclaré aux investisseurs: «la société appelée SB Northstar… est proche de la fin». Akshay Naheta, l’ancien trader de Deutsche Bank basé à Abu Dhabi, qui gérait le pôle, a quitté SoftBank jeudi, selon une source proche du dossier. Des documents réglementaires montrent que SB Management – le gestionnaire de Northstar – détenait un peu plus d’un milliard de dollars d’actions cotées aux Etats-Unis fin 2021, contre 17 milliards un an plus tôt.
Amundi RE Italia SGR, la société de gestion immobilière italienne du groupe Amundi, a lancé le 1er avril le fonds Salute Italia, spécialisé dans les résidences de santé localisées en Italie, indique un communiqué diffusé en Italie. Le fonds a été souscrit par cinq investisseurs institutionnels français, dont Icade, société immobilière spécialisée dans les bureaux et les établissements de santé. Ce fonds est réservé aux investisseurs professionnels. Amundi RE Italia SGR gérait jusqu’à présent trois fonds réservés aux professionnels: Nexus 1, Nexus 2 et Nexus 3. Nexus 1, qui cible l’acquisition de biens immobiliers localisés en Italie avec un style de gestion «core», est ouvert aux nouveaux investisseurs. La société est en phase de «pre-marketing» de Nexus 4, un nouveau fonds immobilier de droit italien réservé aux investisseurs professionnels, avec une stratégie «core» paneuropéenne. Ce fonds sera géré conjointement par les équipes de Milan, Luxembourg et Paris. «Ces deux initiatives devraient conduire dans un délai raisonnablement court à une croissance des actifs sous gestion estimée à environ 350 millions d’euros et confirmer notre intention stratégique de nous présenter à la communauté des investisseurs institutionnels de notre pays comme un partenaire expert et de référence dans le monde immobilier italien», a commenté l’administrateur délégué d’Amundi RE Italia SGR, Giovanni Di Corato.
Triodos Investment Management a lancé le 31 mars un fonds visant à améliorer la prospérité des enfants dans le monde, Triodos SICAV I - Triodos Future Generations Fund. Le fonds thématique, qui démarre avec 28 millions d’euros, investit dans des entreprises dans le monde entier qui contribuent à répondre aux besoins fondamentaux des enfants, ainsi qu'à leur développement, et à les aider à atteindre leur plein potentiel en tant qu’adultes, indique un communiqué. Cinq thèmes d’impact ont été identifiés: santé et bien-être, éducation, égalité des chances, accès aux services de base et sécurité. Géré activement par Sjoerd Rozing, le fonds est investi dans 30 à 40 sociétés réparties dans différents secteurs, régions et tailles d’entreprises. Le fonds fait partie du programme Impact Equities & Bonds de Triodos Investment Management Triodos IM fera don de l’équivalent de 0,1 % de la valeur liquidative du fonds par an à l’Unicef pour soutenir des programmes tels que Building bricks for the future. Ce projet répond à deux défis majeurs en Côte d’Ivoire, en Afrique : la gestion des déchets et l'éducation. De plus, au-delà de la gestion de fonds, Triodos IM travaillera avec l’Unicef pour donner plus de voix aux enfants et renforcer leurs droits dans le secteur de la gestion des actifs, s’appuyant sur l’outil de l’Unicef pour les investisseurs sur l’intégration des droits de l’enfant dans l'évaluation ESG (environnement, social, gouvernance). Ce fonds ouvert se destine aux investisseurs professionnels et aux particuliers.
Morningstar a abaissé sa note de l’ETF vedette de Cathie Wood, l’Ark Disruptive Innovation ARKK, de «neutre» à «négative», estimant que la stratégie est devenue «plus vulnérable à des pertes importantes». Dans une étude très critique, l’agence de notation fustige le modèle d’Ark Investment Management centré autour de sa fondatrice. «Depuis son ascension météorique en 2020, la stratégie est l’un des fonds vendus aux Etats-Unis les moins performants, étant donné que les valeurs de croissance agressive qu’elle détenait ont chuté», écrit l’agence. L’ETF, lancé en 2014, affiche une perte de 45,5 % sur les douze mois à fin février 2022, bien supérieure au déclin du fonds moyen de la catégorie technologie de Morningstar (-7,9 %) à la baisse de l’indice Russel Midcap Growth (- 4,3 %). Ses encours à fin décembre étaient à 16 milliards de dollars, alors qu’il dépassait les 20 milliards début 2021. L’ETF avait connu une performance exceptionnelle de plus de 150 % en 2020 grâce notamment à son pari sur Tesla. Depuis, Cathie Wood a doublé son approche «périlleuse», s’étonne Morningstar. Et ce, «dans l’espoir d’une répétition de 2020, année où les valeurs de croissance très volatiles avaient le vent en poupe». Elle a augmenté le risque du portefeuille en réduisant le nombre d’actions à 35 contre 60 il y a moins d’un an – amplifiant ainsi le risque spécifique à chaque titre – et en augmentant son exposition totale aux sociétés dont Ark IM est un actionnaire important. «La stratégie est de fait devenue moins liquide et plus vulnérable à des pertes importantes», constate Morningstar. «Incapacité de la société à retenir les talents» L’agence note que les différents ETF de Cathie Wood investissent souvent sur les mêmes entreprises. Or, de par leur nature, ils ne peuvent pas être fermés à de nouveaux investisseurs - une option que les fonds traditionnels peuvent activer pour préserver leur liquidité et leur univers d’investissement. L’entreprise n’a pas non plus d’équipes chargées de la gestion des risques. «Le fait que Mme Wood se fie à son instinct pour construire le portefeuille est un handicap» estime Morningstar. Pourtant, la fondatrice de la société âgée de 66 ans, est «indispensable en tant que seule gérante de portefeuille de la société». Le directeur de la recherche, Brett Winton, lui succéderait si besoin, mais il n’a aucune expérience de la gestion, regrette Morningstar. «L’incapacité de la société à développer et à retenir les talents exacerbe le risque lié à la personne clé. Bon nombre de ses analystes sont partis et la plupart des neuf analystes restants n’ont pas une grande expérience du secteur». Selon l’agence, Cathie Wood a laissé entendre que la gestion du risque ne relève pas d’elle mais de ceux qui investissent dans les fonds d’Ark. «Il est difficile de comprendre pourquoi il en est ainsi. Ark pourrait faire plus pour éviter de graves pertes, et sa négligence en la matière a nui à de nombreux investisseurs ces derniers temps. Elle pourrait en blesser davantage à l’avenir», prévient Morningstar.
China CITIC Bank International vient d’annoncer la conclusion d’un partenariat avec Cachet Asset Management, afin d’améliorer la plateforme d’allocation d’actifs au sein de la banque privée. Cachet AM sera la première société de gestion externe de la banque chinoise. Au sein de ce rôle, Cachet AM sera chargé de la gestion des actifs de la clientèle via une délégation de pouvoir (power of attorney), pour assurer des conseils d’investissement sur mesure pour des clients fortunés. A travers ce partenariat, la banque chinoise souhaite élargir sa gamme de produits afin d’attirer davantage des clients fortunés à Hong Kong, au Taiwan, en Chine et à Macao.
H2O AM ne déroge pas à sa réputation. Après avoir vécu d’importantes chutes de valorisation des fonds consécutives à la guerre en Ukraine (-46,7% de drawdown en 18 séances pour Multistrategies), et des rebonds tout aussi spectaculaires (+43% entre le 7 et le 30 mars pour le même fonds), l'équipe de Bruno Crastes a décider de remettre un peu de carburant russe dans le moteur de performance. La société de gestion a ainsi annoncé ce 31 mars avoir acheté récemment de la dette russe listée en-dehors de Russie, afin de profiter de la forte décote de ces titres. «Les sanctions continuent d’affecter la libre formation des prix des actifs russes [mais] la liquidité de ces actifs s’améliore sur les marchés internationaux», note H2O AM dans un communiqué. Avec des obligations valorisées sur ces marchés offshores entre 3% et 8% du pair, la société y voit un profil asymétrique de gain sans impact sur la liquidité, semblable à des options. Ces achats ne concerneraient, selon nos informations, que les stratégies global macro, et ne représenteraient que quelques millions d’euros par fonds. Cela a tout de même permis de rehausser quelque peu l’exposition globale de la société aux actifs russes, composée de devise et de dette locale. «L’exposition longue sur le rouble et la dette russe de nos fonds au 29.3.2022 est inférieure à l’entrée de crise et l’exposition longue sur le rouble de nos fonds au 29.3.2022 est inférieure à 7,4% de leur exposition brute globale aux devises», précise toutefois H2O AM.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) a annoncé ce 1er avril la finalisation de l’acquisition de sa participation majoritaire dans la société de gestion néerlandaise Dynamic Credit Group, annoncée en septembre dernier La société gère 9 milliards d’euros de prêtshypothécaires néerlandais et cette acquisitionporterale total desactifs sous gestion du pôle Dette privée & Actifs Réels de BNP Paribas à plus de 20 milliards d’euros. « La conclusion de cette opération marque une étape importante dans le développement de notre plateforme de dette privée. Elle ajoute une compétence innovante et bien établie dans l’origination, la gestion et le service de portefeuilles de prêts granulaires, en particulier dans le domaine des prêts hypothécaires. Nous nous réjouissons d’intégrer Dynamic Credit Group au sein de nos équipes et ainsi enrichir davantage nos discussions avec les investisseurs autour de la dette privée», a déclaré David Bouchoucha, responsable Dette privée & Actifs Réels chez BNPP AM.
Arkéa REIM, une nouvelle société de gestion d’actifs immobiliers affiliée à Arkéa Investment Services, a annoncé ce 1er avril avoir obtenu son agrément AMF. La société compte commercialiser ses premiers fonds dès ce trimestre. Les stratégies couvriront «quatre grandes transitions auxquelles l’immobilier doit faire face : sociétale, économique, technologique et environnementale», indique un communiqué. La direction a été confiée en septembre dernier à Yann Videcoq, ancien directeur du fund management de Perial Asset Management, et à Camille Hurel, ex-general counsel de DTZ Investors France.
Les investisseurs présents lors de la conférence «Biodiversité» de L’Agefi ont partagé leurs avancées et les défis qu’il leur reste à relever pour épargner le vivant et restaurer ses bienfaits.
Après le point bas de mars, le Panel Allocation de L’Agefi surfe sur la progression des Bourses du mois dernier. Le cash se maintient à un niveau élevé.
Les Hongrois ont voté dimanche pour des élections législatives dont le parti nationaliste du Premier ministre Viktor Orban étaitlégèrement favori, après une campagne perturbée par la guerre en Ukraine. L’emprise du parti Fidesz au pouvoir sur les médias publics pourrait permettre à Viktor Orban de conserver le pouvoir qu’il détient depuis 12 ans, même si l’issue du scrutin paraît plus incertaine que jamais. Les résutlats étaient attendus dans la nuit de dimanche à lundi.
Moscou va exiger le paiement en roubles d’autres biens exportés que le gaz naturel, a affirmé dimanche le porte-parole du Kremlin, assurant que les sanctions imposées à la Russie avaient accéléré dans de nombreux pays la perte de confiance dans le dollar et l’euro. Interrogé sur le gaz, dont la Russie exige depuis vendredi qu’il soit payé en roubles par les «pays inamicaux» qui l’ont sanctionné en raison de l’invasion de l’Ukraine, malgré le refus de ces derniers, le porte-parole du Kremlin a répondu que Moscou ne prendrait aucune mesure qui pourrait nuire à «sa réputation de fournisseur fiable».
L’Union européenne et plusieurs de ses Etats membres ont accusé dimanche l’armée russe de s'être rendue coupable d'«atrocités» autour de Kyiv, en particulier dans la ville Boutcha où le chef de la diplomatie ukrainienne Josep Borrell a dénoncé sur Twitter un «massacre délibéré» de civils et réclamé de nouvelles sanctions contre Moscou. Comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France ont aussi réagi aux images sordides des corps de civils jonchant les rues de Boutcha, au nord-ouest de Kyiv, dont les troupes russes se sont retirées en fin de semaine après plus d’un mois d’occupation. Selon le maire de la ville, au moins 300 habitants ont été tués, certains exécutés sommairement d’une balle dans la tête alors qu’ils avaient les mains attachées dans le dos. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré que l’UE préparait une nouvelle salve de sanctions contre la Russie ainsi que des mesures de soutien à l’Ukraine, sans plus de précisions.
Les investisseurs internationaux en fonds ont retrouvé de l’intérêt pour les principales classes d’actifs. Du 24 au 30 mars, les fonds actions ont reçu 18,9 milliards de dollars (17,1 milliards d’euros) nets, suivis des fonds monétaires (+12,2 milliards de dollars), obligataires (+6,3 milliards) et or (+0,4 milliard), selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. La bonne tenue des fonds obligataires a mis fin à 11 semaines de décollecte ininterrompues. Les investisseurs sont enfin revenus sur les fonds d’obligations d’entreprises «investment grade» (+0,4 milliard), «high yield» (+2,8 milliards) et émergentes (+0,1 milliard). Les flux dans l’obligataire restent toutefois dominés par les fonds de titres souverains, avec +3,8 milliards de dollars nets.
Bain Capital va acquérir une participation de 24,98% dans IIFL Wealth Management Limited (IIFLWAM), une société de gestion d’actifs et de patrimoine indienne, pour 489 millions de dollars. Créée en 2008 par Karan Bhagat, directeur général et Yatin Shah, directeur général adjoint, IIFLWAM offre les services de la gestion d’actifs et du conseil aux clients high net worth et ultra high net worth. Elle était la première société de wealth management à être cotée en Bourse en Inde. Bain Capital rachètera cette participation à General Atlantic Singapore Fund Pte. Ltd. et FIH Mauritius Investments Ltd, une filiale de Fairfax India Holdings Corporation. IIFLWAM comptait 44 milliards de dollars d’encours sous gestion. Bain Capital disposait 155 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
Les investisseurs internationaux en fonds ont retrouvé de l’intérêt pour les principales classes d’actifs. Du 24 au 30 mars, les fonds actions ont reçu 18,9 milliards de dollars (17,1 milliards d’euros) nets, suivis des fonds monétaires (+12,2 milliards de dollars), obligataires (+6,3 milliards) et or (+0,4 milliard), selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research.
BlackRock a baissé les frais sur une poignée de ses ETF commercialisés aux Etats-Unis y compris ceux associés au plus gros ETF obligataire du monde, rapporte l’agence Bloomberg. Le taux de frais du iShares Core U.S. Aggregate Bond ETF, qui pèse quelque 85 milliards de dollars, est passé de 0,04% à 0,03%. Le gestionnaire a également réduit les frais de deux ETF actions, précédemment connus sous le nom de iShares MSCI USA Multifactor ETF (ticker LRGF), d’un encours de 1,26 milliard de dollars, et du iShares MSCI International Multifactor ETF (ticker INTF), d’un encours de 911 millions de dollars. Les frais sont passés de 0,2% à 0,08 % pour le LRGF et de 0,3 % à 0,15 % pour l’INTF. BlackRock compte changer les noms actuels de ces fonds et les indices sous-jacents. Le LRGF sera connu sous le nom de iShares U.S. Equity Factor ETF, et le INTF sera renommé iShares International Equity Factor ETF. Les fonds suivront les indices de STOXX au lieu de MSCI.
De tous les hedge funds occidentaux investis dans l’économie russe, peu sont plus exposés que Firebird Management, écrit le Financial Times. La société new yorkaise gère 528 millions de dollars. Elle est bien connue pour ses investissements pionniers en Russie et dans les anciennes républiques soviétiques après la chute du communisme. Au moins la moitié du portefeuille était exposé à la Russie lorsque Moscou a envahi l’Ukraine fin février, selon Harvey Sawikin, le cofondateur et gérant principal de FIrebird. «Objectivement, vous pouviez évaluer le risque, mais au final, l’invasion était toujours presque inconcevable», a-t-il dit au FT. Harvey Sawikin indique qu’alors que certains clients cherchent à vendre ses fonds pour des raisons de conformité, beaucoup d’entre eux sont en quête de bonnes affaires.
Carlo Trabattoni, le directeur général de Generali Investments, a été élu président d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion, l’équivalent de notre AFG nationale. Il succède à Tommaso Corcos, administrateur délégué de Fideuram Intesa Sanpaolo, qui occupait ces fonctions depuis 2016, ayant réalisé deux mandats successifs de trois ans. Carlo Trabattoni, que NewsManagers a récemment interviewé, avait rejoint Generali Investments en 2017 pour contribuer à bâtir l’offre multi-boutiques de la société. Il a longtemps travaillé pour Schroders. Dans un post sur Linked-In, Carlo Trabattoni indique qu’il va se concentrer sur trois défis lors de son mandat à la tête d’Assogestioni : le client, la technologie et le développement durable. Par ailleurs, trois vice-présidents ont été élus: Saverio Perissinotto, l’administrateur délégué d’Eurizon Capital SGR, Giovanni Sandri, le responsable de BlackRock Italie, et Cinzia Tagliabue, la directrice générale d’Amundi en Italie, récemment nommée directrice adjointe de la division clients retail du groupe.
Rive Private Investment a annoncé ce 31 mars le recrutement de Kevin Sara en qualité de Partner. Il vient renforcer l’équipe d’investissement et apporter son expérience de plus de 30 ans dans les infrastructures de transition énergétique. Après avoir passé la première partie de sa carrière en tant que banquier d’affaires chez UBS, Salomon Brothers, et Nomura, il a cofondé en 2007 Corylus Capital, l’un des premiers gestionnaires d’actifs dédié aux cleantech à Londres. Il a ensuite fondé le développeur et opérateur énergétique Nur Energie.
Le président de l’autorité espagnole des marchés financiers CNMV, Rodrigo Buenaventura, a indiqué que 75% des Sicav espagnoles, représentant 51% des actifs des Sicav espagnoles, vont être soit liquidées soit transformées en société commerciale, selon des propos rapportés par la presse hispanique en marge d’un événement organisé par Expansion et Allfunds. Seules 21% des Sicav, formant 40% des encours, prévoient de conserver leur structure actuelle et donc de ne pas bénéficierdu nouveau régime fiscaldes fonds d’investissement en vigueur en Espagne, qui permet à ces derniers - s’ils comptent au moins 100 actionnaires avec 2.500 euros d’investissement initial chacun - de ne payer que 1%d’impôt sur les bénéfices.
Mirabaud a recruté Samir Atitallah au sein de sa division Wealth Management en qualité de directeur général de Mirabaud Middle East Ltd. Il sera basé à Dubaï. Après avoir travaillé plus de trois ans au sein du département Organisation & Stratégie du groupe Pictet, Samir Atitallah a été membre du comité exécutif de Piaget en tant que directeur de cabinet du directeur général. Âgé de 35 ans, Samir Atitallah est un citoyen suisse diplômé de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne.
La Financière de l’Arc vient de promouvoir Axelle Riesi au poste de responsable commerciale. Elle était jusqu’ici gérante privée. L’intéressée est rattachée à Louis Desforges, le directeur du développement. Axelle Riesi travaille à la Financière de l’Arc depuis 2015. Elle a commencé deux ans auparavant à la Société Générale comme assistante commerciale entreprises, et a ensuite été chargée d’affaires entreprises junior pendant un an au Crédit Agricole.
Robert Ophèle, le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), et Guillaume Valette-Valla, le directeur de la cellule de renseignement financier française chargée du traitement du renseignement et de l’action contre les circuits financiers clandestins (Tracfin), ont signé, ce jeudi au siège de l’AMF, un protocole actualisant le cadre juridique des échanges entre les deux autorités, sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Le nouveau protocole met à jour leur cadre de coopération, issu d’un précédent accord de 2012, afin de faciliter la traçabilité et le reporting des échanges ainsi que le partage d’expertises. Il prévoit la désignation de référents, ainsi que des actions de formation communes des personnes assujetties ou encore la rédaction de publications communes, telles que des guides, fiches ou documents de sensibilisation, indique le communiqué.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé, jeudi, avoir élargi la liste des dirigeants de l’Union européenne, députés européens, personnalités publiques et journalistes qui ne sont plus autorisés à se rendre en Russie. Cette mesure, prise en réponse aux sanctions imposées à Moscou par les Vingt-Sept en raison de l’invasion de l’Ukraine, vise des personnalités qui alimentent la «russophobie» en Europe, selon le ministère. La liste noire établie par Moscou comprend également des responsables de certains Etats membres de l’UE.
Les entreprises devront en dire davantage sur l’impact de leurs activités pour le climat. L’International Sustainability Standards Board (ISSB), chargé d’élaborer les normes de reporting extra-financier, a annoncé, jeudi, le lancement d’une consultation sur deux standards du reporting lié à la durabilité. Ouverte jusqu’au 29 juillet, cette consultation doit permettre à l’ISSB de recevoir les retours d’expérience sur ces standards proposés. Le premier standard vise à définir des critères généraux d’exigences de divulgation d’informations financières liées à la durabilité des entreprises. Le second standard, intitulé «Climate-related disclosures», précise les exigences de reporting liées au climat. Il sera fondé sur les recommandations de la Task Force on Climate-Related Financial Disclosures (TCFD), ainsi que sur les exigences de reporting pour chaque industrie, issues de l’organisation américaine Sustainability Accounting Standards Board (SASB).