Erik Prince, le fondateur de Blackwater, lance un fonds pour profiter de la ruée sur les métaux nécessaires aux batteries en Afrique et en Asie, alors que les constructeurs automobiles se préparent à devenir électriques, rapporte le Financial Times. Ce conseiller de campagne du président Donald Trump et frère du secrétaire à l’éducation Betsy DeVos a comme objectif de lever jusqu’à 500 millions de dollars pour investir dans l’offre de métaux comme le cobalt, le cuivre et le lithium dont on a besoin pour les batteries. «… On ne peut pas construire ces véhicules sans des minéraux qui viennent généralement d’endroits bizarres difficiles d’accès», a commenté Erik Prince au FT. Le nouveau fonds va cibler les dépôts non explorés qui pourraient être mis en production puis vendus aux grandes sociétés minières. L’un des principaux investisseurs dans ce domaine est la Chine.
Stoppé depuis neuf mois, le processus de validation vient d’être remis en place. Le système nécessitait l’approbation du ministère de la culture et de l’Administration d’État de la Radio et de la Télévision. 80 nouveaux jeux en ligne ont été approuvés par les autorités compétentes, selon Reuters. Toutefois, aucune production du géant chinois Tencent n’y figure. L’industrie ne devrait connaître qu’une croissance de 5% en 2018, contre une hausse à deux chiffres les années précédentes.
Les entreprises américaines ont rapatrié cette année plus de 500 milliards de dollars (437 milliards d’euros) de liquidités qu’elles détenaient à l'étranger, mais le rythme semble ralentir, ce qui pourrait avoir privé Wall Street d’un important soutien. Entre juillet et septembre, le rythme de rapatriement est tombé à 93 milliards de dollars, selon les comptes courants américains. Au premier trimestre, 300 milliards avaient été rapatriés aux Etats-Unis. La réforme fiscale adoptée par le Congrès fin 2017 a mis en place un dispositif incitatif pour rapatrier aux Etats-Unis les bénéfices réalisés par les entreprises américaines à l'étranger - soit quelque 3.000 milliards de dollars de liquidités. Pour les seules entreprises n’appartenant pas aux services financiers, JPMorgan estime que 60 milliards de dollars seulement ont été rapatriés au troisième trimestre, contre 225 milliards au premier et 115 milliards au deuxième.
Dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest, Romain Durand, directeur des investissements de Sham, nous expose la politique de l'institution en matière de prise en compte des enjeux ESG. Il détaille également ses actions concernant le financement de l'économie locale, révélant un fort biais lyonnais mais aussi sectoriel puisque les investissements sont souvent tournés vers l'innovation santé.
On 17 December 2018, the Luxembourg finance minister, Pierre Gramegna, swore in Claude Wampach as the new director of the Financial sector surveillance commission, the Luxembourg regulator. Wampach succeeds Claude Simon, who is retiring from 1 January, 2019. Wampach will cover the following fields and areas: surveillance of banks, the single surveillance mechanism (SSM), and protection of depositors and investors. He will also be a member of the Resolution Council and the Depositor and Investor Protection Council (CPDI). Wampach holds a doctorate in economic sciences from the Université catholique de Louvain. He joined CSSF in 2001, and worked in the banking surveillance department, after two years at the General Bank of Luxembourg. He is also the Luxembourg representative on the Basel Committee for banking controls.
Cheyne Capital Management a enregistré sur les 12 mois à fin mars un bénéfice de 17,5 millions de livres, en hausse de 80 % par rapport à l’année précédente, rapporte Financial News. Les revenus ont progressé de 57 % à 71,7 millions de livres sur la période. Les salaires ont bondi de 9,6 millions de livres en 2017 à 11,8 millions en 2018. Ces chiffres contrastent fortement avec ceux d’il y a deux ans, lorsque Cheyne a dû réduire les rémunérations après que son bénéfice au Royaume-Uni a chuté de 60 %. Cheyne a aussi subi des départs en 2018, les associés Shamez Alibhai, Robert Burns et David Darmouni ayant quitté la société. Toutefois, l’équipe Cheyne Strategic Value Credit a été renforcée avec les arrivées de Richard Cazenove et Franck Laval.
Les bénéfices et les revenus d’Odey Asset Management ont reculé l’an dernier compte tenu d’une performance médiocre en 2017, rapporte Financial News. Le bénéfice disponible pour le partage discrétionnaire entre les membres a chuté de 17,8 millions de livres sur l’année au 5 avril 2017 à 8,6 millions un an plus tard, soit une baisse de 51,1 %. Les encours sous gestion de la société ont reculé de 18 % à 5 milliards de dollars. Les frais de gestion sont en repli de 33 % à 29,3 millions. Le revenu total a baissé de 44,4 millions de livres l’an dernier à 29,7 millions sur l’année se terminant en avril 2018.
Deutsche Bank est solide et sa stratégie de redressement commence à porter des premiers fruits, a déclaré Paul Achleitner, président du conseil de surveillance de la première banque allemande, excluant au passage tout besoin d’une aide de l’Etat et s’efforçant de faire taire les spéculations évoquant une fusion. Dans le cadre d’un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il ajoute qu’il ne quittera pas son poste après une année 2018 difficile, marquée par un changement à la présidence de la directoire, de nouveaux litiges juridiques et un plongeon de 56,1% de la valeur de l’action - contre un repli de quelque 28% pour l’indice regroupant les valeurs bancaires européennes sur la période. «Regardons les faits : Deutsche Bank a une base de capital très forte par rapport à ses concurrents», estime Paul Achtleiner, ajoutant que Christian Sewing, qui a remplacé en avril John Cryan au poste du président du directoire, commence à bien maîtriser les coûts de l'établissement. Deutsche Bank a ainsi bon espoir de retourner dans le vert cette année après trois pertes annuelles consécutives
La société de gestion espagnole azValor a annoncé avoir enregistré une collecte nette de 82,2 millions d’euros au cours des douze derniers mois malgré un environnement de marchés très difficile. La société de gestion value précise dans un communiqué qu’elle compte 1.300 nouveaux investisseurs, ce qui porte le nombre total d’investisseurs dans ses différents véhicules de placement à 18.100. Selon azValor, la valeur intrinsèque de ses fondsoffre actuellement un potentiel de réévaluation de 85% pour le fonds Iberia, 130% pour la stratégie internationaleet 104% pour la stratégieBlue Chips.
The Spanish asset management firm azValor has announced that it has posted net inflows of EUR82.2m in the past twelve months, despite a very tough market environment. The value asset management boutique statedthat it tallies1,300 new investors, bringing the total number of investors within its various investment vehicles to 18,100. According to azValor, the intrinsic value of its funds currently provides a revaluation potential of 85% for the Iberia fund, 130% for the international strategy, and 104% for the Blue Chips strategy.
In a more volatile market than ever, aversion to risk has once again guided the attitude of investors, who have parked USD22.6bn capital in money market funds.
Franklin Square Investment, un fonds de dette qui était auparavant géré par Blackstone, a vu sa valeur plonger de plus d’un quart depuis que KKR a repris la gestion du véhicule en avril, rapporte le Financial Times. Le fonds, renommé FS-KKR Capital Corp, a déprécié cinq gros investissements depuis la reprise par KKR. Les dirigeants de GSO, le département crédit de Blackstone, ont approuvé les prêts originaux. Mais KKR est désormais responsable de la collecte du cash et de l’évaluation de la valeur des prêts et a placé 28 % du portefeuille sur une liste d’opérations nécessitant une surveillance étroite ou qui risquent de perdre de l’argent.
Le courtier d’assurances français April est en passe de changer de mains. L’entrepreneur Bruno Rousseta confirmé samedi être entré en négociations exclusives avecle fonds britannique CVC Capital Partners pour lui céder sa participation majoritaire au capital de sa société, rapporte Les Echos. Celle-ci avait suscité l’intérêt de plusieurs fonds anglo-saxonsmais, cesdernièressemaines, seuls l’américain KKR et CVC restaient en lice. Créateur d’April il y a trente ans et président de la société, Bruno Rousset détient 65,13% de ses actions, à travers son holdingEvolem. Dans le cadre de la reprise de cette participation, attendue pour le deuxième trimestre de 2019, CVC sera tenu de lancer une offre publique d’achat (OPA)sur le reste du capital du groupe coté à la Bourse de Paris depuis plus de 20 ans. Evolem réinvestira une « part minoritaire » dans la société qui va reprendre April, aux côtés du management.L’opération de prise de contrôle par CVC se ferait au prix de 22euros par action April, ce qui valorise le groupe à près de 900millions d’euros.Ce prix équivaut à une prime de plus de 75% par rapport au niveau de l’action avant l’annonce, à la fin du mois d’octobre, d’une possible évolutiondu capital de la société lyonnaise.
Au terme d’une procédure d’appel d’offres, le fonds souverain japonais (GPIF) a sélectionné FIL Investments, une entité appartenant à Fidelity International, et Resona Bank, pour gérer deux mandats de gestion passive dédiés aux actions japonaises. Les deux gestionnaires sélectionnés devront suivre le Topix pour indice de référence. Au sein du portefeuille de 1 310 milliards d’euros du GPIF, les actions japonaises représentent 25,65% à fin septembre 2018. AB.
La commission de contrôle des activités financières de Monaco (CCAF) a retiré son agrément à une société de gestion activedepuis mai 2015 en principauté de Monacoet ce, à la demande de l’entreprise, a appris NewsManagers. Ainsi la société Control Asset Management qui opéraitnotamment dans le conseil en investissements et la sélection de fonds en architecture ouverte a obtenu le retrait de son agrément par la CCAF en date du 30 octobre 2018. L’agrément qu’elle détenait jusqu'à cette date lui permettait d’effectuer les opérations suivantes en territoire monégasque :la réception et la transmission d’ordres sur les marchés financiers, portant sur des valeurs mobilières ou des instruments financiers à terme, pour le compte de tiers ainsi quele conseil et l’assistance entre autres pour la gestion de portefeuilles de valeurs mobilières ou d’instruments financiers à terme. La société de gestion faisait partie du groupe Control, actif dans le conseil pour les affaires et basé à Monaco depuis 1984.
The Monaco financial activity controlling commission (CCAF) has withdrawn its license for an asset management firm which has been active since May 2015 in the principality of Monaco, at the request of the business, NewsManagers has learnt. Control Asset Management, which had operated in investment advising and open architecture fund-picking, has had its license revoked by the CCAF with effect from 30 October 2018. The license the firm had held until that date had permitted it to undertake the following operations within the territory of Monaco: receiving and sending orders to financial markets, for securities or financial instruments with fixed maturity dates, on behalf of third parties, and advising and assistance in the management of portfolios of securities or futures instruments. The asset management firm had been part of the Control group, active in advising companies, and based in Monaco since 1984.
La société du gestionparisienne ABN Amro Investment Solutions, qui appartient au groupe néerlandais ABN Amro, va procéder à la fusion de deux compartiments obligataires européens au sein de sa Sicav luxembourgeoise. Ainsi le 1er février 2019, lecompartimentABN Amro Multi Manager Funds Natixis Euro Government Bonds (109,2 millions d’euros d’encours au 30 novembre 2018) sera absorbé par le compartiment ABN Amro Multi Manager Funds BlackRock Euro Government Bonds (145,2 millions d’euros d’encours au 24 décembre 2018 selon Bloomberg). Motif de la fusion invoquépar leconseil d’administration de la Sicav : une stratégie et des objectifs d’investissement similaires pour les deux compartiments.
The Paris-based asset management firm ABN Amro Investment Solutions, which is owned by the Netherlands-based ABN Amro group, will merge two European bond sub-funds of its Luxembourg Sicav. On 1 February 2019, the sub-fund ABN Amro Multi Manager Funds Natixis Euro Government Bonds (EUR109.2m in assets as of 30 November 2018) will be absorbed into the sub-fund ABN Amro Multi Manager Funds BlackRock Euro Government Bonds (EUR145.1m in assets as of 24 December 2018, according to Bloomberg). The reason for the merger given by the board of directors of the Sicav is that the two sub-funds have similar strategy and investment objectives.
Au terme d’une procédure d’appel d’offres débutée cette année, le fonds souverain japonais (GPIF) a annoncé ce 26 décembre avoir sélectionné FIL Investments, une entité appartenant à Fidelity International, et Resona Bank, pour gérer deux mandats de gestion passive dédiés aux actions japonaises. Les deux gestionnaires sélectionnés devront suivre le Topix comme indice de référence. A fin septembre 2018,les actions japonaises représentaient 25,65% du portefeuille du GPIF d’un encours total de 1.310 milliards d’euros.
At the conclusion of a request for proposals procedure started this year, the Japanese sovereign fund GPIF on 26 December announced that it has selected FIL Investments, an entity belonging to Fidelity International, and Resona Bank, to manage two passive management mandates dedicated to Japanese equities. The two management firms selected will be expected to track the Topix as their benchmark index. As of the end of September 2018, Japanese equities represented 25.65% of the portfolio of the GPIF, out of total assets of EUR1.310trn.
The JPMorgan Chase bank has announced that it has reached an agreement with the Securities and Exchange Commission (SEC) in the United States over its mismanagement of several thousand transactions involving shares in foreign companies. By the terms of the agreement, JPMorgan has agreed to pay USD135m, including USD49.7m in fines, and USD85.4m for “principal and interest.” The US regulator on Wednesday accused the financial giant of providing American depository receipts (ADR) to brokers, though neither the brokers nor their clients held the shares necessary in the foreign companies in question necessary for the transactions. In the past few months the SEC has gone to war on fraudulent ADR practices. In November, Citigroup agreed to pay JPMorgan USD38.7m over similar charges, while Deutsche Bank agreed to pay a fine of USD75m in July.
Depuis sa transformation juridique en juillet dernier, l’actionnariat de KKR s’est renforcé de 1 milliard de dollars d’argent frais venus d’investisseurs institutionnels et de fonds gérés passivement, écrit le Financial Times. KKR était passé d’un partnership coté à une structure de corporation en juillet. Vanguard est ainsi devenu son deuxième actionnaire, le gérant passif ayant pu ajouter KKR dans ses fonds passifs. Selon le FT, BlackStone, rival de KKR, réfléchirait à faire la même transformation juridique.