Une fois qu’il aura quitté l’Union européenne, le Royaume-Uni pourra toujours faire usage de l’article 50 du traité de Lisbonne qui lui permet de faire son retour, a déclaré ce mercredi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, ajoutant qu’il «aimerait» que cela soit le cas. «Une fois que les Britanniques seront partis sous l'égide de l’article 50, il reste l’article 50 qui permet un retour et j’aimerais ça», a-t-il dit devant les députés européens. «Si demain, après-demain ou après après-demain, le Royaume-Uni souhaitait changer d’avis, il est clair que ce sera examiné avec bienveillance. Mais ce n’est pas à nous de dire s’il le souhaite», a dit mercredi une source de la présidence française. Pour Jean-Claude Juncker, le Brexit est une situation «perdant-perdant».