Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
Le premier voyagiste européen a déclaré ce matin avoir récupéré 244 millions d’euros avec la vente du solde de sa participation dans le groupe allemand de transport maritime Hapag-Lloyd. Avec les précédentes cessions de titres, TUI a levé au total 407 millions d’euros et enregistré un bénéfice de 173 millions d’euros en se désengageant de Hapag-Lloyd. Le solde de cette participation s'élevait à 8,5 millions d’actions après la vente de 6 millions de titres en mars. TUI a entrepris de céder ses actifs non stratégiques en vue de se concentrer sur ses activités dans le tourisme. Il a en outre augmenté ses investissements dans ses propres hôtels et navires de croisière.
Air France-KLM constate une tendance positive en termes de fréquentation au deuxième trimestre, a déclaré hier le PDG de la compagnie aérienne franco-néerlandaise, Jean-Marc Janaillac, lors d’un entretien à Reuters alors qu’Air France-KLM doit publier ce matin les chiffres du trafic de juin. «La fréquentation, comme pour toutes les compagnies est effectivement dynamique en ce moment», a-t-il déclaré. Il s’est toutefois montré inquiet des temps d’attente liés aux contrôles aux frontières.
Airbus a signé un accord portant sur la vente de 140 avions à la Chine, une transaction représentant quelque 23 milliards de dollars (20,3 milliards d’euros) sur la base des prix catalogue, a annoncé hier l’avionneur européen. Cet accord, conclu à l’occasion d’une visite en Allemagne du président chinois, Xi Jinping, porte sur 100 avions de la famille A320 et 40 appareils A350. Le président exécutif d’Airbus, Tom Enders a déclaré que le groupe discutait également avec la Chine d’une commande d’A380, le très gros porteur de l’avionneur dont les ventes ont ralenti.
Airbus a signé un accord portant sur la vente de 140 avions à la Chine, une transaction représentant quelque 23 milliards de dollars (20,3 milliards d’euros) sur la base des prix catalogue, a annoncé aujourd’hui l’avionneur européen. Cet accord, conclu à l’occasion d’une visite en Allemagne du président chinois, Xi Jinping, porte sur 100 avions de la famille A320 et 40 appareils A350. Les avions seront achetés par l’entité publique China Aviation Supplies Holding Company, qui les répartira ensuite entre différentes compagnies aériennes chinoises.
Lufthansa et Fraport, l’opérateur de l’aéroport de Francfort, ont signé un accord portant sur des réductions de coûts afin que la compagnie aérienne allemande continue de se développer sur son principal «hub», ont annoncé ce mercredi les deux groupes dans un communiqué commun. Fraport n’entend pas modifier pour 2018 les frais aéroportuaires qu’il demande actuellement. Un porte-parole de l’opérateur a toutefois déclaré que le programme d’incitation, qui a débuté en 2017, serait disponible en 2018 pour de nouvelles liaisons aériennes. Cela signifierait que le transporteur à bas coût de Lufthansa, Eurowings, et d’autres compagnies «low cost», pourraient bénéficier, en cas d’ouverture de nouvelles liaisons l’an prochain, des mêmes réductions que celles qui ont été accordées fin 2016 à Ryanair.
La France avait le droit d’interdire l’application UberPop sans notifier au préalable le projet de loi à la Commission européenne, a estimé l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans un avis publié hier. Pour Uber, qui se présente comme une société de services numériques et non pas de transport, c’est un revers dans les nombreuses procédures judiciaires l’opposant aux pouvoirs publics ou aux sociétés traditionnelles de taxi qui l’accusent de concurrence déloyale. Présenté comme un service de covoiturage, UberPop était dans les faits une offre payante de transport entre particuliers. Il est interdit en France depuis 2015.
La France avait le droit d’interdire l’application UberPop sans notifier au préalable le projet de loi à la Commission européenne, a estimé l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans un avis publié mardi. Pour Uber, qui se présente comme une société de services numériques et non pas de transport, c’est un revers dans les nombreuses procédures judiciaires l’opposant aux pouvoirs publics ou aux sociétés traditionnelles de taxi qui l’accusent de concurrence déloyale.
Si Ryanair décidait de présenter une offre de rachat pour Alitalia, le groupe irlandais chercherait à obtenir une participation majoritaire dans la compagnie aérienne déficitaire, a annoncé hier le directeur général de Ryanair, Michael O’Leary. Alitalia a été placée sous la tutelle de l’Etat en mai, pour la deuxième fois en moins de dix ans, et le gouvernement a lancé une procédure de vente ouvrant la voie à son rachat total ou partiel, ou sa restructuration. Ryanair avait dit jusqu'à présent être intéressé par un partenariat plutôt qu’un rachat de la compagnie en grande difficulté.
La Commission européenne a validé hier l’aide de 1,3 milliard d’euros que la France entend accorder au CDG Express, le projet de liaison ferroviaire directe entre l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et Paris. L’aide sera accordée à une entreprise commune constituée entre SNCF Réseau et Aéroports de Paris, chargée de la construction et de l’exploitation de la ligne. Elle «prendra la forme d’une subvention exonérée d’impôt qui sera financée par un prélèvement imposé à partir de 2024 à tous les passagers empruntant l’aéroport Charles-de-Gaulle (à l’exception des passagers en transit)», précise la Commission.
La Commission européenne a validé lundi l’aide de 1,3 milliard d’euros que la France entend accorder au CDG Express, le projet de liaison ferroviaire directe entre l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et Paris. Cette aide «est en parfait accord avec les priorités de la Commission Juncker consistant à soutenir les projets d’investissement des États membres qui stimulent la croissance, les investissements et la création d’emplois», a estimé la Commission. L’aide sera accordée à une entreprise commune constituée entre SNCF Réseau et Aéroports de Paris, qui sera chargée de la construction et de l’exploitation de la ligne. Elle «prendra la forme d’une subvention exonérée d’impôt qui sera financée par un prélèvement imposé à partir de 2024 à tous les passagers empruntant l’aéroport Charles-de-Gaulle (à l’exception des passagers en transit)», précise la Commission dans son communiqué.
American Airlines Group a annoncé hier avoir été informée par Qatar Airways de l’intention du transporteur qatari d’acquérir jusqu'à 10% de son capital. American Airlines a précisé qu’il s’agissait d’une démarche non sollicitée. La compagnie qatarie, qui prévoit d’acquérir ces titres sur le marché, a indiqué qu’elle comptait réaliser un investissement d’au moins 808 millions de dollars (724 millions d’euros). Selon les règles en vigueur au sein d’American Airlines, le conseil d’administration de la compagnie aérienne doit donner son accord pour qu’un investisseur puisse détenir une participation de 4,75% ou plus. Le conseil d’American Airlines a déclaré n’avoir reçu aucune demande de la part de Qatar Airways.
American Airlines Group a annoncé jeudi avoir été informée par Qatar Airways de l’intention du trasporteur qatari d’acquérir jusqu'à 10% de son capital. American Airlines a précisé qu’il s’agissait d’une démarche non sollicitée.
La compagnie indienne à bas coûts SpiceJet a signé un accord pour l’acquisition de 40 Boeing 737 MAX 10 -le dernier-né de la gamme présenté aujourd’hui au salon du Bourget- une commande de 4,7 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) au prix catalogue, ont annoncé les deux groupes. Ce contrat se décompose en une commande de 20 nouveaux appareils et une conversion de 20 Boeing 737 MAX 8 dont SpiceJet a déjà passé commande.
Le groupe allemand Daimler et le véhicule d’investissement du prince saoudien Alwaleed ben Talal, Kingdom Holding, ont participé au second tour de table de Careem, un concurrent d’Uber, a annoncé la start-up dubaïote. Ce tour de table a atteint 500 millions de dollars. La transaction valorise le leader des services de voitures de transport avec chauffeur (VTC) au Moyen-Orient à hauteur de 1 milliard. Kingdom a acquis une participation dans Careem auprès du fonds The Abraaj Group, basée à Dubaï. DCM Ventures et Coatue Management ont également souscrit à l’opération.
Le groupe allemand Daimler et le véhicule d’investissement du prince saoudien Alwaleed ben Talal, Kingdom Holding, qui détient déjà des participations dans Twitter, Citigroup et Time Warner, ont participé au second tour de la levée de fonds de Careem, un concurrent d’Uber, a indiqué la start-up dubaïote dans un communiqué publié jeudi.
EasyJet a pris aujourd’hui livraison sur le site d’Airbus à Toulouse de son premier A320neo, le 300ème avion de la famille A320 de la compagnie aérienne low-cost. La compagnie britannique, qui devient ainsi le 25e opérateur d’A320neo dans le monde, avait passé commande en 2014 de 130 A320, dont 30 appareils ont été convertis en A321 en mai dernier. Les 100 A320neo, qui offrent une réduction de carburant de 15% par siège, pourront accueillir 186 passagers et ils rejoindront la flotte d’EasyJet d’ici à 2022.
Europcar a annoncé hier une prise de participaiton de 20% dans SnappCar, spécialiste de la location de véhicules entre particuliers en Europe, dans le cadre d’une levée de fonds de la société néerlandaise. Le numéro un européen de la location de véhicules rejoint ainsi le consortium d’actionnaires de la start-up fondée en 2011, constitué du néerlandais AutoBinck Group et du studio danois Founders. Dans l’opération, SnappCar a levé environ 10 millions d’euros.
Europcar a annoncé ce matin un investissement minoritaire de 20% dans SnappCar, spécialiste de la location de véhicules entre particuliers en Europe, dans le cadre d’une levée de fonds de la société néerlandaise. Le numéro un européen de la location de véhicules rejoint ainsi le consortium d’actionnaires de la start-up fondée en 2011, constitué du néerlandais AutoBinck Group et du studio danois Founders. Le montant total de l’investissement que les désormais trois actionnaires ont réalisé dans SnappCar se monte à environ 10 millions d’euros.