Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
CMA CGM a annoncé la mise en oeuvre des emergency bunker recovery measures, une surcharge tarifaire destinée à «contrebalancer la forte hausse du prix du fuel» qui n’est pas compensée par les taux de fret. Ces mesures, ainsi que des initiatives d'économies, «devraient porter leurs fruits au second semestre 2018», indique le transporteur maritime. Ses coûts unitaires de bunker ont augmenté de 17% au premier trimestre. Les volumes transportés ont augmenté de 15% et le chiffre d’affaires de 17,1%, à 5,41 milliards de dollars. Le résultat opérationnel a atteint 88 millions (-65%).
CMA CGM a annoncé la mise en oeuvre d’emergency bunker recovery measures, une surcharge tarifaire exceptionnelle destinée à « contrebalancer la forte hausse du prix du fuel » qui n’est pas compensée par les taux de fret. Les coûts unitaires de bunker du transporteur maritime de marchandises ont augmenté de 17% au premier trimestre. Ces mesures, ainsi que d’autres initiatives de réduction de coûts, « devraient porter leurs fruits sur ce second semestre 2018 », indique CMA CGM.
Ryanair n’a jamais pris contact avec Norwegian Air et n’a pas l’intention de le faire, a déclaré ce jeudi la compagnie aérienne irlandaise, contestant les propos de son concurrent low cost norvégien. S’exprimant lors de la publication des résultats, le directeur général de Norwegian Air, Bjoern Kjos, a confirmé, sans autre précision, l’existence de contacts entre les deux compagnies et il en a parlé au conseil d’administration. «Il n’y a rien de vrai dans ces allégations. Nous n’avons pas contacté Norwegian et nous ne sommes aucunement intéressés», indique Ryanair dans un communiqué.
Dubai Aerospace Enterprise (DAE), l’un des principaux loueurs d’avions au monde, discute avec Airbus et Boeing au sujet d’une commande de 400 appareils monocouloirs, a déclaré hier son directeur général à Reuters. DAE, entreprise publique des Emirats arabes unis, est intéressé par des Airbus de la famille A320neo et par des 737MAX de Boeing, a précisé Firoz Tarapore. Boeing a refusé de s’exprimer sur le sujet et Airbus n’a pas répondu dans l’immédiat aux demandes de commentaires.
Dubai Aerospace Enterprise (DAE), l’un des principaux loueurs d’avions au monde, discute avec Airbus et Boeing au sujet d’une commande de 400 appareils monocouloirs, a déclaré jeudi son directeur général à Reuters. DAE, entreprise publique des Emirats arabes unis, est intéressé par des Airbus de la famille A320neo et par des 737MAX de Boeing, a précisé Firoz Tarapore. Boeing a refusé de s’exprimer sur le sujet et Airbus n’a pas répondu dans l’immédiat aux demandes de commentaires.
Le consortium propriétaire de Toll Collect, dont fait partie Cofiroute, filiale de Vinci, a accepté de verser 3,2 milliards d’euros à l’Etat allemand pour régler un litige portant sur le retard dans le lancement de ce système de taxation de la circulation des poids lourds. Cet accord a été annoncé hier par Deutsche Telekom, qui possède 45% de Toll Collect, tout comme Daimler, le solde de 10% appartenant à Cofiroute.
Le gouvernement britannique a entrepris de renationaliser la liaison ferroviaire entre Londres et Edimbourg dont l’exploitation avait été concédée en 2015 à l’opérateur privé Stagecoach qui a surestimé les profits qu’il pouvait tirer de cette ligne de chemin de fer. C’est la troisième fois depuis 2007 que les autorités britanniques sont contraintes de reprendre l’exploitation de cette liaison de 632 km, confirmant les difficultés pour des opérateurs privés de gérer une concession ferroviaire.
Les membres de l’Union européenne, dont la France, devraient rejeter les demandes de droits de trafic des compagnies du Golfe qui exercent une concurrence déloyale en étant fortement subventionnées par leurs Etats, a déclaré mardi le PDG sortant d’Air France-KLM Jean-Marc Janaillac.
Japan Airlines (JAL) va créer une compagnie aérienne à bas coût proposant des vols moyen et long-courriers, afin de tirer profit de la hausse de la demande de voyages à petit prix en Asie. La nouvelle compagnie aérienne, dont le nom n’a pas été dévoilé, sera basée à l’aéroport international de Narita et proposera des vols via deux Boeing 787-8 vers l’Asie, l’Europe et l’Amérique à compter de l'été 2020. JAL investira 10 à 20 milliards de yens (76 à 152 millions d’euros) dans la compagnie low cost et vise une rentabilité dans les trois années suivant sa mise en service.
Air France-KLM vient d’annoncer une baisse de 2,6% de son trafic en avril, en raison des grèves sur la compagnie française. Si le trafic a progressé de 5,2% chez KLM, il n’a pas suffi à compenser le recul de 8,7% enregistré par Air France. La compagnie française a totalisé 15 jours de grève du 22 février au 8 mai, pour un coût estimé à près de 400 millions d’euros.
Smovengo, consortium chargé de renouveler les vélos en libre-service Vélib’ à Paris, a annoncé hier un plan de sortie de crise dans le sillage d’un nouveau rappel à l’ordre de la mairie de Paris. Il prévoit notamment d’atteindre d’ici à fin juin au plus tard un périmètre de 800 stations à 80% électrifiées, de remplacer 3.000 vélos bloqués et 400 stations sous batterie, d’accélérer l’électrification des 670 stations déjà ouvertes et de poursuivre les travaux de génie civil. La conclusion du projet avec «1.400 stations et toutes les fonctionnalités prévues» est repoussée à une date ultérieure.
Le programme 777X de Boeing est confronté à des retards mais l’avionneur américain devrait les rattraper et livrer les premiers exemplaires de l’appareil à temps en 2020, a déclaré mercredi le directeur de Qatar Airways, Akbar al Baker. Le 777-9, un avion de 406 sièges, constitue le principal modèle d’une famille de deux appareils appelée 777X, qui vise le marché des «mini-jumbo» dominé par Airbus avec ses A350-1000, un appareil bi-moteur de 365 places.
Un Conseil des ministres a été convoqué aujourd’hui à Rome afin d’entériner un nouveau délai dans la procédure de vente d’Alitalia et le remboursement d’un prêt-relais, indiquait hier l’agence Reuters, citant deux sources gouvernementales. Le 11 avril, le ministère italien de l’Industrie a annoncé avoir reçu trois offres pour la compagnie aérienne, dont une améliorée de Lufthansa. Le ministère a indiqué à cette occasion qu’un décret serait prochainement publié pour prolonger le processus de vente et le remboursement du prêt-relais au-delà de la date limite du 30 avril. Alitalia, détenue à 49% par Etihad Airways, a été placée en mai 2017 sous tutelle, conformément au droit italien des faillites.
Les salariés sont invités à se prononcer sur la proposition de la direction d’une augmentation générale de 7% des salaires sur 4 ans. En cas d'échec, le PDG démissionnera.
Air France-KLM a annoncé vendredi l’organisation d’une consultation électronique des salariés d’Air France sur la proposition salariale de la direction, qui n’a pas été acceptée par les syndicats, du 26 avril à début mai. Le 16 avril, Air France avait formulé une ultime proposition d’accord pluriannuel s’engageant pour des augmentations générales de salaire de 7% sur quatre ans, en sus des augmentations individuelles. «Cet accord n’a pas reçu les signatures majoritaires nécessaires», à la date butoir de ce vendredi 12h, a précisé Air France.
Mediterranean Shipping Company (MSC), le numéro deux mondial du transport maritime de marchandises, a annoncé hier avoir demandé à ses différentes agences à travers le monde de ne pas signer de nouveaux contrats avec des groupes russes visés par des sanctions américaines. Le groupe italo-helvétique a également engagé une revue des différents contrats en cours afin de vérifier si certains d’entre eux peuvent être visés par les dernières décisions américaines.
Mediterranean Shipping Company (MSC), le numéro deux mondial du transport maritime de marchandises, a annoncé avoir demandé à ses différentes agences à travers le monde de ne pas signer de nouveaux contrats avec des groupes russes visés par des sanctions américaines. Le groupe italo-helvétique a également engagé une revue des différents contrats en cours afin de vérifier si certains d’entre eux peuvent être visés par les dernières décisions américaines.