Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
IAG a publié vendredi un bénéfice opérationnel courant de 1,46 milliard d’euros au troisième trimestre 2018, contre 1,45 milliard d’euros un an plus tôt et un consensus fourni par la société de 1,43 milliard. Malgré la hausse des coûts du carburant, le bénéfice net de la maison mère de British Airways et Iberia a augmenté de 11% à 1,11 milliard d’euros. Le groupe britannique prévoit une hausse de 200 millions d’euros de son bénéfice opérationnel courant cette année, par rapport à 2,95 milliards d’euros en 2017.
IAG a publié aujourd’hui un bénéfice opérationnel courant de 1,46 milliard d’euros au troisième trimestre 2018, contre 1,45 milliard d’euros un an plus tôt et un consensus fourni par la société de 1,43 milliard. Malgré la hausse des coûts du carburant, le bénéfice net de la maison mère de British Airways et Iberia a augmenté de 11% à 1,11 milliard d’euros. Le groupe britannique prévoit une hausse de 200 millions d’euros de son bénéfice opérationnel courant cette année, par rapport à 2,95 milliards d’euros en 2017.
L’armateur français fait barrage au danois DSV en offrant le même prix de 30 francs, mais souhaite que le logisticien suisse conserve un flottant significatif.
Le bénéfice d’American Airlines a quasiment baissé de moitié au troisième trimestre. Tout en confirmant sa prévision d’un bénéfice annuel compris entre 4,50 et 5 dollars par action, la compagnie a annoncé hier qu’elle allait supprimer des liaisons non rentables.Ses dépenses en carburant ont bondi de 42% au cours du trimestre et son bénéfice net a chuté à 341 millions de dollars (299 millions d’euros), soit 74 cents par action, contre 661 millions de dollars (1,36 dollar/action) un an plus tôt.
Le bénéfice d’American Airlines a quasiment baissé de moitié au troisième trimestre avec la hausse du prix du carburant et le passage de l’ouragan Florence sur l’est des Etats-Unis, qui a contraint la première compagnie aérienne américaine à annuler environ 2.100 vols en septembre. Tout en confirmant sa prévision d’un bénéfice annuel compris entre 4,50 et 5 dollars par action, elle a annoncé aujourd’hui qu’elle allait réduire ses capacités, supprimer des liaisons non rentables et reporter la réception de nouveaux avions afin de faire des économies.
Déjà premier actionnaire de Ceva Logistics avec 33% du capital, CMA CGM vient d’annoncer son intention de lancer une OPA au prix de 30 francs suisses par action. Cette offre valorise Ceva 1,65 milliard de francs (1,45 milliard d’euros). Le cours s’est immédiatement ajusté, bondissant de près de 32% en fin de matinée à 29,65 francs suisses. L’offre devrait être lancée début 2019.
Un Brexit sans accord serait un cauchemar pour le transport aérien européen, a alerté hier Alexandre de Juniac, le directeur de l’Association internationale du transport aérien (Iata), et ancien PDG d’Air France-KLM. A partir du 1er avril 2019, le Brexit devant entrer en vigueur le 29 mars, «les compagnies aériennes auront peut-être à gérer des millions de passagers potentiellement bloqués dans les aéroports», estime-t-il. Sans accord entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, les compagnies aériennes ne bénéficieraient plus du cadre légal actuel leur permettant de faire voler leurs avions, alerte Iata, aucun plan de secours n’étant prévu à ce stade. Les compagnies sont donc aujourd’hui «totalement dans le noir» sur les questions de contrôle aux frontières, de droits de vols ou de sécurité. Le directeur général de Iata se dit prêt à travailler avec l’Europe et le Royaume-Uni pour trouver une solution.
Un Brexit sans accord serait un cauchemar pour le transport aérien européen, a alerté cet après-midi Alexandre de Juniac, le directeur de l’Association internationale du transport aérien (Iata). «Nous prédisons un chaos si rien n’est fait» par les autorités, a prévenu Alexandre de Juniac, l’ancien PDG d’Air France-KLM. A partir du 1er avril 2019, le Brexit devant entrer en vigueur le 29 mars, «les compagnies aériennes auront peut-être à gérer des millions de passagers potentiellement bloqués dans les aéroports», a-t-il ajouté.
DSV a annoncé ne plus envisager de lancer une offre non sollicitée sur le groupe suisse Ceva Logistics compte tenu de l’opposition du conseil d’administration d’ouvrir des discussions sur la base du prix proposé. Ceva avait indiqué le 11 octobre avoir rejeté une offre d’achat non sollicité d’un montant de 1,53 milliard de francs suisse, proposition que DSV avait ensuite augmenté de 8,1%.
Uber va lancer début 2019 Jump, son vélo électrique partagé. Le géant américain de la réservation de VTC (voitures de transport avec chauffeur) va aussi lancer cette nouvelle offre à Berlin «dans quelques semaines». L’engin a été présenté à Paris lors du salon de la mobilité urbaine Autonomy. Il sera le premier vélo à batterie disponible en free floating à Paris, en stationnement libre, sans borne d’attache. Un cadenas en forme de U permettra de l’accrocher au mobilier urbain. Pour le réserver, le déverrouiller et le reverrouiller, il suffira de passer par l’application Uber de réservation de VTC. Aux Etats-Unis, Jump est accessible moyennant 2 dollars (1,7 euro) les trente premières minutes, puis 7 cents de dollar la minute supplémentaire.
L’application «tout-en-un» de la SNCF, qui permettra de combiner de façon personnalisée plusieurs modes de transport avec un service de paiement unique, se mettra progressivement en place à partir de la fin octobre jusqu’au printemps 2019, a annoncé aujourd’hui la direction de la compagnie. S’appuyant sur des technologies d’intelligence artificielle, cette application proposera des trajets multimodaux (alliant train, bus, tramway, etc.) qui s’adapteront aux perturbations, à la pollution du moment et à la rapidité du réseau.
L’Etat italien envisage de conserver 15% d’Alitalia dont le capital devrait initialement être compris entre 1,5 et 2 milliards d’euros après le sauvetage de la compagnie aérienne, a déclaré vendredi au quotidien Sole 24 Ore le vice-président du Conseil, Luigi Di Maio. La compagnie devra «se débarrasser de tout ce qui n’a pas fonctionné jusqu'à présent», a-t-il précisé. Le vice-président du Conseil, également ministre de l’Industrie, a ajouté que la société publique des chemins de fers, Ferrovie dello Stato, ainsi qu’un ou plusieurs investisseurs étrangers entreraient aussi au capital d’Alitalia.
Le trafic aérien pourrait rester bloqué jusqu'à une semaine en cas de sortie désordonnée du Royaume-Uni de l’Union européenne du fait d’incertitudes sur la réglementation post-Brexit, a déclaré vendredi le directeur général de Thomas Cook Airlines, Christoph Debus. Les compagnies britanniques disposent actuellement de droits de vol illimités à destination et en provenance de l’UE dans le cadre des règles communes du marché unique européen. Mais on ignore quelles règles régiront les droits de vol après le Brexit. Thomas Cook a donc mis au point des plans d’urgence à ce sujet.
Le trafic aérien pourrait rester bloqué jusqu'à une semaine en cas de sortie désordonnée du Royaume-Uni de l’Union européenne du fait d’incertitudes sur la réglementation post-Brexit, a déclaré vendredi le directeur général de Thomas Cook Airlines Christoph Debus.
L’Etat italien envisage de conserver 15% d’Alitalia dont le capital devrait initialement être compris entre 1,5 et 2 milliards d’euros après le sauvetage de la compagnie aérienne, a déclaré aujourd’hui au quotidien Sole 24 Ore le vice-président du Conseil, Luigi Di Maio. La compagnie devra «se débarrasser de tout ce qui n’a pas fonctionné jusqu'à présent», a-t-il précisé. Le vice-président du Conseil, également ministre de l’Industrie, a ajouté que la société publique des chemins de fers, Ferrovie dello Stato, et un ou plusieurs investisseurs étrangers entreraient aussi au capital d’Alitalia.
Getlink, ex-Groupe Eurotunnel, a vu son trafic quasiment stagner en septembre, selon un communiqué publié hier. Son trafic passagers (véhicules de tourisme et autocars) a très légèrement progressé, de 209 véhicules sur un an en septembre, à 240.268 véhicules, marquant tout de même son meilleur mois de septembre depuis 1999, «malgré un effet calendaire défavorable». Le trafic de camions a baissé de 106 camions sur un an, à 138.668 poids lourds. Entre début janvier et fin septembre, Getlink a enregistré une progression de 2% du trafic passagers par rapport à la même période de 2017, et une hausse de 3% du trafic camions.
Delta Air Lines a publié hier des profits supérieurs aux attentes au troisième trimestre, la hausse du trafic aérien et des prix des billets ainsi qu’un strict contrôle des coûts compensant le renchérissement du kérosène. Le bénéfice net de la deuxième compagnie aérienne américaine a grimpé à 1,13 milliard d’euros, ou 1,91 dollar par action. Hors éléments exceptionnels, Delta affiche un bénéfice de 1,80 dollar par action. Le résultat d’exploitation s’est établi à 11,95 milliards de dollars, contre 11,06 milliards au troisième trimestre 2017. A Wall Street, l’action Delta progressait de plus de 5% à la suite de ses résultats, ce qui ramène le recul de la valeur depuis le début de l’année à moins de 10%.
Getlink, ex-Groupe Eurotunnel, a vu son trafic quasiment stagner en septembre, selon un communiqué publié ce jeudi. Le concessionnaire du tunnel sous la Manche a indiqué que son trafic passagers (véhicules de tourisme et autocars) avait très légèrement progressé, de 209 véhicules sur un an en septembre, à 240.268 véhicules, marquant tout de même son meilleur mois de septembre depuis 1999, «malgré un effet calendaire défavorable». Le groupe a enregistré un trafic de camions en baisse de 106 camions sur un an, à 138.668 poids lourds. Entre début janvier et fin septembre, Getlink a enregistré une progression de 2% du trafic passagers par rapport à la même période de 2017, et une hausse de 3% du trafic camions.
Delta Air Lines a publié aujourd’hui des profits supérieurs aux attentes au troisième trimestre, la hausse du trafic aérien et des prix des billets ainsi qu’un strict contrôle des coûts compensant le renchérissement du kérosène. Le bénéfice net de la deuxième compagnie aérienne américaine a grimpé à 1,31 milliard de dollars (1,13 milliard d’euros), ou 1,91 dollar par action, contre 1,16 milliard (1,61 dollar) un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, Delta affiche un bénéfice de 1,80 dollar par action, contre 1,74 dollar attendu en moyenne par les analystes selon un consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Le résultat d’exploitation s’est établi à 11,95 milliards de dollars, contre 11,06 milliards au troisième trimestre 2017.