Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
Smovengo, l’opérateur des vélos en libre-service parisiens Vélib’, a promis hier d’achever le déploiement des stations et véhicules d’ici à début 2019, soit plus d’un an après la fin des Vélib’ de première génération. Le consortium, sous le coup de plusieurs millions d’euros de pénalités de retard, s’était initialement engagé à installer 1.400 stations et 20.000 Vélib’ au 31 mars dernier, avant de repousser cette échéance. «Aujourd’hui le taux de disponibilité, c’est 70%, contre 20% en juillet», a souligné Arnaud Marion, le président exécutif de Smovengo.
La compagnie aérienne autrichienne Laudamotion, détenue majoritairement par Ryanair, prévoit de doubler sa flotte d’Airbus à 18 appareils l’an prochain, a annoncé aujourd’hui son directeur général Andreas Gruber. «En 2019, nous prévoyons 18 avions Airbus, ce qui ajoute neuf appareils à notre flotte actuelle (Airbus)», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Concernant les négociations salariales, Andreas Gruber a indiqué que des discussions étaient en cours et que Laudamotion augmenterait les salaires de ses pilotes à compter d’avril.
British Airways et Air France ont annoncé hier l’arrêt prochain de leurs vols vers l’Iran, estimant que ces liaisons n’étaient plus rentables avec l’entrée en vigueur de sanctions américaines contre Téhéran. La compagnie britannique explique avoir décidé de suspendre à partir de la fin septembre ses vols entre Londres et Téhéran, considérant qu’ils n’étaient à l’heure actuelle «pas viables commercialement». Air France a, de son côté, décidé de cesser ses liaisons avec Téhéran à partir du 18 septembre. La compagnie française n’assure plus depuis ce mois-ci qu’un seul aller-retour par semaine avec la capitale iranienne.
BOC Aviation, numéro deux de la location d’avions en Asie, a annoncé hier l’achat de huit A330neo à Airbus pour 2,4 milliards de dollars (2,07 milliards d’euros) au prix catalogue. BOC Aviation va louer ces appareils à la compagnie indonésienne Lion Air Group, qui dispose d’une option pour en acheter quatre au moment de leur livraison prévue pour 2019 et 2020. On ignore si cet achat figure déjà au carnet de commandes d’Airbus sans que l’acquéreur ait été identifié.
La compagnie américaine Spirit Airlines songe à l’Airbus A320 mais discute avec tous les constructeurs aéronautiques au sujet d’une future commande d’avions, a déclaré hier son directeur général, Bob Fornaro. «Nous sommes plutôt bien fixés pour les trois prochaines années mais nous discutons avec tous les constructeurs au sujet de la prochaine commande», a dit Bob Fornaro lors d’un sommet sur l’aviation à Denver.
Afin de se concentrer sur le transport maritime, le groupe danois va scinder en Bourse son activité de forage et distribuer à ses actionnaires ses dernières actions Total.
Le voyagiste britannique Thomas Cook envisage de scinder sa compagnie aérienne et de vendre une participation afin de réduire sa dette, rapportait hier le Sunday Times. Le journal, qui cite des sources du secteur anonymes, précise que les discussions n’en sont qu’au stade préliminaire et qu’un changement n’est probablement pas imminent. Cependant la vente d’une participation dans la compagnie aérienne - éventuellement au conglomérat chinois Fosun, qui détient déjà 12% de Thomas Cook- faciliterait son développement et celui de l’activité voyages.
La SNCF a validé mercredi l’octroi à Alstom d’un contrat de trois milliards d’euros portant sur une centaine de TGV du futur, une commande cruciale pour le constructeur ferroviaire français en passe de passer sous le contrôle de l’allemand Siemens. La commande concerne «une centaine de rames» de la cinquième génération de TGV et porte sur un montant «historique» de près de 3 milliards d’euros, a indiqué le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, lors d’une conférence de presse hier, précisant qu’il s’agit de «la plus grosse commande de TGV jamais passée en France».
Ryanair, Easyjet, Wizz Air et IAG ont déposé un recours hier contre la France auprès de la Commission européenne au motif que les grèves du contrôle du trafic aérien (ATC) enfreignent le principe de libre-circulation dans l’Union européenne en ne leur permettant pas d’assurer les survols du pays durant les grèves. Le coût des annulations de vols en raison des grèves du contrôle aérien pèse sur les bénéfices des compagnies aériennes européennes. Les retards de gestion du trafic aérien au mois de juin ont augmenté de 150% par rapport au même mois de 2017, en raison principalement de personnels ATC insuffisants, des conditions météorologiques et de journées d’action dans le secteur, selon les données de l’agence de contrôle du trafic aérien européen Eurocontrol.
EasyJet et Lufthansa ont déclaré conserver leur intérêt pour Alitalia après qu’un ministre italien a indiqué que Rome voulait conserver une part majoritaire dans la compagnie aérienne déficitaire. En avril, les deux groupes et le transporteur à bas coûts Wizz Air ont chacune manifesté un intérêt pour au moins une partie d’Alitalia, mais le long processus de formation du nouveau gouvernement en Italie, entré en fonctions en juin après trois mois d’incertitude politique, a retardé la procédure de cession.
La grève du printemps à la SNCF a coûté 790 millions d’euros, un chiffre supérieur au résultat net enregistré par le groupe en 2017, selon une estimation communiquée vendredi par la direction dans un document interne. Le coût s’explique par une perte de chiffre d’affaires, à hauteur de 770 millions d’euros, à laquelle s’ajoutent 160 millions d’euros de mesures commerciales destinées aux clients de la compagnie et aux autres entreprises ferroviaires. A ces pertes, la SNCF soustrait 140 millions d’euros engendrés par les retenues sur salaire et par les économies d'énergie réalisées pendant les 37 jours de grève.
Air France-KLM a annoncé hier fusionner ses coentreprises avec les compagnies chinoises China Southern Airlines et Xiamen Airlines en une seule, confortant ainsi sa position sur le crucial marché chinois. Les quatre compagnies aériennes transportent au total 1.250.000 passagers entre l’Europe et la Chine sur les trajets qu’elles opèrent en commun, précise le groupe franco-néerlandais dans un communiqué.
L'assemblée générale destinée à voter la fusion du groupe ferroviaire avec Siemens Mobility se tient demain. Bruxelles a ouvert une enquête approfondie.
Le groupe de BTP Vinci a annoncé hier que sa division aéroportuaire avait accueilli 42,9 millions de passagers au deuxième trimestre, en hausse de 7,4% sur un an. Parmi les 36 plates-formes gérées par Vinci Airports, la croissance du trafic a été particulièrement soutenue au Cambodge (+20,6%), tandis que les principaux aéroports du groupe, au Portugal, ont dégagé une croissance de 6,9%. Sur l’ensemble du premier semestre, la croissance du trafic est de 9,3% pour Vinci Airports.
Le groupe ADP a annoncé hier avoir accueilli 9,4 millions de passagers dans ses aéroports parisiens en juin, en hausse de 6% par rapport au même mois de 2017. L’exploitant aéroportuaire a dit avoir bénéficié d’un effet de calendrier, alors que le mois de ramadan s’est terminé à la mi-juin au lieu de fin juin en 2017. Le trafic s’inscrit en progression de 11,3% sur les vols internationaux et de 4,6% vers l’Europe, mais en repli de 1% sur les vols intérieurs. Depuis le début de l’année, le trafic passager de Paris Aéroport a crû de 3%.
China Eastern Airlines veut lever jusqu'à 2,23 milliards de dollars (1,90 milliard d’euros) dans le cadre d’un placement d’actions privé afin de développer sa flotte et reconstituer son fonds de roulement. La compagnie aérienne précise, dans un document boursier remis hier, qu’elle consacrera 1,78 milliard de dollars à l’achat de 18 avions, de 15 simulateurs de vol et de 20 moteurs de secours. Le fonds de réforme structurelle chinois investira 301,6 millions de dollars dans ce placement privé. Juneyao Airlines et son actionnaire de contrôle Juneyao, y consacreront ensemble 1,93 milliard de dollars, selon un autre document boursier. Ils devraient détenir plus de 5% du capital de China Eastern Airlines s’ils souscrivent intégralement leur quota.
China Eastern Airlines veut lever jusqu'à 2,23 milliards de dollars (1,90 milliard d’euros) dans le cadre d’un placement d’actions privé afin de développer sa flotte et reconstituer son fonds de roulement. La deuxième compagnie aérienne chinoise en termes de passagers transportés précise, dans un document boursier remis mardi, qu’elle consacrera 1,78 milliard de dollars à l’achat de 18 avions, de 15 simulateurs de vol et de 20 moteurs de secours. Les 452,4 millions de dollars restants viendront augmenter le fonds de roulement, est-il indiqué dans le document.
Le français CMA CGM, numéro trois mondial du transport maritime de fret, a approché l’allemand Hapag-Lloyd pour réfléchir à une fusion, les difficultés du secteur contraignant ses principaux acteurs à rechercher des alliances, rapporte lundi l’agence Reuters de sources financières. Les principaux actionnaires de Hapag-Lloyd, numéro cinq d’un secteur dominé par le danois Maersk Line, ont rejeté cette proposition, ont dit les sources. «Ces rumeurs de marché sont sans fondement» a par ailleurs déclaré un porte-parole du groupe allemand. Un porte-parole de CMA CGM a refusé de s’exprimer sur le sujet.