Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
Norwegian Air a annoncé dimanche avoir conclu un accord écrit avec une partie de ses créanciers sur la conversion de 1,2 milliard de dollars (un milliard d’euros) de créances en actions, une étape vitale dans la lutte que la compagnie aérienne à bas coût a engagée pour sa survie. Norwegian Air, qui a cloué au sol 95% de sa flotte, est sous la menace d’une pénurie totale de liquidités d’ici la mi-mai. S’il est approuvé, ce plan permettrait à la société de bénéficier de garanties gouvernementales. Au passage, son capital changerait presque intégralement de main, 5% seulement restant la propriété de ses actionnaires actuels.
Lufthansa, touchée de plein fouet par l'épidémie de coronavirus, et plusieurs syndicats assurent dans une lettre au gouvernement allemand que leur objectif commun est de maintenir la compétitivité de l’entreprise et de préserver durablement autant d’emplois que possible. Dans ce courrier adressé aux ministres allemands Peter Altmaier (Economie) et Olaf Scholz (Finances), la compagnie aérienne et les syndicats Cockpit et Ver.di remercient le gouvernement pour ses efforts destinés à soutenir l’entreprise.
La compagnie aérienne allemande a annoncé que la Suisse allait garantir des prêts d’un montant total de 1,5 milliard de francs suisses (1,4 milliard d’euros) pour ses filiales locales Swiss et Edelweiss. Ces prêts d’une durée allant jusqu'à cinq ans, accordés par un consortium de banques suisses, seront garantis à 85% par l’Etat suisse et seront adossés à la participation détenue par Lufthansa dans le capital des deux compagnies, a expliqué le transporteur aérien. Ce dispositif de garantie est soumis à l’approbation du Parlement suisse, qui l’examinera les 4 et 5 mai. Le directoire et le conseil de surveillance de Lufthansa poursuivent leurs négociations avec les gouvernements allemand, autrichien et belge afin d’assurer sa solvabilité sur le long terme.
La compagnie aérienne allemande a annoncé aujourd’hui que la Suisse allait garantir des prêts d’un montant total de 1,5 milliard de francs suisses (1,4 milliard d’euros) pour ses filiales locales Swiss et Edelweiss. Ces prêts d’une durée allant jusqu'à cinq ans, accordés par un consortium de banques suisses, seront garantis à 85% par l’Etat suisse et seront adossés à la participation détenue par Lufthansa dans le capital des deux compagnies, a expliqué le transporteur aérien. Ce dispositif de garantie est soumis à l’approbation du Parlement suisse, qui l’examinera les 4 et 5 mai.
Air France va devoir réduire « drastiquement » ses vols intérieurs sur les trajets où une alternative ferroviaire existe, condition sine qua non à l’aide de l’Etat français, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire.
Virgin Atlantic est toujours en pourparlers avec le gouvernement britannique au sujet d’un plan de sauvetage, a déclaré une porte-parole de la société à Reuters. Ce commentaire intervient alors que selon le Sunday Telegraph le fondateur de la compagnie, Richard Branson, chercherait un acheteur. Il aurait même fixé une date limite à fin mai. Virgin Atlantic est détenue à 51% par le groupe Virgin et à 49% par la compagnie aérienne américaine Delta. La semaine dernière, Richard Branson avait déclaré que Virgin Atlantic ne survivrait à l'épidémie que si elle recevait un soutien financier du gouvernement britannique.
La coalition au pouvoir en Allemagne est divisée sur la question de savoir si l’Etat doit avoir un rôle dans la gestion de la compagnie aérienne Lufthansa en échange d’un plan de sauvetage que le groupe espère obtenir cette semaine. « Si des entreprises telles que Lufthansa reçoivent des milliards d’euros d’aides publiques provenant de l’argent des contribuables, le gouvernement fédéral doit également avoir son mot à dire dans cette affaire », a déclaré au journal Bild Rolf Muetzenich, chef des sociaux-démocrates. Un avis qui tranche avec la voix de la CDU, le parti de la chancelière Angela Merkel, qui estime que l’entreprise doit conserver la liberté de procéder à des restructuration pour rester compétitive. Selon Reuters, Lufthansa a l’intention de finaliser cette semaine un plan de sauvetage d’une valeur allant jusqu'à 10 milliards d’euros, via la mobilisation des fonds propres provenant du nouveau fonds de stabilisation économique allemand (FSE), des prêts garantis par l'État et des dettes fournies par l’Autriche, la Suisse et la Belgique, où sont basées les filiales de Lufthansa.
La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé hier que les restrictions de voyage dues à la pandémie de coronavirus avaient eu de fortes répercussions sur ses résultats du premier trimestre et qu’elle négociait une aide auprès des pouvoirs publics. Si ses liquidités s'élèvent actuellement à environ 4,4 milliards d’euros, Lufthansa anticipe «une baisse importante» de celles-ci au cours des prochaines semaines, en partie en raison du remboursement de dettes.
La compagnie aérienne américaine United Airlines s’attend à une perte de 2,1 milliards de dollars au premier trimestre. Le groupe a demandé une ligne de crédit de 4,5 milliards de dollars au département américain du Trésor dans le cadre du plan d’aide fédéral. L’accord prévoit que le Trésor puisse recevoir des options (warrants) pour acquérir 14,2 millions d’actions de la compagnie aérienne, à un prix de 31,5 dollars, si la totalité de la somme mise à disposition est utilisée par United. Cette ligne de crédit vient s’ajouter aux 5 milliards de dollars d’aide publique que la compagnie doit déjà recevoir. Elle a aussi obtenu 2,75 milliards de dollars de crédits bancaires.
La compagnie aérienne américaine United Airlines a annoncé lundi qu’elle s’attendait à accuser une perte de 2,1 milliards de dollars au premier trimestre, en raison de la baisse de ses revenus et des coûts engendrés par la crise du coronavirus.
La compagnie aérienne néerlandaise KLM, qui fait partie du groupe Air France-KLM , a annoncé samedi renoncer à augmenter la prime de son directeur général, tirant ainsi les conséquences du tollé général provoqué par ce projet. Ce dernier a été d’autant plus mal perçu qu’Air France-KLM, dont l’activité a quasiment été réduite à néant en raison de l'épidémie, cherche à obtenir le soutien des Etats français et néerlandais, chacun actionnaire à hauteur de 14% du transporteur.
Le service de transport avec chauffeur (VTC) Kapten, anciennement Chauffeur privé, va devenir Free Now, du nom de sa maison-mère qui a annoncé hier un plan de restructuration à l'échelle européenne pour réduire ses coûts. «La crise à venir vient davantage fragiliser notre modèle économique, ce qui ne fait que rendre plus nécessaire encore cette nouvelle étape de fondation pour une croissance profitable dans les prochaines années» a déclaré Marc Berg, PDG de Free Now. Déficitaire, le groupe de VTC, détenu conjointement par Daimler et BMW, indique que ses difficultés financières sont aggravées par la chute d’activité de l’ordre de 90% sur tous ses marchés en raison de la crise du coronavirus.
EasyJet a assuré hier pouvoir survivre à neuf mois d’interruption totale de ses activités grâce aux mesures prises pour répondre à la crise déclenchée par la pandémie de coronavirus, après laquelle elle s’attend à une reprise lente du marché du transport aérien. La compagnie britannique à bas coûts a ajouté qu’elle allait commencer à réduire sa flotte, estimant que celle-ci ne retrouverait pas avant 2022 son niveau d’avant la crise. Elle a par ailleurs jugé qu’elle ne pouvait pas invoquer une clause de force majeure pour résilier sa commande de 107 avions à Airbus, comme le réclame son actionnaire majoritaire, Stelios Haji-Ioannou.
EasyJet a assuré aujourd’hui pouvoir survivre à neuf mois d’interruption totale de ses activités grâce aux mesures prises pour répondre à la crise déclenchée par la pandémie de coronavirus, après laquelle elle s’attend à une reprise lente du marché du transport aérien. La compagnie aérienne à bas coûts britannique a ajouté qu’elle allait commencer à réduire sa flotte, estimant que celle-ci ne retrouverait pas avant 2022 son niveau d’avant la crise.
Lufthansa a annoncé aujourd’hui qu’il prolongeait de deux semaines ses vols de rapatriement, alors que les restrictions de voyage sont maintenues dans le monde entier. «A partir d’aujourd’hui, les annulations supplémentaires pour la période comprise entre le 4 et le 17 mai seront mises en œuvre au fur et à mesure et les passagers seront informés des changements», a déclaré le groupe allemand.
Le service de transport avec chauffeur (VTC) Kapten, anciennement Chauffeur privé, va devenir Free Now, du nom de sa maison-mère qui a annoncé jeudi un plan de restructuration à l'échelle européenne pour réduire ses coûts.
Le concessionnaire des aéroports de Roissy-CDG et Orly, Groupe ADP, a annoncé mercredi que son trafic à Paris avait chuté de 58,5%, sous l’effet de la crise sanitaire du Covid-19 en mars par rapport à la même période un an plus tôt, avec 3,6 millions de passagers. Le trafic est tombé à 1,1 million de passagers à Paris-Orly, en baisse de 58,7%. Le trafic de TAV Airports, dont ADP détient 46,1% du capital, a par ailleurs chuté de 79% en mars et de 63,2% depuis le début de l’année. Le trafic de l’aéroport de Santiago du Chili, dont ADP détient 45% du capital, a reculé de 41,6% sur un mois et de 12,5% depuis le début de l’année. Le trafic d’Amman, dont ADP détient 51% du capital, a diminué de 63,1% en mars et de 21,1% depuis début 2020.
Les compagnies aériennes vont perdre en montant cumulé 314 milliards de dollars (286 milliards d’euros) de chiffre d’affaires en 2020 en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, selon une nouvelle estimation de l’Association internationale du transport aérien (Iata), dont la précédente prévision le 24 mars était de 252 milliards. Ce montant de 314 milliards représente une chute de 55% des revenus passagers par rapport à 2019 avec une baisse de 48% du trafic aérien, précise l’Iata dans un bulletin hebdomadaire en ligne.
Il est encore «trop tôt» pour dire si la compagnie aérienne Brussels Airlines, filiale du groupe allemand Lufthansa, va recevoir une aide de l’Etat belge pour faire face à la paralysie du transport aérien, a déclaré vendredi le ministre belge des Finances, Alexander De Croo, dans un communiqué. Le président de Brussels Airlines, Etienne Davignon, cité vendredi dans les colonnes de La Libre Belgique, avait auparavant déclaré que le principe de cette aide était «acquis». Le ministre des Finances a précisé qu’une «analyse approfondie de la structure actuelle de coûts» de la compagnie était en cours.