Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé ce matin avoir conclu un accord avec ses pilotes irlandais sur une baisse des salaires, afin de limiter les suppressions d’emplois dans le sillage de la pandémie de coronavirus. Cet accord, accepté par tous les pilotes irlandais, prévoit une réduction de salaire de 20% ainsi que des améliorations de la productivité, a annoncé la compagnie aérienne. Les pilotes retrouveront l’intégralité de leur salaire dans un délai de quatre ans. Les pilotes britanniques de Ryanair ont accepté cette semaine un accord similaire pour sauver des emplois.
Le gouvernement américain va débloquer plusieurs des 25 milliards de dollars de prêts au secteur aérien, enveloppe prévue dans le cadre du plan de relance de 2.200 milliards de dollars adopté en mars. Cinq compagnies aériennes (American Airlines, Frontier Airlines, Hawaiian Airlines, Sky West Airlines et Spirit Airlines) ont accepté les conditions fixées par le gouvernement, a indiqué jeudi le Trésor dans un communiqué. Les discussions se poursuivent avec d’autres entreprises du secteur. Les emprunteurs doivent par exemple s’engager à respecter certaines conditions comme le maintien d’un certain niveau d’emplois et des plafonds sur les rémunérations des employés, le versement de dividendes et les rachats d’actions.
Bolt, rival européen de l’américain Uber Technologies, a lancé mercredi un service de partage de vélos électriques à Paris et compte déployer son offre dans d’autres capitales européennes au cours de cette année. Fondé en 2013, le spécialiste du VTC, qui offre aussi des services de location de scooter et de livraisons de repas, compte plus de 30 millions d’utilisateurs dans 35 pays. En mai, il a levé 100 millions d’euros auprès du fonds d’investissement Naya Capital Management, portant la valeur totale de l’entreprise estonienne à 1,7 milliard d’euros.
Bolt, rival européen de l’américain Uber Technologies, a lancé ce mercredi un service de partage de vélos électriques à Paris et compte déployer son offre dans d’autres capitales européennes au cours de cette année. «Notre nouveau service de partage de vélos électriques contribuera à satisfaire la demande de modes de transport individuel, léger et écologique, qui a connu une croissance en raison de la levée progressive du confinement due au Covid-19 dans les villes européennes», a déclaré Dmitri Pivovarov, chef d’unité chez Bolt.
Le groupe Air France prévoit de supprimer d’ici fin 2022 plus de 6.500 postes dans la compagnie française et de 1.000 supplémentaires au sein de sa compagnie régionale Hop!, ont déclaré mardi à Reuters trois sources syndicales. Sur les 6.500 postes supprimés au sein d’Air France, 3.500 le seront via des départs à la retraite non remplacés et le solde via des plans sociaux. L’essentiel des postes supprimés chez Air France et Hop! concerneront des fonctions support et de maintenance au sol. La direction devrait présenter officiellement ces chiffres aux organisations syndicales lors d’une réunion vendredi. Le gouvernement françaisa débloqué une aide de 7 milliards d’euros pour la compagnie face à la crise du coronavirus.
Le gouvernement portugais va soumettre au président du pays un décret de nationalisation de la compagnie aérienne TAP, selon l’hebdomadaire Expresso. Cette décision a été prise après l'échec des discussions entre l’Etat portugais, qui détient 50% de la compagnie, et Atlantic Gateway, un consortium privé appartenant à l’homme d’affaires David Neeleman et détenant 45% du capital, sur un plan de sauvetage public de 1,2 milliard d’euros. Un membre du gouvernement a précisé que toutes les options restaient ouvertes.
Le groupe Air France prévoit de supprimer d’ici fin 2022 plus de 6.500 postes dans la compagnie française et de 1.000 supplémentaires au sein de sa compagnie régionale Hop!, ont déclaré mardi à Reuters trois sources syndicales. Sur les 6.500 postes supprimés au sein d’Air France, 3.500 le seront via des départs à la retraite non remplacés et le solde via des plans sociaux. L’essentiel des postes supprimés chez Air France et Hop! concerneront des fonctions support et de maintenance au sol.
Le gouvernement portugais va soumettre au président du pays un décret de nationalisation de la compagnie aérienne TAP, selon des informations de l’hebdomadaire Expresso.
Le PDG du groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), Augustin de Romanet, a prévenu vendredi qu’il n'était pas exclu que l’opérateur aéroportuaire procède à des suppressions d’emplois en raison des répercussions sur son activité de la pandémie liée au nouveau coronavirus. «Nous aurons des discussions dès le mois de juillet (avec les représentants du personnel) afin qu’ils soient eux-mêmes fixés sur le devenir de l’entreprise», a déclaré celui-ci sur RTL. Le dirigeant, qui avait déjà estimé que la crise sanitaire devrait amputer son chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros cette année, a annoncé que les investissements du groupe allaient par conséquent être divisés par deux, en tombant «aux alentours de 400 à 500 millions d’euros» par an.
Le PDG du groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), Augustin de Romanet, a prévenu aujourd’hui qu’il n'était pas exclu que l’opérateur aéroportuaire procède à des suppressions d’emplois en raison des répercussions sur son activité de la pandémie liée au nouveau coronavirus. «Nous aurons des discussions dès le mois de juillet (avec les représentants du personnel) afin qu’ils soient eux-mêmes fixés sur le devenir de l’entreprise», a déclaré celui-ci sur RTL.
Natixis Investment Managers lance une gamme de fonds de fonds ESG, qui combine les fonds de plusieurs de ses sociétés de gestion affiliées. La gamme d’OPCVM Lux se compose des fonds ESG Conservative, Moderate et Dynamic de Natixis IM. Lors de son lancement, la gamme sera constituée de 14 fonds gérés par 5 sociétés de gestion affiliées à Natixis IM. Les fonds sont gérés par l'équipe Multi Asset Portfolio Management au sein de Natixis Investment Solutions. Cette équipe gère actuellement 57 milliards d’euros, dont 5,4 milliards sont consacrés à des mandats spécifiques à l’ESG. Le gérant principal est Nicolas Bozetto, qui a plus de 12 ans d’expérience dans la gestion de mandats liés aux facteurs ESG.
Europcar poursuit ses efforts afin de rationaliser ses coûts et adapter la structure de son capital et celle de sa dette à l'évolution du contexte actuel, dit un communiqué diffusé par la société de location de véhicule. Mardi, l’agence Reuters faisait état de l’intérêt de Volkswagen. «Le groupe rappelle qu’il a indiqué le 3 mai que, compte-tenu des incertitudes du marché post-crise sanitaire du Covid-19, il poursuivrait activement ses efforts pour rationaliser sa base de coûts et adapter la structure de son capital ainsi que celle de sa dette aux évolutions de l’environnement d’affaires», dit Europcar dans un communiqué diffusé mercredi soir. Europcar a été mis en difficulté par les conséquences de la pandémie. La société a obtenu début mai un prêt de 220 millions d’euros garanti à 90% par l’Etat.
Le groupe de transport aérien a annoncé qu’il comptait lever près de 2 milliards de dollars à l’issue d’une augmentation de capital et d’une émission obligataire. Le groupe de Fort Worth au Texas compte récolter 1 milliard de dollars en vendant 74,1 millions d’actions à un prix unitaire de 13,50 dollars. Il va aussi émettre 1 milliard de dollars d’obligations convertibles à échéance 2025, portant un coupon annuel de 6,5%. Les montants annoncés sont supérieurs à ce qu’American Airlines envisageait initialement de lever. Mais le groupe a dû offrir une forte décote pour son augmentation de capital, par rapport à son cours de clôture, lundi, de 14,92 dollars. L’action American Airlines chutait mardi de 7%, à 13,8 dollars, pour clôturer à -5,33%. L’action a perdu 51% depuis le début de l’année.
Lufthansa n’a toujours pas conclu d’accord avec les syndicats sur une baisse de ses coûts de personnel mais va poursuivre ses discussions avec deux organisations, le syndicat de pilotes VC et celui du personnel navigant UFO, pour tenter de parvenir à un compromis avant son assemblée générale extraordinaire prévue jeudi prochain, a déclaré ce matin la compagnie aérienne. Verdi, le puissant syndicat du secteur des services en Allemagne, a en revanche fait savoir hier que de nouveaux pourparlers n'étaient prévus que vendredi. Pour Lufthansa, cela signifie que ce syndicat n’est pas disposé à conclure d’accord avant l’assemblée générale.
Le gouvernement allemand s’est entretenu lundi avec le milliardaire Heinz Hermann Thiele, premier actionnaire de Lufthansa, avec 15,5% des parts, pour le convaincre d’accepter le plan de sauvetage de 9 milliards d’euros de la compagnie aérienne. Le ministre allemand des Finances Olaf Scholz s’est dit confiant de voir les investisseurs approuver le projet à l’issue de sa rencontre avec Thiele - ce dernier a menacé d’opposer son veto au plan jeudi, à l’assemblée générale des actionnaires. L’action Lufthansa, qui a perdu jusqu'à près de 9% en séance à Francfort, a effacé en partie ses pertes après ces déclarations, clôturant sur une baisse de 3,2% pour sa dernière journée de cotation au sein de l’indice DAX. Lufthansa a prévenu que le rejet du plan lors de l’assemblée du 25 juin le contraindrait à se placer sous le régime de la protection contre les créanciers.
Les conditions actuelles de marché ne sont pas favorables au lancement de la privatisation programmée d’ADP, a déclaré lundi la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, en suggérant un report au-delà de 2022. «Ce n’est pas le sujet des mois qui viennent», a-t-elle dit sur sur BFMTV et RMC en précisant «au-delà de 2022 on verra».
La compagnie aérienne allemande Lufthansa pourrait laisser sa filiale belge Brussels Airlines tomber en faillite ou bien la vendre, rapporte vendredi le quotidien La Libre Belgique, qui cite des sources anonymes au sein du groupe. Brussels Airlines, qui emploie 4.200 personnes, a annoncé en mai une réduction de 30% de sa flotte et d’un quart de ses effectifs pour tenter d’assurer sa survie après la pandémie, qui a lourdement pénalisé les compagnies aériennes. Des négociations sont en cours entre Lufthansa et le gouvernement belge qui s’est dit prêt le mois dernier à verser une aide de 300 millions d’euros si l’avenir de Brussels Airlines était assuré.
La compagnie aérienne allemande Lufthansa pourrait laisser sa filiale belge Brussels Airlines tomber en faillite ou bien la vendre, rapporte vendredi le quotidien La Libre Belgique, qui cite des sources anonymes au sein du groupe. Brussels Airlines, qui emploie 4.200 personnes, a annoncé en mai une réduction de 30% de sa flotte et d’un quart de ses effectifs pour tenter d’assurer sa survie après l'épidémie de coronavirus qui a lourdement pénalisé les compagnies aériennes.
La compagnie autrichienne à bas coût Level, filiale du groupe britannique IAG, déposera le bilan ce vendredi, a indiqué hier le transporteur «Une fois la procédure d’insolvabilité déposée, un tribunal autrichien désignera un administrateur», explique le communiqué. Quelques 200 emplois sont en jeu à Vienne ainsi qu’une quarantaine à Amsterdam. IAG avait lancé en 2018 cette filiale autrichienne de vols court et moyen-courriers en Europe. Sous la même marque Level, IAG exploite des vols long-courriers à bas coût au départ de Paris et Barcelone qui ne sont pas concernés par la procédure de faillite.