Nos articles d’actualité et d’analyse sur toutes les grandes évolutions réglementaires aux niveaux français, européens, américains et internationaux susceptibles d’affecter les acteurs de la finance (banques, assureurs, fonds, gestionnaires d’actifs etc.)
L’AMF lui reproche une série de manquements, et notamment une manipulation de cours sur le future Euro Stoxx 50, ce que conteste totalement la société de gestion.
L’AMF lui reproche une série de manquements, et notamment une manipulation de cours sur le future Euro Stoxx 50, ce que conteste totalement la société de gestion.
Nouveau record pour la commission des sanctions de l’AMF. Elle réclame 38 millions à l’encontre d’Amundi, battant le record de 35 millions demandé en juin 2017 contre Natixis AM, et réduit à 20 millions par le Conseil d’Etat en 2019.
Plusieurs sociétés de gestion ne parviennent pas à évaluer la valeur de leurs fonds et des mesures réglementaires pourraient s’avérer nécessaires, a déclaré mardi l’autorité britannique de surveillance financière (Financial Conduct Authority) dans le cadre d’une action de longue date contre les frais injustifiés. La FCA a procédé à un examen de 18 sociétés entre juillet 2020 et mai 2021 qui a révélé que la plupart d’entre eux n’avaient pas appliqué les normes de la FCA en matière d'évaluation de la valorisation, a déclaré l’autorité de surveillance dans un communiqué. Une évaluation est requise au moins une fois par an et est essentielle pour déterminer si les frais facturés par les fonds sont les bons. Alors que certains fonds ont bien mené leurs évaluations, un trop grand nombre d’entre eux ont souvent fait des hypothèses qu’ils ne pouvaient pas justifier auprès du régulateur, a déclaré la FCA.
Emetteurs et investisseurs soulignent la baisse de la qualité de la recherche. La couverture des sociétés régresse, sauf celles d’Euronext Growth grâce à la recherche sponsorisée.
KKR a signé un accord définitif en vertu duquel KKR acquerra la totalité des intérêts de Global Infrastructure Partners (GIP) dans Highway Concessions One et sept actifs routiers d’une longueur totale de 487 kilomètres. HC1 est une plateforme en Inde qui gère le portefeuille routier de GIP, lequel s'étend sur sept États indiens. L’investissement est réalisé via le fonds KKR Asia Pacific Infrastructure Fund Grâce à l’acquisition de la participation de GIP dans HC1, KKR entend contribuer à renforcer et à étendre le réseau routier national de l’Inde, qui dessert environ 40 % du trafic total mais ne représente que 2 % du réseau routier du pays. Ce dernier investissement dans les infrastructures s’inscrit également dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour améliorer la connectivité entre les villes, la National Highways Authority of India prévoyant de construire 60.000 kilomètres d’autoroutes au cours des cinq prochaines années, précise un communiqué. Cette opération représente le troisième investissement de KKR en Inde à partir du fonds KKR Asia Pacific Infrastructure et le premier investissement de la société dans le secteur des transports en Asie. Les investissements récents dans les infrastructures en Inde comprennent India Grid Trust (IndiGrid), une fiducie d’investissement dans les infrastructures, et Virescent Infrastructure, une société d'énergie renouvelable. Les détails de la transaction ne sont pas divulgués.
Le parquet de Berlin a lancé une enquête pénale sur Lars Windhorst, l’homme d’affaires dont les obligations étaient au centre de la crise de H2O Asset Management, rapporte le Financial Times. «Le parquet de Berlin enquête sur [Windhorst] pour violation présumée de la loi bancaire allemande», ont déclaré les procureurs au Financial Times, ajoutant qu’ils ont agi après que le régulateur financier BaFin a déposé une plainte pénale. Des sources proches du dossier indiquent que le régulateur s’inquiète de l’activité d’un véhicule d’investissement dénommé Evergreen Funding, détenu par Windhorst. La BaFin suspecte Evergreen d’avoir exercé des activités bancaires sans posséder les licences nécessaires.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié lundi sa cartographie des marchés et des risques pour 2021. Outre le retour à la normale de nombreux indicateurs de marché (volatilité actions, liquidité obligataire…), le régulateur estime que les risques de stabilité financière restent «très élevés», au même niveau qu’en 2020. Ils sont même pires concernant les risques de solvabilité avec l’accroissement de la dette privée et publique du fait de la crise du Covid-19, et des défauts retardés par les politiques publiques de soutien. Il rappelle que la reprise se déroule pour l’instant dans un contexte de taux idéal, mais «des taux réels ainsi plus faibles impliquent des aléas en matière d’incitation excessive à s’endetter ou en cas de hausse des taux trop forte par la suite».
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié lundi sa cartographie des marchés et des risques pour 2021. Outre le retour à la normale de nombreux indicateurs de marché (volatilité actions, liquidité obligataire…), le régulateur met en avant le maintien des vulnérabilités sanitaires mais aussi économiques et financières. Mais entre des valorisations encore plus élevées, l’hétérogénéité de la reprise en fonction des pays et des secteurs, l’endettement accru, et les possibles sauts d’inflation avec le risque de taux induit, «il s’agit d’un monde d’après bien différent», a insisté Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF.
Le régulateur de l’internet chinois a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête sur la société de véhicules avec chauffeur Didi Chuxing Technology en raison de possibles risques de cybersécurité.
DeFi porte bien son nom. La « decentralized finance » ou finance décentralisée, cette nébuleuse qui connaît depuis deux ans un essor spectaculaire, pose un sacré défi aux régulateurs de tous bords. Le bitcoin, sa partie la plus visible, ne constitue que la pointe émergée de l’iceberg. Les autorités ont commencé à organiser la riposte, en invoquant la protection du consommateur. Après la Chine, qui a sommé ses banques de se tenir à l’écart des cryptomonnaies, le gendarme financier britannique vient de frapper un grand coup en interdisant à Binance, l’une des plateformes les plus populaires du secteur, de proposer ses services de trading au Royaume-Uni.
L'AG a approuvé les comptes 2020, malgré l'absence d'opinion d'EY. Le président du directoire, Gianbeppi Fortis, indique à L'Agefi que le groupe est «sorti de l’impasse».
La société de gestion présidée par Alain Rauscher a largement dépassé l’objectif de ce nouveau véhicule «infra», initialement fixé à 1,5 milliard d’euros.