Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le Parlement britannique issu des élections législatives du 12 décembre se réunira le 17 décembre, a déclaré le gouvernement de Boris Johnson lundi dans un communiqué. En cas de victoire du Parti conservateur, le gouvernement prévoit de présenter son programme législatif, lors du traditionnel discours de la Reine, dès le 19 décembre, conformément à la promesse de Boris Johnson d’aller vite pour réaliser le Brexit d’ici au 31 janvier. Le Premier ministre a promis de soumettre avant Noël au Parlement la législation nécessaire à la mise en oeuvre du retrait britannique de l’Union européenne.
Les candidats pro-démocratie ont dominé dimanche les élections locales à Hong Kong, où les habitants ont voté en masse lors d’un scrutin organisé après six mois de contestation anti-gouvernementale. Ce résultat, avec près de 90% des 452 sièges du conseil de district remportés selon la télévision RTHK, accentue la pression sur l’exécutif pour répondre aux demandes des manifestants. Il s’agit d’une première face aux candidats favorables à Pékin, qui disposent pourtant de ressources importantes.
Le président roumain sortant, Klaus Iohannis, a remporté sans surprise le second tour de l'élection présidentielle dimanche, selon deux sondages réalisés à la sortie des urnes. Il a recueilli entre 64% et 67% des suffrages, contre 33% à 36% pour l’ex-Premier ministre Viorica Dancila. D’origine allemande, âgé de 60 ans, Klaus Iohannis préside depuis 2014 la Roumanie, pays de 20 millions d’habitants membre de l’Union européenne. Selon la commission électorale roumaine, qui devrait annoncer lundi des résultats officiels partiels, la taux de participation a été d’environ 50%.
A l’occasion du lancement de son programme hier, le parti de Boris Johnson s’est aussi engagé à présenter son accord sur le Brexit au Parlement avant Noël.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de ne pas démissionner après son inculpation pour corruption, fraude et abus de confiance. Cette mise en examen annoncée par le procureur général Avichai Mandelblit est sans précédent pour un chef de gouvernement israélien en exercice, et pour le chef de file du Likoud, au pouvoir sans discontinuer depuis 2009. Rien ne le contraint à quitter ses fonctions, mais il n’a plus de majorité après les législatives d’avril et de septembre, alors qu’un troisième scrutin se profile. Il est soupçonné entre autres d’avoir tenté d’obtenir une couverture plus clémente de la part du Yedioth Ahronoth en proposant au propriétaire du plus grand journal israélien de faire adopter une loi défavorable à un titre concurrent.
La France a appelé mercredi l’Iran à s’abstenir de toute déstabilisation en Syrie et a rappelé son «attachement indéfectible» à la sécurité d’Israël, au lendemain de raids israéliens de représailles contre des cibles militaires et iraniennes en Syrie. Selon l’agence de presse officielle syrienne Sana, deux civils ont été tués dans ces frappes, qui ont fait aussi plusieurs blessés. En outre, la France a exprimé mercredi «sa vive inquiétude» face aux informations faisant état de la mort de nombreux manifestants en Iran au cours des derniers jours. Amnesty International a déclaré mardi que la répression des manifestations qui ont éclaté vendredi dernier contre la hausse du prix des carburants en Iran avait fait au moins 106 morts dans 21 villes.
Benny Gantz a échoué dans sa tentative de former un gouvernement en Israël dans les délais impartis, a déclaré son parti mercredi. L’ancien chef d'état-major de l’armée israélienne, à la tête du parti centriste Bleu et Blanc, avait jusqu'à mercredi minuit pour conclure ses tractations. Son échec, qui suit celui du Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, augmente la possibilité de nouvelles élections législatives en Israël, après celles d’avril et septembre.
Trois quarts des Français résidant au Royaume-Uni ne s'étaient pas enregistrés en ligne fin septembre auprès du Home Office pour demander le statut de résident permanent, a indiqué hier la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. «Au 30 septembre 2019, un peu plus de 70.000 Français avaient effectué la démarche, soit seulement un quart de la population française vivant au Royaume-Uni», écrit la commission, relevant une attitude «relativement attentiste». A peine plus de la moitié des 3,5 millions de citoyens de l’UE vivant en Grande-Bretagne ont obtenu leur nouveau statut juridique, alors que la date butoir est fixée au 31 décembre 2020.
La Cour suprême des Etats-Unis a temporairement suspendu hier la décision d’une juridiction inférieure contraignant le cabinet comptable de Donald Trump à remettre certains documents sur sa situation financière à une commission de la Chambre des représentants. L’ordonnance rendue par le juge John Roberts, président de la Cour, ne dit pas si le recours déposé vendredi par Donald Trump sera examiné, mais le met seulement en suspens en attendant que les neuf juges décident de la marche à suivre.
Trois quarts des Français résidant au Royaume-Uni ne s'étaient pas enregistrés en ligne fin septembre auprès du Home Office pour demander le statut de résident permanent, a indiqué lundi la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. « Au 30 septembre 2019, un peu plus de 70.000 Français avaient effectué la démarche, soit seulement un quart de la population française vivant au Royaume-Uni », écrit la commission dans un communiqué, relevant une attitude « relativement attentiste ».
Les parlementaires chiliens ont approuvé vendredi la tenue d’un référendum en avril 2020 qui pourrait aboutir à une révision constitutionnelle, l’une des revendications des manifestants qui réclament depuis près d’un mois un changement complet du modèle politique et économique du pays. Deux questions seront posées aux électeurs : êtes-vous favorables au principe d’une nouvelle constitution et les parlementaires en poste aujourd’hui doivent-ils être intégrés à la commission chargée de rédiger le texte ? La constitution actuelle date, dans les grandes lignes, de la dictature d’Augusto Pinochet, au pouvoir de 1973 à 1990.
Donald Trump a prié vendredi la Cour suprême des Etats-Unis d’invalider une décision de justice exigeant qu’un cabinet comptable remette ses déclarations de revenus à une commission de la Chambre des représentants, a annoncé l’un de ses avocats. La Cour d’appel du district de Columbia a estimé en octobre que la commission de surveillance de la Chambre, où le Parti démocrate est majoritaire, était en droit d’exiger ces documents et a exclu mercredi de revenir sur sa décision.
Les parlementaires chiliens ont approuvé aujourd’hui la tenue d’un référendum en avril 2020 qui pourrait aboutir à une révision constitutionnelle, l’une des revendications des manifestants qui réclament depuis près d’un mois un changement complet du modèle politique et économique du pays. Deux questions seront posées aux électeurs : êtes-vous favorables au principe d’une nouvelle constitution et les parlementaires en poste aujourd’hui doivent-ils être intégrés à la commission chargée de rédiger le texte ? La constitution actuelle date, dans les grandes lignes, de la dictature d’Augusto Pinochet, au pouvoir de 1973 à 1990.
Plusieurs partis politiques libanais se sont entendus jeudi sur la nomination de Mohammad Safadi, un ancien ministre des Finances, comme Premier ministre d’un nouveau gouvernement, rapportent jeudi les chaînes de télévision LBCI et MTV. L’accord a été conclu lors d’une rencontre entre le Premier ministre sortant sunnite Saad al Hariri et des responsables des mouvements chiites Amal et Hezbollah. D’après MTV, le futur gouvernement sera composé à la fois de responsables politiques et de technocrates. Le Liban est en proie depuis des semaines à un mouvement de contestation dans la rue visant la classe politique, sur fond de difficultés économiques.
Mieux vaut tard que jamais. Conçue comme un pilier de l’architecture financière post-crise en zone euro, l’union bancaire se trouve dans le même état d’inachèvement que son pendant, l’union des marchés de capitaux. Pendant qu’un groupe d’experts s’ingénie à réinventer la seconde (lire l’Entretien page 6), la première a reçu début novembre un soutien que l’on n’espérait plus, celui d’Olaf Scholz. Même assortie de conditions toutes plus restrictives les unes que les autres, la proposition du ministre allemand des Finances a le mérite de remettre en mouvement un projet qui s’était fracassé sur le mur de l’intransigeance de Berlin, effrayé à l’idée de payer pour ses voisins impécunieux. Cette ouverture a été appréciée comme telle dans les milieux officiels français.
Le travailliste Jeremy Corbyn a exclu mercredi la tenue d’un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse au cours de la prochaine législature en cas de victoire de son parti aux élections générales du 12 décembre. «Pas de référendum dans la première mandature d’un gouvernement travailliste parce que nous devons nous focaliser entièrement sur les investissements dans toute l’Ecosse», a déclaré à des journalistes le chef de file de l’opposition. Lors du référendum de 2014, les électeurs écossais ont rejeté à 55% l’idée d’un divorce avec le Royaume-Uni.
Le travailliste Jeremy Corbyn a exclu aujourd’hui la tenue d’un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse au cours de la prochaine législature en cas de victoire de son parti aux élections générales du 12 décembre. «Pas de référendum dans la première mandature d’un gouvernement travailliste parce que nous devons nous focaliser entièrement sur les investissements dans toute l’Ecosse», a déclaré à des journalistes le chef de file de l’opposition. Lors du référendum de 2014, les électeurs écossais ont rejeté à 55% l’idée d’un divorce avec le Royaume-Uni.
Le Parti socialiste espagnol a conclu mardi un accord avec la formation de gauche Podemos afin de poser les bases d’une coalition, au surlendemain des élections législatives en Espagne, qui ont accouché d’un Parlement fragmenté et sans majorité évidente. Une alliance entre les socialistes et Podemos, qui ont obtenu respectivement 120 et 35 élus, ne suffirait pas toutefois à dégager une majorité à la Chambre des députés, qui compte 350 sièges. «Il s’agit d’un accord pour quatre ans», a déclaré le socialiste Pedro Sanchez, président du gouvernement sortant, après la signature de l’accord avec le chef de file de Podemos, Pablo Iglesias. Pour atteindre la majorité, les deux alliés devront obtenir le soutien de partis minoritaires.
Le Parti socialiste espagnol a conclu mardi un accord avec la formation de gauche Podemos afin de jeter les bases d’une coalition, au surlendemain des élections législatives en Espagne, qui ont accouché d’un Parlement fragmenté et sans majorité évidente.
Le président bolivien Evo Morales a annoncé dimanche qu’il allait démissionner en réponse aux troubles depuis l'élection présidentielle contestée du 20 octobre dernier, mais a dénoncé un «coup d’Etat civique», en dénonçant un mandat d’arrêt le visant. Le Mexique lui a accordé l’asile politique. Il a été déclaré vainqueur des élections dès le premier tour, mais l’opposition en a contesté la régularité. Le vice-président Alvaro Garcia a lui aussi annoncé sa démission. Selon la loi, le président du Sénat est chargé d’assurer l’intérim en cas d’absence de président et de vice-président. La présidente du Sénat, Adriana Salvatierra, a elle aussi démissionné dimanche soir, mais la deuxième vice-présidente du Sénat Jeanine Añez a annoncé être disposée à assumer la présidence intérimaire,.